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Release test

Test clinique
Mis à jour le
25/5/2024
Shoulder
Instabilité de l'épaule
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Objectif de ce test

L'articulation gléno-humérale est l'une des articulations les plus mobiles du corps (Owens et al. 2014 ; Owens et al. 2007). Sa stabilisation est principalement obtenue grâce à un réseau complexe de structures de tissus mous, telles que la capsule, les ligaments glénohuméraux, la coiffe des rotateurs, le complexe biceps/labrum et la musculature environnante (Wilk et al. 2009). Quelle que soit l'étiologie, l'instabilité de l'épaule s'accompagnent souvent de symptômes variés, comme une gêne à l'épaule, des douleurs, des subluxations gléno-humérales et/ou des luxations répétées (Dodson et al. 2008 ; Jaggi et al. 2010 ; Wilk et al. 2006). Les tests cliniques permettant d'examiner l'instabilité de l'épaule peuvent être divisés en tests de provocation et tests de laxité. Les tests de provocation couramment utilisés pour l'instabilité sont le test d'appréhension et le test de relocalisation. Une fois ces tests effectués, le thérapeute peut éventuellement réaliser le surprise test ou release test pour augmenter la fiabilité du diagnostic.

Exécution du test

Pour réaliser le release test, le sujet est en décubitus dorsal proche du bord de la table. Le thérapeute amène le bras du patient à 90° d’abduction, en rotation externe, et son coude doit être fléchi à 90°. Le thérapeute place une main au niveau du poignet du sujet et place son autre main au niveau de la face antérieure du moignon de l’épaule. Il exerce ensuite une force dirigée vers l’arrière afin d’effectuer une translation postérieure de la tête humérale. La “surprise” vient de la libération spontanée de la pression antéro-postérieure effectuée par le thérapeute sur l’articulation gléno-humérale. Le test est positif si l’appréhension du patient augmente lors du relâchement de la translation postérieure de la tête humérale. Cette appréhension peut parfois être accompagnée d’une douleur.

Valeur clinique

Dans la littérature on se rend compte que ce test à une valeur clinique moyenne. Par exemple en 2017, Lizzio et son équipe lui ont attribué une sensibilité allant de 0,85 à 0,92 et une spécificité allant de 0,85 à 0,89 (Lizzio et al. 2017). Attention certains praticiens spécialiste dans l’épaule comme Fréderic Srour déconseillent tout de même d’utiliser cette manoeuvre supplémentaire étant donné qu’elle peut être dangereuse chez certains patients et risque de provoquer une luxation antérieure.

Bibliographie

Dodson, Christopher C., et Frank A. Cordasco. « Anterior Glenohumeral Joint Dislocations ». *The Orthopedic Clinics of North America* 39, no 4 (octobre 2008): 507‑18, vii.

Hegedus, Eric J., Adam P. Goode, Chad E. Cook, Lori Michener, Cortney A. Myer, Daniel M. Myer, and Alexis A. Wright. “Which Physical Examination Tests Provide Clinicians with the Most Value When Examining the Shoulder? Update of a Systematic Review with Meta-Analysis of Individual Tests.” *British Journal of Sports Medicine* 46, no. 14 (November 2012): 964–78. 

Jaggi, A., et S. Lambert. « Rehabilitation for Shoulder Instability ». *British Journal of Sports Medicine* 44, no 5 (avril 2010): 333‑40.

Lizzio, Vincent A., Fabien Meta, Mohsin Fidai, et Eric C. Makhni. « Clinical Evaluation and Physical Exam Findings in Patients with Anterior Shoulder Instability ». *Current Reviews in Musculoskeletal Medicine* 10, no 4 (17 octobre 2017): 434‑41.

Owens, Brett D., Scot E. Campbell, et Kenneth L. Cameron. « Risk Factors for Anterior Glenohumeral Instability ». *The American Journal of Sports Medicine* 42, no 11 (novembre 2014): 2591‑96.

Owens, Brett D., Michele L. Duffey, Bradley J. Nelson, Thomas M. DeBerardino, Dean C. Taylor, et Sally B. Mountcastle. « The Incidence and Characteristics of Shoulder Instability at the United States Military Academy ». *The American Journal of Sports Medicine* 35, no 7 (juillet 2007): 1168‑73.

Wilk, Kevin E., Leonard C. Macrina, et Michael M. Reinold. « Non-Operative Rehabilitation for Traumatic and Atraumatic Glenohumeral Instability ». *North American Journal of Sports Physical Therapy: NAJSPT* 1, no 1 (février 2006): 16‑31.

Objectif de ce test

L'articulation gléno-humérale est l'une des articulations les plus mobiles du corps (Owens et al. 2014 ; Owens et al. 2007). Sa stabilisation est principalement obtenue grâce à un réseau complexe de structures de tissus mous, telles que la capsule, les ligaments glénohuméraux, la coiffe des rotateurs, le complexe biceps/labrum et la musculature environnante (Wilk et al. 2009). Quelle que soit l'étiologie, l'instabilité de l'épaule s'accompagnent souvent de symptômes variés, comme une gêne à l'épaule, des douleurs, des subluxations gléno-humérales et/ou des luxations répétées (Dodson et al. 2008 ; Jaggi et al. 2010 ; Wilk et al. 2006). Les tests cliniques permettant d'examiner l'instabilité de l'épaule peuvent être divisés en tests de provocation et tests de laxité. Les tests de provocation couramment utilisés pour l'instabilité sont le test d'appréhension et le test de relocalisation. Une fois ces tests effectués, le thérapeute peut éventuellement réaliser le surprise test ou release test pour augmenter la fiabilité du diagnostic.

Exécution du test

Pour réaliser le release test, le sujet est en décubitus dorsal proche du bord de la table. Le thérapeute amène le bras du patient à 90° d’abduction, en rotation externe, et son coude doit être fléchi à 90°. Le thérapeute place une main au niveau du poignet du sujet et place son autre main au niveau de la face antérieure du moignon de l’épaule. Il exerce ensuite une force dirigée vers l’arrière afin d’effectuer une translation postérieure de la tête humérale. La “surprise” vient de la libération spontanée de la pression antéro-postérieure effectuée par le thérapeute sur l’articulation gléno-humérale. Le test est positif si l’appréhension du patient augmente lors du relâchement de la translation postérieure de la tête humérale. Cette appréhension peut parfois être accompagnée d’une douleur.

Valeur clinique

Dans la littérature on se rend compte que ce test à une valeur clinique moyenne. Par exemple en 2017, Lizzio et son équipe lui ont attribué une sensibilité allant de 0,85 à 0,92 et une spécificité allant de 0,85 à 0,89 (Lizzio et al. 2017). Attention certains praticiens spécialiste dans l’épaule comme Fréderic Srour déconseillent tout de même d’utiliser cette manoeuvre supplémentaire étant donné qu’elle peut être dangereuse chez certains patients et risque de provoquer une luxation antérieure.

Bibliographie

Dodson, Christopher C., et Frank A. Cordasco. « Anterior Glenohumeral Joint Dislocations ». *The Orthopedic Clinics of North America* 39, no 4 (octobre 2008): 507‑18, vii.

Hegedus, Eric J., Adam P. Goode, Chad E. Cook, Lori Michener, Cortney A. Myer, Daniel M. Myer, and Alexis A. Wright. “Which Physical Examination Tests Provide Clinicians with the Most Value When Examining the Shoulder? Update of a Systematic Review with Meta-Analysis of Individual Tests.” *British Journal of Sports Medicine* 46, no. 14 (November 2012): 964–78. 

Jaggi, A., et S. Lambert. « Rehabilitation for Shoulder Instability ». *British Journal of Sports Medicine* 44, no 5 (avril 2010): 333‑40.

Lizzio, Vincent A., Fabien Meta, Mohsin Fidai, et Eric C. Makhni. « Clinical Evaluation and Physical Exam Findings in Patients with Anterior Shoulder Instability ». *Current Reviews in Musculoskeletal Medicine* 10, no 4 (17 octobre 2017): 434‑41.

Owens, Brett D., Scot E. Campbell, et Kenneth L. Cameron. « Risk Factors for Anterior Glenohumeral Instability ». *The American Journal of Sports Medicine* 42, no 11 (novembre 2014): 2591‑96.

Owens, Brett D., Michele L. Duffey, Bradley J. Nelson, Thomas M. DeBerardino, Dean C. Taylor, et Sally B. Mountcastle. « The Incidence and Characteristics of Shoulder Instability at the United States Military Academy ». *The American Journal of Sports Medicine* 35, no 7 (juillet 2007): 1168‑73.

Wilk, Kevin E., Leonard C. Macrina, et Michael M. Reinold. « Non-Operative Rehabilitation for Traumatic and Atraumatic Glenohumeral Instability ». *North American Journal of Sports Physical Therapy: NAJSPT* 1, no 1 (février 2006): 16‑31.

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