Ce test peut être utilisé pour mettre en évidence un dysfonctionnement de l'articulation sacro-iliaque. Plusieurs pathologies peuvent provoquer une atteinte de l’articulation sacro-iliaque, comme par exemple l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, la goutte mais également d’autre causes non pathologiques comme par exemple la grossesse.
Cette atteinte se caractérise notamment par une perte de mobilité au sein de l'articulation sacro-iliaque, provoquant des changements dans la relation structurelle entre le sacrum, l’ilium et une ou les deux jambes. Cette perte de mobilité peut être perceptible lors de la réalisation du test de flexion debout. Bien entendu, il est préférable de l'utiliser en combinaison avec d'autres tests spécifiques pour augmenter la probabilité de se retrouver véritablement face à un dysfonctionnement de la sacro-iliaque.
Pour réaliser le test le patient se tient droit, les pieds largeur des épaules. Le thérapeute se tient derrière le patient et place ses pouces directement en-dessous de chaque épine iliaque postérieure supérieure (EIPS). On demande au patient d’effectuer une flexion maximale du rachis et dans la mesure du possible en gardant les genoux en extension. Le thérapeute observera chaque EIPS et leur mouvement. Les 2 EIPS devrait se déplacer vers le haut simultanément et de manière symétrique.
Si une EIPS se déplace davantage en crânial par rapport à l’autre, le test est positif. Le côté avec le plus grand mouvement est le côté affecté. L’explication à cela est que dans le cas d’une hypomobilité de l’articulation sacro-iliaque, le sacrum va entraîner avec lui l’iliaque fixée lors de sa nutation.
En 2020, Nejati et son équipe ont cherché à évaluer la fiabilité et la validité des tests de palpation lors de mouvements comme le test de flexion debout et le test de Gillet et des tests de provocation de l’articulation sacro-iliaque en prenant les blocs anesthésiques de cette articulation comme norme de référence.
Les auteurs ont conclu 3 points :
Premièrement l'utilisation des tests de Gillet et de flexion avant ne convenait pas pour diagnostiquer une dysfonction de l'articulation sacro-iliaque.
2ème point, les tests de provocation étaient plus fiables que le test de Gillet et la flexion avant.
Et enfin, la combinaison des tests de provocation avait plus de sensibilité que chaque test pris isolément.
Levangie, P. K. “Four Clinical Tests of Sacroiliac Joint Dysfunction: The Association of Test Results with Innominate Torsion among Patients with and without Low Back Pain.” *Physical Therapy* 79, no. 11 (November 1999): 1043–57.
Nejati, Parisa, Elham Sartaj, Farnad Imani, Reza Moeineddin, Lida Nejati, et Marta Safavi. « Accuracy of the Diagnostic Tests of Sacroiliac Joint Dysfunction ». *Journal of Chiropractic Medicine* 19, no 1 (mars 2020): 28‑37.
Wurff, P. van der, R. H. Hagmeijer, and W. Meyne. “Clinical Tests of the Sacroiliac Joint. A Systematic Methodological Review. Part 1: Reliability.” *Manual Therapy* 5, no. 1 (February 2000): 30–36.
Timm, K. E. “Sacroiliac Joint Dysfunction in Elite Rowers.” *The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy* 29, no. 5 (May 1999): 288–93.
Ce test peut être utilisé pour mettre en évidence un dysfonctionnement de l'articulation sacro-iliaque. Plusieurs pathologies peuvent provoquer une atteinte de l’articulation sacro-iliaque, comme par exemple l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, la goutte mais également d’autre causes non pathologiques comme par exemple la grossesse.
Cette atteinte se caractérise notamment par une perte de mobilité au sein de l'articulation sacro-iliaque, provoquant des changements dans la relation structurelle entre le sacrum, l’ilium et une ou les deux jambes. Cette perte de mobilité peut être perceptible lors de la réalisation du test de flexion debout. Bien entendu, il est préférable de l'utiliser en combinaison avec d'autres tests spécifiques pour augmenter la probabilité de se retrouver véritablement face à un dysfonctionnement de la sacro-iliaque.
Pour réaliser le test le patient se tient droit, les pieds largeur des épaules. Le thérapeute se tient derrière le patient et place ses pouces directement en-dessous de chaque épine iliaque postérieure supérieure (EIPS). On demande au patient d’effectuer une flexion maximale du rachis et dans la mesure du possible en gardant les genoux en extension. Le thérapeute observera chaque EIPS et leur mouvement. Les 2 EIPS devrait se déplacer vers le haut simultanément et de manière symétrique.
Si une EIPS se déplace davantage en crânial par rapport à l’autre, le test est positif. Le côté avec le plus grand mouvement est le côté affecté. L’explication à cela est que dans le cas d’une hypomobilité de l’articulation sacro-iliaque, le sacrum va entraîner avec lui l’iliaque fixée lors de sa nutation.
En 2020, Nejati et son équipe ont cherché à évaluer la fiabilité et la validité des tests de palpation lors de mouvements comme le test de flexion debout et le test de Gillet et des tests de provocation de l’articulation sacro-iliaque en prenant les blocs anesthésiques de cette articulation comme norme de référence.
Les auteurs ont conclu 3 points :
Premièrement l'utilisation des tests de Gillet et de flexion avant ne convenait pas pour diagnostiquer une dysfonction de l'articulation sacro-iliaque.
2ème point, les tests de provocation étaient plus fiables que le test de Gillet et la flexion avant.
Et enfin, la combinaison des tests de provocation avait plus de sensibilité que chaque test pris isolément.
Levangie, P. K. “Four Clinical Tests of Sacroiliac Joint Dysfunction: The Association of Test Results with Innominate Torsion among Patients with and without Low Back Pain.” *Physical Therapy* 79, no. 11 (November 1999): 1043–57.
Nejati, Parisa, Elham Sartaj, Farnad Imani, Reza Moeineddin, Lida Nejati, et Marta Safavi. « Accuracy of the Diagnostic Tests of Sacroiliac Joint Dysfunction ». *Journal of Chiropractic Medicine* 19, no 1 (mars 2020): 28‑37.
Wurff, P. van der, R. H. Hagmeijer, and W. Meyne. “Clinical Tests of the Sacroiliac Joint. A Systematic Methodological Review. Part 1: Reliability.” *Manual Therapy* 5, no. 1 (February 2000): 30–36.
Timm, K. E. “Sacroiliac Joint Dysfunction in Elite Rowers.” *The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy* 29, no. 5 (May 1999): 288–93.