Il s’agit d’une mesure de l’équilibre dynamique de votre patient qui peut être utilisée pour dépister un éventuel déficit du contrôle postural dynamique suite à une blessure musculo-squelettique, comme par exemple une instabilité chronique de la cheville.
Ce test peut également être utilisé pour identifier les patients plus à risques de blessure au niveau des membres inférieurs. On peut utiliser ce test avec notre patient pour s’assurer d’une symétrie fonctionnelle dynamique en fin de rééducation.
Ce test peut également être utilisé pour suivre les changements de performance après l’introduction d’un programme de prévention des blessures ou de réadaptation et pour identifier les patients qui présentent un risque accru de blessure. Enfin ce test peut également être utilisé comme un exercice dans la rééducation d’une blessure du membre inférieur.
À l’origine, le SEBT consistait à demander au patient de maintenir son équilibre sur une jambe tout en utilisant l’autre pour chercher le plus loin possible dans 8 directions différentes. Dans sa forme actuelle, le MSEBT à été réduit à 3 directions en raison d’une grande redondance retrouvée lors de la performance des patients dans les 8 directions initiales (Robinson et Gribble. 2008).
Les 3 directions recommandées sont : la direction antérieure, la direction postéro-médiale et la direction postéro latérale (Fullam et al. 2014). Cette modification réduit considérablement le temps nécessaire pour effectuer le SEBT.
Le Y balance test a ainsi été crée dans l’intention d’améliorer la fiabilité et la reproductibilité du test mais la version officielle du Y balance test nécessite un matériel bien spécifique avec des blocs coulissants disponibles dans le commerce.
Avant de pouvoir exécuter le MSEBT, quelques étapes de préparation sont nécessaires au préalable. 3 bandes de tape ou ruban adhésif devront être découpées d’une longueur de 90 à 120 cm. 2 bandes sont utilisées pour les directions postéro-médiale et postéro latérale et une bande pour la direction antérieure.
Il est important que les 2 lignes postérieures soient séparées l’une de l’autre par un angle de 90° et que chaque ligne postérieure forme un angle de 135° avec la ligne antérieur.
Dans un premier temps le patient peut effectuer 4 essais pratiques dans chacune des 3 directions et sur chaque jambe. Puis on observera une pause de 5 minutes avant de commencer la véritable évaluation. Le patient a le droit à 3 essais officiels.
Pour commencer le test, le patient est pieds nus et debout en position unipodale sur son côté sain. La partie antérieure du pied d’appui est placée au niveau du point d’intersection des 3 lignes. Le patient maintien le pied d’appui bien à plat au sol et ses mains reposent sur ses hanches pendant tout le test.
On demande alors au patient d’aller chercher avec le pied de son membre atteint le plus loin possible et de toucher légèrement le tape avec l’hallux. Le patient peut faire tout les mouvements qu’il souhaite pour atteindre la plus grande distance avec son hallux à condition que son pied d’appui reste bien à plat au sol et que ses mains restent sur ses hanches. Le thérapeute marque le point de contact le plus distal atteint avec l’hallux sur le tape.
Sans se repousser du sol avec sa jambe tendue, on demande au patient de ramener son pied au centre du Y, à côté de celui de la jambe d’appui sans toucher le sol. Le patient doit effectuer 3 essais successifs dans la même direction puis 3 autres essais dans la même direction avec l’autre jambe.
La procédure sera répétée pour les directions postéro médiale et postéro-latérale.
L’essai n’est pas considéré comme valide si le patient touche fortement le tape avec l’hallux au point de contact le plus distal,
si le patient entre en contact avec le sol dans la position initiale pour se stabiliser, si le patient tapote plus d’une fois le point le plus distal, si le patient fait glisser son pied au sol, s’il manque le tape lors du contact, s’il se repousse du sol avec sa jambe tendue, si le talon de son pied d’appui se soulève du sol, si le patient ne garde pas les mains sur les hanches ou bien si le patient est incapable de ramener le pied de sa jambe tendue dans la position de départ.
Si l’essai n’est pas valide dans une direction, un nouveau test sera répété.
À la fin du test, le patient doit avoir effectué 3 fois les 3 directions avec les 2 jambes et la distance de chaque essai doit être mesurée.
On calcule ensuite la moyenne en cm des 3 essais dans chacune des 3 directions. On doit donc avoir 6 mesures, 3 pour la jambe droite et 3 pour la jambe gauche.
Les moyennes en cm de chaque direction sont ensuite normalisées en pourcentage en les divisant par la longueur de jambe du patient en cm et en multipliant par 100.
La longueur de la jambe est couramment mesurée avec le patient en décubitus dorsal, en plaçant un mètre ruban entre l’épine iliaque antéro supérieure et le point le plus distale de la malléole médiale homolatérale.
Le SEBT possède une excellente fiabilité inter et intra examinateur. Lors de l'évaluation des changements des distances de portée normalisées au fil du temps, des MCD de 5,87%, 7,84% et 7,55% doivent être utilisés respectivement pour les directions de portée antérieure, postéro-médiale et postéro-latérale. Lors de l'évaluation des changements dans les distances de portée non normalisées, des MCD de 6,37 cm, 7,12 cm et 8,76 cm doivent être utilisés respectivement pour les directions de portée antérieure, postéro-médiale et postéro-latérale (Powden et al. 2019). Cependant ces MCD ont été calculées sur des sujets sains et ne sont donc pas représentatives pour des sujets pathologiques.
Plisky et al en 2006 ont trouvé qu'une différence de distance dans la direction antérieure de plus de 4 cm entre chaque membre était associée à un risque plus élevé de blessure chez les basketteurs d’un lycée.
Coughlan, Garrett F., Karl Fullam, Eamonn Delahunt, Conor Gissane, Brian M. Caulfield, et Med Sci. « A Comparison Between Performance on Selected Directions of the Star Excursion Balance Test and the Y Balance Test ». Journal of Athletic Training 47, no 4 (août 2012): 366‑71.
Fullam, Karl, Brian Caulfield, Garrett F. Coughlan, et Eamonn Delahunt. « Kinematic Analysis of Selected Reach Directions of the Star Excursion Balance Test Compared with the Y-Balance Test ». Journal of Sport Rehabilitation 23, no 1 (février 2014): 27‑35. Lien article.
Olmsted, Lauren C., Christopher R. Carcia, Jay Hertel, et Sandra J. Shultz. « Efficacy of the Star Excursion Balance Tests in Detecting Reach Deficits in Subjects With Chronic Ankle Instability ». Journal of Athletic Training 37, no 4 (décembre 2002): 501‑6.
Plisky, Phillip J., Mitchell J. Rauh, Thomas W. Kaminski, et Frank B. Underwood. « Star Excursion Balance Test as a Predictor of Lower Extremity Injury in High School Basketball Players ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 36, no 12 (décembre 2006): 911‑19. Lien article.
Powden, Cameron J., Teralyn K. Dodds, et Emily H. Gabriel. « THE RELIABILITY OF THE STAR EXCURSION BALANCE TEST AND LOWER QUARTER Y-BALANCE TEST IN HEALTHY ADULTS: A SYSTEMATIC REVIEW ». International Journal of Sports Physical Therapy 14, no 5 (septembre 2019): 683‑94.
Robinson, Richard, et Phillip Gribble. « Kinematic Predictors of Performance on the Star Excursion Balance Test ». Journal of Sport Rehabilitation 17, no 4 (novembre 2008): 347‑57. Lien article.
Il s’agit d’une mesure de l’équilibre dynamique de votre patient qui peut être utilisée pour dépister un éventuel déficit du contrôle postural dynamique suite à une blessure musculo-squelettique, comme par exemple une instabilité chronique de la cheville.
Ce test peut également être utilisé pour identifier les patients plus à risques de blessure au niveau des membres inférieurs. On peut utiliser ce test avec notre patient pour s’assurer d’une symétrie fonctionnelle dynamique en fin de rééducation.
Ce test peut également être utilisé pour suivre les changements de performance après l’introduction d’un programme de prévention des blessures ou de réadaptation et pour identifier les patients qui présentent un risque accru de blessure. Enfin ce test peut également être utilisé comme un exercice dans la rééducation d’une blessure du membre inférieur.
À l’origine, le SEBT consistait à demander au patient de maintenir son équilibre sur une jambe tout en utilisant l’autre pour chercher le plus loin possible dans 8 directions différentes. Dans sa forme actuelle, le MSEBT à été réduit à 3 directions en raison d’une grande redondance retrouvée lors de la performance des patients dans les 8 directions initiales (Robinson et Gribble. 2008).
Les 3 directions recommandées sont : la direction antérieure, la direction postéro-médiale et la direction postéro latérale (Fullam et al. 2014). Cette modification réduit considérablement le temps nécessaire pour effectuer le SEBT.
Le Y balance test a ainsi été crée dans l’intention d’améliorer la fiabilité et la reproductibilité du test mais la version officielle du Y balance test nécessite un matériel bien spécifique avec des blocs coulissants disponibles dans le commerce.
Avant de pouvoir exécuter le MSEBT, quelques étapes de préparation sont nécessaires au préalable. 3 bandes de tape ou ruban adhésif devront être découpées d’une longueur de 90 à 120 cm. 2 bandes sont utilisées pour les directions postéro-médiale et postéro latérale et une bande pour la direction antérieure.
Il est important que les 2 lignes postérieures soient séparées l’une de l’autre par un angle de 90° et que chaque ligne postérieure forme un angle de 135° avec la ligne antérieur.
Dans un premier temps le patient peut effectuer 4 essais pratiques dans chacune des 3 directions et sur chaque jambe. Puis on observera une pause de 5 minutes avant de commencer la véritable évaluation. Le patient a le droit à 3 essais officiels.
Pour commencer le test, le patient est pieds nus et debout en position unipodale sur son côté sain. La partie antérieure du pied d’appui est placée au niveau du point d’intersection des 3 lignes. Le patient maintien le pied d’appui bien à plat au sol et ses mains reposent sur ses hanches pendant tout le test.
On demande alors au patient d’aller chercher avec le pied de son membre atteint le plus loin possible et de toucher légèrement le tape avec l’hallux. Le patient peut faire tout les mouvements qu’il souhaite pour atteindre la plus grande distance avec son hallux à condition que son pied d’appui reste bien à plat au sol et que ses mains restent sur ses hanches. Le thérapeute marque le point de contact le plus distal atteint avec l’hallux sur le tape.
Sans se repousser du sol avec sa jambe tendue, on demande au patient de ramener son pied au centre du Y, à côté de celui de la jambe d’appui sans toucher le sol. Le patient doit effectuer 3 essais successifs dans la même direction puis 3 autres essais dans la même direction avec l’autre jambe.
La procédure sera répétée pour les directions postéro médiale et postéro-latérale.
L’essai n’est pas considéré comme valide si le patient touche fortement le tape avec l’hallux au point de contact le plus distal,
si le patient entre en contact avec le sol dans la position initiale pour se stabiliser, si le patient tapote plus d’une fois le point le plus distal, si le patient fait glisser son pied au sol, s’il manque le tape lors du contact, s’il se repousse du sol avec sa jambe tendue, si le talon de son pied d’appui se soulève du sol, si le patient ne garde pas les mains sur les hanches ou bien si le patient est incapable de ramener le pied de sa jambe tendue dans la position de départ.
Si l’essai n’est pas valide dans une direction, un nouveau test sera répété.
À la fin du test, le patient doit avoir effectué 3 fois les 3 directions avec les 2 jambes et la distance de chaque essai doit être mesurée.
On calcule ensuite la moyenne en cm des 3 essais dans chacune des 3 directions. On doit donc avoir 6 mesures, 3 pour la jambe droite et 3 pour la jambe gauche.
Les moyennes en cm de chaque direction sont ensuite normalisées en pourcentage en les divisant par la longueur de jambe du patient en cm et en multipliant par 100.
La longueur de la jambe est couramment mesurée avec le patient en décubitus dorsal, en plaçant un mètre ruban entre l’épine iliaque antéro supérieure et le point le plus distale de la malléole médiale homolatérale.
Le SEBT possède une excellente fiabilité inter et intra examinateur. Lors de l'évaluation des changements des distances de portée normalisées au fil du temps, des MCD de 5,87%, 7,84% et 7,55% doivent être utilisés respectivement pour les directions de portée antérieure, postéro-médiale et postéro-latérale. Lors de l'évaluation des changements dans les distances de portée non normalisées, des MCD de 6,37 cm, 7,12 cm et 8,76 cm doivent être utilisés respectivement pour les directions de portée antérieure, postéro-médiale et postéro-latérale (Powden et al. 2019). Cependant ces MCD ont été calculées sur des sujets sains et ne sont donc pas représentatives pour des sujets pathologiques.
Plisky et al en 2006 ont trouvé qu'une différence de distance dans la direction antérieure de plus de 4 cm entre chaque membre était associée à un risque plus élevé de blessure chez les basketteurs d’un lycée.
Coughlan, Garrett F., Karl Fullam, Eamonn Delahunt, Conor Gissane, Brian M. Caulfield, et Med Sci. « A Comparison Between Performance on Selected Directions of the Star Excursion Balance Test and the Y Balance Test ». Journal of Athletic Training 47, no 4 (août 2012): 366‑71.
Fullam, Karl, Brian Caulfield, Garrett F. Coughlan, et Eamonn Delahunt. « Kinematic Analysis of Selected Reach Directions of the Star Excursion Balance Test Compared with the Y-Balance Test ». Journal of Sport Rehabilitation 23, no 1 (février 2014): 27‑35. Lien article.
Olmsted, Lauren C., Christopher R. Carcia, Jay Hertel, et Sandra J. Shultz. « Efficacy of the Star Excursion Balance Tests in Detecting Reach Deficits in Subjects With Chronic Ankle Instability ». Journal of Athletic Training 37, no 4 (décembre 2002): 501‑6.
Plisky, Phillip J., Mitchell J. Rauh, Thomas W. Kaminski, et Frank B. Underwood. « Star Excursion Balance Test as a Predictor of Lower Extremity Injury in High School Basketball Players ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 36, no 12 (décembre 2006): 911‑19. Lien article.
Powden, Cameron J., Teralyn K. Dodds, et Emily H. Gabriel. « THE RELIABILITY OF THE STAR EXCURSION BALANCE TEST AND LOWER QUARTER Y-BALANCE TEST IN HEALTHY ADULTS: A SYSTEMATIC REVIEW ». International Journal of Sports Physical Therapy 14, no 5 (septembre 2019): 683‑94.
Robinson, Richard, et Phillip Gribble. « Kinematic Predictors of Performance on the Star Excursion Balance Test ». Journal of Sport Rehabilitation 17, no 4 (novembre 2008): 347‑57. Lien article.