Elle est graduée de 0 à 10. C’est une échelle numérique et verbale ouverte (entièrement présentée au patient) qui est donc plus facile à appréhender.
Elle respecte également le caractère exponentiel de la relation entre un stimulus corporel et sa perception (loi de Stevens), contrairement à l’EVA qui est linéaire. Ainsi, pour des stimulations faibles, les patients dyspnéiques peuvent développer une discrimination particulièrement fine de leur degré de dyspnée, contribuant ainsi à leur maîtrise de ce symptôme.
Dans la pratique, il convient de bien expliquer l’échelle au patient. Après la phase d’explication, le patient peut effectuer la tâche demandée. Si la tâche est longue, une première estimation peut être proposée après quelques minutes, puis répétée à intervalle régulier ou au terme de périodes de travail définies. Il est conseillé de toujours présenter l’échelle de manière agrandie ( feuille A4 rigide).
Il faut rester proche du patient pour observer la tâche effectuée et noter les éléments (discussions, incidents, changements d’activité...) qui pourraient modifier leur jugement. La réponse du patient doit être rapide et spontanée.
Lorsque plusieurs réponses sont recueillies à intervalle régulier, l’interrogation doit être très brève, par exemple “Borg ou score ?” au moment où on lui présente l’échelle et la réponse du patient sera un chiffre.