Ce cluster de tests peut être utilisé pour exclure une lésion SLAP.
De manière générale, les lésions SLAP sont difficiles à diagnostiquer pour plusieurs raisons. Premièrement, la plupart des tests qui ont été décrits pour diagnostiquer une lésion SLAP possèdent une faible valeur diagnostique.
Deuxièmement, les lésions SLAP sont difficiles à diagnostiquer avec précision étant donné que la plupart du temps, elles surviennent en même temps que d’autres blessures de l’épaule. Enfin, les lésions SLAP n’ont généralement pas de schéma de douleur associé bien spécifique. Dans leur étude en 2009, Schlechter et al proposent un cluster comprenant 3 tests de provocation : le test de compression active, le test de distraction passive et le test de glissement antérieur.
Finalement, ils sont arrivés à la conclusion que le test de compression active et le test de distraction passive étaient particulièrement intéressants lorsqu’ils étaient combinés.
Pour réaliser le test de compression active, le patient est debout avec l’épaule atteinte positionnée à 90° de flexion avec le coude en extension. Le thérapeute place le bras du patient à environ 10 - 15° d’adduction puis ajoute une rotation interne du bras de sorte que le pouce du patient soit dirigé vers le bas. Il applique ensuite une force vers la bas à laquelle le patient résiste. Puis le thérapeute répète la manoeuvre avec la paume de main du patient dirigée vers le haut. Le test est considéré comme positif si le patient ressent une douleur profonde à l’intérieur de l’articulation gléno-humérale dans la première position et si cette douleur est soit diminuée, soit absente dans la 2ème position.
Pour réaliser le test de distraction passive, le patient est en décubitus dorsal. Le thérapeute amène le bras pathologique du patient à 150° d’abduction dans le plan frontal, avec le coude tendu et l’avant-bras en supination. Le haut du bras du patient est stabilisé par le thérapeute pour éviter la rotation humérale. Si cette position est confortable pour le patient, le thérapeute réalise une pronation de son avant-bras. Le test est considéré comme positif si le patient présente une douleur profonde antérieure ou postérieure dans l’articulation gléno-humérale.
Pour une lésion SLAP, Schlechter et al. 2009 ont trouvé une spécificité de 0,92 pour le test de compréssion active et une spécificité de 0,94 pour le test de distraction passive. En combinaison, ces 2 tests donnent une valeur prédictive négative (NPV) de 90,5%. Par conséquent, lorsque ces 2 tests étaient négatifs, le risque pour qu’un patient présente toute de même une lésion SLAP était inférieur à 10%.
Familiari, Filippo, Gazi Huri, Roberto Simonetta, et Edward G. McFarland. « SLAP lesions: current controversies ». EFORT Open Reviews 4, no 1 (28 janvier 2019): 25‑32. Lien article.
Schlechter, John A., Stacy Summa, et Benjamin D. Rubin. « The Passive Distraction Test: A New Diagnostic Aid for Clinically Significant Superior Labral Pathology ». Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery: Official Publication of the Arthroscopy Association of North America and the International Arthroscopy Association 25, no 12 (décembre 2009): 1374‑79. Lien article.
Ce cluster de tests peut être utilisé pour exclure une lésion SLAP.
De manière générale, les lésions SLAP sont difficiles à diagnostiquer pour plusieurs raisons. Premièrement, la plupart des tests qui ont été décrits pour diagnostiquer une lésion SLAP possèdent une faible valeur diagnostique.
Deuxièmement, les lésions SLAP sont difficiles à diagnostiquer avec précision étant donné que la plupart du temps, elles surviennent en même temps que d’autres blessures de l’épaule. Enfin, les lésions SLAP n’ont généralement pas de schéma de douleur associé bien spécifique. Dans leur étude en 2009, Schlechter et al proposent un cluster comprenant 3 tests de provocation : le test de compression active, le test de distraction passive et le test de glissement antérieur.
Finalement, ils sont arrivés à la conclusion que le test de compression active et le test de distraction passive étaient particulièrement intéressants lorsqu’ils étaient combinés.
Pour réaliser le test de compression active, le patient est debout avec l’épaule atteinte positionnée à 90° de flexion avec le coude en extension. Le thérapeute place le bras du patient à environ 10 - 15° d’adduction puis ajoute une rotation interne du bras de sorte que le pouce du patient soit dirigé vers le bas. Il applique ensuite une force vers la bas à laquelle le patient résiste. Puis le thérapeute répète la manoeuvre avec la paume de main du patient dirigée vers le haut. Le test est considéré comme positif si le patient ressent une douleur profonde à l’intérieur de l’articulation gléno-humérale dans la première position et si cette douleur est soit diminuée, soit absente dans la 2ème position.
Pour réaliser le test de distraction passive, le patient est en décubitus dorsal. Le thérapeute amène le bras pathologique du patient à 150° d’abduction dans le plan frontal, avec le coude tendu et l’avant-bras en supination. Le haut du bras du patient est stabilisé par le thérapeute pour éviter la rotation humérale. Si cette position est confortable pour le patient, le thérapeute réalise une pronation de son avant-bras. Le test est considéré comme positif si le patient présente une douleur profonde antérieure ou postérieure dans l’articulation gléno-humérale.
Pour une lésion SLAP, Schlechter et al. 2009 ont trouvé une spécificité de 0,92 pour le test de compréssion active et une spécificité de 0,94 pour le test de distraction passive. En combinaison, ces 2 tests donnent une valeur prédictive négative (NPV) de 90,5%. Par conséquent, lorsque ces 2 tests étaient négatifs, le risque pour qu’un patient présente toute de même une lésion SLAP était inférieur à 10%.
Familiari, Filippo, Gazi Huri, Roberto Simonetta, et Edward G. McFarland. « SLAP lesions: current controversies ». EFORT Open Reviews 4, no 1 (28 janvier 2019): 25‑32. Lien article.
Schlechter, John A., Stacy Summa, et Benjamin D. Rubin. « The Passive Distraction Test: A New Diagnostic Aid for Clinically Significant Superior Labral Pathology ». Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery: Official Publication of the Arthroscopy Association of North America and the International Arthroscopy Association 25, no 12 (décembre 2009): 1374‑79. Lien article.