Le cinquième nerf crânien est le plus grand nerf crânien et le plus grand nerf sensoriel périphérique du corps humain. L'importance de ce cortex somatosensoriel primaire dans les fonctions quotidiennes est bien illustrée par le fait que le nerf trijumeau représente près de la moitié de la zone sensorielle du gyrus postcentral. Les patients dont la fonction du nerf trijumeau est altérée peuvent présenter des déficits fonctionnels importants et une qualité de vie réduite (Smith et al. 2013). Les lésions des branches du nerf trijumeau sont généralement associées à des symptômes cliniques "négatifs" de diminution de la sensation (hypoesthésie, anesthésie), mais elles peuvent aussi s'accompagner de symptômes "positifs" pénibles de sensation douloureuse ou inappropriée prolongée ou permanente (dysesthésie) et d'hypersensibilité (hyperesthésie).
Les zones les plus souvent touchées (lèvres supérieures et inférieures lèvres supérieures et inférieures, maxillaire, mandibule, langue et menton) sont importantes pour l'alimentation, le toucher et la communication.
Pour tester l’innervation sensitive du n. trijumeau, le patient ferme les yeux et le thérapeute vient toucher la peau du patient à divers endroits du visage (front, joues, mâchoire) à l’aide d’un stimulus doux, par exemple un coton-tige, et d’un stimulus pointu, par exemple un crayon. Le patient doit dire s’il sent le stimulus, et déterminer s’il s’agit d’un objet doux ou pointu.
On peut aussi tester le réflexe de la cornée. Le patient regarde loin devant lui, le thérapeute abaisse la pupille inférieure et vient frôler la cornée avec un morceau d’ouate. Le patient doit pouvoir présenter un clignement réflexe des deux yeux, et avoir senti le stimulus.
Pour tester la fonction motrice de la division mandibulaire, il est demandé au patient de serrer la mâchoire et le thérapeute vient palper et sentir le tonus et la masse musculaire des muscles masticateurs. On peut également demander au patient de garder la bouche ouverte, pendant que le thérapeute tente de forcer la fermeture de la mâchoire.
Pour tester le réflexe exagéré de la mâchoire, le patient garde la bouche ouverte et le thérapeute vient poser son index sur le menton du patient et frappe dessus avec un marteau-réflexe ou avec l’autre index par exemple. Le patient sain ne doit présenter aucun réflexe de fermeture de la bouche, ou un réflexe très léger.
Smith, Jared G., Leigh-Ann Elias, Zehra Yilmaz, Sarah Barker, Kunal Shah, Sajni Shah, et Tara Renton. « The Psychosocial and Affective Burden of Posttraumatic Neuropathy Following Injuries to the Trigeminal Nerve ». *Journal of Orofacial Pain* 27, no 4 (2013): 293‑303.
Kaleem, Arshad, Paul Amailuk, Hisham Hatoum, et Ramzey Tursun. « The Trigeminal Nerve Injury ». *Oral and Maxillofacial Surgery Clinics of North America* 32, no 4 (novembre 2020): 675‑87.
Le cinquième nerf crânien est le plus grand nerf crânien et le plus grand nerf sensoriel périphérique du corps humain. L'importance de ce cortex somatosensoriel primaire dans les fonctions quotidiennes est bien illustrée par le fait que le nerf trijumeau représente près de la moitié de la zone sensorielle du gyrus postcentral. Les patients dont la fonction du nerf trijumeau est altérée peuvent présenter des déficits fonctionnels importants et une qualité de vie réduite (Smith et al. 2013). Les lésions des branches du nerf trijumeau sont généralement associées à des symptômes cliniques "négatifs" de diminution de la sensation (hypoesthésie, anesthésie), mais elles peuvent aussi s'accompagner de symptômes "positifs" pénibles de sensation douloureuse ou inappropriée prolongée ou permanente (dysesthésie) et d'hypersensibilité (hyperesthésie).
Les zones les plus souvent touchées (lèvres supérieures et inférieures lèvres supérieures et inférieures, maxillaire, mandibule, langue et menton) sont importantes pour l'alimentation, le toucher et la communication.
Pour tester l’innervation sensitive du n. trijumeau, le patient ferme les yeux et le thérapeute vient toucher la peau du patient à divers endroits du visage (front, joues, mâchoire) à l’aide d’un stimulus doux, par exemple un coton-tige, et d’un stimulus pointu, par exemple un crayon. Le patient doit dire s’il sent le stimulus, et déterminer s’il s’agit d’un objet doux ou pointu.
On peut aussi tester le réflexe de la cornée. Le patient regarde loin devant lui, le thérapeute abaisse la pupille inférieure et vient frôler la cornée avec un morceau d’ouate. Le patient doit pouvoir présenter un clignement réflexe des deux yeux, et avoir senti le stimulus.
Pour tester la fonction motrice de la division mandibulaire, il est demandé au patient de serrer la mâchoire et le thérapeute vient palper et sentir le tonus et la masse musculaire des muscles masticateurs. On peut également demander au patient de garder la bouche ouverte, pendant que le thérapeute tente de forcer la fermeture de la mâchoire.
Pour tester le réflexe exagéré de la mâchoire, le patient garde la bouche ouverte et le thérapeute vient poser son index sur le menton du patient et frappe dessus avec un marteau-réflexe ou avec l’autre index par exemple. Le patient sain ne doit présenter aucun réflexe de fermeture de la bouche, ou un réflexe très léger.
Smith, Jared G., Leigh-Ann Elias, Zehra Yilmaz, Sarah Barker, Kunal Shah, Sajni Shah, et Tara Renton. « The Psychosocial and Affective Burden of Posttraumatic Neuropathy Following Injuries to the Trigeminal Nerve ». *Journal of Orofacial Pain* 27, no 4 (2013): 293‑303.
Kaleem, Arshad, Paul Amailuk, Hisham Hatoum, et Ramzey Tursun. « The Trigeminal Nerve Injury ». *Oral and Maxillofacial Surgery Clinics of North America* 32, no 4 (novembre 2020): 675‑87.