La ténosynovite de de Quervain affecte les gaines synoviales des tendons du long abducteur du pouce (APL) et du court extenseur du pouce (EPB) à l'endroit où ils passent dans un tunnel fibro-osseux au niveau du premier compartiment dorsal du poignet (Som et al. 2022).
L'un des tests les plus courants dans le diagnostic de cette pathologie est le test de Finkelstein qu’il décrit dans son article en 1930 (Elliott, 1992, Wu et al. 2018).
Ce test, dont le but est de reproduire la douleur au niveau de la styloïde radiale en amenant le pouce en flexion et le poignet en inclinaison ulnaire, a été annoncé comme étant probablement le signe le plus pathognomonique (Elliott, 1992, Wu et al. 2018).
Toutefois, des auteurs se sont interrogés sur la précision diagnostic de ce test. Dans son étude en 2003, Brunelli s’est dit troublé par le qualificatif de signe le plus pathognomonique pour décrire le test de Finkesltein (Brunelli, 2003).
L’auteur confie en effet qu’il considère que le test de Finkelstein n’est pas correct car dans la ténosynovite de de Quervain, la douleur serait due à la friction des tendons du premier compartiment contre la poulie. Hors le test de Finkelstein va étirer les tendons du long abducteur et du court extenseur (Brunelli, 2003).
Avec cette manœuvre, les tendons sont plaqués contre le plancher du premier compartiment dorsal et éloignés de la poulie tandis que le ligament collatéral radial, le ligament scapho-trapézien et le premier ligament carpo-métacarpien sont également étirés et peuvent provoquer des douleurs qui n’ont rien a voir avec la ténosynovite de de Quervain (Brunelli, 2003).
Brunelli a créé un test qu’il considère comme réellement pathognomonique en provoquant une friction des tendons contre la poulie.
Pour réaliser le test, le patient va placer son avant-bras en pro-supination. Il va ensuite effectuer une inclinaison radiale du poignet puis étendre son pouce avec force en abduction. Les tendons seraient ici appliqués contre la poulie avec une friction lors de l’extension–abduction du pouce, qui provoque une douleur très vive en cas de test positif (Brunelli, 2003).
L’auteur affirme que ce test est plus pathognomonique et précis que le test de Finkelstein, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour établir sa clinimétrie.
Brunelli.G (2003). Le test de Finkelstein contre le test de Brunelli dans la tenosynovite de De Quervain. , 22(1), 0–45.Elliott, B (1992). Finkelstein's test: A descriptive error that can produce a false positive. The Journal of Hand Surgery: Journal of the British Society for Surgery of the Hand, 17(4), 481–482.
Som, Aniruddh, Harrison R. Wermuth, et Paramvir Singh. « Finkelstein Sign ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing, 2022.
Wu, Feiran; Rajpura, Asim; Sandher, Dilraj (2018). Finkelstein's Test Is Superior to Eichhoff's Test in the Investigation of de Quervain's Disease. Journal of Hand and Microsurgery, (), s-0038-1626690–.
La ténosynovite de de Quervain affecte les gaines synoviales des tendons du long abducteur du pouce (APL) et du court extenseur du pouce (EPB) à l'endroit où ils passent dans un tunnel fibro-osseux au niveau du premier compartiment dorsal du poignet (Som et al. 2022).
L'un des tests les plus courants dans le diagnostic de cette pathologie est le test de Finkelstein qu’il décrit dans son article en 1930 (Elliott, 1992, Wu et al. 2018).
Ce test, dont le but est de reproduire la douleur au niveau de la styloïde radiale en amenant le pouce en flexion et le poignet en inclinaison ulnaire, a été annoncé comme étant probablement le signe le plus pathognomonique (Elliott, 1992, Wu et al. 2018).
Toutefois, des auteurs se sont interrogés sur la précision diagnostic de ce test. Dans son étude en 2003, Brunelli s’est dit troublé par le qualificatif de signe le plus pathognomonique pour décrire le test de Finkesltein (Brunelli, 2003).
L’auteur confie en effet qu’il considère que le test de Finkelstein n’est pas correct car dans la ténosynovite de de Quervain, la douleur serait due à la friction des tendons du premier compartiment contre la poulie. Hors le test de Finkelstein va étirer les tendons du long abducteur et du court extenseur (Brunelli, 2003).
Avec cette manœuvre, les tendons sont plaqués contre le plancher du premier compartiment dorsal et éloignés de la poulie tandis que le ligament collatéral radial, le ligament scapho-trapézien et le premier ligament carpo-métacarpien sont également étirés et peuvent provoquer des douleurs qui n’ont rien a voir avec la ténosynovite de de Quervain (Brunelli, 2003).
Brunelli a créé un test qu’il considère comme réellement pathognomonique en provoquant une friction des tendons contre la poulie.
Pour réaliser le test, le patient va placer son avant-bras en pro-supination. Il va ensuite effectuer une inclinaison radiale du poignet puis étendre son pouce avec force en abduction. Les tendons seraient ici appliqués contre la poulie avec une friction lors de l’extension–abduction du pouce, qui provoque une douleur très vive en cas de test positif (Brunelli, 2003).
L’auteur affirme que ce test est plus pathognomonique et précis que le test de Finkelstein, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour établir sa clinimétrie.
Brunelli.G (2003). Le test de Finkelstein contre le test de Brunelli dans la tenosynovite de De Quervain. , 22(1), 0–45.Elliott, B (1992). Finkelstein's test: A descriptive error that can produce a false positive. The Journal of Hand Surgery: Journal of the British Society for Surgery of the Hand, 17(4), 481–482.
Som, Aniruddh, Harrison R. Wermuth, et Paramvir Singh. « Finkelstein Sign ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing, 2022.
Wu, Feiran; Rajpura, Asim; Sandher, Dilraj (2018). Finkelstein's Test Is Superior to Eichhoff's Test in the Investigation of de Quervain's Disease. Journal of Hand and Microsurgery, (), s-0038-1626690–.