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Quels tests pour une lésion de l'infra-épineux ?

Test clinique
Mis à jour le
25/5/2024
Shoulder
Lésion de la coiffe des rotateurs
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Objectif de ce test

Les lésions de l’infra-épineux sont fréquentes et surviennent souvent en même temps que celles du supra-épineux (Taneja et al. 2014 ; Lädermann et al. 2016). De nombreux tests cliniques ont été décrits pour évaluer spécifiquement le tendon de l’infra-épineux.  

Dans une étude réalisée en 2019, les auteurs ont étudié 6 tests cliniques évaluant les déchirures de l’infra-épineux avant arthroscopie. Lors de l’arthroscopie, des chirurgiens évaluaient l’état du tendon et les auteurs établissaient des corrélations avec les tests cliniques effectués en pré-opératoire (Sgroi et al. 2019).


Les 6 tests cliniques étaient :

Le signe de Hornblower ou signe du clairon, le drop sign, le test de Patte, le signe de retard de la rotation latérale ou ERLS, le test de rotation externe résistée et le test de l’infra-épineux après rétraction de la scapula ou ISRT. La sensibilité et la spécificité des différents tests rapportés par les auteurs de cette étude vous seront donnés dans leur description.

Exécution du test

Pour réaliser le signe de Hornblower :

Le thérapeute demande au patient d’atteindre sa bouche avec la main du côté atteint sans élever le coude.

Le test est considéré comme positif si le coude s’élève plus haut que la main du bras atteint (Walch et al. 1998).

Sensibilité : 0,14 / Spécificité : 0,95 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le Drop Sign :

Le thérapeute amène passivement le bras du patient à 90° d’abduction. Avec une main, il soutient le coude du patient, et avec l’autre, il amène le bras en rotation externe maximale. Une fois dans la position, le thérapeute lâche le bras et demande au patient de maintenir la position pendant 10 secondes.

Le test est positif si le bras du patient retombe en rotation interne de plus de 5° (Hertel et al. 1996).

Sensibilité : 0,43 / Spécificité : 0,81 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le test de Patte :

Le thérapeute amène le bras du patient à 90° d’abduction, 90° de rotation externe et le coude à 90° de flexion. Dans cette position, le thérapeute demande au patient d’effectuer une rotation externe du bras contre résistance (Naredo et al. 2002).

Si la douleur est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,5 / Spécificité : 0,43

Si la faiblesse est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,82 / Spécificité : 0,36

Si la faiblesse et la douleur sont les critères diagnostic : Sensibilité : 0,93 / Spécificité : 0,21 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le signe de retard de la rotation latérale (ERLS) :

Le coude du patient est fléchit à 90° et le thérapeute amène le bras jusqu’à 20° d’abduction et en rotation externe maximale. Après le relâchement de 5° en rotation interne, le thérapeute demande au patient de maintenir la position pendant 10 secondes.

Le test est positif si le bras revient de 10° en rotation interne (Hertel et al. 1996).

Sensibilité : 0,2 / Spécificité : 0,95 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le test de rotation externe résistée :

Les bras du patient sont placés à 0° d’abduction, les coudes à 90° de flexion et l’épaule en rotation neutre. On demande au patient d’effectuer une rotation externe isométrique contre la résistance du thérapeute.

Si la douleur est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,36 / Spécificité : 0,7

Si la faiblesse est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,82 / Spécificité : 0,52

Si la faiblesse et la douleur sont les critères diagnostic : Sensibilité : 0,93 / Spécificité : 0,38 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le test de l’infra-épineux après rétraction de la scapula (ISRT) :

Le thérapeute place le patient dans la même position que pour le test de rotation externe résistée. Le thérapeute utilise une main pour stabiliser le bord médial de la scapula pour effectuer manuellement une rétraction de la scapula et l’autre main pour offrir une résistance à la rotation externe du patient (Merolla et al. 2010). Dans leur étude en 2010, Merolla  et al ont constaté qu’une dyskinésie scapulaire pouvait simuler ou accentuer une faiblesse de l’infra-épineux. Ce test a donc été développé pour exclure l’éventuel effet biomécanique de la dyskinésie scapulaire et évaluer véritablement la fonction de l’infra-épineux.

Dans leur étude de 2019, Sgroi et al. considérait l’ISRT comme étant positif si la force était inférieure à celle mesurée dans le test de RE résistée.

Si la douleur est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,32 / Spécificité : 0,63

Si la faiblesse est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,50 / Spécificité : 0,67

Si la faiblesse et la douleur sont les critères diagnostic : Sensibilité : 0,75 / Spécificité : 0,36

Valeur clinique

De manière générale, les tests étaient interprétés comme positifs s’ils reproduisaient une douleur, une faiblesse ou une combinaison des 2. Lorsqu’on prend tous les tests isolément, il semblerait que le test de RE résistée et le drop sign présentent une bonne corrélation avec les résultats peropératoires.

Toutefois, le test de RE résistée bénéficie tout de même d’une meilleure précision diagnostique et d’une meilleure corrélation avec les résultats peropératoires que le drop sign. Lors du test de RE résistée, la faiblesse musculaire représente le meilleur critère diagnostique comparativement à la douleur ou à l’association de la faiblesse et de la douleur.

Les auteurs ont souligné que parmi tous ces tests, aucun n’était capable de distinguer les déchirures partielles des déchirures complètes.

Cependant, la combinaison du test de RE résistée et du test de Patte permettait d’améliorer de manière significative le diagnostic.

Bibliographie

Hertel R, Ballmer FT, Lombert SM, Gerber C. Lag signs in the diagnosis of rotator cuff rupture. J Shoulder Elbow Surg 1996;5:307-313.

Lädermann A, Burkhart SS, Hoffmeyer P, et al. Classification of full-thickness rotator cuff lesions: a review. EFORT Open Rev 2016;1:420-430.

Merolla G, De Santis E, Campi F, Paladini P, Porcellini G. Infraspinatus scapular retraction test: A reliable and practical method to assess infraspinatus strength in overhead athletes with scapular dyskinesis. J Orthop Traumatol 2010;11:105-110

Naredo E, Aguado P, De Miguel E, et al. Painful shoulder: Comparison of physical examination and ultrasonographic findings. Ann Rheum Dis 2002;61:132-136.

Sgroi, Mirco; Loitsch, Thomas; Reichel, Heiko; Kappe, Thomas (2019). Diagnostic Value of Clinical Tests for Infraspinatus Tendon Tears. Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery, (), S0749806318311770

Taneja AK, Kattapuram SV, Chang CY, Simeone FJ, Bredella MA, Torriani M. MRI findings of rotator cuff myotendinous junction injury. AJR Am J Roentgenol 2014;203:406-411.

Walch G, Boulahia A, Calderone S, Robinson AH. The “dropping” and “hornblower’s” signs in evaluation of rotator-cuff tears. J Bone Joint Surg Br 1998;80:624-628.

Objectif de ce test

Les lésions de l’infra-épineux sont fréquentes et surviennent souvent en même temps que celles du supra-épineux (Taneja et al. 2014 ; Lädermann et al. 2016). De nombreux tests cliniques ont été décrits pour évaluer spécifiquement le tendon de l’infra-épineux.  

Dans une étude réalisée en 2019, les auteurs ont étudié 6 tests cliniques évaluant les déchirures de l’infra-épineux avant arthroscopie. Lors de l’arthroscopie, des chirurgiens évaluaient l’état du tendon et les auteurs établissaient des corrélations avec les tests cliniques effectués en pré-opératoire (Sgroi et al. 2019).


Les 6 tests cliniques étaient :

Le signe de Hornblower ou signe du clairon, le drop sign, le test de Patte, le signe de retard de la rotation latérale ou ERLS, le test de rotation externe résistée et le test de l’infra-épineux après rétraction de la scapula ou ISRT. La sensibilité et la spécificité des différents tests rapportés par les auteurs de cette étude vous seront donnés dans leur description.

Exécution du test

Pour réaliser le signe de Hornblower :

Le thérapeute demande au patient d’atteindre sa bouche avec la main du côté atteint sans élever le coude.

Le test est considéré comme positif si le coude s’élève plus haut que la main du bras atteint (Walch et al. 1998).

Sensibilité : 0,14 / Spécificité : 0,95 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le Drop Sign :

Le thérapeute amène passivement le bras du patient à 90° d’abduction. Avec une main, il soutient le coude du patient, et avec l’autre, il amène le bras en rotation externe maximale. Une fois dans la position, le thérapeute lâche le bras et demande au patient de maintenir la position pendant 10 secondes.

Le test est positif si le bras du patient retombe en rotation interne de plus de 5° (Hertel et al. 1996).

Sensibilité : 0,43 / Spécificité : 0,81 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le test de Patte :

Le thérapeute amène le bras du patient à 90° d’abduction, 90° de rotation externe et le coude à 90° de flexion. Dans cette position, le thérapeute demande au patient d’effectuer une rotation externe du bras contre résistance (Naredo et al. 2002).

Si la douleur est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,5 / Spécificité : 0,43

Si la faiblesse est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,82 / Spécificité : 0,36

Si la faiblesse et la douleur sont les critères diagnostic : Sensibilité : 0,93 / Spécificité : 0,21 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le signe de retard de la rotation latérale (ERLS) :

Le coude du patient est fléchit à 90° et le thérapeute amène le bras jusqu’à 20° d’abduction et en rotation externe maximale. Après le relâchement de 5° en rotation interne, le thérapeute demande au patient de maintenir la position pendant 10 secondes.

Le test est positif si le bras revient de 10° en rotation interne (Hertel et al. 1996).

Sensibilité : 0,2 / Spécificité : 0,95 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le test de rotation externe résistée :

Les bras du patient sont placés à 0° d’abduction, les coudes à 90° de flexion et l’épaule en rotation neutre. On demande au patient d’effectuer une rotation externe isométrique contre la résistance du thérapeute.

Si la douleur est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,36 / Spécificité : 0,7

Si la faiblesse est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,82 / Spécificité : 0,52

Si la faiblesse et la douleur sont les critères diagnostic : Sensibilité : 0,93 / Spécificité : 0,38 (Sgroi et al. 2019)

Pour réaliser le test de l’infra-épineux après rétraction de la scapula (ISRT) :

Le thérapeute place le patient dans la même position que pour le test de rotation externe résistée. Le thérapeute utilise une main pour stabiliser le bord médial de la scapula pour effectuer manuellement une rétraction de la scapula et l’autre main pour offrir une résistance à la rotation externe du patient (Merolla et al. 2010). Dans leur étude en 2010, Merolla  et al ont constaté qu’une dyskinésie scapulaire pouvait simuler ou accentuer une faiblesse de l’infra-épineux. Ce test a donc été développé pour exclure l’éventuel effet biomécanique de la dyskinésie scapulaire et évaluer véritablement la fonction de l’infra-épineux.

Dans leur étude de 2019, Sgroi et al. considérait l’ISRT comme étant positif si la force était inférieure à celle mesurée dans le test de RE résistée.

Si la douleur est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,32 / Spécificité : 0,63

Si la faiblesse est le critère diagnostic : Sensibilité : 0,50 / Spécificité : 0,67

Si la faiblesse et la douleur sont les critères diagnostic : Sensibilité : 0,75 / Spécificité : 0,36

Valeur clinique

De manière générale, les tests étaient interprétés comme positifs s’ils reproduisaient une douleur, une faiblesse ou une combinaison des 2. Lorsqu’on prend tous les tests isolément, il semblerait que le test de RE résistée et le drop sign présentent une bonne corrélation avec les résultats peropératoires.

Toutefois, le test de RE résistée bénéficie tout de même d’une meilleure précision diagnostique et d’une meilleure corrélation avec les résultats peropératoires que le drop sign. Lors du test de RE résistée, la faiblesse musculaire représente le meilleur critère diagnostique comparativement à la douleur ou à l’association de la faiblesse et de la douleur.

Les auteurs ont souligné que parmi tous ces tests, aucun n’était capable de distinguer les déchirures partielles des déchirures complètes.

Cependant, la combinaison du test de RE résistée et du test de Patte permettait d’améliorer de manière significative le diagnostic.

Bibliographie

Hertel R, Ballmer FT, Lombert SM, Gerber C. Lag signs in the diagnosis of rotator cuff rupture. J Shoulder Elbow Surg 1996;5:307-313.

Lädermann A, Burkhart SS, Hoffmeyer P, et al. Classification of full-thickness rotator cuff lesions: a review. EFORT Open Rev 2016;1:420-430.

Merolla G, De Santis E, Campi F, Paladini P, Porcellini G. Infraspinatus scapular retraction test: A reliable and practical method to assess infraspinatus strength in overhead athletes with scapular dyskinesis. J Orthop Traumatol 2010;11:105-110

Naredo E, Aguado P, De Miguel E, et al. Painful shoulder: Comparison of physical examination and ultrasonographic findings. Ann Rheum Dis 2002;61:132-136.

Sgroi, Mirco; Loitsch, Thomas; Reichel, Heiko; Kappe, Thomas (2019). Diagnostic Value of Clinical Tests for Infraspinatus Tendon Tears. Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery, (), S0749806318311770

Taneja AK, Kattapuram SV, Chang CY, Simeone FJ, Bredella MA, Torriani M. MRI findings of rotator cuff myotendinous junction injury. AJR Am J Roentgenol 2014;203:406-411.

Walch G, Boulahia A, Calderone S, Robinson AH. The “dropping” and “hornblower’s” signs in evaluation of rotator-cuff tears. J Bone Joint Surg Br 1998;80:624-628.

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