Il s’agit d’un test d’endurance statique des abdominaux couramment utilisé dans l’évaluation du patient lombalgique. La valeur obtenue au test n’est pas seulement comparable à des normes, elle est également utile dans la réévaluation du patient au cours de sa rééducation.
Pour réaliser le test, le sujet est installé en décubitus dorsal, avec hanches et genoux fléchis à 90°. Les mollets reposent sur une chaise ou un tabouret, les bras sont croisés sur la poitrine et les mains reposent sur les épaules. Le sujet doit décoller les scapulas de la table et conserver la nuque en position de flexion maximale. Il doit maintenir cette position le plus longtemps possible. Le kinésithérapeute note le temps en secondes sans encourager le sujet ni en lui précisant le temps durant le test.
Dans une étude réalisée en 2009 sur 235 sujets sains, le temps global moyen à ce test était de 155 secondes. À noter que malgré le fait que ce soit des sujets sains, certains participants ont arrêté le test suite à la survenue de douleurs au niveau de la colonne. Parmi eux, beaucoup de sujets ont noté une apparition rapide de douleur cervicale. Il a été prouvé que les patients lombalgiques tiennent significativement moins longtemps que les sujets sains.
Patrick, Fransoo, Claire Dassain, et Prisca Mattucci. « Mise en pratique du test de Shirado ». Kinésithérapie, la Revue 9 (1 mars 2009): 39‑42. Lien article.
Il s’agit d’un test d’endurance statique des abdominaux couramment utilisé dans l’évaluation du patient lombalgique. La valeur obtenue au test n’est pas seulement comparable à des normes, elle est également utile dans la réévaluation du patient au cours de sa rééducation.
Pour réaliser le test, le sujet est installé en décubitus dorsal, avec hanches et genoux fléchis à 90°. Les mollets reposent sur une chaise ou un tabouret, les bras sont croisés sur la poitrine et les mains reposent sur les épaules. Le sujet doit décoller les scapulas de la table et conserver la nuque en position de flexion maximale. Il doit maintenir cette position le plus longtemps possible. Le kinésithérapeute note le temps en secondes sans encourager le sujet ni en lui précisant le temps durant le test.
Dans une étude réalisée en 2009 sur 235 sujets sains, le temps global moyen à ce test était de 155 secondes. À noter que malgré le fait que ce soit des sujets sains, certains participants ont arrêté le test suite à la survenue de douleurs au niveau de la colonne. Parmi eux, beaucoup de sujets ont noté une apparition rapide de douleur cervicale. Il a été prouvé que les patients lombalgiques tiennent significativement moins longtemps que les sujets sains.
Patrick, Fransoo, Claire Dassain, et Prisca Mattucci. « Mise en pratique du test de Shirado ». Kinésithérapie, la Revue 9 (1 mars 2009): 39‑42. Lien article.