Le test de compression du mollet ou test de Thompson est couramment utilisé pour diagnostiquer une rupture du tendon d’Achille.
Le diagnostic de rupture aiguë du tendon d'Achille repose principalement sur une anamnèse approfondie et un examen physique. Certains chirurgiens comme Ronny Lopes de Nantes affirment que le diagnostic d’une rupture totale du tendon d’Achille est clinique et qu’aucune imagerie n’est nécessaire, pas même l’échographie.
Typiquement, les patients présentant une rupture aiguë du tendon décrivent souvent qu'ils ont entendu un claquement à l'arrière de la jambe ou qu'ils ont eu la sensation d'avoir reçu un coup de pied à l'arrière de la cheville (Park et al. 2020).
Lors de l’examen physique, le test de Thompson est réalisé avec le patient en décubitus ventral sur la table d'examen, les pieds en dehors de la table. Le thérapeute vient empaumer le mollet juste en dessous de la zone de circonférence maximale et effectue une compression. Si le tendon d'Achille est intact, on observe un mouvement de flexion plantaire. Au contraire, si le tendon s'est complètement rompu, le pied ne fléchira pas en position plantaire.
Vous pouvez voir sur cette vidéo un test de Thompson positif effectué par le chirurgien Ronny Lopes situé à Nantes juste avant l’intervention chirurgicale.
Il faut garder à l’esprit, qu’en cas de rupture du tendon d'Achille, les fléchisseurs plantaires profonds du pied restent généralement intacts. Cela permettrait un certain degré de force de flexion plantaire (Ralston et al. 1971). De plus, dans leur étude de 2015, Cuttica et al indiquent qu’il pourrait ne pas être un test utile pour diagnostiquer les ruptures partielles du tendon d'Achille, qui nécessiteraient des études d'imagerie diagnostique supplémentaires (Cuttica et al. 2015).
En 1998, Maffulli lui a attribué une sensibilité de 0,96 et une spécificité de 0,93 pour diagnostiquer une rupture du tendon d’Achille. Un faux négatif pour ce test est plus probable dans le cas d'une rupture négligée dans laquelle l'hématome a été remplacé par des tissus tendineux en voie de guérison.
Dans leur revue systématique et méta-analyse de 2014, Reiman et ses collègues ont indiqué que ce test présentait un rapport de vraisemblance positif de 13,51 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,04, ce qui permet d'exclure ou d'admettre une déchirure du tendon d'Achille à un “degré important et presque concluant » (Reiman et al. 2014).
Cuttica, Daniel J., Christopher F. Hyer, et Gregory C. Berlet. « Intraoperative Value of the Thompson Test ». *The Journal of Foot and Ankle Surgery: Official Publication of the American College of Foot and Ankle Surgeons* 54, no 1 (février 2015): 99‑101.
Maffulli, N. « The Clinical Diagnosis of Subcutaneous Tear of the Achilles Tendon. A Prospective Study in 174 Patients ». *The American Journal of Sports Medicine* 26, no 2 (avril 1998): 266‑70.
Park, Seung-Hwan, Ho Seong Lee, Ki Won Young, et Sang Gyo Seo. « Treatment of Acute Achilles Tendon Rupture ». *Clinics in Orthopedic Surgery* 12, no 1 (mars 2020): 1‑8.
Ralston, E. L., et E. R. Schmidt. « Repair of the Ruptured Achilles Tendon ». *The Journal of Trauma* 11, no 1 (janvier 1971): 15‑21.
Reiman, Michael, Ciara Burgi, Eileen Strube, Kevin Prue, Keaton Ray, Amanda Elliott, et Adam Goode. « The Utility of Clinical Measures for the Diagnosis of Achilles Tendon Injuries: A Systematic Review with Meta-Analysis ». *Journal of Athletic Training* 49, no 6 (décembre 2014): 820‑29.
Le test de compression du mollet ou test de Thompson est couramment utilisé pour diagnostiquer une rupture du tendon d’Achille.
Le diagnostic de rupture aiguë du tendon d'Achille repose principalement sur une anamnèse approfondie et un examen physique. Certains chirurgiens comme Ronny Lopes de Nantes affirment que le diagnostic d’une rupture totale du tendon d’Achille est clinique et qu’aucune imagerie n’est nécessaire, pas même l’échographie.
Typiquement, les patients présentant une rupture aiguë du tendon décrivent souvent qu'ils ont entendu un claquement à l'arrière de la jambe ou qu'ils ont eu la sensation d'avoir reçu un coup de pied à l'arrière de la cheville (Park et al. 2020).
Lors de l’examen physique, le test de Thompson est réalisé avec le patient en décubitus ventral sur la table d'examen, les pieds en dehors de la table. Le thérapeute vient empaumer le mollet juste en dessous de la zone de circonférence maximale et effectue une compression. Si le tendon d'Achille est intact, on observe un mouvement de flexion plantaire. Au contraire, si le tendon s'est complètement rompu, le pied ne fléchira pas en position plantaire.
Vous pouvez voir sur cette vidéo un test de Thompson positif effectué par le chirurgien Ronny Lopes situé à Nantes juste avant l’intervention chirurgicale.
Il faut garder à l’esprit, qu’en cas de rupture du tendon d'Achille, les fléchisseurs plantaires profonds du pied restent généralement intacts. Cela permettrait un certain degré de force de flexion plantaire (Ralston et al. 1971). De plus, dans leur étude de 2015, Cuttica et al indiquent qu’il pourrait ne pas être un test utile pour diagnostiquer les ruptures partielles du tendon d'Achille, qui nécessiteraient des études d'imagerie diagnostique supplémentaires (Cuttica et al. 2015).
En 1998, Maffulli lui a attribué une sensibilité de 0,96 et une spécificité de 0,93 pour diagnostiquer une rupture du tendon d’Achille. Un faux négatif pour ce test est plus probable dans le cas d'une rupture négligée dans laquelle l'hématome a été remplacé par des tissus tendineux en voie de guérison.
Dans leur revue systématique et méta-analyse de 2014, Reiman et ses collègues ont indiqué que ce test présentait un rapport de vraisemblance positif de 13,51 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,04, ce qui permet d'exclure ou d'admettre une déchirure du tendon d'Achille à un “degré important et presque concluant » (Reiman et al. 2014).
Cuttica, Daniel J., Christopher F. Hyer, et Gregory C. Berlet. « Intraoperative Value of the Thompson Test ». *The Journal of Foot and Ankle Surgery: Official Publication of the American College of Foot and Ankle Surgeons* 54, no 1 (février 2015): 99‑101.
Maffulli, N. « The Clinical Diagnosis of Subcutaneous Tear of the Achilles Tendon. A Prospective Study in 174 Patients ». *The American Journal of Sports Medicine* 26, no 2 (avril 1998): 266‑70.
Park, Seung-Hwan, Ho Seong Lee, Ki Won Young, et Sang Gyo Seo. « Treatment of Acute Achilles Tendon Rupture ». *Clinics in Orthopedic Surgery* 12, no 1 (mars 2020): 1‑8.
Ralston, E. L., et E. R. Schmidt. « Repair of the Ruptured Achilles Tendon ». *The Journal of Trauma* 11, no 1 (janvier 1971): 15‑21.
Reiman, Michael, Ciara Burgi, Eileen Strube, Kevin Prue, Keaton Ray, Amanda Elliott, et Adam Goode. « The Utility of Clinical Measures for the Diagnosis of Achilles Tendon Injuries: A Systematic Review with Meta-Analysis ». *Journal of Athletic Training* 49, no 6 (décembre 2014): 820‑29.