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Parkinson - Traitement & Prise en charge

Module EBP
Mis Ă  jour le
19/11/2024
Marie Demonceau
Kinésithérapeute
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AprĂšs avoir abordĂ© le bilan de la maladie de parkinson, il est dĂ©sormais temps de s’intĂ©resser Ă  l’individualisation du traitement. Dans un premier temps, des objectifs rĂ©Ă©ducatifs en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie ont pu ĂȘtre Ă©tablis par les derniĂšres recommandations EuropĂ©ennes de PhysiothĂ©rapie destinĂ©es Ă  la maladie de Parkinson.(S. Keus et al., 2014b).

Ainsi, en se basant sur les diffĂ©rents stades de l’échelle Hoehn and Yahr, il a pu ĂȘtre dĂ©terminĂ© les objectifs suivants :

  • H&Y 1-2 : PrĂ©vention du sĂ©dentarisme, de la peur de bouger ou de tomber, amĂ©lioration des performances physiques (force et endurance cardio-respiratoire), rĂ©duire la douleur, retarder l’apparition des limitations d’activitĂ©s
  • H&Y 3-4 : Objectifs identiques aux stades 1 et 2 avec des objectifs additionnels comme le maintien ou l’amĂ©lioration de certaines activitĂ©s spĂ©cifiques comme les transferts, l’équilibre, les activitĂ©s manuelles ou la marche
  • H&Y 5 : Objectifs identiques Ă  l’étape prĂ©cĂ©dente avec des objectifs additionnels comme le maintien des fonction vitales, la prĂ©vention des escarres et des contractures ainsi que le soutien aux aidants et professionnels de santĂ© entourant la personne.

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Éducation thĂ©rapeutique et promotion de l’activitĂ© physique

NeuroplasticitĂ© induite par l’exercice physique

Selon les derniĂšres recommandations (S. Keus et al., 2014b), le maintien d’un mode de vie le plus actif possible est l’un des objectifs primordiaux dans la rĂ©habilitation des patients atteints de la maladie de parkinson. En effet, en plus des bĂ©nĂ©fices contre les comorbiditĂ©s musculosquelettiques, articulaires ou cardiovasculaires, l’exercice physique rĂ©gulier aurait des effets bĂ©nĂ©fiques sur la neuroplasticitĂ© cĂ©rĂ©brale. Cette derniĂšre peut se dĂ©finir comme la capacitĂ© du cerveau Ă  se modifier ou Ă  rĂ©organiser ses rĂ©seaux neuronaux notamment face aux expĂ©riences d’apprentissage, Ă  une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale ou corporelle (ex : amputation). Ce concept de neuroplasticitĂ© est une dĂ©couverte majeure en neurosciences datant de la fin du XXĂšme siĂšcle. Selon elle, le cerveau garde un potentiel de rĂ©organisation structurelle et fonctionnelle tout au long de la vie, y compris dans le cerveau adulte, Ă  un Ăąge avancĂ©, et chez les personnes dont le systĂšme nerveux n’est plus intact (Cramer et al., 2011). Le cerveau adulte n’est donc plus considĂ©rĂ© comme un organe Ă  la structure immuable, mais comme un rĂ©seau dynamique, en perpĂ©tuelle reconfiguration (Pauwels et al., 2018). Ainsi, la pratique rĂ©guliĂšre d’exercices physiques et la rĂ©pĂ©tition de schĂ©mas moteurs variĂ©s pourraient dans ce cadre devenir une source d’apprentissage moteur et de neuroplasticitĂ© stimulant l’établissement de rĂ©seaux neuronaux alternatifs et contribuant au maintien de la mobilitĂ© fonctionnelle des patients (Crotty & Schwarzschild, 2020; Petzinger et al., 2013).

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Dans les faits, le dĂ©but des annĂ©es 2000 a Ă©tĂ© marquĂ© par des Ă©tudes chez l’animal et l’humain ayant permis de dĂ©montrer l’intĂ©rĂȘt de l’activitĂ© physique dans les adaptations cĂ©rĂ©brales physiologiques telles que l’angiogenĂšse, l’augmentation du dĂ©bit sanguin cĂ©rĂ©bral total, ou l’amĂ©lioration du mĂ©tabolisme neuronal (Anderson et al., 2010). Ces Ă©tudes ont Ă©galement mis en Ă©vidence des adaptations d’ordre chimiques tels qu’une modification de la concentration inter-synaptique de neurotransmetteurs ou du nombre de rĂ©cepteurs post-synaptiques. Il pu donc ĂȘtre Ă©tabli que la structure mĂȘme des neurones pourrait ĂȘtre modifiĂ©e avec la crĂ©ation de nouvelles connexions entre les neurones (aussi appelĂ©e « synaptogenĂšse »), voire mĂȘme la production de nouveaux neurones (aussi appelĂ©e « neurogenĂšse »)(Anderson et al., 2010; Chieffi et al., 2017; Cotman et al., 2007; Pauwels et al., 2018; Won et al., 2021). Les mĂ©canismes permettant de tels changements seraient notamment mĂ©diĂ©s par l’augmentation de concentration plasmatique de neurotrophines suite Ă  l’exercice. Ces derniers peuvent ĂȘtre assimilĂ©s Ă  des facteurs de croissance oudes protĂ©ines messagĂšres sĂ©crĂ©tĂ©es par des tissus pĂ©riphĂ©riques ou centraux, et capables de se fixer sur des rĂ©cepteurs neuronaux centraux afin de favoriser la survie neuronale, l’établissement de nouvelles synapses ou encore la croissance neuronale (Monteiro-Junior et al., 2015).

Plus spĂ©cifiquement Ă  la maladie de Parkinson, des Ă©tudes chez l’animal ont pu montrer que l’exercice aĂ©robie augmentait la concentration en rĂ©cepteurs dopaminergiques du putamen et amĂ©liorait la survie des neurones dopaminergiques aprĂšs l’injection d’une toxine dĂ©truisant spĂ©cifiquement les cellules dopaminergiques du rat (Foley & Fleshner, 2008; Yoon et al., 2007). Les Ă©tudes interventionnelles chez l’Homme explorant le potentiel de neuroplasticitĂ© de l’exercice dans la maladie de Parkinson sont peu nombreuses, mais donnent des rĂ©sultats prometteurs et des applications directes pour la revalidation des patients. Dans une Ă©tude Canadienne (Duchesne et al., 2015, 2016), 19 patients atteints de maladie de Parkinson dĂ©butante ont Ă©tĂ© soumis Ă  12 semaines d’entrainement trihebdomadaire sur vĂ©lo stationnaire, de durĂ©e et intensitĂ© progressives entre 20 et 40 minutes entre 60 Ă  80% de leurs puissances maximales aĂ©robies individuellement mesurĂ©es. Suite Ă  cet entrainement, les chercheurs ont observĂ© une amĂ©lioration des performances aĂ©robies des patients, montrant la faisabilitĂ© d’entrainements aussi intenses. De mĂȘme, les participants ont Ă©galement montrĂ© de meilleures performances aux tests cognitifs exĂ©cutifs, et d’apprentissage d’une nouvelle tĂąche motrice des membres supĂ©rieurs. De plus, l’étude par IRM de l’activation de diffĂ©rentes zones cĂ©rĂ©brales durant la tĂąche d’apprentissage moteur a pu rĂ©vĂ©ler une augmentation de l’activation cĂ©rĂ©brale au niveau de l’hippocampe, du cervelet et du striatum des patients. Ainsi, l’amĂ©lioration de la puissance maximale aĂ©robie post-entrainement serait positivement associĂ©e Ă  l’activation neuronale au niveau de l’hippocampe et du striatum, attestant du lien entre performances aĂ©robies et fonction cĂ©rĂ©brale (Duchesne et al., 2016).

Une autre Ă©tude s’est intĂ©ressĂ©e Ă  l’évolution des performances d’équilibre bipodal et des volumes de matiĂšre grise suite Ă  un programme de 6 semaines d’exercices centrĂ©s sur des taches d’équilibre bipodales. Celle-ci a pu montrer une amĂ©lioration des performances d’équilibre associĂ©e Ă  des changements cĂ©rĂ©braux structurels au niveau du cortex pariĂ©tal infĂ©rieur droit et cĂ©rĂ©belleux droit. Les zones impliquĂ©es dans ces changements structurels Ă©taient diffĂ©rentes de celles observĂ©es chez les sujets sains. En consĂ©quence, ces rĂ©sultats traduisent un impact de l’entrainement Ă  une nouvelle tĂąche motrice sur la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale et la capacitĂ© Ă  modifier les rĂ©seaux neuronaux moteurs dans la maladie de Parkinson (Sehm et al., 2014).

D’une maniĂšre similaire, d’autres chercheurs se sont intĂ©ressĂ©s aux effets cĂ©rĂ©braux de l’exercice aĂ©robie au moyen de la marche sur tapis de course sĂ©curisĂ©e par suspension corporelle. Dans les faits, ils ont soumis des patients atteints de maladie dĂ©butante Ă  8 semaines de marche intensive sur tapis, Ă  la frĂ©quence de 3 sĂ©ances hebdomadaires de 45 minutes avec pour objectif d’atteindre une vitesse de marche induisant une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique >3METs et/ou l’atteinte de 75% de la frĂ©quence cardiaque maximale thĂ©orique selon l’ñge (Fisher et al., 2008, 2013). Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont montrĂ© une modification de l’excitabilitĂ© corticale post-exercice chez 10 patients atteints de maladie de Parkinson dĂ©butante (Fisher et al., 2008). Dans un Ă©chantillon plus restreint de sujets (n=4), le mĂȘme entrainement a montrĂ© une augmentation de l’expression de rĂ©cepteurs Ă  la dopamine au niveau du striatum, mesurĂ© grĂące Ă  une technique d’imagerie combinĂ©e Ă  l’injection de radiotraceur (Fisher et al., 2013). Les rĂ©sultats ont Ă©galement mis en Ă©vidence que l’intensitĂ© de l’exercice Ă©tait un dĂ©terminant important des effets cĂ©rĂ©braux de l’exercice (Fisher et al., 2008).

Si les Ă©tudes interventionnelles sont peu nombreuses, d’autres travaux de type observationnels corroborent le lien entre performances physiques et prĂ©servation cĂ©rĂ©brale des patients Parkinsoniens. De maniĂšre remarquable, une Ă©tude a montrĂ© chez l’homme adulte que le nombre de pas journaliers Ă©tait corrĂ©lĂ© Ă  la prĂ©servation de rĂ©cepteurs dopaminergiques striataux (Dang et al., 2017). Selon une Ă©tude pilote par IRM rĂ©alisĂ©e sur un Ă©chantillon restreint (n=42) de patients atteints de maladie de Parkinson dĂ©butante Ă  modĂ©rĂ©e, la Puissance Maximale AĂ©robie (PMA) mesurĂ©e serait corrĂ©lĂ©e au volume de matiĂšre grise d’une partie de la tĂȘte du noyau caudĂ© et de du putamen (Demonceau et al., 2018). Il convient de regarder ces travaux avec prudence car la corrĂ©lation n’exprime pas de relation de cause Ă  effet.

En conclusion, plusieurs Ă©tudes interventionnelles et observationnelles soutiennent l’impact de l’exercice physique sur la plasticitĂ© neuronale des patients atteints de la maladie de Parkinson. Les zones cĂ©rĂ©brales montrant des effets sous-tendent des fonctions motrices, mais aussi cognitives. L’exercice serait donc une activitĂ© susceptible de prĂ©server les fonctions motrices, mais aussi l’apprentissage moteur et cognitif des patients. L’exercice aĂ©robie serait particuliĂšrement bĂ©nĂ©fique. Cependant, les Ă©tudes portant sur d’autre formes d’exercices telles que le renforcement musculaire sont rares.

Éducation thĂ©rapeutique

Comme exposĂ© prĂ©cĂ©demment, les patients sont particuliĂšrement exposĂ©s Ă  l’inactivitĂ© physique, notamment en raison des pertes de mobilitĂ©, de l’apathie, de la dĂ©pression, de la peur de chuter
 En raison de ses sĂ©ances frĂ©quentes, le kinĂ©sithĂ©rapeute bĂ©nĂ©ficie donc d’un statut privilĂ©giĂ© afin de prodiguer des conseils, des programmes et objectifs rĂ©alistes afin de coacher le patient Ă  ĂȘtre plus actif au quotidien. Dans ses conseils, le kinĂ©sithĂ©rapeute tiendra compte de certains facteurs connus pour influencer la rĂ©ponse des patients parkinsoniens Ă  l’exercice physique : le niveau d’activitĂ© physiques passĂ© du patient, de son niveau d’aptitude physique, des activitĂ©s dĂ©crites comme plaisantes pour le patient, de ses comorbiditĂ©s et limitations de mobilitĂ©s, des rĂ©alitĂ©s de l’environnement et socio-Ă©conomique, du soutien de son entourage. L’application d’une approche centrĂ©e sur le patient, et de techniques d’entretien motivationnel seront certainement utiles Ă  l’accompagnement des patients. Selon certains auteurs, les conseils suivant pourraient ĂȘtre proposĂ©s (Stevens et al., 2020)

  • Tenir compte des troubles neuropsychologiques spĂ©cifiques Ă  la maladie (troubles cognitifs, apathie, 
)
  • Tenir compte des variations d’état moteur et psychiques dans la planification de l’exercice physique
  • Impliquer le patient activement dans la planification et l’organisation du programme de promotion de l’activitĂ© physique
  • PrĂȘter une attention particuliĂšre aux personnes particuliĂšrement inactive dans leur jeunesse car leurs croyances sur leurs capacitĂ©s Ă  atteindre leurs buts pourrait ĂȘtre mauvaise
  • PrivilĂ©gier les activitĂ©s Ă  domicile pour les personnes prĂ©sentant un stade avancĂ©
  • Être prudent quant Ă  l’utilisation d’agenda d’activitĂ© qui pourraient avoir un impact nĂ©gatif sur la motivation en raison de la confrontation avec la progression de la maladie ;  ou encore ĂȘtre difficile Ă  mettre en Ɠuvre aux stades modĂ©rĂ© Ă  avancĂ© en raisons des difficultĂ©s d’écriture ou des troubles cognitifs.

Reconditionnement physique supervisé

L’application de programmes de reconditionnement physique supervisĂ©s pourrait s’avĂ©rer particuliĂšrement efficace pour modifier le comportement des patients (Demonceau et al., 2017; Handlery et al., 2021). La remise en mouvement et la participation active sous l’encadrement rassurant de professionnels de la SantĂ© pourraient ĂȘtre des facilitateurs efficaces afin de surpasser les barriĂšres psychiques et physiques Ă  un mode de vie plus actif. En effet, une rĂ©cente Ă©tude a soumis des patients atteints de maladie de Parkinson et peu actifs (<4200 pas journaliers) Ă  un programme supervisĂ© et intensif de marche sur tapis (4 sĂ©ances hebdomadaires de 45 minutes). AprĂšs 6 mois d’entrainement, les patients avaient augmentĂ© le nombre de pas journaliers, ainsi que leur niveau d’activitĂ© physique (Handlery et al., 2021). L’hypothĂšse quant Ă  l’efficacitĂ© d’un tel programme sur le comportement des patients serait que la pratique d’exercice pourrait permettre au patient de prendre confiance en ses capacitĂ©s et de ressentir les effets bĂ©nĂ©fiques de l’exercices sur son bien-ĂȘtre corporel.

Les kinĂ©sithĂ©rapeutes dont le domaine de compĂ©tence et les infrastructures le permettent pourraient donc proposer des programmes de reconditionnement physique adaptĂ©s Ă  leurs patients. Nous aborderons ci-dessous de maniĂšre non exhaustive quelques recommandations et points d’attention spĂ©cifiques au reconditionnement physique de cette population :

  • Tout d’abord, il conviendra de porter attention Ă  la survenue de certains Ă©vĂšnements pouvant mettre en Ă©vidence la survenue d’un Ă©vĂšnement indĂ©sirable sĂ©rieux. Les experts EuropĂ©ens rappellent qu’il est normal que le patient ressente de la fatigue durant et aprĂšs l’exercices. Cependant, les signes suivant vous conduiront Ă  stopper immĂ©diatement l’exercice et Ă  demander un avis mĂ©dical :
    • NausĂ©es
    • Douleurs thoracique de plusieurs minutes
    • DyspnĂ©e, frĂ©quence respiratoire >40 rpm
    • Étourdissement, apparition de sueurs froides
    • Arythmies cardiaques d’effort
    • Diminution de la tension artĂ©rielle systolique d’effort >10 mmHg en comparaison au repos (S. Keus et al., 2014b)

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  • Comme Ă©noncĂ© prĂ©cĂ©demment, la disparition neuronale liĂ©e Ă  la maladie de Parkinson et les troubles dysautonomiques cardiaques toucheraient 40% Ă  80% des patients selon les Ă©tudes (Z. Chen et al., 2020; Rodriguez‐Blazquez et al., 2020). Ceci peut se traduire par de l‘hypotension orthostatique, ou un manque d’adaptation de la frĂ©quence cardiaque et de la pression artĂ©rielle lors d’effort physique.  Le tensiomĂštre est donc un accessoire indispensable au contrĂŽle des paramĂštres lors de l’exercice physique intense des patients. Une absence d’augmentation de la pression systolique, voire une diminution, ainsi qu’une augmentation peu marquĂ©e de la frĂ©quence cardiaque devront attirer votre attention, et devraient faire l’objet d’une demande d’avis mĂ©dical. Il faudra Ă©galement ĂȘtre attentif Ă  ce que les infrastructures prĂ©viennent les risques de chute. Enfin, cette population fragilisĂ©e et dĂ©conditionnĂ©e pourrait ĂȘtre particuliĂšrement exposĂ©e Ă  des effets indĂ©sirables d’ordre musculosquelettique (entorses, douleurs de dos et genou, 
).(Corcos et al., 2013; Demonceau et al., 2017; Hass et al., 2007; Paul et al., 2014). Ces effets indĂ©sirables seraient particuliĂšrement susceptibles de se produire chez les personnes les moins physiquement actives (Demonceau et al., 2017). Il convient donc d’ĂȘtre particuliĂšrement progressif dans la planification de l’entrainement quant Ă  son intensitĂ©, sa frĂ©quence et la pĂ©riodicitĂ© des entrainements.
  • Enfin notons que les effets aigus de l’exercice aĂ©robie pourraient ĂȘtre un adjuvant Ă  l’optimisation d’une sĂ©ance de kinĂ©sithĂ©rapie. Plusieurs Ă©tudes ont rapportĂ© des effets bĂ©nĂ©fiques sur la motricitĂ© ou l’apprentissage moteur des patients directement aprĂšs des fractions d’exercice aĂ©robie de 25 Ă  60 minutes (Beall et al., 2013; MĂŒller & Muhlack, 2010; Wanner et al., 2021). L’amĂ©lioration de la motricitĂ© directement aprĂšs l’effort aĂ©robie serait sous-tendue par diverses voies neurophysiologiques : une augmentation de la sĂ©crĂ©tion endogĂšne de dopamine (MĂŒller & Muhlack, 2010), une augmentation du dĂ©bit sanguin cĂ©rĂ©bral durant l’effort (Petzinger et al., 2013), une optimisation de  l’effet des supplĂ©ments oraux de L-dopa (Muhlack et al., 2007), l’augmentation de la sĂ©crĂ©tion de facteurs de croissance neuronaux stimulant la neuroplasticitĂ© liĂ©e Ă  l’exercice (Azevedo et al., 2022), ainsi qu’une modification des circuits neuronaux moteurs recrutĂ©s (Beall et al., 2013; Petzinger et al., 2013). Ces rĂ©sultats restent controversĂ©s (Silveira et al., 2018), car rapportĂ©s Ă  partir d’études de faible niveau de preuve ou basĂ©es sur de faibles Ă©chantillons de patients. Cependant, il est intĂ©ressant de se poser la question s’il est trĂšs frĂ©quent de rencontrer des patients parkinsoniens particuliĂšrement observateurs et qui rĂ©alisent du vĂ©lo stationnaire tĂŽt le matin afin de se sortir d’une pĂ©riode « OFF » lorsque les mĂ©dicaments dopaminergiques n’ont pas encore leur effet optimal ; ou encore, rapportant le bien-ĂȘtre moteur et physique directement aprĂšs une balade rythmĂ©e Ă  pied ou Ă  vĂ©lo ?  Ainsi, dĂ©buter les sĂ©ances de kinĂ©sithĂ©rapie par un effort aĂ©robie progressif et sĂ©curisant (vĂ©lo semi-assis, marche sur tapis avec support du poids corporel, 
) pourrait donc s’avĂ©rer trĂšs utile afin d’obtenir une meilleure motricitĂ© lors des sĂ©ances, ou de consolider l’apprentissage moteur en stimulant la neuroplasticitĂ©. Au domicile, pour les patients plus grabataire, le recours Ă  un pĂ©dalier portable pourrait lui aussi ĂȘtre envisagĂ©e.

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Apprentissage moteur et Stratégies motrices compensatrices

Principes de base et bases neurophysiologiques

Avant tout, il est essentiel de se rappeler qu’il est possible de distinguer 2 types de mouvements :

  • Les mouvements dirigĂ©s vers un but prĂ©cis sous le contrĂŽle attentionnel soutenu de l’exĂ©cutant,
  • Les mouvements rĂ©alisĂ©s de maniĂšre rĂ©pĂ©titive ou routiniĂšre avec un moindre contrĂŽle attentionnel, appelĂ©s mouvements « automatiques ».

Ces 2 types de mouvements dépendent de circuits neuronaux distincts dans le cadre du déclenchement du mouvement par les boucles cortico-striato-thalamo-corticales. Les mouvements dirigés vers un but (ex : pointer une cible avec son index, écraser du pied un objet au sol, 
) sont initiés au niveau du cortex frontal. Ils impliquent les boucles cortoco-striato-thamalo-corticales antérieures, qui restent longtemps préservées dans le décours de la maladie de Parkinson. Les mouvements relevant du contrÎle moteur automatique (ex : des mouvements répétitifs de finger tapping, la marche en double tùche, 
) sont surtout initiés par le cortex prémoteur et impliquent la partie plus caudale du striatum qui est la plus rapidement affectée par la disparition des neurones dopaminergiques de la Substance Noire.

Les stratĂ©gies motrices compensatrices, appelĂ©es « movement strategies » dans la littĂ©rature anglophone, sont des techniques spĂ©cifiques Ă  la MP qui constituent le socle de prise en charge Parkinson de la marche, des transferts, de la dextĂ©ritĂ© manuelle, etc
 Le principe gĂ©nĂ©ral de ces techniques est de compenser la difficultĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer des mouvements automatiques par un contrĂŽle attentionnel de ces mouvements.

Les stratĂ©gies motrices compensatrices ont donc pour principe gĂ©nĂ©ral d’utiliser la neuroplasticitĂ© afin d’entrainer le patient Ă  utiliser les circuits attentionnels du contrĂŽle du mouvement plutĂŽt que les circuits relevant du contrĂŽle moteur automatique car ces derniers sont particuliĂšrement dĂ©faillants. ConcrĂštement, cela se traduit en rĂ©Ă©ducation par :

  • L’apprentissage de trucs et astuces qui amĂšneront le patient Ă  concentrer son attention sur le mouvement en cours d’exĂ©cution,
  • La rĂ©pĂ©tition, un grand nombre de fois, des nouveaux schĂ©mas de mouvements et leur intĂ©gration aux activitĂ©s quotidiennes de maniĂšre Ă  consolider ces « nouveaux » circuits neuronaux (Gilat et al., 2021; Nieuwboer, Rochester, MĂŒncks, et al., 2009; Petzinger et al., 2013).

Ces techniques s’appliquent surtout aux patients dans les stades modĂ©rĂ©s Ă  avancĂ©s de la maladie. Cependant, avec la progression de la disparition des neurones dopaminergiques, les circuits neuronaux attentionnels dĂ©clenchant les mouvements dirigĂ©s vers un but deviennent Ă©galement dysfonctionnels et l’application de telles techniques devient Ă©galement difficile pour les personnes aux stades grabataires de la maladie.

Mise en pratique des techniques de stratégies motrices compensatrices

Initialement, il est important que le praticien et le patient dĂ©terminent une activitĂ© fonctionnelle pertinente et inspirĂ©e de la vie quotidienne Ă  travailler de maniĂšre prioritaire et intensive. Cette activitĂ© pourra ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir de la goal attainment scale ou de l’échelle MPAS vues prĂ©cĂ©demment. GĂ©nĂ©ralement, il peut ĂȘtre adaptĂ© de travailler de maniĂšre intensive une seule tĂąche Ă  la fois, et seulement une fois cette derniĂšre maitrisĂ©e, passer Ă  un autre objectif. Les recommandations sont de travailler cette tĂąche durant 3x 30 minutes hebdomadaires durant au moins 3 semaines (S. Keus et al., 2014b). En appliquant les stratĂ©gies motrices compensatrices Ă  la rĂ©alisation de ces activitĂ©s, on cherche Ă  stimuler l’apprentissage moteur et consolider de nouveaux rĂ©seaux cĂ©rĂ©braux compensateurs aux mouvements dĂ©ficitaires (Nieuwboer, Rochester, MĂŒncks, et al., 2009).

L’apprentissage des stratĂ©gies motrices est principalement basĂ© sur 2 grands principes :

  • Le recours aux indices sensoriels
  • Le sĂ©quençage de tĂąche motrices complexes

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Les indices sensoriels

L’utilisations d’indices sensoriels consiste Ă  prĂ©senter

  • Des cibles matĂ©rielles (ex : ligne au sol, pied du kinĂ©, tape collĂ© au sol, 
) Ă  des endroits stratĂ©giques
  • Des repĂšres rythmiques de nature auditives (mĂ©tronome, claquer des doigts en rythme, compter Ă  voix haute,
)
  • Des repĂšres tactiles (tapotement de la main du kinĂ©, montre vibrante,
)
  • Des repĂšres cognitifs (conscientiser/visualiser le dĂ©placement du nombril vers le pied d’appui pour faciliter le transfert du poids corporel, dire « Go » Ă  haute voix pour aider Ă  initier le mouvement).

La localisation des cibles visuelles, la frĂ©quence des repĂšres rythmiques sont choisis de maniĂšre stratĂ©gique afin d’aider le patient Ă  rĂ©aliser le mouvement selon une amplitude, une vitesse ou une rĂ©gularitĂ© adĂ©quates. D’un point de vue neurophysiologique, cela consiste Ă  favoriser l’utilisation des circuits striataux moteurs antĂ©rieurs qui dĂ©clenchent les mouvements dirigĂ©s vers un but car ces derniers restent plus fonctionnels que le contrĂŽle des mouvements automatiques.

On distingue aussi les indices selon qu’ils soient de nature « interne » c’est-Ă -dire gĂ©nĂ©rĂ©s par le patient lui-mĂȘme (ex : cadencer un mouvement en comptant 1-2-3-4, 
) versus les indices de nature « externe » qui ne sont pas initiĂ©s par le patient (ex : mĂ©tronome, lignes au sol etc.).

Les bases neurophysiologiques et leurs effets sur les paramĂštres de marche sont diffĂ©rents (Beck et al., 2018; Y.-A. Chen et al., 2022). Ainsi, l’entrainement Ă  l’utilisation d’indices externes aurait de maniĂšre gĂ©nĂ©rale un impact plus positif sur la durĂ©e des pas, le temps de double appui et la vitesse lorsqu’ils marchent en double tĂąche que en comparaison Ă  l’utilisation d’indices internes (Beck et al., 2018). Cependant, les indices externes prĂ©sentent le dĂ©savantage de rendre le patient dĂ©pendant et de ne pas pouvoir ĂȘtre appliquĂ©s en toutes circonstances.

Toutes les formes d’indices ne conviennent pas Ă  tous les patients. Le rĂŽle du thĂ©rapeute est d’explorer les diffĂ©rentes formes possibles d’indices de maniĂšre empirique afin d’identifier ce qui permettra au patient d’amĂ©liorer sa mobilitĂ©. FrĂ©quemment, les personnes avec une atteinte plus importante ou Ă©voluant depuis longtemps bĂ©nĂ©ficient mieux des indices de type externes que des indices auto-gĂ©nĂ©rĂ©s. Certains patients ont dĂ©veloppĂ© leur propres stratĂ©gies d’indiçage « interne» ! Il peut ĂȘtre intĂ©ressant pour le kinĂ©sithĂ©rapeute ou l’ergothĂ©rapeute de se renseigner de ces possibles adaptations et de leur contexte.

Les indices seraient particuliĂšrement efficaces et pertinents lorsqu’ils sont dispensĂ©s dans l’environnement habituel du patient et avec ses objets de la vie quotidienne (S. Keus et al., 2014b). Il est important de garder en tĂȘte la spĂ©cificitĂ© des effets de cet entrainement. Par exemple, l’entrainement Ă  l’utilisation d’indices dans le cadre de l’initiation des pas n’occasionnera pas d’amĂ©lioration de la dextĂ©ritĂ© manuelle (S. Keus et al., 2014b). Il s’agit donc bien de repĂ©rer les activitĂ©s pertinentes et d’y accorder un entrainement spĂ©cifique.

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Le séquençage des mouvements

Ce deuxiÚme type de stratégie motrice consiste à diviser une tùche complexe en des mouvements analytiques. Voici une méthode proposée :

  1. Observer le patient rĂ©alisant spontanĂ©ment l’activitĂ© Ă  travailler et analyser ses difficultĂ©s
  2. DĂ©composer l’activitĂ© en 4 Ă  6 mouvements analytiques.
  3. Démontrer et expliciter la séquence optimale de mouvements analytiques. Utiliser des mots clés/images permettant de décrire chaque étape.
  4. Travailler individuellement l’exĂ©cution de chaque phase et la qualitĂ© de mouvement lors de son exĂ©cution. Éventuellement y  intĂ©grer des indices sensoriels.
  5. Guider et superviser le patient Ă  enchainer consĂ©cutivement les diffĂ©rentes phases. À noter que l’apprentissage moteur peut ĂȘtre favorisĂ© en demandant au patient de rĂ©pĂ©ter oralement chaque Ă©tape de mouvement, en les exĂ©cutant, d’expliciter les indices rythmiques ou autres astuces ou en utilisant des techniques d’imagerie mentale. Au final, tous ces efforts visent Ă  favoriser un contrĂŽle conscient de chaque mouvement de maniĂšre Ă  favoriser l’utilisation des circuits moteurs striataux antĂ©rieurs, en remplaçant l’automaticitĂ© du mouvement par un contrĂŽle moteur dirigĂ© vers un but.
  6. Lorsque le patient maĂźtrise l’enchainement de maniĂšre supervisĂ©e, transposer son exĂ©cution dans des situations plus fonctionnelles (lieu de vie, etc
).

DiffĂ©rentes Ă©tudes ont montrĂ© l’efficacitĂ© sur la qualitĂ© de mouvement, les performances motrices et la qualitĂ© de vie des protocoles d’entrainement aux sĂ©quences motrices, avec des volumes et durĂ©es variables (de 2 semaines de pratique intensive en hospitalisation, Ă  1 an) (Kamsma et al., 1995; S. Keus et al., 2014b; M. E. Morris et al., 2009). Il est Ă  noter que l’apprentissage moteur des patients atteints de maladie de Parkinson est plus lent que les personnes ĂągĂ©es saines (Pendt et al., 2011). Il semble donc crucial de consacrer Ă  ces exercices des sĂ©ances longues et frĂ©quentes. Une fois la tĂąche considĂ©rĂ©e acquise, il sera souvent nĂ©cessaire de rĂ©aliser des sĂ©ances de rappel dans les mois suivant l’intervention car la rĂ©tention des performances motrices est mauvaise chez les patients parkinsoniens (Nieuwboer et al., 2001; Pendt et al., 2011).

Le lieu oĂč les sĂ©ances prennent place aurait Ă©galement une importance, favoriser l’engagement cognitif dans la tĂąche en cours en choisissant un environnement calme (bruit, sĂ©ances collectives, stress pourraient ralentir l’apprentissage). La transposition des exercices en conditions rĂ©elles (ex : au domicile) est Ă©galement essentielle pour obtenir des bĂ©nĂ©fices sur les activitĂ©s et la qualitĂ© de vie des patients (Nieuwboer et al., 2001).

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Enfin, les indices et le sĂ©quençage des mouvements peuvent aussi devenir des astuces permettant au patient de se sortir d’un Ă©pisode de blocage moteur, par exemple durant une pĂ©riode OFF. Pour optimiser cet effet, les indices sont testĂ©s, mis en place, et Ă©valuĂ©s durant la pĂ©riode ON. Au patient de les mettre en application lors de la survenue d’une pĂ©riode OFF. Par exemple, avec un patient dĂ©crivant un blocage moteur presque systĂ©matique lorsqu’il doit ouvrir la porte pour sortir de sa maison en pĂ©riode Ă  distance de la prise des mĂ©dicaments, il pourra lui ĂȘtre proposĂ© de :

  1. SĂ©quencer le mouvement complexe en mouvements analytiques (ex : s’arrĂȘter, se pencher vers la serrure, tourner la clĂ© en un mouvement ample, pousser la clinche, ouvrir la porte d’un grand geste, reprendre la marche etc..). Il faudra alors travailler l’amplitude et la vitesse d’exĂ©cution de chaque sous-unitĂ© de mouvement, puis enchaĂźner les diffĂ©rentes sĂ©quences.
  2. Placer des marques de tape au sol pour mettre en Ă©vidence l’endroit oĂč s’immobiliser en guise d’indice externe visuel.
  3. Tester l’efficacitĂ© d’un indice cognitif auto-gĂ©nĂ©rĂ© « 1, 2, 3, GO ! » pour faciliter la remise en mouvement aprĂšs l’ouverture de la porte .

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Une forme particuliĂšre d’apprentissage moteur : la thĂ©rapie LSVT-bigÂź

Cette technique vise spĂ©cifiquement Ă  entrainer le patient Ă  surmonter les phĂ©nomĂšnes liĂ©s Ă  l’hypokinĂ©sie. Cette technique tire son origine et son nom, « Lee Silverman Voice Therapy », d’une mĂ©thode rĂ©Ă©ducative orthophonique initialement dĂ©veloppĂ©e pour la rĂ©Ă©ducation des troubles de la motricitĂ© bucco-faciale (hypophonie , dysphagie, expression faciale,
) (Ramig et al., 2001).

La technique dont le slogan est « Think Big ! » repose sur les grands principes suivants :

  1. RĂ©aliser des mouvements de grande amplitude, permettra d’atteindre une meilleure prĂ©cision du mouvement et permettra indirectement une meilleure vitesse d’exĂ©cution (Farley et al., 2008; Flood et al., 2020).
  2. Recalibrer les sensations « proprioceptives » du patient qui ne se rend pas toujours compte du dĂ©calage entre le mouvement tel qu’il s’imagine le produire et son amplitude effective qui est de trĂšs petite amplitude en raison de l’hypokinĂ©sie.
  3. L’intensivitĂ© : chaque mouvement doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© Ă  une intensitĂ© d’effort maximale, et le volume d’entrainement (nombre de rĂ©pĂ©titions et sĂ©ries ; durĂ©e et frĂ©quence des sĂ©ances) est Ă©galement important (Farley & Koshland, 2005).

La prise en charge type comprend tout d’abord un stage intensif de 4 semaines de 4x 1h d’entrainement hebdomadaire consistant en la pratique intensive de sĂ©ries de multiples rĂ©pĂ©titions de mouvements spĂ©cifiques impliquant l’ensemble du corps dans des schĂ©mas particuliĂšrement complexes dans le cadre d’un syndrome Parkinsonien (rotation des ceintures, ouverture et Ă©tirement des Ă©paules, mouvements amples multidirectionnels des jambes, 
). Durant ces sĂ©ances de « drill », il est demandĂ© au patient de faire un effort volontaire de maniĂšre Ă  produire lors de chaque mouvement un effort volontaire maximal pour produire le mouvement le plus grand possible. Toute une sĂ©rie d’astuces (taper bruyamment les mains sur les cuisses Ă  la fin d’une sĂ©rie, compter Ă  haute voix, 
) sont mises en place de maniĂšre Ă  ce que le patient prenne conscience de la « taille effective du mouvement » et puisse prendre conscience de l’inadĂ©quation entre l’amplitude de mouvement voulue et l’amplitude effectivement atteinte. Les sĂ©ances progressent en difficultĂ©s en jouant sur la durĂ©e des sĂ©ries, l’introduction de doubles tĂąches, de maniĂšre Ă  maintenir une grande intensitĂ© d’effort volontaire. Ces sĂ©ances de Drill sont ensuite transposĂ©es vers des activitĂ©s de la vie quotidienne individuellement pertinente pour la personne. Le patient est Ă©galement encouragĂ© Ă  rĂ©aliser les exercices de drill de maniĂšre autonome au domicile au moyen de diffĂ©rents supports tels que vidĂ©o, agenda d’entrainement ou en prenant part Ă  des sĂ©ances d’exercices spĂ©cifiques en groupe (Farley & Koshland, 2005; McDonnell et al., 2018).

Il est Ă  noter que seuls les kinĂ©sithĂ©rapeutes et ergothĂ©rapeutes spĂ©cifiquement entrainĂ©s et certifiĂ©s sont autorisĂ©s Ă  pratiquer la technique brevetĂ©e. La technique a fait l’objet d’une mĂ©ta-analyse portant sur 84 patients et montrant par rapport Ă  la kinĂ©sithĂ©rapie conventionnelle un effet significativement plus important sur la motricitĂ© (le score UPDRS III), et une tendance en ce qui concerne la mobilitĂ© et les transferts (TUG et vitesse de marche sur 10 m) (McDonnell et al., 2018).

Plus rĂ©cemment, une Ă©tude a comparĂ© l’efficacitĂ© du LSVT-BIG et de la rĂ©Ă©ducation physique traditionnelle, avec pour particularitĂ© d’y inclure 3 groupes d’intervention :

  • LVST-big : 16 sĂ©ances de drill individuel dispensĂ©es en 4 semaines de 4x1h hebdomadaire.
  • PhysiothĂ©rapie conventionnelle (stratĂ©gie motrices compensatrices, Ă©tirements, marche, double tĂąche, Ă©quilibre, 
 individualisĂ©es selon le bilan initial) : 16 sĂ©ances dispensĂ©es en 8 semaines de 2x1h hebdomadaire.
  • PhysiothĂ©rapie intensive : mĂȘmes exercices que dans le groupe 2. Cependant, les 16 sĂ©ances Ă©taient dispensĂ©es en 4 semaines de 4x1h hebdomadaire.

Le seul Ă©lĂ©ment distinctif de la physiothĂ©rapie conventionnelle et de la physiothĂ©rapie intensive est le volume hebdomadaire, alors que le nombre de sĂ©ances total reste identique entre les 3 groupes. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont montrĂ© un effet supĂ©rieur Ă  la fois de l’entrainement LSVT-BIG et de la physiothĂ©rapie intensive sur la marche et les transferts des patients en comparaison Ă  la physiothĂ©rapie conventionnelle dispensĂ©e Ă  la frĂ©quence de 2 sĂ©ances hebdomadaires.(Schaible et al., 2021)

Cette Ă©tude, ainsi que les rĂ©sultats liĂ©s Ă  la technique LSVT mettent en Ă©vidence toute l’importance du volume d’entrainement, de l’intensitĂ© physique et de l’engagement cognitif dans la pratique d’exercices thĂ©rapeutiques dans le cadre spĂ©cifique de la maladie de Parkinson.

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RĂ©Ă©ducation de la marche

La rĂ©Ă©ducation Ă  la marche devrait inclure une approche qualitative visant Ă  rĂ©duire les anomalies de marche continue ou le Freezing, une approche situationnelle visant Ă  intĂ©grer les corrections aux activitĂ©s de la vie quotidienne, et une approche quantitative visant Ă  principalement Ă  amĂ©liorer le pĂ©rimĂštre de marche et l’endurance aux dĂ©placements.

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RĂ©Ă©ducation qualitative des troubles de la marche continue

La rĂ©Ă©ducation qualitative consiste en l’application des grands principes des stratĂ©gies motrices compensatrices Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment afin de limiter les principales anomalies repĂ©rĂ©es dans le bilan. L’entrainement consiste dans un premier temps Ă  faire prendre conscience des anomalies de marche au patient en utilisant par exemple des feedbacks visuels (vidĂ©os, miroirs, etc.).

En effet, comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, les troubles de la marche s’installent de maniĂšre insidieuse dans le dĂ©cours de la maladie et se retrouvent souvent intĂ©grĂ©s au schĂ©ma corporel du patient sans conscientisation des modifications qualitatives observĂ©es (perte du ballant du bras, dĂ©marche lente, diminution amplitude de pas, etc.).

Dans la rĂ©Ă©ducation qualitative, il peut alors ĂȘtre utile de dĂ©composer le cycle de marche afin de travailler spĂ©cifiquement la sous-phase problĂ©matique en proposant des exercices actifs permettant au patient de corriger ses mouvements locomoteurs, Ă  l’aide d’indices sensoriels (cueing visuels, auditifs ou sensitifs ; internes ou externes 
), en accentuant la rĂ©pĂ©tition de la phase du cycle de marche dĂ©ficitaire (par exemple l’attaque par le talon Ă  la phase de rĂ©ception de l’appui, ou encore le transfert du poids du corps de la jambe arriĂšre vers la jambe avant lors de la phase de double appui. À noter que les exemples prĂ©cĂ©dents ne conviennent pas Ă  tous les patients et qu’il convient donc d’adapter la technique, les consignes et le discours Ă  chaque patient, particuliĂšrement chez les patients prĂ©sentant des troubles cognitifs. Progressivement, il sera demandĂ© au patient de maintenir une correction de ses pas, en supprimant les indices sensoriels et les indications orales. Comme abordĂ© prĂ©cĂ©demment, l’apprentissage moteur peut se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement lent chez les patients atteints de maladie de Parkinson (Pendt et al., 2011). Il conviendra donc de travailler une correction Ă  la fois, de rĂ©aliser de nombreuses rĂ©pĂ©titions et de travailler dans un environnement calme et propice Ă  la concentration (Ă©viter les locaux communs et les heures de pointes pour pratiquer cette Ă©tape de la rĂ©Ă©ducation Ă  la marche). Finalement, il sera Ă©galement recommandĂ© de proposer des sĂ©ances de rappel au cours des semaines suivant l’acquisition des corrections de la marche, en raison des difficultĂ©s de rĂ©tentions de l’apprentissage moteur (Pendt et al., 2011).

RĂ©Ă©ducation qualitative des troubles paroxystiques de la marche

Il s’agira principalement d’identifier les situations exposant le patient aux troubles de type Freezing en se basant sur les informations issues de l’anamnĂšse afin de lui proposer diffĂ©rents indices ou astuces, vus prĂ©cĂ©demment, afin de mieux gĂ©rer ces situations. GĂ©nĂ©ralement, les indices seront abordĂ©s durant la phase ON, lorsque le patient bĂ©nĂ©ficie d’une bonne motricitĂ© afin que le patient puisse s’en resservir lorsqu’il sera confrontĂ© Ă  un blocage.

De maniÚre plus spécifique au Freezing des pas, les astuces suivantes sont couramment proposées :

Indices et astuces autogénérées pour initier le 1er pas :

  • Commencer par rĂ©aliser un autre mouvement : lever un bras, taper sur ses cuisses avec les mains, tourner la tĂȘte de droite Ă  gauche 

  • CrĂ©er/imaginer un indice visuel au sol : pointer du doigts un endroit au sol oĂč poser le pied, jeter un objet au sol Ă  enjamber (mouchoir, clĂ©, 
), utiliser sa canne Ă  l’envers pour enjamber le pommeau.
  • Compter « 1-2-3, go ! »‍
  • Se pencher volontairement du cĂŽtĂ© de la jambe d’appui, imaginer que l’on plante cette jambe dans le sol pour conscientiser la libĂ©ration de l’appui de la jambe oscillante.

Indices et astuces pour prévenir le freezing en cours de déplacement :

  • Fredonner une chanson rythmĂ©e, compter « 1-2-3-4 », 

  • Effectuer une marche militaire, en levant exagĂ©rĂ©ment les genoux et en balançant les bras, en particulier Ă  proximitĂ© d’une situation Ă  risque (demi-tours, passage de porte, 
)
  • Écouter de la musique ~60bpm. Il existe d’ailleurs des playlists de musique au rythme appropriĂ© (de Bruin Nutley et al., 2010; T. D. Ellis & Earhart, 2021)
  • Utiliser sa canne Ă  l’envers pour enjamber le pommeau, la canne est gĂ©nĂ©ralement placĂ©e du cĂŽtĂ© du corps ou le pas est le plus court

Dans certaines situations, le patient peut se rĂ©vĂ©ler incapable de gĂ©nĂ©rer lui-mĂȘme des indices pour se sortir d’une phase de blocage, il s’agit le plus souvent de formes avancĂ©es de la maladie ou de personnes souffrant de freezing sĂ©vĂšre. Dans ce cas, la rĂ©Ă©ducation Ă  la marche consistera Ă  rĂ©aliser des exercices de marche avec le kinĂ©sithĂ©rapeute qui impose durant la rĂ©Ă©ducation divers indices dits « externes », comme par exemple le fait de coller des lignes de tape au sol et de demander au patient de les enjamber ou faire marcher le patient au son rĂ©gulier du mĂ©tronome.

Il semble trĂšs utile dans ces cas de travailler la marche et la prĂ©vention du Freezing au domicile du patient, tout en impliquant l’aidant proche Ă  la rĂ©Ă©ducation, afin qu’il puisse lui aussi apprendre comment aider le patient Ă  sortir d’un Ă©pisode de blocage. La mise en place d’indices externes (marquages au sol dans les endroits stratĂ©giques) peut aussi ĂȘtre envisagĂ© directement dans le domicile du patient afin de prĂ©venir le Freezing.

Pour rappel dans le choix des indices Ă  proposer, les indices visuels (marquages au sol, canne Ă  l’envers,
) ont un effet principal sur la longueur des pas, tandis que les indices rythmiques (musique, mĂ©tronome, compter « 1-2, 1-2 » permettront d’amĂ©liorer la cadence et la rĂ©gularitĂ© des pas (Sweeney et al., 2019).

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RĂ©Ă©ducation situationnelle

Une fois acquis une dĂ©marche satisfaisant des critĂšres qualitatifs, l’entrainement situationnel consistera Ă  travailler au transfert des acquis en conditions plus proches de la vie rĂ©elle et susceptibles de dĂ©clencher les troubles de la marche caractĂ©ristiques. Par exemple, Il pourra ĂȘtre choisi de rĂ©aliser des exercices de marche en double tĂąche, en extĂ©rieur, au milieu de la foule, lors de demi-tours dans la salle de bain, etc


Plusieurs Ă©tudes ont montrĂ© des effets trĂšs bĂ©nĂ©fiques d’entrainement Ă  la double tĂąche de patients atteints de Parkinson. Les interventions proposĂ©es consistaient gĂ©nĂ©ralement en 3 Ă  6 semaines de sĂ©ances de 30 minutes, 2 Ă  4 fois par semaine durant lesquelles les patients rĂ©alisaient une tĂąche motrice (marcher au sol, sur un tapis de course, ou en pĂ©dalant sur un vĂ©lo stationnaire) tout en rĂ©alisant simultanĂ©ment des Ă©numĂ©rations de mots relevant d’une mĂȘme sĂ©mantique, des calculs de tĂȘte, des tĂąches bimanuelles, des tĂąches attentionnelles diverses, de la rĂ©alitĂ© virtuelle, etc
(Zheng et al., 2021).

Une mĂ©ta-analyse portant sur 11 Ă©tudes contrĂŽlĂ©es randomisĂ©es (322 sujets) conclut Ă  la supĂ©rioritĂ© de l’entrainement en double tĂąche par rapport Ă  d’autres interventions rĂ©Ă©ducatives ou l’absence d’entrainement sur la vitesse de dĂ©placement, la cadence des pas et l’équilibre lors des dĂ©placements des patients (Li et al., 2020). Par contre, les effets sur la longueur des pas et leur rĂ©gularitĂ© sont inconstants ou absents (Brauer & Morris, 2010; De Freitas et al., 2020; Geroin et al., 2018; Li et al., 2020; San MartĂ­n Valenzuela et al., 2020).

Suite Ă  ce type d’entraĂźnement, un transfert des gains vers certaines tĂąches non travaillĂ©es durant l’entrainement a mĂȘme Ă©tĂ© observĂ© dans diffĂ©rentes Ă©tudes (Brauer & Morris, 2010; Geroin et al., 2018). Un effet carry-over de plusieurs semaines aprĂšs la fin de l’entrainement peut Ă©galement ĂȘtre espĂ©rĂ© (Geroin et al., 2018).

Toujours dans le cadre de la rĂ©Ă©ducation situationnelle, notons les rĂ©sultats originaux d’un protocole d’entrainement Ă  la marche de 6 semaines qui consistait Ă  confronter des patients sujets au freezing Ă  des situations de stress progressif tels que de la marche en passage Ă©troit, des demi-tours de plus en plus Ă©troits, des doubles tĂąches, la traversĂ©e du hall d’hĂŽpital en heure de pointe, etc. Les rĂ©sultats ont montrĂ© des effets bĂ©nĂ©fiques sur la sĂ©vĂ©ritĂ© et la durĂ©e des Ă©pisodes de freezing maintenus 4 semaines aprĂšs la fin des entrainements (Plotnik et al., 2014).

Il n’existerait pas d’effets indĂ©sirables suite Ă  ces types d’entrainement situationnels (De Freitas et al., 2020). Cependant, ces derniers ne semblent pas particuliĂšrement indiquĂ©s aux patients prĂ©sentant des troubles cognitifs importants, aux stades avancĂ©s (IV-V), ou ne prĂ©sentant pas d’amĂ©lioration sensibles aprĂšs plusieurs sĂ©ances d’entrainement. Peut-ĂȘtre serait-il plus judicieux d’entrainer ces derniers Ă  Ă©viter les situations de double tĂąche, par exemple en recourant aux indices externes des pas.

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RĂ©Ă©ducation quantitative

Enfin, la rĂ©Ă©ducation Ă  la marche peut aussi prendre un aspect quantitatif, avec pour objectif d’amĂ©liorer le pĂ©rimĂštre de marche, l’endurance aux dĂ©placements, et la distance quotidienne parcourue. Il pourra ĂȘtre proposĂ© une rĂ©Ă©ducation sur tapis roulant sĂ©curisĂ©, mais aussi en extĂ©rieur via des activitĂ©s plus ludiques telles que la marche nordique. Le patient pourra aussi ĂȘtre Ă©galement encouragĂ© Ă  marcher de maniĂšre autonome, notamment en recourant par exemple Ă  un podomĂštre ou une application smartphone dĂ©diĂ©e, si les conditions de sĂ©curitĂ© le permettent.

Ceci permettrait ainsi de combiner les effets bĂ©nĂ©fiques du reconditionnement physique et de la rĂ©Ă©ducation Ă  la marche. Il est Ă  noter que le mouvement postĂ©rieur du tapis agirait comme un indice sensoriel externe facilitant le dĂ©clenchement rĂ©gulier des cycles de marche (S. Keus et al., 2014b). Ainsi, le recours Ă  la marche sur tapis en complĂ©ment Ă  la kinĂ©sithĂ©rapie conventionnelle serait un adjuvant intĂ©ressant, avec des effets cliniques de taille petite Ă  modĂ©rĂ©e (S. Keus et al., 2014b; Mehrholz et al., 2015). D’ailleurs, selon une Ă©tude concernant les patients les moins actifs ; 6 mois d’entrainement Ă  la marche ont permis d’amĂ©liorer le niveau d’activitĂ© physique spontanĂ©e et le nombre de pas quotidiens (Handlery et al., 2021).

Finalement, les guidelines européennes émettent les recommandations suivantes :

  • L’entrainement devrait ĂȘtre progressif et viser un objectif de 30 minutes de marche/course.
  • En ce qui concerne l’intensitĂ© de l’effort, le superviseur peut fixer ses objectifs :
    • Via un score de 13 Ă  14 sur l’échelle de perception subjective d’effort de Borg,
      • Via une frĂ©quence cardiaque d’effort situĂ©e entre :
        • 40 et 60% de la frĂ©quence maximale thĂ©orique si un effort modĂ©rĂ© est visĂ© ;
        • 60 et 80% si un effort intense est visĂ©
      • En se basant sur 60%  de la vitesse moyenne observĂ©e lors d’un TDM6’.
  • Le kinĂ©sithĂ©rapeute encouragera le patient Ă  corriger ses pas au moyen d’indices (visuels, rythmiques,
) de feedbacks (miroir pour correction posturale), des exercices de double tĂąche simultanĂ©s pourraient ĂȘtre proposĂ©s (S. Keus et al., 2014b).

Une autre forme de rĂ©Ă©ducation quantitative applicable aux formes dĂ©butantes Ă  modĂ©rĂ©es de la maladie est la marche nordique. La marche avec bĂątons, permet Ă  certains patients de focaliser leur attention sur le ballant des bras, la production de grands pas. De plus l’économie de marche s’en trouve grandement amĂ©liorĂ©e en raison d’une meilleure restitution de l’énergie au cours des cycles de marche successifs (Leal-Nascimento et al., 2022). L’impact de la marche nordique serait plus important que la pratique de la marche conventionnelle sur la mobilitĂ© des patients (Salse-BatĂĄn et al., 2022). Une Ă©tude de 2011 a notamment pu montrer que six mois de marche nordique, pratiquĂ©e en groupes, ont notamment montrĂ© des effets supĂ©rieurs Ă  la marche traditionnelle ou Ă  un programme de stretching/relaxation sur la qualitĂ© de la marche, mais aussi l’équilibre postural et l’incidence de douleurs du rachis, des bras et des hanches (Reuter et al., 2011). Cependant, il est important de noter que la gestuelle technique est particuliĂšrement difficile et n’est donc pas facile Ă  acquĂ©rir dans cette population avecseulement 57% des participants maitrisant parfaitement la technique aprĂšs 6 mois d’entrainement (Reuter et al., 2011). Enfin, des effets indĂ©sirables ont Ă©galement pu ĂȘtre reportĂ©s dans la littĂ©ratures tels que de l’hypotension d’effort et des chutes (Reuter et al., 2011; Salse-BatĂĄn et al., 2022).

Le choix d’orienter un patient vers de la marche sur tapis roulant ou en extĂ©rieur, ainsi que les paramĂštres d’entrainement associĂ©s devront donc ĂȘtre adaptĂ©s aux capacitĂ©s physiques et cognitives du patient, mais aussi de la disponibilitĂ© des moyens matĂ©riels et humains.

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Corrections posturales

Comme abordĂ© prĂ©cĂ©demment, dans le cadre d’un syndrome extra-pyramidal, certaines articulations et certains groupes musculaires sont particuliĂšrement sujets aux pertes d’extensibilitĂ© et de mobilitĂ©. L’antecolli, l’hypercyphose dorsale, diverses formes de scolioses, une flexion antĂ©rieure du tronc, une attitude en flexion des coudes, genou et hanches sont des dĂ©formations particuliĂšrement frĂ©quentes (Jankovic, 2008). De plus, survenant chez la personne vieillissante, d’autres comorbiditĂ©s sont susceptibles d’influencer le tableau clinique des dĂ©formations posturales et leurs consĂ©quences (douleur, perte de mobilitĂ© ou d’équilibre, 
)

De maniĂšre surprenante, il existe peu de littĂ©rature scientifique rĂ©cente quant aux techniques recommandĂ©es afin de lutter contre les dĂ©formations posturales associĂ©es Ă  un syndrome extrapyramidal. Il semble donc Ă©vident que le thĂ©rapeute Ă©tablisse des objectifs de gains de mobilitĂ© Ă  partir d’un bilan individualisĂ© des pertes d’extensibilitĂ© musculaires et de mobilitĂ© articulaire ; de ses compĂ©tences particuliĂšres, et de l’équipement dont il dispose.

Les experts s’accordent cependant pour favoriser des techniques actives (S. Keus et al., 2014b).  Parmi ces travaux, une Ă©tude contrĂŽlĂ©e a assignĂ© 37 patients prĂ©sentant une dĂ©viation antĂ©rieure du tronc et un stade Hoehn and Yarh ≀IV Ă  2 groupes expĂ©rimentaux pour une durĂ©e de 4 semaines Ă  la frĂ©quence de 2 sĂ©ances hebdomadaires. Le premier groupe a bĂ©nĂ©ficiĂ© de sĂ©ances de correction posturale active comprenant 20 minutes d’auto-correction Ă  l’aide de feedback visuel (miroir) et/ou sensoriel (biofeedback Electromyographique), 20 minutes de renforcement qualitatif et quantitatif de la musculature stabilisatrice profonde du tronc et 20 minutes d’exercices fonctionnels de maintien des corrections posturales actives durant des doubles tĂąches et des activitĂ©s de la vie quotidienne. Le second groupe bĂ©nĂ©ficiait quant Ă  lui d’une heure de kinĂ©sithĂ©rapie conventionnelle sous la forme de mobilisations articulaires, Ă©tirements et renforcements analytiques et exercices de marche/Ă©quilibre debout. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont pu montrer que le traitement par correction posturale active apportait une amĂ©lioration de la posture dans le plan sagittal de magnitude significativement plus importante que le groupe de kinĂ©sithĂ©rapie conventionnelle. De mĂȘme, l’impact des corrections posturales actives fĂ»t plus important sur l’équilibre statique et dynamique directement aprĂšs l’intervention et Ă  1 mois post-intervention (Gandolfi et al., 2019).

Des rĂ©sultats comparables ont Ă©tĂ© mis en Ă©vidence par une Ă©tude observant les effets d’un programme de 1 mois (avec 3 sĂ©ances hebdomadaires) et intĂ©grant un abord individualisĂ© de rĂ©Ă©ducation posturale globale active Ă  des patients atteints de maladie de Parkinson en stades II-IV et prĂ©sentant une camptocormie. Les sĂ©ances comprenaient des exercices de postures actives visant Ă  corriger l’alignement du tronc et de la tĂȘte dans les plans sagittal et coronal, associĂ©s Ă  des feedbacks proprioceptifs, une coordination des mouvements respiratoires, et une coordination aux mouvements segmentaires. En rĂ©fĂ©rence Ă  un groupe contrĂŽle, les patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© de la rĂ©Ă©ducation posturale globale ont montrĂ© une amĂ©lioration significative de leur posture dans le plan sagittal et de leur Ă©quilibre statique (Berg Balance Scale), se maintenant un  mois aprĂšs  la fin de l’intervention (Capecci et al., 2014). De mĂȘme, l’application de la technique posturale globale selon la mĂ©thode MĂ©ziĂšre durant 5 semaines a Ă©galement montrĂ© des effets positifs sur la souplesse de la chaine musculaire postĂ©rieure, l’équilibre statique et la marche de patients aux stades dĂ©butants Ă  modĂ©rĂ©s (Paolucci et al., 2017). Ces travaux de recherche montrent l’intĂ©rĂȘt d’intĂ©grer la correction posturale active agrĂ©mentĂ©e de feedbacks sensoriels variĂ©s, ainsi que de renforcement de la musculature posturale pour amĂ©liorer la posture et l’équilibre postural des patients parkinsoniens prĂ©sentant des dĂ©formations du tronc.

Concernant les traitements passifs, ces derniers ne semblent pas Ă  privilĂ©gier pour la prise en charge des troubles posturaux liĂ©s Ă  la maladie de Parkinson. À noter que les effets de diverses forme de massages ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s dans une rĂ©cente mĂ©tanalyse, avec un effet positif sur le score UPDRS III, tandis qu’aucune aucune amĂ©lioration fonctionnelle n’a Ă©tĂ© rapportĂ©e (Kang et al., 2022). Le niveau de preuve des effets du massage reste faible et ces derniers devraient ĂȘtre utilisĂ©s en complĂ©ment Ă  d’autres thĂ©rapies (S. Keus et al., 2014b). Enfin, il est essentiel de rappeler que certaines techniques de thermothĂ©rapie profonde et d’électrothĂ©rapie sont proscrites auprĂšs des patients porteurs d’un stimulateur cĂ©rĂ©bral profond et il conviendra d’ĂȘtre prudent dans les mobilisations cervicales.

Finalement, la littĂ©rature scientifique rĂ©cente soutient des pistes de traitement novateurs dans la prise en charge des troubles posturaux caractĂ©ristiques aux syndromes extra-pyramidaux. Des travaux pilotes ont par exemple pu mettre en Ă©vidence un lien entre posture anormale dans les axes sagittaux et frontaux et capacitĂ© de jugement de la verticalitĂ©, chez les patients Parkinsoniens prĂ©sentant des dĂ©viations axiales sĂ©vĂšres (Mikami et al., 2022). De mĂȘme, de futurs travaux permettront d’indiquer si des exercices d’entrainement Ă  la perception d’orientation de lignes et d’objets pourraient avoir une place dans la rĂ©Ă©ducation posturale des patients parkinsoniens. De plus, le recours Ă  la technologie dans le quotidien du patient pourrait Ă©galement s’avĂ©rer utile aux patients prĂ©sentant des troubles posturaux. Une Ă©tude pilote a testĂ© l’impact d’un dispositif de biofeedback basĂ© sur des capteurs inertiels fixĂ©s au niveau du rachis capable de dĂ©tecter une modification de la posture en temps rĂ©el lors de la marche en laboratoire. Lorsque l’appareil dĂ©tecte une orientation du tronc plus inclinĂ©e antĂ©rieurement, il vibre de maniĂšre Ă  encourager au redressement actif par le patient. Le test de ce dispositif auprĂšs de 10 patients prĂ©sentant un syndrome extrapyramidal d’étiologies variĂ©es et une posture voĂ»tĂ©e en avant a montrĂ© des rĂ©sultats encourageants. Certains patients ont montrĂ© un redressement volontaire immĂ©diat au cours de l’utilisation du dispositif. Cependant, l’utilitĂ© de tels dispositifs doit encore ĂȘtre approfondie car tous les patients ne seraient pas rĂ©pondeurs ; de plus une Ă©valuation des effets sur une utilisation Ă  long terme en dehors du laboratoire reste nĂ©cessaire (Kim et al., 2021).

RĂ©Ă©ducation de l’équilibre

L’entrainement Ă  l’équilibre consiste Ă  stimuler les rĂ©actions d’adaptation posturale face Ă  diverses sources de dĂ©sĂ©quilibre. Ce dernier est recommandĂ© afin de rĂ©duire le risque de chute des patients atteints de maladie de Parkinson (Mansfield et al., 2015; Yitayeh & Teshome, 2016). Dans les faits, des mĂ©ta-analyses rĂ©centes rapportent des effets bĂ©nĂ©fiques sur les performances d’équilibration et le taux de chute durant la pĂ©riode d’intervention (Klamroth et al., 2016; Shen et al., 2016; Yitayeh & Teshome, 2016) avec des durĂ©es d’interventions allant gĂ©nĂ©ralement 4 Ă  6 semaines (Yitayeh & Teshome, 2016). En revanche, il semble que la rĂ©Ă©ducation Ă  l’équilibre ne permette pas de rĂ©duire l’incidence des chutes Ă  long terme (6 mois Ă  1 an) (Chivers Seymour et al., 2019; Shen et al., 2016).

Les principes du sĂ©quençage de mouvement et de recours aux indices sensoriels dĂ©crits ci-dessus seront d’une grande utilitĂ© lors d’exercices rĂ©Ă©ducatifs confrontant le patient Ă  des situations de dĂ©sĂ©quilibration diverses. En pratique, une technique d’indice sensoriel particuliĂšrement opportune consiste Ă  conscientiser les dĂ©placements du centre de gravitĂ©, matĂ©rialisĂ© par le nombril lors des transferts et situations de dĂ©sĂ©quilibre.

En outre, le renforcement musculaire est un complĂ©ment intĂ©ressant Ă  l’entrainement de l’équilibre standard afin d’amĂ©liorer le contrĂŽle postural et la mobilitĂ© des patients (Paolucci et al., 2020; Roeder et al., 2015; Tillman et al., 2015). Cependant, certaines mĂ©ta-analyses restent rĂ©servĂ©es quant Ă  l’intĂ©rĂȘt du renforcement musculaire ; notamment en raison de la faiblesse des Ă©chantillons Ă©tudiĂ©s dans la littĂ©rature, le manque d’évaluation des effets Ă  long termes, et le manque de connaissances quant aux modalitĂ©s prĂ©cises d’entrainement (groupes musculaires, volume d’entrainement hebdomadaire, 
) (Chung et al., 2016; Tillman et al., 2015).

Parmi les points positifs du renforcement musculaire, celui-ci permettrait Ă©galement de diminuer l’activation relative des unitĂ©s motrices du quadriceps lors du transfert assis-debout. Cela signifie qu’aprĂšs renforcement musculaire, le muscle travaillerait Ă  un moindre ratio de sa force maximale pour effectuer le transfert et que cette derniĂšre tĂąche serait donc perçue comme moins fatigante et intense pour le patient (N. A. Kelly et al., 2014). D’ailleurs, plusieurs Ă©tudes ont Ă©galement rapportĂ© l’impact supĂ©rieur du renforcement musculaire sur les capacitĂ©s de transferts assis-debout, par rapport Ă  d’autres rĂ©Ă©ducation actives (Allen, Canning, et al., 2010; Schlenstedt et al., 2015).

Finalement le thĂ©rapeute veillera Ă  proposer des exercices correspondant spĂ©cifiquement aux difficultĂ©s identifiĂ©es lors du bilan du patient. Par exemple, un rĂ©sultat au Functional Reach Test <31,75 cm poussera le kinĂ©sithĂ©rapeute Ă  donner prioritĂ© aux exercices d’équilibre statique ; un score ≀19/24 au Dynamic Gait Index poussera Ă  travailler l’équilibre dynamique, tandis que le Modified-Parkinson’s Activity Scale permettra d’étudier l’équilibre dans diverses situations de transferts. De cette maniĂšre le kinĂ©sithĂ©rapeute veillera au transfert situationnel des exercices d’équilibration ; les sĂ©ances rĂ©alisĂ©es au domicile du patient avec le mobilier habituel et aux endroits exposant le plus au risque de chute prennent un sens tout particulier (Ashburn et al., 2007; S. Keus et al., 2014b).

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Techniques adjuvantes

Parmi les adjuvants Ă  la rĂ©Ă©ducation Ă  l’équilibre et Ă  la marche, de nombreuses recherches se sont intĂ©ressĂ©es Ă  l’impact d’activitĂ©s physiques de loisir telles que la danse ou encore le Tai-Chi. Ces interventions sont susceptibles d’ĂȘtre proposĂ©es par un kinĂ©sithĂ©rapeute ou discutĂ©es en tant qu’adjuvants aux sĂ©ances de rĂ©Ă©ducation.

Danse et musicothérapie

Des Ă©tudes fondamentales rĂ©alisĂ©es chez l’animal et l’Humain ont Ă©tudiĂ© les effets neurophysiologiques de la musique ou de la danse sur le cerveau. Ces travaux avancent des effets particuliĂšrement pertinents dans le cadre de la maladie de Parkinson, tels qu’une augmentation de sĂ©crĂ©tion de la dopamine endogĂšne (Clark et al., 2009), et de l’activitĂ© de diverses aires cĂ©rĂ©brales motrices (Hackney et al., 2020). S’ajoutent Ă  ces effets, les impacts psycho-Ă©motionnels, la stimulation cognitive et sensorielle ainsi que les effets gĂ©nĂ©raux de l’activitĂ© physique (Hackney et al., 2020; Karpodini et al., 2022).

La pratique rĂ©guliĂšre de la danse dĂ©veloppe l’apprentissage moteur de gestes complexes impliquant l’équilibre postural, des mouvements amples des membres supĂ©rieurs et infĂ©rieurs, la condition physique ; une stimulation multisensorielle et Ă©motionnelle. De rĂ©centes mĂ©ta-analyses rapportent des effets bĂ©nĂ©fiques sur la sĂ©vĂ©ritĂ© des symptĂŽmes moteurs, l’équilibre, l’endurance de marche (test des 6 minutes), la qualitĂ© de vie, mais aussi les fonctions cognitives et la capacitĂ© Ă  exĂ©cuter une double tĂąche (Carapellotti et al., 2020; Kalyani et al., 2019; Karpodini et al., 2022). Finalement, la pratique de la danse serait un excellent adjuvant Ă  la rĂ©Ă©ducation physique en tant que loisir, voire en tant que thĂ©rapie Ă  part entiĂšre.

Ainsi, il pourrait ĂȘtre adaptĂ© de proposer de la danse en veillant Ă  incorporer des chorĂ©graphies impliquant de larges mouvements ainsi que des enchainements de mouvements complexes, des arrĂȘts, des tours, de l’appui unipodal, des transferts du poids du corps et dĂ©placements conscients du centre de gravitĂ©, des changements de direction. L’entrainement d’une heure hebdomadaire devrait ĂȘtre suivi durant au moins 10 semaines (S. Keus et al., 2014b). Une attention particuliĂšre au risque de chute devra ĂȘtre accordĂ©e lors des mouvements rĂ©alisĂ©s en marche arriĂšre, comme c’est souvent le cas pour le tango ou la valse (S. Keus et al., 2014b).

En ce qui concerne l’utilisation de la musique Ă  des fins rĂ©Ă©ducatives, une Ă©quipe de chercheurs de Montpellier travaille actuellement au dĂ©veloppement d’une application assistĂ©e d’un capteur de mouvement capable de proposer une playlist de musique au tempo adaptatif en fonction de la cadence de marche mesurĂ©e du patient en mouvement. Cette application viserait Ă  encourager le patient Ă  marcher en extĂ©rieur en maintenant une cadence adĂ©quate Ă  l’aide d’un indice rythmique permettant de rĂ©guler ses pas de maniĂšre ludique (Cochen De Cock et al., 2021)

Les arts martiaux

La pratique d’Arts martiaux tels que le Tai-Chi ou le Qi gong serait Ă©galement un loisir actif particuliĂšrement bĂ©nĂ©fique pour lutter contre les troubles de l’équilibre et le risque de chute. Ces sports alliant corps et esprit intĂšgrent des exercices de souplesse, des mouvements amples, de la coordination motrice, une prise de conscience corporelle et de l’imagerie mentale, de l’attention soutenue, de l’équilibration et des multi-tĂąches, autant de raisons pour lesquelles leur pratique pourrait ĂȘtre particuliĂšrement pertinente dans le cadre de la maladie de Parkinson (Winser et al., 2018).

Prise en charge des patients grabataires ou au stade de dépendance

Dans la prise en charge des patients grabataires, correspondant aux stades Hoehn & Yarh IV et V, la mobilitĂ© se retrouve rĂ©duite et particuliĂšrement fluctuante, le risque de chute est trĂšs important tandis que les pertes de mobilitĂ© articulaire s’accentuent et peuvent entraver la verticalisation du patient, ses soins corporels, la manutention et provoquer des douleurs et inconforts. Les effets dĂ©lĂ©tĂšres de l’immobilisation compliquent le tableau clinique avec une aggravation de la constipation, des douleurs musculosquelettiques (crampes, raideurs), l’hypotension orthostatique, des plaies et parfois macĂ©rations cutanĂ©es.

Certains problĂšmes non-moteurs peuvent alors devenir particuliĂšrement difficiles Ă  gĂ©rer pour le patient et son entourage tels que de la dĂ©mence, des difficultĂ©s importantes d’orthostatisme, des troubles vĂ©sico-sphinctĂ©riens. Au stade V, les troubles de la communication (dysarthrie, hypophonie, « freezing » de la parole ou hypersialorrhĂ©e) peuvent devenir si important que l’entourage est amenĂ© Ă  limiter ses questions Ă  des rĂ©ponses « oui/non », ou Ă  recourir Ă  des planches de pictogrammes pour comprendre les besoins Ă©lĂ©mentaires du patient. Il est important de ne pas attribuer trop hĂątivement les difficultĂ©s d’expressions orales du patient Ă  du mutisme, des troubles cognitifs ou de la dĂ©mence. Dans ce cadre, la thĂ©rapie orthophonique LSVT-LoudÂź, permet de lutter avec une efficacitĂ© reconnue contre l’akinĂ©sie touchant les muscles de la face et du pharynx (Ramig et al., 2001). Il s’agit de la technique originale dont les fondements ont Ă©tĂ© dĂ©rivĂ©s pour l’entrainement moteur LSVT-BigÂź.

Aux stades avancĂ©s, les troubles dysphagiques doivent ĂȘtre particuliĂšrement surveillĂ©s, car ils peuvent avoir des rĂ©percussions dramatiques sur la fonction respiratoire. De plus, les difficultĂ©s d’alimentation et d’hydratation se rĂ©percuteront sur la fonction musculaire, l’état gĂ©nĂ©ral et la fonction cognitive du patient. Ainsi, des interventions peuvent Ă©galement ĂȘtre mises en place par l’équipe mĂ©dicale, diĂ©tĂ©tique et orthophonique afin de prĂ©venir la dĂ©nutrition, la dĂ©shydratation et l’inhalation lors des repas : l’épaississement des aliments liquides, l’adaptation du repas en texture et en apport Ă©nergĂ©tique. Il sera donc nĂ©cessaire d’ĂȘtre attentif Ă  respecter scrupuleusement les consignes de sĂ©curitĂ© en matiĂšre d’hydratation du patient lors des sĂ©ances de rĂ©Ă©ducation.

Finalement, le kinĂ©sithĂ©rapeute participera Ă©galement Ă  la prĂ©vention des fausses routes, des pneumonies d’inhalation, ainsi que des pneumopathies infectieuses par la mise en place de techniques de kinĂ©sithĂ©rapie respiratoire de base :

Spirométrie incitative et renforcement des muscles respiratoires.

Le renforcement des muscles expiratoires (abdominaux et muscles accessoires de la respiration) a pour objectif fonctionnel principal d’amĂ©liorer le dĂ©bit expiratoire Ă  la toux (Cocks et al., 2022; Reyes, Castillo, & Castillo, 2020). Le renforcement des muscles inspiratoires amĂ©liore quant Ă  lui la fonction diaphragmatique et les volumes pulmonaires inspiratoires mobilisĂ©s (Inzelberg et al., 2005). L’application de ces techniques serait un adjuvant efficace pour lutter contre la dyspnĂ©e, la dysphagie, la stagnation de rĂ©sidus de nourriture dans les voies aĂ©riennes, l’hypersialorrhĂ©e ; mais Ă©galement pour amĂ©liorer l’efficacitĂ© de la toux et du volume vocal.(Claus et al., 2021; Cocks et al., 2022; Li et al., 2020; Reyes, Castillo, Castillo, et al., 2020; Zhuang & Jia, 2022).

La mĂ©thode de renforcement la plus efficace serait de recourir Ă  des dispositifs de spiromĂ©trie incitative spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©s et opposant une rĂ©sistance Ă  l’écoulement de l’air lorsque le patient inspire ou souffle dans le dispositif. Il existe des modĂšles dĂ©diĂ©s au renforcement des muscles expirateurs et d’autres modĂšles dĂ©diĂ©s aux muscles inspirateurs. Certains sont rĂ©glables en rĂ©sistance tandis que d’autres ont une rĂ©sistance fixe. De mĂȘme, certains dispositifs ont une valve qui dĂ©senclenche la rĂ©sistance une fois la pression cible atteinte. De la mĂȘme maniĂšre que pour le renforcement des muscles squelettiques, l’exercice se pratiquera donc par sĂ©ries de rĂ©pĂ©titions. L’intensitĂ© augmentera progressivement jusqu’à atteindre 75% de la pression maximale inspiratoire (PIM) ou expiratoire (PEM) lorsque ces derniĂšres ont Ă©tĂ© quantifiĂ©es par des Ă©preuves fonctionnelles respiratoires (rapin et al., 2018). Entre les sĂ©ries, il pourra ĂȘtre proposĂ© des temps de repos aux patients afin de permettre une dĂ©glutition efficace.

En termes de posologie, il semble que trois sĂ©ances hebdomadaires serait une frĂ©quence optimale. En effet, il s’agit d’une prise en charge Ă  long terme dont les gains sont sujets au dĂ©sentrainement (Troche et al., 2014; Zhuang & Jia, 2022). Ces techniques pourront Ă©galement ĂȘtre appropriĂ©es chez certains patients aux stades modĂ©rĂ©s et prĂ©sentant une faiblesse Ă  la toux ou des difficultĂ©s de dĂ©glutition. Ces derniĂšre pourront Ă©galement faire partie d’une prise en charge prĂ©ventive chez les patients prĂ©sentant des comorbiditĂ©s respiratoires.

Les dispositifs classiques de spiromĂ©trie incitative en dĂ©bit et volume peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s. Le choix de l’appareil pourra se baser sur les rĂ©sultats des Ă©preuves fonctionnelles respiratoires ainsi que sur le niveau cognitif du patient. Des exercices de mobilisation volontaires des volumes et de spiromĂ©trie incitative participeront Ă©galement Ă  la prĂ©vention des infections, mais aussi du syndrome respiratoire restrictif qui peut se dĂ©velopper secondairement aux dĂ©formations de la cage thoracique, au dĂ©conditionnement et au manque de coordination de la musculature.

L’application de techniques de mobilisation du rachis dorsal et de la cage thoracique sont frĂ©quemment proposĂ©es pour prĂ©venir et lutter contre du syndrome restrictif respiratoire, malgrĂ© l’absence d’étude Ă  ce sujet.

DĂ©sencombrement

Aux stades avancĂ©s, une surveillance rĂ©guliĂšre des bruits respiratoires Ă  la bouche et des bruits transmis Ă  l’auscultation est recommandĂ©e afin d’optimiser la prise en charge mĂ©dicale des surinfections bronchiques et la mise en place d’une kinĂ©sithĂ©rapie de dĂ©sencombrement adaptĂ©e. Selon le bilan respiratoire rĂ©alisĂ© et les possibilitĂ©s de collaboration active du patient, il pourra ĂȘtre proposĂ© des techniques de drainage et d’accĂ©lĂ©ration de flux respiratoires appropriĂ©es. Les techniques d’aide Ă  la toux spĂ©cifiques aux maladies neuromusculaires, telles que l’Air Stacking, l’insufflation/exsufflation mĂ©canique sont quant Ă  elles recommandĂ©es (S. Keus et al., 2014b; Reyes, Castillo, & Castillo, 2020).

Promotion de l’activitĂ© physique adaptĂ©e

MalgrĂ© toutes les difficultĂ©s de mobilitĂ© rencontrĂ©es par les patients, il est primordial que le patient soit encouragĂ© Ă  bouger rĂ©guliĂšrement (Calne & Kumar, 2003; S. Keus et al., 2014b). Ceci peut consister Ă  marcher, sous surveillance ou avec un soutien humain si nĂ©cessaire. La verticalisation doit ĂȘtre quotidienne (sauf en prĂ©sence de contre-indication) afin d’entretenir l’orthostatisme, la musculature, la posture afin de modifier les points d’appui et prĂ©venir les plaies, recruter diffĂ©rents lobes pulmonaires. Les techniques de sĂ©quençage et d’indices du mouvement pourront toujours ĂȘtre appliquĂ©es afin d’amĂ©liorer l’autonomie dans des activitĂ©s quotidiennes telles que le retournement au lit ou les transferts.

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