Le Royal London Hospital test est couramment utilisé pour diagnostiquer une tendinopathie d’Achille.
Le tendon d'Achille est mécano-réactif, ce qui signifie qu'il s'adaptera aux sollicitations de charge imposées au tissu (Scott et al. 2015 ; Magnusson et al. 2019). Le tendon est une structure vivante comme tout composant du corps humain. Il subit donc des dommages et des réparations continuelles.
Un tendon sain est un tendon en équilibre entre dommages et réparations. On appelle cela l’homéostasie. L’hypothèse la plus souvent émise dans le développement d’une tendinopathie est une perte de l’homéostasie, c’est à dire des dommages plus importants que la faculté de réparation du tendon.
Les symptômes les plus fréquents de la TA sont la douleur, la diminution des capacités fonctionnelles, la raideur au démarrage et la perte de performance.
Toutefois, la douleur n’est pas systématiquement le premier symptôme à apparaître, Janssens et al. rappellent que des signes avant-coureurs comme la raideur le matin au lever ou après une position assise prolongée ainsi qu’une diminution de performance (vitesse, hauteur de sauts) peuvent précéder l’apparition de douleur (Janssens et al. 2017)
Pour réaliser le test, le patient est en couché ventral avec les chevilles au delà du plan de la table. La cheville est dans une position neutre ou en légère flexion plantaire pendant que le thérapeute palpe le tendon d’Achille à la recherche d’une sensibilité dans la portion moyenne. La plupart des pathologies intratendineuses du tendon d'Achille se situent entre 2 et 6 cm de son insertion calcanéenne (Maffuli et al. 1987 ; Williams 1986).
Le patient est ensuite invité à placer sa cheville en flexion dorsale maximale. Le thérapeute vient de nouveau palper le tendon au point le plus sensible précédemment trouvé. Puis le patient vient placer sa cheville en flexion plantaire maximale et le point sensible sera à nouveau palpé.
Le test est positif pour une tendinopathie d’Achille si la douleur sur le point sensible initialement trouvé est absente lors de la flexion dorsale maximale. Les auteurs n’ont aucune explication quant à la raison pour laquelle la douleur disparaît lorsque le tendon est placé en tension maximale.
Dans leur méta-analyse de 2014, Reiman et al ont montré que le royal London Hospital test avait une sensibilité de 54% et une spécificité de 86% pour détecter une tendinopathie d’Achille (Reiman et al. 2014).
Janssen I, van der Worp H, Hensing S, Zwerver J.Investigating Achilles and patellar tendinopathy prevalence in elite athletics.ResSports Med. 2018 Jan-Mar;26(1):1-12. doi: 10.1080/15438627.2017.1393748. Epub2017 Oct 24. PMID: 29064298.
Maffulli, N, R Regine, M Angelillo, G Capasso, et S Filice. « Ultrasound diagnosis of Achilles tendon pathology in runners. » British Journal of Sports Medicine 21, nᵒ 4 (décembre 1987): 158‑62.
Magnusson, S. Peter, Henning Langberg, et Michael Kjaer. « The Pathogenesis of Tendinopathy: Balancing the Response to Loading ». Nature Reviews. Rheumatology 6, nᵒ 5 (mai 2010): 262‑68.
Reiman, Michael, Ciara Burgi, Eileen Strube, Kevin Prue, Keaton Ray, Amanda Elliott, et Adam Goode. « The Utility of Clinical Measures for the Diagnosis of Achilles Tendon Injuries: A Systematic Review with Meta-Analysis ». Journal of Athletic Training 49, no 6 (décembre 2014): 820‑29.
Scott, Alex, Ludvig J. Backman, et Cathy Speed. « Tendinopathy: Update on Pathophysiology ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 45, nᵒ 11 (novembre 2015): 833‑41.
Williams, J. G. « Achilles Tendon Lesions in Sport ». Sports Medicine (Auckland, N.Z.) 3, nᵒ 2 (avril 1986): 114‑35.
Le Royal London Hospital test est couramment utilisé pour diagnostiquer une tendinopathie d’Achille.
Le tendon d'Achille est mécano-réactif, ce qui signifie qu'il s'adaptera aux sollicitations de charge imposées au tissu (Scott et al. 2015 ; Magnusson et al. 2019). Le tendon est une structure vivante comme tout composant du corps humain. Il subit donc des dommages et des réparations continuelles.
Un tendon sain est un tendon en équilibre entre dommages et réparations. On appelle cela l’homéostasie. L’hypothèse la plus souvent émise dans le développement d’une tendinopathie est une perte de l’homéostasie, c’est à dire des dommages plus importants que la faculté de réparation du tendon.
Les symptômes les plus fréquents de la TA sont la douleur, la diminution des capacités fonctionnelles, la raideur au démarrage et la perte de performance.
Toutefois, la douleur n’est pas systématiquement le premier symptôme à apparaître, Janssens et al. rappellent que des signes avant-coureurs comme la raideur le matin au lever ou après une position assise prolongée ainsi qu’une diminution de performance (vitesse, hauteur de sauts) peuvent précéder l’apparition de douleur (Janssens et al. 2017)
Pour réaliser le test, le patient est en couché ventral avec les chevilles au delà du plan de la table. La cheville est dans une position neutre ou en légère flexion plantaire pendant que le thérapeute palpe le tendon d’Achille à la recherche d’une sensibilité dans la portion moyenne. La plupart des pathologies intratendineuses du tendon d'Achille se situent entre 2 et 6 cm de son insertion calcanéenne (Maffuli et al. 1987 ; Williams 1986).
Le patient est ensuite invité à placer sa cheville en flexion dorsale maximale. Le thérapeute vient de nouveau palper le tendon au point le plus sensible précédemment trouvé. Puis le patient vient placer sa cheville en flexion plantaire maximale et le point sensible sera à nouveau palpé.
Le test est positif pour une tendinopathie d’Achille si la douleur sur le point sensible initialement trouvé est absente lors de la flexion dorsale maximale. Les auteurs n’ont aucune explication quant à la raison pour laquelle la douleur disparaît lorsque le tendon est placé en tension maximale.
Dans leur méta-analyse de 2014, Reiman et al ont montré que le royal London Hospital test avait une sensibilité de 54% et une spécificité de 86% pour détecter une tendinopathie d’Achille (Reiman et al. 2014).
Janssen I, van der Worp H, Hensing S, Zwerver J.Investigating Achilles and patellar tendinopathy prevalence in elite athletics.ResSports Med. 2018 Jan-Mar;26(1):1-12. doi: 10.1080/15438627.2017.1393748. Epub2017 Oct 24. PMID: 29064298.
Maffulli, N, R Regine, M Angelillo, G Capasso, et S Filice. « Ultrasound diagnosis of Achilles tendon pathology in runners. » British Journal of Sports Medicine 21, nᵒ 4 (décembre 1987): 158‑62.
Magnusson, S. Peter, Henning Langberg, et Michael Kjaer. « The Pathogenesis of Tendinopathy: Balancing the Response to Loading ». Nature Reviews. Rheumatology 6, nᵒ 5 (mai 2010): 262‑68.
Reiman, Michael, Ciara Burgi, Eileen Strube, Kevin Prue, Keaton Ray, Amanda Elliott, et Adam Goode. « The Utility of Clinical Measures for the Diagnosis of Achilles Tendon Injuries: A Systematic Review with Meta-Analysis ». Journal of Athletic Training 49, no 6 (décembre 2014): 820‑29.
Scott, Alex, Ludvig J. Backman, et Cathy Speed. « Tendinopathy: Update on Pathophysiology ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 45, nᵒ 11 (novembre 2015): 833‑41.
Williams, J. G. « Achilles Tendon Lesions in Sport ». Sports Medicine (Auckland, N.Z.) 3, nᵒ 2 (avril 1986): 114‑35.