Le signe de l’Arc est couramment utilisé pour diagnostiquer une tendinopathie de la portion moyenne du tendon d’Achille.
Le diagnostic d’une tendinopathie d’Achille peut paraître aisé dans un premier temps mais il existe de nombreux pièges. Plusieurs pathologies peuvent mimer une tendinopathie d’Achille, c’est le cas par exemple des bursites pré- et rétro-achilléennes, associées ou non à une maladie de Haglund, les fractures de fatigue du calcanéus, la maladie de Sever chez l'enfant, le syndrome du carrefour postérieur, des troubles neurologiques et bien d’autres causes encore. Le thérapeute devra également faire la différence entre une tendinopathie d’Achille d’insertion ou enthésopathie et une tendinopathie touchant le corps du tendon ou tendinopathie corporéale.
Pour réaliser le test, le patient est couché sur le ventre avec les chevilles au delà du plan de la table. Dans un premier temps, le thérapeute vient palper le tendon d’Achille du distal vers le proximal entre 2 et 6 cm au dessus de son insertion sur le calcanéus et en serrant doucement le tendon entre le pouce et l’index. Le clinicien recherche un épaississement localisé du tendon. Une fois trouvé, le thérapeute garde les doigts sur la partie du tendon épaissi et invite le patient à réaliser des flexions dorsales et plantaires de la cheville. Lors d’une tendinopathie corporéale, la zone de gonflement se déplace avec la flexion dorsale et la flexion plantaire.
Si une zone de gonflement ne peut être identifiée, le thérapeute viendra durant le mouvement, palper une zone à environ 3 cm en amont de l’insertion du tendon sur le calcanéus. Bien que ça soit arbitraire, la plupart des pathologies intratendineuses du tendon d'Achille se situent entre 2 et 6 cm de son insertion calcanéenne (Maffulli et al. 2003).
Dans leur méta-analyse réalisée en 2014, Reiman et son équipe ont montré que le signe de l’arc avait une sensibilité de 42% et une spécificité de 88% pour le diagnostic d’une tendinopathie de la portion moyenne du tendon d’Achille soit du corps du tendon.
Toutefois, il convient de noter que la majorité des études incluses dans la méta-analyse utilisaient l’échographie pour valider la présence d’une tendinopathie. Or il a été démontré que des tendons asymptomatiques pouvaient présenter des signes pathologiques à l’imagerie.
Hutchison, Anne-Marie, Rhodri Evans, Owen Bodger, Ian Pallister, Claire Topliss, Paul Williams, Nicola Vannet, Victoria Morris, et David Beard. « What Is the Best Clinical Test for Achilles Tendinopathy? » Foot and Ankle Surgery: Official Journal of the European Society of Foot and Ankle Surgeons 19, no 2 (juin 2013): 112‑17.
Maffulli, Nicola, Michael G. Kenward, Vittorino Testa, Giovanni Capasso, Renato Regine, et John B. King. « Clinical Diagnosis of Achilles Tendinopathy with Tendinosis ». Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine 13, no 1 (janvier 2003): 11‑15.
Reiman, Michael, Ciara Burgi, Eileen Strube, Kevin Prue, Keaton Ray, Amanda Elliott, et Adam Goode. « The Utility of Clinical Measures for the Diagnosis of Achilles Tendon Injuries: A Systematic Review With Meta-Analysis ». Journal of Athletic Training 49, nᵒ 6 (2014): 820‑29.
Le signe de l’Arc est couramment utilisé pour diagnostiquer une tendinopathie de la portion moyenne du tendon d’Achille.
Le diagnostic d’une tendinopathie d’Achille peut paraître aisé dans un premier temps mais il existe de nombreux pièges. Plusieurs pathologies peuvent mimer une tendinopathie d’Achille, c’est le cas par exemple des bursites pré- et rétro-achilléennes, associées ou non à une maladie de Haglund, les fractures de fatigue du calcanéus, la maladie de Sever chez l'enfant, le syndrome du carrefour postérieur, des troubles neurologiques et bien d’autres causes encore. Le thérapeute devra également faire la différence entre une tendinopathie d’Achille d’insertion ou enthésopathie et une tendinopathie touchant le corps du tendon ou tendinopathie corporéale.
Pour réaliser le test, le patient est couché sur le ventre avec les chevilles au delà du plan de la table. Dans un premier temps, le thérapeute vient palper le tendon d’Achille du distal vers le proximal entre 2 et 6 cm au dessus de son insertion sur le calcanéus et en serrant doucement le tendon entre le pouce et l’index. Le clinicien recherche un épaississement localisé du tendon. Une fois trouvé, le thérapeute garde les doigts sur la partie du tendon épaissi et invite le patient à réaliser des flexions dorsales et plantaires de la cheville. Lors d’une tendinopathie corporéale, la zone de gonflement se déplace avec la flexion dorsale et la flexion plantaire.
Si une zone de gonflement ne peut être identifiée, le thérapeute viendra durant le mouvement, palper une zone à environ 3 cm en amont de l’insertion du tendon sur le calcanéus. Bien que ça soit arbitraire, la plupart des pathologies intratendineuses du tendon d'Achille se situent entre 2 et 6 cm de son insertion calcanéenne (Maffulli et al. 2003).
Dans leur méta-analyse réalisée en 2014, Reiman et son équipe ont montré que le signe de l’arc avait une sensibilité de 42% et une spécificité de 88% pour le diagnostic d’une tendinopathie de la portion moyenne du tendon d’Achille soit du corps du tendon.
Toutefois, il convient de noter que la majorité des études incluses dans la méta-analyse utilisaient l’échographie pour valider la présence d’une tendinopathie. Or il a été démontré que des tendons asymptomatiques pouvaient présenter des signes pathologiques à l’imagerie.
Hutchison, Anne-Marie, Rhodri Evans, Owen Bodger, Ian Pallister, Claire Topliss, Paul Williams, Nicola Vannet, Victoria Morris, et David Beard. « What Is the Best Clinical Test for Achilles Tendinopathy? » Foot and Ankle Surgery: Official Journal of the European Society of Foot and Ankle Surgeons 19, no 2 (juin 2013): 112‑17.
Maffulli, Nicola, Michael G. Kenward, Vittorino Testa, Giovanni Capasso, Renato Regine, et John B. King. « Clinical Diagnosis of Achilles Tendinopathy with Tendinosis ». Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine 13, no 1 (janvier 2003): 11‑15.
Reiman, Michael, Ciara Burgi, Eileen Strube, Kevin Prue, Keaton Ray, Amanda Elliott, et Adam Goode. « The Utility of Clinical Measures for the Diagnosis of Achilles Tendon Injuries: A Systematic Review With Meta-Analysis ». Journal of Athletic Training 49, nᵒ 6 (2014): 820‑29.