L'instabilité des hautes cervicales a un taux de prévalence de 0,6 % selon Beck et al. (2004) et est elle associée à des conditions inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, ainsi qu'à des traumatismes et des déviations congénitales comme le syndrome de Down ou la maladie de Marfan. Afin d'appliquer en toute sécurité les techniques de thérapie manuelle à la région cervicale, il est nécessaire de dépister une éventuelle instabilité des hautes cervicales.
Pour réaliser le test, le patient est en décubitus dorsal. Le thérapeute fixe le processus épineux de CIII avec une pince pouce-index dans une direction antéro-crâniale, l’autre main soutient l’occiput et le thérapeute fixe le front du patient à l’aide de son épaule ou de sa poitrine. Le thérapeute réalise un mouvement de flexion du rachis cervical supérieur, et maintient la position pendant 30 secondes.
Ce test est un test de provocation. Le test est positif si le patient rapporte des symptômes de compression de la dure-mère, qui sont des douleurs diffuses dans plusieurs segments du haut du dos et de la tête, ou des symptômes de compression médullaire.
Ces symptômes sont provoqués par une rupture du ligament transverse qui, dans un test positif, est incapable de maintenir la dent de l’Axis contre l’arc antérieur de l’Atlas. La dent de l’Axis réalisera alors un mouvement de postériorisation lors de la flexion cervicale, et viendra compresser la dure-mère ou la moelle épinière, déclenchant les symptômes de compression de la dure-mère ou médullaire.
Cattrysse, E., R. a. H. M. Swinkels, R. a. B. Oostendorp, et W. Duquet. « Upper Cervical Instability: Are Clinical Tests Reliable? » Manual Therapy 2, nᵒ 2 (mai 1997): 91‑97.
L'instabilité des hautes cervicales a un taux de prévalence de 0,6 % selon Beck et al. (2004) et est elle associée à des conditions inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, ainsi qu'à des traumatismes et des déviations congénitales comme le syndrome de Down ou la maladie de Marfan. Afin d'appliquer en toute sécurité les techniques de thérapie manuelle à la région cervicale, il est nécessaire de dépister une éventuelle instabilité des hautes cervicales.
Pour réaliser le test, le patient est en décubitus dorsal. Le thérapeute fixe le processus épineux de CIII avec une pince pouce-index dans une direction antéro-crâniale, l’autre main soutient l’occiput et le thérapeute fixe le front du patient à l’aide de son épaule ou de sa poitrine. Le thérapeute réalise un mouvement de flexion du rachis cervical supérieur, et maintient la position pendant 30 secondes.
Ce test est un test de provocation. Le test est positif si le patient rapporte des symptômes de compression de la dure-mère, qui sont des douleurs diffuses dans plusieurs segments du haut du dos et de la tête, ou des symptômes de compression médullaire.
Ces symptômes sont provoqués par une rupture du ligament transverse qui, dans un test positif, est incapable de maintenir la dent de l’Axis contre l’arc antérieur de l’Atlas. La dent de l’Axis réalisera alors un mouvement de postériorisation lors de la flexion cervicale, et viendra compresser la dure-mère ou la moelle épinière, déclenchant les symptômes de compression de la dure-mère ou médullaire.
Cattrysse, E., R. a. H. M. Swinkels, R. a. B. Oostendorp, et W. Duquet. « Upper Cervical Instability: Are Clinical Tests Reliable? » Manual Therapy 2, nᵒ 2 (mai 1997): 91‑97.