Les analyses de la conduction nerveuse (NCS) et ou les tests EMG sont considérés comme les gold standard pour le diagnostic du SCC (Werner et Andary 2002). Cependant, ces évaluations sont non seulement coûteuses et pas toujours disponibles pour de nombreux cliniciens mais elles présentent également des faux négatifs et des faux positifs pour identifier le SCC (Witt et al. 2004). Par conséquent de nombreux tests cliniques ont été proposés pour réduire la probabilité d’un diagnostic erroné. Parmi ces tests, on retrouve le signe de Tinel, le test de Phalen et Phalen inversé mais ces tests ne présentent pas une précision clinique élevée. Plus récemment, le test de compression du canal carpien a été proposé et à démontré une précision diagnostic supérieure au signe de Tinel et au test de Phalen.
Pour réaliser le test, le patient est assis, le coude est fléchi de 0° à 30° et l'avant-bras est en supination. Le poignet et la main du patient sont maintenus en position neutre. L'examinateur place les deux pouces sur le ligament carpien transverse et applique une pression d'environ 2,5 kg avec chaque pouce. La pression est maintenue pendant un maximum de 30 secondes (Durkan. 1991). Le patient est interrogé sur ses symptômes une première fois à 15 secondes puis à la fin des 30 secondes.
Le test est considéré comme positif si il reproduit les symptômes type engourdissements paresthésiques et une douleur sourde dans le territoire du nerf médian.
Dans leur étude de 2016 Almasi-Doghaee et al. lui attribue une sensibilité de 80,6% et une spécificité de 52,9%. Malgré cela, ça reste un test avec une valeur clinique assez faible et il ne permet pas à lui seul de confirmer la présence d’un SCC (Erickson et al. 2019).
Almasi-Doghaee, Mostafa, Reza Boostani, Morteza Saeedi, Saeed Ebrahimzadeh, Amir Moghadam-Ahmadi, et Mohammad Javad Saeedi-Borujeni. « Carpal compression, Phalen’s and Tinel’s test: Which one is more suitable for carpal tunnel syndrome? » Iranian Journal of Neurology 15, no 3 (6 juillet 2016): 173‑74.
Erickson, Mia, Marsha Lawrence, Caroline W. Stegink Jansen, Diane Coker, Peter Amadio, et Carla Cleary. « Hand Pain and Sensory Deficits: Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy 49, nᵒ 5 (1 mai 2019): CPG1‑85.
Werner, Robert A., et Michael Andary. « Carpal Tunnel Syndrome: Pathophysiology and Clinical Neurophysiology ». Clinical Neurophysiology: Official Journal of the International Federation of Clinical Neurophysiology 113, no 9 (septembre 2002): 1373‑81.
Witt, John C., Joseph G. Hentz, et J. Clarke Stevens. « Carpal Tunnel Syndrome with Normal Nerve Conduction Studies ». Muscle & Nerve 29, no 4 (2004): 515‑22.
Les analyses de la conduction nerveuse (NCS) et ou les tests EMG sont considérés comme les gold standard pour le diagnostic du SCC (Werner et Andary 2002). Cependant, ces évaluations sont non seulement coûteuses et pas toujours disponibles pour de nombreux cliniciens mais elles présentent également des faux négatifs et des faux positifs pour identifier le SCC (Witt et al. 2004). Par conséquent de nombreux tests cliniques ont été proposés pour réduire la probabilité d’un diagnostic erroné. Parmi ces tests, on retrouve le signe de Tinel, le test de Phalen et Phalen inversé mais ces tests ne présentent pas une précision clinique élevée. Plus récemment, le test de compression du canal carpien a été proposé et à démontré une précision diagnostic supérieure au signe de Tinel et au test de Phalen.
Pour réaliser le test, le patient est assis, le coude est fléchi de 0° à 30° et l'avant-bras est en supination. Le poignet et la main du patient sont maintenus en position neutre. L'examinateur place les deux pouces sur le ligament carpien transverse et applique une pression d'environ 2,5 kg avec chaque pouce. La pression est maintenue pendant un maximum de 30 secondes (Durkan. 1991). Le patient est interrogé sur ses symptômes une première fois à 15 secondes puis à la fin des 30 secondes.
Le test est considéré comme positif si il reproduit les symptômes type engourdissements paresthésiques et une douleur sourde dans le territoire du nerf médian.
Dans leur étude de 2016 Almasi-Doghaee et al. lui attribue une sensibilité de 80,6% et une spécificité de 52,9%. Malgré cela, ça reste un test avec une valeur clinique assez faible et il ne permet pas à lui seul de confirmer la présence d’un SCC (Erickson et al. 2019).
Almasi-Doghaee, Mostafa, Reza Boostani, Morteza Saeedi, Saeed Ebrahimzadeh, Amir Moghadam-Ahmadi, et Mohammad Javad Saeedi-Borujeni. « Carpal compression, Phalen’s and Tinel’s test: Which one is more suitable for carpal tunnel syndrome? » Iranian Journal of Neurology 15, no 3 (6 juillet 2016): 173‑74.
Erickson, Mia, Marsha Lawrence, Caroline W. Stegink Jansen, Diane Coker, Peter Amadio, et Carla Cleary. « Hand Pain and Sensory Deficits: Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy 49, nᵒ 5 (1 mai 2019): CPG1‑85.
Werner, Robert A., et Michael Andary. « Carpal Tunnel Syndrome: Pathophysiology and Clinical Neurophysiology ». Clinical Neurophysiology: Official Journal of the International Federation of Clinical Neurophysiology 113, no 9 (septembre 2002): 1373‑81.
Witt, John C., Joseph G. Hentz, et J. Clarke Stevens. « Carpal Tunnel Syndrome with Normal Nerve Conduction Studies ». Muscle & Nerve 29, no 4 (2004): 515‑22.