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Shoulder Endurance Test (SET)

Test clinique
Mis à jour le
25/5/2024
Shoulder
Pathologies de l'épaule
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Objectif de ce test

Le Shoulder Endurance Test ou SET, comme les autres tests fonctionnels de l’épaule, il peut être utilisé dans le suivi des patients sportifs, notamment pour évaluer les progrès réalisés à la suite d'une opération chirurgicale ou d'une blessure. Il peut également être un outil supplémentaire à la prise de décision pour le retour au sport (Declève et al. 2021).

Les blessures et les douleurs d’épaule sont des problèmes importants chez les athlètes qui pratiquent des sports “overhead”. Il s’agit de sports dans lesquels le bras se trouve au-dessus de la tête comme le handball, le tennis, le volley ou encore la natation (Cools et al. 2020).
L'incidence des lésions de l'épaule chez les jeunes est en augmentation ces trente dernières années avec l’accroissement du nombre de jeunes participant à des activités physiques (Smucny et al. 2016). Cette incidence va dépendre de nombreuses variables telles que le type de sport, le sexe, le niveau de performance et l'âge. Elle va ainsi varier de 18 à 61 % dans les sports de contacts ou les sports “overhead” (Cools et al. 2020, Declève et al. 2021).
   
Le mouvement “overhead” est un geste complexe où différents segments corporels doivent travailler ensemble de façon séquentielle et coordonnée (Cools et al. 2020). Ce mouvement nécessite de la force et de l'endurance musculaire, de la souplesse et un bon contrôle neuromusculaire de l'épaule afin de maintenir une stabilité fonctionnelle. Si l'un de ces facteurs est déficient, la performance diminue et les blessures à l'épaule sont plus susceptibles de se produire (Declève et al. 2021).
Le mouvement de lancer est considéré comme l'un des mouvements humains les plus rapides réalisés, avec une vitesse maximale en rotation interne d’épaule pouvant atteindre 7000 à 7500°/s. Il amène également des valeurs de rotation externe extrêmes de l'ordre de 165 à 175° pendant la dernière phase d'armement du bras (Seroyer et al. 2010). Enfin, des sports comme la natation sont caractérisés par une énorme quantité de mouvements répétitifs. Les athlètes de compétition peuvent nager 10 à 14 km par jour, 6 ou 7 jours par semaine. Cela équivaut à environ 16 000 révolutions de l'épaule par semaine ou 2500 révolutions par jour (Cools et al. 2020).
   
Toutes ces données peuvent expliquer l’importance de l’évaluation globale du membre supérieur à travers des tests fonctionnels comme le SMBT, l’ULRT ou le CKCUEST. Vous pouvez retrouver toutes ces vidéos sur Fullphysio.
Si la force, l'équilibre musculaire et la souplesse ont fait l’objet de nombreuses recherches, l'endurance musculaire de la ceinture scapulaire est un sujet bien plus rare dans la littérature (Olds et al., 2019).
   
L'endurance musculaire est la capacité d'un muscle à soutenir une activité réalisée sous forme de contraction isométrique ou isotonique (Evans et al. 2018). Elle est cruciale pour maintenir la fonction musculaire sur de nombreux lancers et durant de longues saisons (Declève et al. 2021). En effet, la fatigue musculaire peut modifier les schémas d'activation musculaire, les couples de force et la cinématique ce qui peut conduire à des blessures (Declève et al. 2021).
   
Devant l’absence de test standard (Evans et al. 2018), Declève et al ont proposé en 2021, le SET afin d’évaluer l’endurance de l’épaule (Declève et al. 2021).

Exécution du test

Pour réaliser ce test, le participant est invité à se tenir droit, pieds nus, le dos contre un mur, avec la main non testée dans le dos (L4-L5) et le pied opposé en avant. Le bras testé est placé à 90° de flexion d’épaule, bras tendu, et tenant un thera-band de 1 m de long fixé à hauteur d'épaule. Il a été convenu par les auteurs que les hommes devaient exécuter ce test avec un thera-band vert de 2,1 kg et les femmes avec un thera-band rouge de 1,7 kg. Le point de fixation de l’élastique est placé à 2 m de la position finale, ce qui permet un étirement de 100 % de la longueur du thera-band entre la position de départ et la position finale. Un ruban adhésif est fixé au mur pour s'assurer qu’il atteigne la position finale. Dans l’idéal, on placera une surface plus douce entre la main et le mur pour le confort du participant. Le participant va tirer le thera-band de la position de départ vers une position d’abduction d’épaule de 90° et de rotation externe de 90°.
Le thérapeute explique au participant que ce mouvement devra être répété correctement et le plus longtemps possible en suivant la cadence imposée. Cette cadence est donnée par un métronome et augmente de 30 battements par minute toutes les 20 secondes en commençant par 60 bpm jusqu'à 150 bpm (60/90/120/150). A 150 bpm, la cadence reste la même jusqu'à la fin du test.

Le test prend fin lorsque le participant annonce qu’il est trop fatigué pour continuer, ou qu'il est incapable de maintenir le rythme ou d'atteindre la position finale après deux avertissements.
   
Après avoir donné ces instructions et effectué une démonstration, le thérapeute enseigne le bon geste au patient. Une fois le geste appréhendé, le participant effectue lui même le mouvement sans résistance et sans cadence. Ensuite, un essai de familiarisation est réalisé durant lequel le participant exécute le mouvement trois fois pour chaque cadence : 60, 90, 120 et 150 bpm, en utilisant un thera-band jaune qui sera moins résistant. Un repos de 5 minutes est accordé entre l'essai de familiarisation et le test pour minimiser l'effet potentiel de la fatigue.
   
Le test officiel est lui effectué une seule fois et le score est exprimé en secondes. Pour évaluer l'expérience subjective de la fatigue des participants, l'échelle de Borg est évaluée immédiatement après le test. Les auteurs ont estimé que les participants étaient fatigués lorsqu'ils rapportaient un niveau d'effort supérieur à 14 sur 20. Une note de 15 sur l'échelle de Borg correspondant à “un travail difficile/ lourd ou tension et fatigue des muscles” (Declève et al. 2021).

Chez le sportif, c’est un test qui peut être réalisé lors de la saison sportive ou en pré-saison. En cas de blessure le thérapeute pourra comparer les résultats  avec ceux obtenus par l’athlète avant la blessure. Un des objectifs du retour au sport pourra être de retrouver plus ou moins les mêmes résultats.
Dans le cas où le thérapeute ne dispose pas de résultats antérieurs à la blessure, des données normatives peuvent être utilisés bien qu’elles soient toujours en cours d’élaboration.

Valeur clinique

Dans leur étude, Declève et al. ont considéré qu’un MDC de 29,6 secondes du côté dominant ou de 38,2 secondes du côté non dominant constituait un véritable changement lors de ce test. Par ailleurs, le côté dominant ayant un MDC plus bas, il aurait une sensibilité plus importante pour l’évaluation de l’endurance de l’épaule (Declève et al. 2021).

Bibliographie

Cools, Ann M.; Maenhout, Annelies G.; Vanderstukken, Fran; Declève, Philippe; Johansson, Fredrik R.; Borms, Dorien (2020). The challenge of the sporting shoulder: From injury prevention through sport-specific rehabilitation toward return to play. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, (), S1877065720300828–.
   
Declève, Ph.; Van Cant, J.; Attar, T.; Urbain, E.; Marcel, M.; Borms, D.; Cools, Ann M. (2021). The shoulder endurance test (SET): A reliability and validity and comparison study on healthy overhead athletes and sedentary adults. Physical Therapy in Sport, 47(), 201–207.
   
Evans, Neil A.; Dressler, Emily; Uhl, Tim (2018). An electromyography study of muscular endurance during the posterior shoulder endurance test. Journal of Electromyography and Kinesiology, 41(), 132–138.
   
Olds, Margie; Coulter, Cade; Marrant, Dan; Uhl, Tim (2019). Reliability of a shoulder arm return to sport test battery. Physical Therapy in Sport, (), S1466853X19301567–.
   
Seroyer, Shane T., Shane J. Nho, Bernard R. Bach, Charles A. Bush-Joseph, Gregory P. Nicholson, et Anthony A. Romeo. « The Kinetic Chain in Overhand Pitching ». Sports Health 2, no 2 (mars 2010): 135‑46.
   
Smucny, Mia; Kolmodin, Joel; Saluan, Paul (2016). Shoulder and Elbow Injuries in the Adolescent Athlete. Sports Medicine and Arthroscopy Review, 24(4), 188–194.

Objectif de ce test

Le Shoulder Endurance Test ou SET, comme les autres tests fonctionnels de l’épaule, il peut être utilisé dans le suivi des patients sportifs, notamment pour évaluer les progrès réalisés à la suite d'une opération chirurgicale ou d'une blessure. Il peut également être un outil supplémentaire à la prise de décision pour le retour au sport (Declève et al. 2021).

Les blessures et les douleurs d’épaule sont des problèmes importants chez les athlètes qui pratiquent des sports “overhead”. Il s’agit de sports dans lesquels le bras se trouve au-dessus de la tête comme le handball, le tennis, le volley ou encore la natation (Cools et al. 2020).
L'incidence des lésions de l'épaule chez les jeunes est en augmentation ces trente dernières années avec l’accroissement du nombre de jeunes participant à des activités physiques (Smucny et al. 2016). Cette incidence va dépendre de nombreuses variables telles que le type de sport, le sexe, le niveau de performance et l'âge. Elle va ainsi varier de 18 à 61 % dans les sports de contacts ou les sports “overhead” (Cools et al. 2020, Declève et al. 2021).
   
Le mouvement “overhead” est un geste complexe où différents segments corporels doivent travailler ensemble de façon séquentielle et coordonnée (Cools et al. 2020). Ce mouvement nécessite de la force et de l'endurance musculaire, de la souplesse et un bon contrôle neuromusculaire de l'épaule afin de maintenir une stabilité fonctionnelle. Si l'un de ces facteurs est déficient, la performance diminue et les blessures à l'épaule sont plus susceptibles de se produire (Declève et al. 2021).
Le mouvement de lancer est considéré comme l'un des mouvements humains les plus rapides réalisés, avec une vitesse maximale en rotation interne d’épaule pouvant atteindre 7000 à 7500°/s. Il amène également des valeurs de rotation externe extrêmes de l'ordre de 165 à 175° pendant la dernière phase d'armement du bras (Seroyer et al. 2010). Enfin, des sports comme la natation sont caractérisés par une énorme quantité de mouvements répétitifs. Les athlètes de compétition peuvent nager 10 à 14 km par jour, 6 ou 7 jours par semaine. Cela équivaut à environ 16 000 révolutions de l'épaule par semaine ou 2500 révolutions par jour (Cools et al. 2020).
   
Toutes ces données peuvent expliquer l’importance de l’évaluation globale du membre supérieur à travers des tests fonctionnels comme le SMBT, l’ULRT ou le CKCUEST. Vous pouvez retrouver toutes ces vidéos sur Fullphysio.
Si la force, l'équilibre musculaire et la souplesse ont fait l’objet de nombreuses recherches, l'endurance musculaire de la ceinture scapulaire est un sujet bien plus rare dans la littérature (Olds et al., 2019).
   
L'endurance musculaire est la capacité d'un muscle à soutenir une activité réalisée sous forme de contraction isométrique ou isotonique (Evans et al. 2018). Elle est cruciale pour maintenir la fonction musculaire sur de nombreux lancers et durant de longues saisons (Declève et al. 2021). En effet, la fatigue musculaire peut modifier les schémas d'activation musculaire, les couples de force et la cinématique ce qui peut conduire à des blessures (Declève et al. 2021).
   
Devant l’absence de test standard (Evans et al. 2018), Declève et al ont proposé en 2021, le SET afin d’évaluer l’endurance de l’épaule (Declève et al. 2021).

Exécution du test

Pour réaliser ce test, le participant est invité à se tenir droit, pieds nus, le dos contre un mur, avec la main non testée dans le dos (L4-L5) et le pied opposé en avant. Le bras testé est placé à 90° de flexion d’épaule, bras tendu, et tenant un thera-band de 1 m de long fixé à hauteur d'épaule. Il a été convenu par les auteurs que les hommes devaient exécuter ce test avec un thera-band vert de 2,1 kg et les femmes avec un thera-band rouge de 1,7 kg. Le point de fixation de l’élastique est placé à 2 m de la position finale, ce qui permet un étirement de 100 % de la longueur du thera-band entre la position de départ et la position finale. Un ruban adhésif est fixé au mur pour s'assurer qu’il atteigne la position finale. Dans l’idéal, on placera une surface plus douce entre la main et le mur pour le confort du participant. Le participant va tirer le thera-band de la position de départ vers une position d’abduction d’épaule de 90° et de rotation externe de 90°.
Le thérapeute explique au participant que ce mouvement devra être répété correctement et le plus longtemps possible en suivant la cadence imposée. Cette cadence est donnée par un métronome et augmente de 30 battements par minute toutes les 20 secondes en commençant par 60 bpm jusqu'à 150 bpm (60/90/120/150). A 150 bpm, la cadence reste la même jusqu'à la fin du test.

Le test prend fin lorsque le participant annonce qu’il est trop fatigué pour continuer, ou qu'il est incapable de maintenir le rythme ou d'atteindre la position finale après deux avertissements.
   
Après avoir donné ces instructions et effectué une démonstration, le thérapeute enseigne le bon geste au patient. Une fois le geste appréhendé, le participant effectue lui même le mouvement sans résistance et sans cadence. Ensuite, un essai de familiarisation est réalisé durant lequel le participant exécute le mouvement trois fois pour chaque cadence : 60, 90, 120 et 150 bpm, en utilisant un thera-band jaune qui sera moins résistant. Un repos de 5 minutes est accordé entre l'essai de familiarisation et le test pour minimiser l'effet potentiel de la fatigue.
   
Le test officiel est lui effectué une seule fois et le score est exprimé en secondes. Pour évaluer l'expérience subjective de la fatigue des participants, l'échelle de Borg est évaluée immédiatement après le test. Les auteurs ont estimé que les participants étaient fatigués lorsqu'ils rapportaient un niveau d'effort supérieur à 14 sur 20. Une note de 15 sur l'échelle de Borg correspondant à “un travail difficile/ lourd ou tension et fatigue des muscles” (Declève et al. 2021).

Chez le sportif, c’est un test qui peut être réalisé lors de la saison sportive ou en pré-saison. En cas de blessure le thérapeute pourra comparer les résultats  avec ceux obtenus par l’athlète avant la blessure. Un des objectifs du retour au sport pourra être de retrouver plus ou moins les mêmes résultats.
Dans le cas où le thérapeute ne dispose pas de résultats antérieurs à la blessure, des données normatives peuvent être utilisés bien qu’elles soient toujours en cours d’élaboration.

Valeur clinique

Dans leur étude, Declève et al. ont considéré qu’un MDC de 29,6 secondes du côté dominant ou de 38,2 secondes du côté non dominant constituait un véritable changement lors de ce test. Par ailleurs, le côté dominant ayant un MDC plus bas, il aurait une sensibilité plus importante pour l’évaluation de l’endurance de l’épaule (Declève et al. 2021).

Bibliographie

Cools, Ann M.; Maenhout, Annelies G.; Vanderstukken, Fran; Declève, Philippe; Johansson, Fredrik R.; Borms, Dorien (2020). The challenge of the sporting shoulder: From injury prevention through sport-specific rehabilitation toward return to play. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, (), S1877065720300828–.
   
Declève, Ph.; Van Cant, J.; Attar, T.; Urbain, E.; Marcel, M.; Borms, D.; Cools, Ann M. (2021). The shoulder endurance test (SET): A reliability and validity and comparison study on healthy overhead athletes and sedentary adults. Physical Therapy in Sport, 47(), 201–207.
   
Evans, Neil A.; Dressler, Emily; Uhl, Tim (2018). An electromyography study of muscular endurance during the posterior shoulder endurance test. Journal of Electromyography and Kinesiology, 41(), 132–138.
   
Olds, Margie; Coulter, Cade; Marrant, Dan; Uhl, Tim (2019). Reliability of a shoulder arm return to sport test battery. Physical Therapy in Sport, (), S1466853X19301567–.
   
Seroyer, Shane T., Shane J. Nho, Bernard R. Bach, Charles A. Bush-Joseph, Gregory P. Nicholson, et Anthony A. Romeo. « The Kinetic Chain in Overhand Pitching ». Sports Health 2, no 2 (mars 2010): 135‑46.
   
Smucny, Mia; Kolmodin, Joel; Saluan, Paul (2016). Shoulder and Elbow Injuries in the Adolescent Athlete. Sports Medicine and Arthroscopy Review, 24(4), 188–194.

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