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Les douleurs de l'aine (pubalgie) - Traitement & Prise en charge

Module EBP
Mis Ă  jour le
28/6/2023
Fullphysio
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3 – Traitement – Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples d’exercices en vidĂ©os en fonction de l'irritabilitĂ© du patient en bas de cette page

a - Stratégie thérapeutique

En termes de traitement, on va retrouver un protocole de rĂ©Ă©ducation « Ă  la carte » Ă©tant donnĂ© qu’on n’a rien de mieux Ă  l’heure actuelle. En parallĂšle de ce protocole, le thĂ©rapeute va tenter de normaliser tous les Ă©lĂ©ments qui ont Ă©tĂ© associĂ©s aux douleurs de l’aine.

Jusqu’à peu, les traitements non-opĂ©ratoires Ă©taient considĂ©rĂ©s comme inefficaces (Leblanc et al. 2003 ; Morelli et al. 2001 ; Farber et al. 2007 ; Kachingwe et al. 2008). Toutefois depuis quelques annĂ©es, certains programmes de traitements conservateurs basĂ©s sur l’« Evidence Based Medicine » semblent trĂšs prometteurs (Larson et al. 2002 ; Caudill et al. 2008) avec un taux de rĂ©ussite du traitement allant de 40 Ă  100% (Hölmich et al. 1999 ; Weir et al. 2011). Il semble donc qu’un traitement conservateur soit efficace pour traiter les douleurs de l’aine de surcharge chez les athlĂštes pour les indicateurs observĂ©s (retour au sport et rĂ©mission des symptĂŽmes) (Barras et al. 2019).

Actuellement, de nombreux traitements non-chirurgicaux ont montrĂ© des effets positifs sur la douleur (Almeida et al. 2013 ; Machotka et al. 2009 ; Serner et al. 2015), la force (Machotka et al. 2009), le retour au sport (Almeida et al. 2013 ; Machotka et al. 2009 ; Serner et al. 2015) le succĂšs du traitement (Almeida et al. 2013 ; Serner et al. 2015), l’évaluation subjective de la douleur par le patient (Almeida et al. 2013) , le pourcentage de patients ayant repris le sport au mĂȘme niveau et le dĂ©lai jusqu’au retour au sport (Almeida et al. 2013 ; Serner et al. 2015).

Parmi ces traitements on retrouve essentiellement :

- La thérapie par des exercices spécifiques basés sur un renforcement des muscles de la hanche (adducteurs, abducteurs, fléchisseurs et extenseurs coxofémoraux) et de l'abdomen (Almeida et al. 2013) impliquant une charge externe (Charlton et al. 2017)

- Un programme d’exercices axĂ©s sur un travail de stabilitĂ© de la musculature du tronc spĂ©cifique au sport pratiquĂ© (Dello Iacono. 2017)

- Un traitement multimodal comprenant de la chaleur, de la thérapie manuelle et des étirements (Almeida et al. 2013).

Il est intĂ©ressant de noter que mĂȘme si le traitement actif (exercices) est plus efficace que le traitement passif, le traitement multimodal semble permettre un retour au sport en moyenne 4,5 semaines plus tĂŽt (Barras et al. 2019).

Concernant la thĂ©rapie active (exercices), dans la plupart des Ă©tudes, les programmes d’exercices et de renforcement sont souvent mal dĂ©crits notamment en ce qui concerne l’intensitĂ© demandĂ©e et la progression de la charge externe appliquĂ©e (Charlton et al. 2017, Barras et al. 2019).

b - Traitement chirurgical ou conservateur ?

À l'heure actuelle, il existe des preuves limitĂ©es basĂ©es sur des essais cliniques comparant des interventions non chirurgicales Ă  des interventions chirurgicales pour les douleurs Ă  l'aine chez les athlĂštes, mais une revue systĂ©matique rĂ©cente a indiquĂ© que les interventions non chirurgicales et chirurgicales ont des temps de retour au jeu similaires (King et al. 2015).

Toutefois, le retour au sport pour le groupe traitement conservateur comparĂ© au groupe « traitement chirurgical » est plus rapide (10,5 vs 23,1 semaines) chez les patients souffrant de douleurs Ă  l’aine de surcharge (King et al. 2015).

Dans une revue systématique de 2019, JÞrgensen et son équipe ont évalué le traitement optimal des blessures de l'aine de longue date. Les auteurs ont constaté que la réparation chirurgicale semble plus efficace que le traitement conservateur pour le retour des patients à leur activité habituelle, avec une satisfaction élevée des patients et une réduction de la douleur.

Il semble donc prĂ©fĂ©rable de recommander un traitement conservateur dans un premier temps pour les athlĂštes souffrant de douleurs Ă  la hanche et Ă  l’aine. Cette option de traitement non invasif permettra dans de nombreux cas de donner des rĂ©sultats satisfaisants. En cas d’échec du traitement conservateur, la problĂ©matique pourra ĂȘtre poursuivit par une intervention chirurgicale (Elattar et al. 2016). Certains auteurs signalent que chez les personnes souffrant depuis plus de deux mois, il est peu probable que la douleur se rĂ©sorbe sans chirurgie (Sheen et al. 2014 ; Mushaweck et al. 2010).

En somme, il existe des preuves contradictoires quant à l'efficacité des interventions par les exercices pour la prévention des blessures à l'aine chez les athlÚtes.

Il est primordial de rappeler que les douleurs de l’aine sont traitĂ©es selon la forme diagnostiquĂ©e (Gal et al. 1998).

c – Une prise en charge en fonction de l’entitĂ© clinique

1 - Douleurs liées aux adducteurs et au pubis

1.1 Prise en charge en aiguë

En aigu, lors de la phase de protection, la thĂ©rapie est axĂ©e sur la rĂ©duction de la douleur. Dans un premier temps, il faut un repos relatif pour Ă©viter que le patient aille provoquer la douleur pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines supplĂ©mentaires, d'autant plus si on a affaire Ă  un patient avec des signes de souffrance pariĂ©to-abdominale. Dans ce dernier cas, le thĂ©rapeute peut mĂȘme imposer un repos strict de 4 Ă  6 semaines (arbitraire). Ici le terme « strict » signifie aucune activitĂ© qui augmente les symptĂŽmes.

Bien entendu, l’athlĂšte sera capable d’effectuer plusieurs exercices musculaires analytiques de maniĂšre Ă  maintenir une condition physique acceptable. De plus, une activitĂ© de remplacement doit pouvoir ĂȘtre rapidement mise en place :  le vĂ©lo, l’aquajogging ne poseront gĂ©nĂ©ralement pas trop de difficultĂ©s.

Éventuellement, la prise d’AINS peut ĂȘtre associĂ©e (bien que dĂ©criĂ©e dans la littĂ©rature) pour diminuer les douleurs. L’objectif est de diminuer la douleur dans les activitĂ©s de la vie journaliĂšre. Le patient ne doit plus ressentir de douleurs lorsqu’il est dans son lit, lorsqu’il accĂ©lĂšre le pas, lorsqu’il Ă©lĂšve la jambe, lorsqu’il tousse, lorsqu’il effectue des manƓuvres de Valsalva (aux toilettes par exemple). Tous ces Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre normalisĂ©s avant d’envisager une rĂ©Ă©ducation plus sportive. Les Ă©tirements ne sont pas conseillĂ©s dans un premier temps. Bien Ă©videmment si le patient prĂ©sente ces douleurs de l’aine depuis un certain temps (par exemple 5, 6 mois, absence de cut-off) et que la chirurgie n’est pas encore indiquĂ©e, le thĂ©rapeute peut tolĂ©rer une lĂ©gĂšre douleur lors de la rĂ©alisation des exercices et des activitĂ©s. En effet, il est alors possible qu’il y ait une altĂ©ration dans le traitement des signaux de douleur par le SNC (systĂšme nerveux central), la douleur ne constituant alors plus un indicateur prĂ©cis. Nous reviendrons plus en dĂ©tails sur les douleurs Ă  l’aine de longues dates liĂ©es aux adducteurs de longues.

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la surveillance de la douleur post-exercice sera particuliĂšrement importante. Si le patient ressent des douleurs aprĂšs la sĂ©ance, ou l’entraĂźnement, il se peut alors que la charge imposĂ©e eu Ă©tĂ© supĂ©rieure aux capacitĂ©s actuelles entraĂźnant alors un systĂšme de dĂ©fense de la part de la structure en souffrance.

Concernant les douleurs de l’aine liĂ©es aux adducteurs, il existe des preuves de niveau 1 qu’une intervention de rĂ©Ă©ducation active, y compris l’entraĂźnement physique, permet un meilleur succĂšs de retour au sport comparĂ© Ă  une thĂ©rapie physique passive (Hölmich et al. 1999).

De mĂȘme, l’utilisation de la thĂ©rapie manuelle des adducteurs ou des ondes de choc, associĂ©e aux exercices, semble permettre un retour au sport plus rapide mais ne prĂ©sente pas un plus grand succĂšs global de traitement par rapport Ă  un unique programme d’entrainement actif supervisĂ©.  

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il a Ă©tĂ© montrĂ© qu’environ 50 Ă  75 % des athlĂštes souffrant de douleurs de l’aine liĂ©es aux adducteurs retrouveront une indolence et un niveau d’activitĂ© identique Ă  leur niveau antĂ©rieur grĂące Ă  une intervention thĂ©rapeutique par l’exercice (Hölmich et al. 1999 ; Weir et al. 2011).

La mise en Ă©vidence des dĂ©ficiences, des fonctions et des performances lors de l’examen clinique permettra d’individualiser le plan de soins. Le travail de mobilisation de la hanche, du bassin et de la rĂ©gion lombaire pourra ainsi ĂȘtre envisagĂ© selon les dĂ©ficits trouvĂ©s.

Chez ces patients, il sera important de contrĂŽler la force des muscles adducteurs et abducteurs de hanche, ainsi que la force des muscles abdominaux pour optimiser la charge imposĂ©e lors du programme de rĂ©Ă©ducation. De la mĂȘme maniĂšre, le thĂ©rapeute doit systĂ©matiquement interroger le patient sur ses activitĂ©s et sur l’évolution de ses symptĂŽmes.

Dans certains cas, si l’évolution n’est pas favorable, une intervention chirurgicale basĂ©e sur la libĂ©ration de tendon du long adducteur peut ĂȘtre efficace pour retrouver un niveau de sport antĂ©rieur Ă  la blessure (Schilders et al. 2013). En revanche, la tĂ©notomie des adducteurs pourrait ĂȘtre Ă  l’origine d’une faiblesse des adducteurs (Akermark et al. 1992). Celle-ci devrait donc, si possible, ĂȘtre Ă©vitĂ©e.

Dans la littĂ©rature, la diffĂ©rence clinique entre la douleur liĂ©e aux adducteurs et la douleur liĂ©e au pubis semble minime (Branci et al. 2013 & 2015 ; Falvey et al. 2016 ; Hölmich et al. 1999 ; Schobert et al. 2017). De cette maniĂšre, les athlĂštes souffrant de douleurs de l’aine liĂ©es au pubis doivent ĂȘtre traitĂ©s de maniĂšre similaire aux athlĂštes souffrant de douleurs de l’aine liĂ©es aux adducteurs.

Dans la cas des douleurs liĂ©es aux adducteurs, le thĂ©rapeute peut proposer le protocole de Hölmich qui reste, dans les cas des tendinopathies liĂ©es aux adducteurs, la recommandation de niveau le plus Ă©levĂ©. Le protocole Ă©tabli par Hölmich et al en 1999 est composĂ© de 2 modules d’exercices ayant pour objectif le renforcement, la stabilitĂ©, le travail en synergie et la proprioception. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ce protocole doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© sur une pĂ©riode de minimum 8 semaines (Hölmich et al. 1999). Cependant, ce protocole sera beaucoup moins efficace chez les patients qui prĂ©sentent des lĂ©sions pariĂ©to-abdominales.

Le thĂ©rapeute peut Ă©galement utiliser le protocole de Pau-Toronto, qui est souvent utilisĂ© dans la rĂ©Ă©ducation des douleurs de l’aine du sportif. Ce protocole, dĂ©crit en 2004 par Bouvard et al, cherche l’intĂ©gration par le patient de la dissociation entre le tronc et les membres infĂ©rieurs, le travail de l’équilibre monopodal, le travail de correction de l’hyperlordose, ainsi que le renforcement des muscles abdominaux et des muscles stabilisateurs du bassin.

Partant du principe qu’une perte d’amplitude peut engendrer des stratĂ©gies compensatoires inadĂ©quates et augmenter le stress mĂ©canique au niveau de la symphyse pubienne, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de proposer une approche par thĂ©rapie manuelle, qui par ses effets neurophysiologiques (Bialosky et al. 2009) et mĂ©caniques (Reiman et al. 2013, Loudon et al. 2014) facilite la rĂ©Ă©ducation des schĂ©mas de mouvements altĂ©rĂ©s (Yerys et al. 2002, Makofsky et al. 2007). Les effets neurophysiologiques des manipulations en thĂ©rapie manuelle peuvent inhiber la douleur et amĂ©liorer les interventions en matiĂšre d'exercice physique (Bialosky et al. 2009, Abbott et al. 2015, Yerys et al. 2002).

Si lors du bilan clinique, un dysfonctionnement de la hanche a Ă©tĂ© observĂ©, l’objectif de cette thĂ©rapie manuelle peut-ĂȘtre l'amĂ©lioration de l’amplitude globale de la hanche pour modifier les schĂ©mas de mouvements (Franklyn-Miller et al. 2016 ; Kloskowska et al. 2016) et amĂ©liorer la distribution de la force autour du bassin.

Si le thĂ©rapeute remarque par exemple une perte de flexion de hanche d’un cĂŽtĂ©, une rĂ©sistance plus importante lors de mouvements accessoires, des techniques de dĂ©coaptations, de tractions dans l’axe peuvent ĂȘtre envisagĂ©es chez le patient (Short et al. 2017) mĂȘme si aucune justification n’a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans la littĂ©rature.

Si un dĂ©ficit de rotation a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence, le thĂ©rapeute peut demander au patient de se placer dans la position du test de FABER en position de procubitus, avec le pied de la jambe traitĂ©e placĂ© sous la TTA de la jambe saine. C’est un travail activo-passif. Le thĂ©rapeute insiste sur le glissement antĂ©rieur de la tĂȘte fĂ©morale tandis que le patient abaisse son bassin dans l’action d’écraser la partie antĂ©rieure de son bassin contre la table et « allonge » son fĂ©mur, dans l’action de se grandir. On demande au patient de tenir la position quelques dizaines de secondes puis de relĂącher. Le patient peut rĂ©aliser cette auto-mobilisation rotatoire chez lui sans la composante de glissement antĂ©rieur.

Des techniques de glissements infĂ©rieurs et latĂ©raux de la tĂȘte fĂ©morale peuvent ĂȘtre effectuĂ©es avec une ceinture de Mulligan, ainsi que des glissements postĂ©rieurs (sans ceinture). Dans son Ă©tude en 2017, Short et al ont remarquĂ© que les techniques de mobilisation des tissus mous (relĂąchement, massage, trigger point, crochetage
) comme le long du long adducteur et du pectinĂ©, avaient des effets positifs (diminution de la « tension » de l’aine et de la douleur) en phase aigĂŒe.

AprÚs 3 à 6 semaines environ, lorsque les symptÎmes qui étaient présents lors des AVJ ont disparu, le thérapeute peut envisager des exercices un peu plus intenses. Par exemple, lorsque le patient se trouve dans la phase 2 du protocole de Hölmich, le thérapeute peut ajouter éventuellement un travail de gainage, un travail musculaire concentrique ou excentrique ciblé de maniÚre plus intensive.
En fonction des dĂ©ficits d’amplitudes persistants, le thĂ©rapeute pourra continuer les mobilisations et Ă©ventuellement les techniques de thĂ©rapie manuelle. De plus, un travail ciblĂ© comme par exemple l’utilisation d’ondes de choc ou du MTP (massage transversal profond) peut Ă©ventuellement ĂȘtre utilisĂ© mĂȘme si les niveaux de preuves concernant l’efficacitĂ© du MTP sont assez faibles.

Un schĂ©ma de progression de la course peut-ĂȘtre spĂ©cifiquement proposĂ© pour les patients ayant des douleurs Ă  l’aine. Si marcher ne pose pas de problĂšme, le patient peut dĂ©buter la phase 1 avec un lĂ©ger trottinement. Au dĂ©but, le patient court 5 minutes puis augmente de 5 minutes Ă  chaque sortie, et ainsi de suite jusqu’à arriver Ă  30 minutes de course. L’objectif est que le patient parvienne Ă  courir lentement pendant 30 minutes sans consĂ©quence. Lorsque le patient est capable de courir une demi-heure sans majoration des symptĂŽmes, il peut passer Ă  la phase 2. Dans un souci de progressivitĂ©, il pourrait ĂȘtre judicieux dans un premier temps d’effectuer une augmentation de 5 minutes toutes les 2 sorties plutĂŽt qu’à chaque sortie.

La phase 2 inclut des accĂ©lĂ©rations. En fonction des patients, cette progression peut ĂȘtre rapidement atteinte. Si les symptĂŽmes ont rapidement diminuĂ© et que la course de 30 minutes n’a pas causĂ© de douleur, le thĂ©rapeute pourra dĂ©jĂ  commencer Ă  proposer des accĂ©lĂ©rations progressives sur de courtes distances (ex : 10-15 mĂštres) et dans l’axe. On observera si les alternances « rapide-lent-rapide-lent » n’ont pas de consĂ©quences chez le patient.

Lorsque le patient est capable de courir vite, voire de sprinter, on va envisager des changements de directions. C'est ce qu’on appelle le « cutting ». Le cutting est le fait de rĂ©aliser des aller-retours gauche-droite, donc des sprints latĂ©raux.

Par exemple, on place des cÎnes à 10-15m de distance et le patient doit aller toucher le cÎne à gauche et à droite le plus rapidement possible (différent des pas chassés). On peut tout aussi bien placer des lignes au sol pour le guider.

Des exercices d'auto-mobilisation sans douleur, comme la mobilisation assistĂ©e avec une bande lors de mouvements de la hanche (Walsh et al. 2016 ; Reiman et al. 2013), peuvent ĂȘtre envisagĂ©s pour continuer Ă  amĂ©liorer la mobilitĂ© rĂ©gionale, tout en favorisant l'auto-efficacitĂ© et en Ă©vitant tout recours Ă  la thĂ©rapie manuelle (Short et al. 2017).

Pour l’auto-mobilisation vers l’extension, le patient va avancer son bassin, il va donc augmenter son extension de hanche avec en plus une contrainte qui postĂ©riorise la tĂȘte fĂ©morale. Dans tous les mouvements prĂ©sents, on s’intĂ©resse surtout Ă  ce que le patient fasse un mouvement de maniĂšre efficace et avec le moins de douleur possible. L’utilisation des sangles peut donc favoriser le mouvement et peut permettre au patient d’effectuer ces mouvements sans rĂ©veiller la douleur.

Le traitement peut ainsi progresser et le thĂ©rapeute peut proposer au patient des exercices dans lesquels il est de plus en plus en charge. On peut ainsi proposer des exercices en chaĂźne fermĂ©e, sur une jambe, des exercices de stabilisation de plus en plus complexes, dynamiques et asymĂ©triques
  Des charges peuvent ĂȘtre ajoutĂ©es pour augmenter progressivement les contraintes au niveau de la rĂ©gion inguinale par exemple. Une surcharge dans ces types de situations, associĂ©e Ă  une certaine fatigue et des changements de directions, peut Ă©ventuellement expliquer la genĂšse d’une douleur Ă  l’aine. L’objectif de ces exercices est donc de rĂ©apprendre aux diffĂ©rents groupes musculaires Ă  travailler efficacement sans douleur dans des positions de plus en plus dĂ©stabilisantes.

De mĂȘme, si le fait de courir ne pose pas de problĂšme, on progressera vers des exercices de plus en plus « latĂ©raux » comme le Lateral Slide Lunge par exemple, qui consiste Ă  effectuer une fente glissĂ©e en latĂ©ral.  

On proposera Ă©galement des exercices qui incluent du gainage, ainsi qu’un gros travail des adducteurs comme le Hip Adduction Plank. Bien entendu, il est possible de faire cet exercice plus tĂŽt dans la rĂ©Ă©ducation avec un bras de levier plus court (au niveau du genou) et progressivement complexifier l’exercice. Cet exercice « Hip Adduction Plank » est inspirĂ© du protocole d’adduction de Copenhague qui est particuliĂšrement utilisĂ© en prĂ©vention et dans la rĂ©Ă©ducation des tendinopathies des adducteurs.

Dans leur étude réalisée en 2016, IshÞi et al ont constaté que le protocole de Copenhague permettait un gain de force excentrique des adducteurs de 35,7% et un gain de force concentrique de 20,8% sur les 8 semaines de tests effectués chez des footballeurs. Ce protocole est donc souvent proposé en inter-saison ou tout au long de la saison chez les footballeurs et les rugbymans.

L'intĂ©rĂȘt est Ă©galement de pouvoir prĂ©venir prĂ©cocement la possible apparition d’un syndrome douloureux Ă  l’aine dans le cas oĂč le joueur rapporte dĂ©jĂ  de lĂ©gĂšres douleurs, ou une perte de force lors de la rĂ©alisation de ces exercices. A ce moment-lĂ , il peut ĂȘtre judicieux de placer le joueur en repos relatif pendant 2-3 semaines Ă©tant donnĂ© qu’il s’agit souvent des premiers signes d’un syndrome douloureux Ă  l’aine.

D'autres exercices plus dynamiques peuvent ĂȘtre envisagĂ©s lorsque le patient est capable de courir par exemple : des exercices de dĂ©stabilisation avec suisse ball, avec Ă©lastique etc...

Dans une revue de littĂ©rature rĂ©alisĂ©e par King et al en 2015, les auteurs recommandent d’intĂ©grer dans la prise en charge active diffĂ©rents schĂ©mas moteurs de course Ă  pied : les changements de directions, les sprints, les skipping bas et skipping hauts.

1.2 - Le traitement conservateur du syndrome douloureux inguinal lié aux adducteurs de longue date

Si maintenant notre patient arrive au cabinet en se plaignant de douleurs Ă  l’aine depuis longtemps, quels traitements pouvons-nous lui proposer ? Il est intĂ©ressant de se pencher sur la revue critique et systĂ©matique de Bisciotti et son Ă©quipe qui vise Ă  rapporter les diffĂ©rents traitements conservateurs proposĂ©s pour les douleurs Ă  l’aine liĂ©es aux adducteurs de longue date et Ă  dĂ©terminer les preuves actuelles dans la prise en charge de cette pathologie.

Les auteurs indiquent, comme pour les lĂ©sions aigues, que le traitement thĂ©rapeutique de premier choix est le traitement conservateur, et le traitement chirurgical ne doit ĂȘtre envisagĂ© qu'en cas d'Ă©chec du traitement conservateur (Bisciotti et al. 2021).

À partir des Ă©tudes incluses dans la revue systĂ©matique, les auteurs ont tirĂ© les conclusions suivantes (Bisciotti et al. 2021) :

ThĂ©rapie par vĂȘtements de compression

Les shorts de compression semblent rĂ©duire l'activation du muscle long adducteur et par consĂ©quent rĂ©duisent la charge sur l'enthĂšse du long adducteur en correspondance avec la symphyse (Chaudhari et al. 2014 ; Nicholas et al. 2002), contribuant Ă  l'amĂ©lioration de la stabilitĂ© pelvienne (Sawle et al. 2016) et rĂ©duisant l'oscillation musculaire (Doan et al. 2003).  Cela peut entraĂźner une diminution de la douleur (Simons et al. 1999). Une autre explication de la diminution de la douleur qui en ressort pourrait ĂȘtre l'effet placebo liĂ© Ă  l'attente ou Ă  la croyance des sujets (Turner et al. 1994). En rĂ©sumĂ©, l'utilisation de la thĂ©rapie par les vĂȘtements de compression dans les douleurs de l’aine liĂ©s aux adducteurs de longue date montre un niveau de preuve « modĂ©rĂ© » et une note de recommandation C.

Thérapie manuelle et exercice de renforcement

L'efficacité de la thérapie manuelle est plutÎt controversée. Sur base de leurs résultats, les auteurs concluent que les programmes multimodaux qui incluent également un entraßnement actif, ont un résultat supérieur par rapport aux programmes basés uniquement sur la thérapie manuelle et la physiothérapie (Bisciotti et al. 2021). Néanmoins, les résultats ne montrent de bons résultats qu'à court terme, tandis que les résultats à moyen terme étaient modérément positifs en raison d'un risque élevé de nouvelle blessure (Weir et al. 2011 ; Weir et al. 2010). De plus les auteurs mettent en garde sur le fait que dans les revues incluses dans leur étude, le niveau de force des athlÚtes avant le traitement conservateur n'était pas précisé. En effet, les athlÚtes qui ont montré un faible niveau de base d'entraßnement en résistance ont montré une plus grande réponse aux programmes basés sur des exercices de force (Kraemer et al. 2004). Cela a pu conduire à une surestimation des résultats.

Dans tous les cas, les rĂ©sultats globaux montrent un niveau de force de preuve « modĂ©rĂ© » et un grade de recommandation C pour la thĂ©rapie manuelle dans le traitement conservateur des douleurs de l’aine de longue date liĂ©s aux adducteurs.

Des Ă©tudes supplĂ©mentaires sont encore nĂ©cessaires pour confirmer l’intĂ©rĂȘt de ces techniques dans les programmes de rĂ©Ă©ducation.

Thérapie par injection

Bisciotti et son équipe ont subdivisé les études concernant les thérapies par injection en :

1 - Études sur la thĂ©rapie par injection de corticoĂŻdes

2 - Études sur la prolothĂ©rapie

3 - Études sur la thĂ©rapie par plasma riche en plaquettes

Les auteurs indiquent que les Ă©tudes utilisant l'injection de corticostĂ©roĂŻdes dans les douleurs de l’aine liĂ©es aux adducteurs de longue date sont de faible qualitĂ©.

Thérapie par injection de corticoïdes

À la lumiĂšre des rĂ©sultats contradictoires, l'utilisation de la thĂ©rapie par injection de corticoĂŻdes pour les douleurs de l’aine liĂ©es aux adducteurs de longue date nĂ©cessite des Ă©tudes supplĂ©mentaires et un niveau de preuve plus Ă©levĂ©. En rĂ©sumĂ©, l'utilisation de la thĂ©rapie par injection de corticoĂŻdes dans les douleurs de l’aine liĂ©es aux adducteurs de longue date montre un niveau de force de preuve « contradictoire » et un niveau de recommandation D.

Prolothérapie

D'aprĂšs les Ă©tudes prĂ©sentes dans la littĂ©rature (Topol et al. 2008 ; Topol et al. 2005), la prolothĂ©rapie semble montrer une efficacitĂ© marquĂ©e sur les douleurs de l’aine de longue date associĂ©es aux adducteurs permettant une reprise rapide de l'activitĂ© sportive, sans effet indĂ©sirable rapportĂ©. En rĂ©sumĂ©, l'utilisation de la prolothĂ©rapie dans les douleurs de l’aine de longue date associĂ©es aux adducteurs montre un niveau de force de preuve "modĂ©rĂ©" et un niveau de recommandation C.

Plasma riche en plaquettes

Une seule Ă©tude sur l'utilisation du PRPt dans les douleurs de l’aine de longue date associĂ©es aux adducteurs (DallaudiĂšre et al. 2014) Ă©tait disponible dans la littĂ©rature pour la revue systĂ©matique. Malheureusement, cette Ă©tude est de faible niveau et prĂ©sente un risque Ă©levĂ© de biais : par consĂ©quent, les auteurs sont restĂ©s prudent quant Ă  leur conclusion : d'autres Ă©tudes avec plus de preuves sont nĂ©cessaires pour justifier l'utilisation du PRPt dans les douleurs de longue date liĂ©es aux adducteurs.

En résumé, l'utilisation du PRPt dans les douleurs de longue date liées aux adducteurs, étayée par une seule étude dans leur revue systématique, montre un niveau de force de preuve contradictoire et un grade de recommandation D.

Électrolyse percutanĂ©e intra-tissulaire

Une seule Ă©tude contrĂŽlĂ©e randomisĂ©e concernant l'utilisation de l'EPI dans les douleurs de longue date liĂ©es aux adducteurs Ă©tait prĂ©sente dans la littĂ©rature (Moreno et al. 2017). Sur la base des rĂ©sultats de cette Ă©tude, l'EPI semble ĂȘtre une thĂ©rapie prometteuse pour les douleurs de longue date liĂ©es aux adducteurs. Les auteurs suggĂšrent d’attendre d'autres Ă©tudes fournissant des preuves solides pour soutenir davantage l'efficacitĂ© de cette technique.

Pour résumer, avec une seule étude présente dans cette revue systématique, l'utilisation de l'EPI dans les GPS liés aux adducteurs de longue date montre un niveau de force de preuve contradictoire et un grade de recommandation D.

Radiofréquence à dose pulsée

Sur la base des rĂ©sultats de la revue systĂ©matique, la RDP semble ĂȘtre une thĂ©rapie prometteuse pour les sujets souffrant de douleurs de l’aine de longue date liĂ©es aux adducteurs.

Cependant, la seule Ă©tude (RCT) prĂ©sente dans la revue systĂ©matique (Moreno et al. 2017) prĂ©sente un biais important : les auteurs avaient rĂ©alisĂ© une RDP en mĂȘme temps non seulement sur le nerf obturateur, mais aussi sur le nerf gĂ©nito-fĂ©moral, ilio-inguinal et iliohypogastrique. Ce fait ne permet pas de juger les rĂ©sultats obtenus de maniĂšre impartiale et objective : ainsi, bien que la RDP semble ĂȘtre une thĂ©rapie prometteuse pour les douleurs de l’aine de longue date liĂ©es aux adducteurs, d'autres Ă©tudes portant sur le traitement du nerf obturateur et avec des critĂšres d'inclusion diagnostiques clairs sont nĂ©cessaires pour confirmer son efficacitĂ© dans les douleurs de l’aine de longue date liĂ©es aux adducteurs

En bref, avec une seule étude à son actif, l'utilisation de la RDP dans les GPS liés aux adducteurs de longue date, montre un niveau de force de preuve contradictoire et un grade de recommandation D.

2 - Douleurs de l’aine liĂ©es au canal inguinal / pariĂ©to-abdominal

Concernant les douleurs de l’aine de type inguinal ou pariĂ©to-abdominal, une Ă©tude contrĂŽlĂ©e et randomisĂ©e a montrĂ© que la chirurgie laparoscopique entraĂźnerait une moindre douleur et un meilleur taux de retour au jeu (return to play) comparĂ© Ă  un traitement non-chirurgical (Paajanen et al. 2011).

Cependant, dans cette mĂȘme Ă©tude, il semble qu’un traitement conservateur basĂ© sur une thĂ©rapie par l’exercice associĂ©e Ă  des injections soit prometteur, avec 50% des sujets complĂštement rĂ©tablis 1 an aprĂšs les premiers symptĂŽmes (Paajanen et al. 2011). Il serait donc prĂ©fĂ©rable d’envisager tout de mĂȘme une approche conservatrice dans un premier temps (2 Ă  6 mois) Ă©tant donnĂ© le risque d’éventuelles complications liĂ©es Ă  la chirurgie.

Le suivi du patient, en particulier la rĂ©-Ă©valuation de la force des adducteurs de hanche, des abducteurs de hanche et des muscles des abdominaux permettra d’identifier les faiblesses individuelles chez ces patients.

3 - Douleurs de l’aine liĂ©es Ă  l’ilio-psoas

Aucun haut niveau de preuve n’a pu ĂȘtre rapportĂ© pour confirmer ou infirmer l’utilisation d’une thĂ©rapie par l’exercice ou d’autres approches conservatrices concernant les douleurs de l’aine liĂ©es au psoas. Il peut donc ĂȘtre intĂ©ressant de baser le traitement sur les dĂ©ficiences mises en Ă©vidence lors de l’examen clinique.

Dans un premier temps, on conseillera au patient de rĂ©duire les stresseurs et d’éviter tout entraĂźnement douloureux (squats profonds, descente de cĂŽtes
) et d’adopter transitoirement une activitĂ© de dĂ©charge pour le tendon comme par exemple le vĂ©lo ou la natation. De mĂȘme, on conseillera dans un premier temps d’ « Ă©viter » l’hyperextension (diminuer la longueur du pas) et d’ « Ă©viter » l’étirement de l’ilio-psoas.

En phase aiguĂ«, on dĂ©conseillera Ă©galement au patient d’utiliser de la glace ou des anti-inflammatoires. Toujours dans la phase aiguĂ«, la rĂ©alisation d’exercices isomĂ©triques des flĂ©chisseurs de hanche avec la hanche lĂ©gĂšrement flĂ©chie peut ĂȘtre intĂ©ressant (La clinique du coureur, 2019).

À long terme, le thĂ©rapeute devra baser son traitement sur l’augmentation graduelle du stress mĂ©canique imposĂ© au tendon en intĂ©grant des exercices de renforcement fonctionnels des flĂ©chisseurs de la hanche et du gainage du tronc (La clinique du coureur, 2019). Il peut Ă©galement ĂȘtre intĂ©ressant d’assouplir le muscle psoas si on observe une asymĂ©trie de raideur lors de l’examen clinique.

La libĂ©ration arthroscopique ou la tĂ©notomie de l’ilio-psoas ont tendance Ă  entraĂźner une atrophie importante et un dĂ©ficit de force des flĂ©chisseurs de hanche (Brandenburg et al. 2016). C’est pourquoi l’intervention chirurgicale ne sera pas conseillĂ©e en premiĂšre ligne.

A noter que les douleurs de l’aine liĂ©es Ă  l’ilio-psoas peuvent coexister avec les douleurs de l’aine liĂ©es Ă  la hanche (Philippon et al. 2007).

4 - Douleurs de l’aine liĂ©es Ă  la hanche

Pour ces douleurs (en particulier les douleurs fĂ©moro-acĂ©tabulaires), un programme de rĂ©Ă©ducation en kinĂ©sithĂ©rapie peut ĂȘtre proposĂ©, tout comme une mĂ©dication et un traitement chirurgical (Griffin et al. 2016). Il n’existe aucune preuve soulignant la supĂ©rioritĂ© d’une de ces approches par rapport Ă  une autre. Par consĂ©quent, le choix thĂ©rapeutique reposera principalement sur les rĂ©percussions fonctionnelles des dĂ©ficiences et de la douleur mises en Ă©vidence lors de l’anamnĂšse et de l’examen clinique.

5 - Douleurs de l’aine liĂ©es Ă  des entitĂ©s multiples

Il est frĂ©quent que les athlĂštes souffrant de douleurs de l’aine prĂ©sentent plusieurs entitĂ©s (Hölmich et al. 2007 ; Hölmich et al. 2014). Il est donc important d’apporter une attention toute particuliĂšre aux dĂ©ficiences, aux fonctions et aux performances de l’athlĂšte. Il est possible d’identifier les dĂ©ficits les plus importants au moyen de tests cliniques et il est conseillĂ© d’orienter le traitement dans un premier temps vers ces dĂ©ficits, et par la suite de surveiller la maniĂšre dont cela affecte les symptĂŽmes cliniques. Un raisonnement clinique solide et des tests systĂ©matiques sont recommandĂ©s pour la prise en charge de ces athlĂštes.

6 – IntĂ©rĂȘt des Ă©tirements pour les douleurs de l’aine ?

En 2021, Afonso et son Ă©quipe ont rĂ©alisĂ© une revue systĂ©matique des ECR existantes oĂč l'Ă©tirement Ă©tait le seul facteur d'intervention diffĂ©renciateur entre les groupes et les auteurs ont analysĂ© leurs effets sur la rĂ©mission des symptĂŽmes, le retour au sport et le retour au jeu (Afonso et al. 2021). Les auteurs se sont confrontĂ©s Ă  une grande difficultĂ© : il n'y a pas d'ECR Ă©valuant les effets diffĂ©renciateurs des Ă©tirements sur la rĂ©cupĂ©ration ou l'amĂ©lioration des douleurs ou des blessures Ă  l'aine chez les athlĂštes. Les auteurs n’ont Ă©galement trouvĂ© aucun soutien des essais non randomisĂ©s. Par consĂ©quent, Ă  l'heure actuelle, l'efficacitĂ© de ces interventions est inconnue et des recherches supplĂ©mentaires sont justifiĂ©es (Afonso et al. 2021).

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