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Test de Noble

Test clinique
Mis à jour le
25/5/2024
Knee
Syndrome de la bandelette ilio-tibiale
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Objectif de ce test

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une blessure de surutilisation fréquente chez les coureurs, les cyclistes et les athlètes d’aviron (Geisler et al. 2020). Une récente revue systématique publiée par Kakouris et al en 2021 a révélée que la prévalence du syndrome de la bandelette ilio tibiale arrivait en 3ème position chez les coureurs non-ultramarathoniens derrière le syndrome fémoro-patellaire, la périostite et à égalité avec la fasciite plantaire (Kakouris et al. 2021).

Si depuis longtemps, cette pathologie était également appelée le syndrome de l’essuie glace, ce terme ne semble plus convenir aujourd’hui. En effet il a été démontré que la bandelette ilio-tibiale ne pouvait pas provoquer de friction sur le condyle latéral du fémur étant donné qu’elle est fermement ancrée par le fascia lata (Fairclough et al. 2006). Par ailleurs il y aurait une illusion de mouvements créée par les tensions changeantes au sein des fibres antérieures et postérieures de la BIT lors de la flexion et l’extension de genou (Fairclough et al. 2006)

Ce syndrome serait donc davantage du à la compression d’un coussinet adipeux richement innervé, ou bien d’une poche synoviale supplémentaire, ou une combinaison des deux (Geisler et al. 2020).

De manière générale, le SDBIT peut être évalué et confirmé par une anamnèse approfondie retraçant les erreurs d’entrainement du sportif, le comportement du patient, le comportement de la douleur (augmentations, diminutions, niveaux de douleur à l’EVA, type de douleur, etc.), une palpation spécifique sur le condyle fémoral latéral et un test de Noble positif reproduisant les symptômes du patient.

Exécution du test

Pour réaliser le test, le patient est placé en décubitus dorsal, le genou douloureux en flexion à 90° et le segment jambier en rotation médiale.

L'examinateur applique une pression au niveau du tractus ilio-tibial distal, à proximité de l’épicondyle latéral et étend progressivement le genou. Le test est positif si le patient ressent des symptômes familiers vers l'extension complète avec un pic de douleur vers 30° de flexion de genou.

D’après Geisler et al, cette angulation correspond au moment du déplacement fémoral excessif dans le plan frontal du à d’éventuelles déficiences des muscles de la hanche et qui empiètent sur le coussinet adipeux (Geisler et al. 2020)

Une autre manière de réaliser le test, le patient est assis sur le bord de la table avec les genoux fléchis à 90° et le thérapeute répétera la même manœuvre. Le patient étend activement le genou pendant que le thérapeute applique une pression au niveau du sommet de l’épicondyle latéral.

Enfin le thérapeute peut réaliser ce test avec le patient dans une position plus fonctionnelle, en charge. Pour ce faire, on demande au patient de se placer dans une position de fente avec le genou avant fléchit à 90°. Le thérapeute applique une fois encore une pression sur le sommet de l’épicondyle latéral du fémur puis demande au patient de tendre le genou en se levant tandis que le thérapeute continue d’appliquer la pression.

Valeur clinique

Bien qu’il soit couramment utilisé pour diagnostiquer un SDBIT, la précision diagnostique et la fiabilité du test de Noble n’a pas encore été évaluée à notre connaissance.

Bibliographie

Fairclough, John, Koji Hayashi, Hechmi Toumi, Kathleen Lyons, Graeme Bydder, Nicola Phillips, Thomas M. Best, et Mike Benjamin. « The Functional Anatomy of the Iliotibial Band during Flexion and Extension of the Knee: Implications for Understanding Iliotibial Band Syndrome ». Journal of Anatomy 208, no 3 (mars 2006): 309‑16.

Geisler, Paul R. « Iliotibial Band Pathology: Synthesizing the Available Evidence for Clinical Progress ». Journal of Athletic Training, 22 décembre 2020.

Hamill, Joseph, Ross Miller, Brian Noehren, et Irene Davis. « A Prospective Study of Iliotibial Band Strain in Runners ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 23, nᵒ 8 (octobre 2008): 1018‑25.

Kakouris, Nicolas, Numan Yener, et Daniel T. P. Fong. « A Systematic Review of Running-Related Musculoskeletal Injuries in Runners ». Journal of Sport and Health Science, 20 avril 2021.

Objectif de ce test

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une blessure de surutilisation fréquente chez les coureurs, les cyclistes et les athlètes d’aviron (Geisler et al. 2020). Une récente revue systématique publiée par Kakouris et al en 2021 a révélée que la prévalence du syndrome de la bandelette ilio tibiale arrivait en 3ème position chez les coureurs non-ultramarathoniens derrière le syndrome fémoro-patellaire, la périostite et à égalité avec la fasciite plantaire (Kakouris et al. 2021).

Si depuis longtemps, cette pathologie était également appelée le syndrome de l’essuie glace, ce terme ne semble plus convenir aujourd’hui. En effet il a été démontré que la bandelette ilio-tibiale ne pouvait pas provoquer de friction sur le condyle latéral du fémur étant donné qu’elle est fermement ancrée par le fascia lata (Fairclough et al. 2006). Par ailleurs il y aurait une illusion de mouvements créée par les tensions changeantes au sein des fibres antérieures et postérieures de la BIT lors de la flexion et l’extension de genou (Fairclough et al. 2006)

Ce syndrome serait donc davantage du à la compression d’un coussinet adipeux richement innervé, ou bien d’une poche synoviale supplémentaire, ou une combinaison des deux (Geisler et al. 2020).

De manière générale, le SDBIT peut être évalué et confirmé par une anamnèse approfondie retraçant les erreurs d’entrainement du sportif, le comportement du patient, le comportement de la douleur (augmentations, diminutions, niveaux de douleur à l’EVA, type de douleur, etc.), une palpation spécifique sur le condyle fémoral latéral et un test de Noble positif reproduisant les symptômes du patient.

Exécution du test

Pour réaliser le test, le patient est placé en décubitus dorsal, le genou douloureux en flexion à 90° et le segment jambier en rotation médiale.

L'examinateur applique une pression au niveau du tractus ilio-tibial distal, à proximité de l’épicondyle latéral et étend progressivement le genou. Le test est positif si le patient ressent des symptômes familiers vers l'extension complète avec un pic de douleur vers 30° de flexion de genou.

D’après Geisler et al, cette angulation correspond au moment du déplacement fémoral excessif dans le plan frontal du à d’éventuelles déficiences des muscles de la hanche et qui empiètent sur le coussinet adipeux (Geisler et al. 2020)

Une autre manière de réaliser le test, le patient est assis sur le bord de la table avec les genoux fléchis à 90° et le thérapeute répétera la même manœuvre. Le patient étend activement le genou pendant que le thérapeute applique une pression au niveau du sommet de l’épicondyle latéral.

Enfin le thérapeute peut réaliser ce test avec le patient dans une position plus fonctionnelle, en charge. Pour ce faire, on demande au patient de se placer dans une position de fente avec le genou avant fléchit à 90°. Le thérapeute applique une fois encore une pression sur le sommet de l’épicondyle latéral du fémur puis demande au patient de tendre le genou en se levant tandis que le thérapeute continue d’appliquer la pression.

Valeur clinique

Bien qu’il soit couramment utilisé pour diagnostiquer un SDBIT, la précision diagnostique et la fiabilité du test de Noble n’a pas encore été évaluée à notre connaissance.

Bibliographie

Fairclough, John, Koji Hayashi, Hechmi Toumi, Kathleen Lyons, Graeme Bydder, Nicola Phillips, Thomas M. Best, et Mike Benjamin. « The Functional Anatomy of the Iliotibial Band during Flexion and Extension of the Knee: Implications for Understanding Iliotibial Band Syndrome ». Journal of Anatomy 208, no 3 (mars 2006): 309‑16.

Geisler, Paul R. « Iliotibial Band Pathology: Synthesizing the Available Evidence for Clinical Progress ». Journal of Athletic Training, 22 décembre 2020.

Hamill, Joseph, Ross Miller, Brian Noehren, et Irene Davis. « A Prospective Study of Iliotibial Band Strain in Runners ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 23, nᵒ 8 (octobre 2008): 1018‑25.

Kakouris, Nicolas, Numan Yener, et Daniel T. P. Fong. « A Systematic Review of Running-Related Musculoskeletal Injuries in Runners ». Journal of Sport and Health Science, 20 avril 2021.

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