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L'intérêt des ondes de choc en kinésithérapie

Module EBP
Mis à jour le
25/3/2024
Loïc Ysern
Kinésithérapeute et Co-fondateur de Fullphysio
Côme Gérard
Kinésithérapeute et co-fondateur de Fullphysio
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I - INTRODUCTION

1) Historique et définition

Dans cette première partie nous allons introduire le concept des ondes de chocs et son utilisation dans le milieu médical. La thérapie extracorporelle par ondes de choc (ESWT) est une forme de traitement non invasive, développée à partir de la méthode de lithotripsie extracorporelle par ondes de choc (ESWL) (Auersperg et Trieb, 2020).

En effet, c'est à Munich, dans les années 1980, que les ondes de choc ont fait leur première apparition dans le domaine médical. Un projet de recherche novateur s'est concentré sur l'application des ondes de choc pour traiter les lithiases urinaires. L’objectif principal de cette méthode nommée lithotripsie était la désintégration non invasive des calculs rénaux (Santiago, 2020, Auersperg et Trieb, 2020, Capello, 2022).

Ce concept s'est ensuite étendu aux domaines de l'orthopédie et de la traumatologie à partir des années 1990, dans le but de favoriser la régénération des tissus, avec des premières applications testées sur des os, par des chirurgiens orthopédistes et traumatologues en Allemagne et en Bulgarie (Santiago, 2020, Auersperg et Trieb, 2020).
En 1997, l'enthousiasme décomplexé pour l'ESWT en tant que forme de thérapie et son manque de preuves, ont conduit à remettre en question ce type de thérapie (Auersperg et Trieb, 2020).
C'était presque la fin de l'ESWT, mais une initiative de la Société allemande d'orthopédie et de traumatologie a contribué à son développement ultérieur avec une étude montrant des résultats significativement meilleurs avec les ondes de choc qu’avec un placebo sur la tendinopathie calcifiante de l’épaule (Gerdesmeyer et al. 2003). Et ce malgré deux autres études ne montrant pas d’effets positifs sur la fasciapathie plantaire chronique et l’épicondylalgie latérale (Haake et al. 2002, Haake et al. 2003, Auersperg et Trieb, 2020).
Ces ondes de choc ont fait leur apparition en France il y a environ deux décennies ( Santiago, 2020.)

Les ondes de choc sont des ondes sonores qui présentent des caractéristiques physiques spécifiques. Elles se distinguent par une augmentation transitoire et brusque de la pression, sur une amplitude élevée et une durée très courte (environ 10 ns), suivie d’une phase un peu plus prolongée (Santiago, 2020, Auersperg et Trieb, 2020, Capello, 2022).

L’énergie d’une onde de choc est donc libérée sous forme de pression et suit une courbe non linéaire, composée de deux phases distinctes : une phase positive et une phase négative.
La phase positive produit des forces mécaniques directes, l’onde de choc à haute pression peut heurter une interface et engendrer des réflexions ou être progressivement absorbée.
Tandis que la phase négative génère des phénomènes de cavitations et de bulles de gaz qui implosent ensuite à grande vitesse, générant une deuxième vague d'ondes de choc qui joue un rôle essentiel dans le mécanisme d'action de l’ESWT (De Labareyre, 2011, Julia et al. 2011, Van der Worp et al. 2013, Santiago, 2020, Capello, 2022).

Dans le domaine orthopédique, l'ESWT consiste en l'utilisation de ces ondes inaudibles à haute énergie, générées à l'extérieur du corps et transmises à travers la peau, pour favoriser la cicatrisation des tissus ou des tendons (Wheeler, 2022, Wheeler et al. 2022).  

La condition pour réaliser cette intervention est la possession d’un appareil à ondes de choc dont le prix est souvent assez élevé entre 8000 et 14000€, ce qui requiert un réel investissement.
Si le praticien possède cet appareil, il sera alors simple de l’utiliser sur des patients. En effet, la mise en place ne requiert aucune condition particulière et il n’y a aucune contrainte pour le physiothérapeute. Cependant, les patients voulant commencer un protocole d’ondes de choc doivent avoir une ordonnance médicale (Capello, 2022).

2) Mécanismes d’action

La régénération cellulaire est un processus complexe comprenant l'activation cellulaire, la migration et l'interaction de différents types de cellules. Ces interactions conduisent à l'expression de protéines de surface cellulaire, qui sont influencées par les cytokines et stimulent davantage les réactions cellulaires. L'ESWT jouerait un rôle essentiel en initiant, en déclenchant et en amplifiant ces processus (Ogden et al, 2001, Fu et al. 2011,Cheng et Wang, 2015, Auersperg et Trieb, 2020).

Toutefois, bien que divers effets physiologiques aient été attribués à l'ESWT, le mécanisme d'action reste incertain (Reilly et al. 2018, Moya et al. 2018, Paantjens et al 2022) et de nombreuses hypothèses ont pu être soumises.
On y retrouve par exemple la favorisation de la néovascularisation à la jonction tendon-os, la stimulation de la prolifération des ténocytes, la libération de substances antalgiques et la réduction de la substance P, la différenciation des ostéoprogéniteurs, l’augmentation de l'infiltration leucocytaire, un effet de cavitation affectant l'intégrité des calcifications puis la destruction du dépôt, l’amplification de facteurs de croissance et la synthèse des protéines pour stimuler la synthèse du collagène et le remodelage des tissus (Krasny et al 2005, Dedes et al. 2019, Testa et al. 2020, Santiago, 2020, Al-Siyabi et al. 2022, Capello, 2022).
L’ESWT pourrait également avoir une action antalgique immédiate, attribuée à la théorie du "gate-control", mais il s'agirait d'un effet à court terme (Julia et al. 2011, Testa et al. 2020, Santiago, 2020, Capello, 2022, Al-Siyabi et al. 2022).

Ces différents modes d'action combinés, bien que manquant de preuves et nécessitant des études supplémentaires pour une meilleure utilisation clinique de l’ESWT (Chen et al. 2020), font des ondes de choc un outil thérapeutique polyvalent qui pourrait être utile pour le traitement de diverses affections médicales. En effet, en raison de sa nature non invasive et de ses complications négligeables que nous verrons plus tard, l'utilisation de l'ESWT a gagné en popularité dans le monde entier pour traiter divers troubles musculo-squelettiques (Yue et al. 2021).

L’effet produit par les ondes de choc serait similaire à celui du massage transverse profond mais elles sont davantage puissantes, constantes et reproductibles (Julia et al. 2011, Santiago, 2020).

3) Types d'ondes de choc

Il existe deux types d’ondes de choc en kinésithérapie :

- Les ondes de choc focales qui sont émises à distance de l’émetteur
- Les ondes de choc radiales qui sont émises au contact de l’émetteur

L'onde de choc focale peut être générée par trois appareils distincts : il y a tout d’abord les électro-hydrauliques, puis les piézo-électriques et enfin les électromagnétiques (à bobine plate ou à bobine cylindrique).
Ils permettent de générer des ondes de choc dans les réglages d'énergie les plus élevés.
Une onde de choc est qualifiée de "focale" lorsque le champ de pression qu'elle génère converge, et s’applique sur une zone précise (Santiago, 2020, Capello, 2022).
Les vagues responsables de la formation de l'onde de choc sont produites à l'intérieur de l'applicateur, dans l'eau.
Grâce à une réflexion limitée, cette onde de choc pénètre plus profondément dans les tissus corporels, atteignant une profondeur deux fois supérieure à celle de l'onde de choc radiale (10-11 cm par rapport à 4-5 cm). La pression maximale engendrée par l'onde de choc focale est atteinte au "foyer le plus profond du tissu corporel" (Van der Worp et al. 2013, Santiago, 2020, Capello, 2022).

Les ondes de choc radiales diffèrent des ondes de choc focales par leur impact plus superficiel, leur plus faible intensité en énergie et un champ de pression généré qui est divergent. De même, contrairement aux ondes de choc focales, la pression maximale est ici présente dès la source (Auersperg et Trieb, 2020, Santiago, 2020, Capello, 2022). Des études semblent indiquer que l’onde de choc radial présente l'avantage potentiel de traiter une zone plus large (Wheeler et al. 2022) et donc un moindre besoin de mise au point précis (Storheim et al, 2010, Chang et al, 2012, Kim et al. 2019, Capello, 2022).

Les appareils radiaux utilisent de l'air comprimé ou des forces électromagnétiques pour accélérer un « projectile » dans le dispositif, qui transfère son énergie lors de l'impact sur un applicateur. Ce dernier, situé au bout du dispositif, entre en contact avec la peau et propage l'onde de choc radiale. Le champ de pression ainsi créé peut pénétrer jusqu'à environ 4 cm dans les tissus mous. Ces dispositifs ont été introduits plus récemment dans le domaine médical (Van der Worp et al. 2013, Santiago, 2020).

Un conflit existe sur le terme “d’ondes de choc” qui s’est imposé dans le milieu médical avec cette thérapie, et d’autres termes comme “thérapie par impulsions radiales” ou “ondes de pressions radiales” pourraient être plus adaptés car les dispositifs radiaux ne produisent pas d'impulsions de pression qui ressemblent aux propriétés caractéristiques de l'onde de choc classique (Speed, 2014, Auersperg et Trieb, 2020).
Le temps de montée et la pression maximale des ondes de pression radiales sont en effet bien inférieures aux ondes de chocs focales (Surace et al. 2020, Auersperg et Trieb, 2020).

4) Indications


La thérapie par ondes de choc est principalement utilisée dans le traitement des affections musculo-squelettiques courantes.

Elle semble indiquée en cas de :

Tendinopathies : enthésopathie, tennis elbow, tendinopathie d’Achille, tendinopathie patellaire, syndrome douloureux du grand trochanter,

Pathologies osseuses et articulaires : retard de consolidation osseuse, pseudarthrose, ostéonécrose, ostéochondrose, arthrose

Calcifications et épines calcanéennes,

Capsulite rétractile,

Syndrome de douleur myofascial,

Syndrome canal carpien,

Trigger point,

Blessures sportives : fasciite plantaire, syndrome du stress tibial médial, déchirure musculaire à répétition (Vahdatpour et al. 2014, Santiago, 2020, Auersperg et Trieb, 2020, Capello, 2022).

5) Contre-indications


En revanche, il est important de mener un diagnostic différentiel pour éviter d’appliquer des ondes de choc sur une pathologie à laquelle l’ESWT est contre-indiqué.

Parmi ces contre-indications on retrouve :

La prise de traitement anticoagulant ou la présence de troubles de la coagulation,

Un syndrome douloureux régional complexe,

Les zones de croissance osseuse (plaques épiphysaires),

Les enfants et adolescents car cela pourrait être néfaste sur le cartilage de croissance,

Les zones à proximité des organes vitaux, des vertèbres, des principaux vaisseaux sanguins et des nerfs,

Les pathologies de croissance (Osgood-schlatter, maladie de Sever),

Un patient avec un pacemaker,

Un matériel métallique à proximité de la zone à traiter (ostéosynthèse, arthroplastie),

Une tumeur, une infection ou une plaie,

Une injection de corticoïdes ou une infiltration datant de moins de six semaines,

Une opération chirurgicale datant de moins d’un mois

La grossesse

Un état mental compromis du patient et/ou une incapacité à coopérer (Julia et al. 2011, Santiago, 2020, Auersperg et Trieb, 2020, Testa et al. 2020, Capello, 2022).

6) Effets indésirables


La thérapie extracorporelle par ondes de choc est une méthode non invasive qui est souvent bien tolérée par les patients et des effets indésirables n’ont que rarement été observés pendant ou après les interventions ESWT (Santiago, 2020, Capello, 2022, Stania et al, 2022).

Cependant des irritations, des oedèmes locaux, des ecchymoses, des douleurs locales, des saignements ou des rougeurs peuvent apparaître temporairement sur la zone à traiter. Les patients peuvent parfois développer une réaction vago-vasale et avoir des vertiges ou même présenter des lésions cutanées plus profondes (Santiago, 2020, Auersperg et Trieb, 2020, Surace et al. 2020, Testa et al. 2020, Yue et al. 2021, Capello, 2022).
Certains patients peuvent également éprouver une aversion pour le bruit fort pendant le traitement et cela pourrait leur provoquer de l'anxiété (Alvarez, 2022).
Enfin, des athlètes ont également pu présenter un engourdissement et une hypoesthésie transitoire (Wang et coll. 2007, Stania et al. 2022).
Ces effets sont sujet-dépendants, le plus souvent transitoires et ne doivent pas conduire à la suspension du traitement s’ils restent mineurs. Ils seraient retrouvés chez environ 10 à 20 % des patients (Julia et al. 2011, Roerdink et al. 2017, Santiago, 2020, Zheng et al, 2020, Capello, 2022).

Les événements indésirables potentiellement graves, tels que l'ostéonécrose de l'os, ou les lésions tendineuses bien que théoriquement possibles, semblent quasi inexistants (Surace et al. 2020, Auersperg et Trieb, 2020). Il n'a d’ailleurs pas pu être prouvé que l'ESWT conduisait à de tels changements aux niveaux d'énergie recommandés dans le domaine médical (Auersperg et Trieb, 2020).

II - Preuves scientifiques


Dans cette seconde partie, nous avons examiné en détail les diverses indications de l'utilisation des ondes de choc en kinésithérapie. Pour chacune de ces indications, notre analyse s'est appuyée sur les données scientifiques les plus récentes. Nous avons accordé une priorité particulière aux revues systématiques et aux méta-analyses. Lorsque ces ressources n'étaient pas disponibles, nous avons effectué une analyse approfondie des essais contrôlés randomisés (ECR). Dans le cas de pathologies moins couramment traitées avec des ondes de choc, nous avons également inclus des revues et des études de qualité moindre, tout en fournissant un résumé de celles-ci.

Dans un premier temps, nous parlerons des indications pour le membre inférieur, puis pour le membre supérieur et enfin nous parlerons d’autres indications comme le rachis, l’arthrose ou encore le syndrome de douleur myofascial.
Nous nous concentrerons exclusivement sur l’intérêt des ESWT pour les différentes entités pathologiques. Par conséquent, nous ne définirons pas les pathologies plus que nécessaire.
De même, concernant les effets indésirables, nous en avons déjà parlé dans la première partie. Ces derniers ne changent guère en fonction de la zone traitée.  

1) Le membre inférieur

a - La hanche

La tendinopathie Glutéale

Concernant la hanche, nous avons choisi de faire le point sur la tendinopathie glutéale ou comme nous devrions l’appeler désormais le syndrome douloureux du grand trochanter.
Une revue systématique de 14 études sur la prise en charge de ce syndrome a conclu qu'il existait des preuves modérées en faveur de l'ESWT, mais elle a identifié un besoin d'essais cliniques randomisés de meilleure qualité (Del Buono et al. 2012).
De même, une autre revue systématique sur l'ESWT et les tendinopathies des membres inférieurs a conclu qu'il existait des preuves modérées que l'ESWT était plus efficace que d'autres interventions non chirurgicales, la recommandant comme traitement alternatif (Mani-Babu et al. 2015).

Ces revues ont inclus les seuls deux ECR de bonne qualité menés sur le syndrome douloureux du grand trochanter, avec une efficacité globale de l'ESWT déterminée à 78,8 % à 12 mois (Furia et al. 2009) et 74 % à 15 mois (Rompe et al. 2009).  
Le dernier ECR mené sur le syndrome a comparé l'ESWT-F (F = focale) avec l'ultrason chez 50 patients, dont 44 femmes (Carlisi et al. 2019). Le traitement par ESWT-F était significativement supérieur à l'ultrason pour réduire la douleur mesurée par l'échelle numérique de la douleur p-NRS à deux mois (2,08 vs 3,36) et à six mois (0,79 vs 2,03). Il y a eu une amélioration significative de la fonction physique dans les deux groupes, sans qu'aucun des deux ne soit statistiquement supérieur. Malgré ces résultats positifs, les preuves actuelles sont limitées et d'autres ECR de haute qualité sont nécessaires.

En 2023,Çağlar Yağcı et son équipe ont réalisé une étude afin de comparer l'efficacité de l'injection de corticostéroïdes (ICS) et de la thérapie par ondes de choc (ESWT) dans le traitement du syndrome douloureux du grand trochanter (GTPS).

La thérapie par ondes de choc radial a été réalisée pendant trois semaines. Les patients ont reçu une séance par semaine pour la zone du grand trochanter en décubitus latéral. A chaque séance, 2 000 coups ont été appliqués avec un applicateur de 20 mm à une fréquence de 12 Hz et une pression de 2 bars. 1 000 mg de paracétamol par jour étaient autorisés pour la gestion pharmacologique de la douleur au cours de l'étude. Néanmoins, dans la mesure du possible, il a été rappelé aux patients d'éviter ce traitement.

En conclusion, les auteurs ont indiqué que bien que l’ICS et l’ESWT semblent être des traitements efficaces contre le GTPS, aucun d’eux n’est cliniquement supérieur à l’autre. Par conséquent, le choix du traitement doit être basé sur plusieurs facteurs, notamment les préférences du patient et le coût du traitement. Il est recommandé aux patients de consulter leur médecin pour identifier le plan de traitement le plus approprié à leur état spécifique. D'autres essais cliniques randomisés de haute qualité sont nécessaires pour élucider l'efficacité à long terme de ces modalités de traitement chez les patients atteints de GTPS (Çağlar Yağcı et al. 2023).

Tendinopathie proximale des IJ

Concernant la tendinopathie proximale des ischio-jambiers, le seul ECR examinant l'ESWT pour la tendinopathie des ischio-jambiers a été mené avec 40 athlètes professionnels, l'ESWT étant comparée à la kinésithérapie conventionnelle comprenant un programme d'exercices sur un mois (Cacchio et al. 2011). À 3 mois après le traitement, 17 des 20 patients (85 %) du groupe ESWT et deux des 20 patients (10 %) du groupe de kinésithérapie ont obtenu une réduction d'au moins 50 % de la douleur. Les auteurs ont conclu que l'ESWT était sûre et efficace pour la douleur et la fonction dans la tendinopathie des ischio-jambiers et qu'elle était supérieure à la kinésithérapie conventionnelle à trois, six et douze mois.

Dans cette étude, le protocole ESWT consistait en 2 500 impulsions par séance à une densité de flux énergétique de 0,18 mJ/mm² sans anesthésie, pendant 4 semaines.
La kinésithérapie traditionnelle était composée d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, de physiothérapie et d'un programme d'exercices pour les muscles ischio-jambiers (Cacchio et al. 2011).

Rich et ses collègues, ont proposé en mai 2023 un protocole d'essai pilote pour étudier l'efficacité de la kinésithérapie individualisée par rapport à l’ESWT sur la douleur et la force chez les personnes atteintes de tendinopathie proximale des IJ.

Concernant le groupe ESWT, l'intervention suivra l'approche de Cacchio et al. 2011 composé de quatre séances d'ESWT à intervalles hebdomadaires conformément à un protocole standardisé.
Le dosage des ondes de choc sera de 2 000 chocs par séance à l'intensité tolérable la plus élevée, ce qui semble être une dose sûre et efficace (Schmitz et al. 2015).

Nous devrons patienter encore un peu avant d’obtenir les résultats.

b - Le genou

La tendinopathie patellaire (TP)

La thérapie extracorporelle par ondes de choc (ESWT) a fait l'objet d'études approfondies sur la patella et d'autres tendinopathies.

Pour cette pathologie, l'ESWT s'est révélée plus efficace que les exercices d'étirement et de renforcement pour les quadriceps et les ischio-jambiers (Wang et al. 2007). Mani-Babu et al. 2015 ont réalisé une revue systématique comprenant sept études sur l'ESWT pour la TP. Ils ont conclu que l'ESWT est un traitement prometteur à court et à long terme pour la TP, bien que les preuves soient limitées et que d'autres ECR soient nécessaires.
Une revue systématique de Korakakis et al. 2018 a conclu qu'il existait des preuves de niveau modéré indiquant que l'ESWT n'était pas plus efficace que le placebo à court et à moyen terme pour la TP. Les auteurs ont également conclu qu'il existait des preuves de faible niveau indiquant que l'ESWT était supérieure au traitement conservateur standard en termes de résultats à long terme.
La revue comprenait 5 études (Wang et al. 2007 ; Zwerver et al. 2011 ; Vetrano et al. 2013 ; Van der Worp et al. 2014 ; Thijs et al. 2017), dont trois (Wang et al. 2007 ; Zwerver et al. 2011 ;  Thijs et al. 2017) présentaient des défauts méthodologiques significatifs, et les deux autres n'ont pas comparé l'ESWT à un groupe témoin placebo (Vetrano et al. 2013 ; Van der Worp et al. 2014).
Malgré les affirmations d'utilisation de méthodes robustes et d'outils d'évaluation de la qualité, des études de haute qualité sur l'ESWT n'ont pas été incluses, ce qui peut expliquer les résultats incohérents. Les auteurs ont reconnu la nécessité de normaliser la méthodologie, l'adéquation des outils d'évaluation de la qualité et des lignes directrices de notification dans la conception future des études sur l'ESWT (Korakakis et al. 2018). Malgré des résultats généralement positifs pour la TP, les études ont utilisé des paramètres de traitement extrêmement variables, ce qui a suscité des controverses concernant les protocoles de traitement, leur efficacité et les recommandations (van der Worp et al. 2013).
Des résultats contradictoires ont été observés dans les ECR étudiant l'ESWT pour la TP, certains ne trouvant aucune différence significative (Zwerver et al. 2011 ; Vetrano et al. 2013 ; Thijs et al. 2017). Cependant, les études ayant rapporté de mauvais résultats étaient truffées de défauts méthodologiques, remettant en question leur fiabilité (Moya et al. 2018). Tous les ECR avec une conception méthodologique robuste ont trouvé des effets positifs de l'ESWT, confirmant les recommandations de Mani-Babu et al. 2015 et d'autres (Leal et al. 2015) recommandant son utilisation pour la TP. Deux récentes revues systématiques et méta-analyses comparant tous les traitements de la TP ont toutes deux conclu que les injections de plasma riche en plaquettes étaient le traitement le plus efficace, mais ont reconnu que l'ESWT était efficace pour la douleur et la fonction dans une moindre mesure (Andriolo et al. 2019 ; Chen et al. 2019).

En 2022, Wheeler et son équipe ont réalisé une étude prospective pour comparer l’efficacité de l’injection de sang autologue (ISA) et des r-ESWT sur des cas récalcitrants de tendinopathies patellaires.

Dans cette étude, les patients ESWT ont subi trois séances d'ESWT radiale, à raison d'une séance par semaine pendant trois semaines consécutives. Les auteurs ont indiqué qu’ils ont adapté la dose d’énergie en fonction de chaque patient jusqu'à une dose d'énergie "maximale confortablement tolérée", qui variait d'une séance à l'autre. Les pressions moyennes ± SD pour chacune des trois séances de r-ESWT étaient respectivement de 2,6 ± 0,3 bar, 3,2 ± 0,5 bar et 3,9 ± 0,5 bar, toutes effectuées à une fréquence de 15 Hz avec 2 000 chocs par traitement. Après l'onde de choc, les patients ont reçu des conseils post-procédure standardisés et il leur a été conseillé d'éviter les AINS le jour même et quelques jours après chaque séance d'ESWT. Les patients ont été invités à commencer la partie étirement de leur programme de rééducation le jour même, et à reprendre la charge le jour suivant, puis à la poursuivre en fonction de leur tolérance.

Dans cette petite étude de cohorte prospective, des améliorations par rapport à la situation de départ ont été observées dans les deux groupes d'intervention, mais les résultats semblent favoriser l'injection de sang autologue par rapport à la thérapie extracorporelle par ondes de choc radiales en utilisant le score VISA-P validé ainsi que le score numérique de la douleur.

Cette étude comporte plusieurs limites, notamment des biais d’autosélection, un nombre relativement faible de participants et l’absence de groupe contrôle.

En résumé, cette étude de cohorte prospective a démontré des améliorations chez les patients souffrant de tendinopathie patellaire chronique à la suite de traitements ISA et ESWT, les résultats semblant favoriser l’ISA à partir de ces données, bien que les limites de cette conception d'étude limitent les conclusions formelles à ce stade (Wheeler et al. 2022).

Dans leur revue systématique et méta-analyse, Stania et al. (2022) ont évalué les effets des ondes de choc sur la tendinopathie patellaire.

Selon les auteurs, les estimations regroupées des scores VAS et VISA-P des suivis à long terme ne différaient pas de manière significative entre les groupes ESWT et témoin. Aucune conclusion claire et généralisée ne peut actuellement être tirée concernant l'efficacité de l'ESWT chez les athlètes atteints de TP.

Les différences dans l'efficacité thérapeutique de l'ESWT pourraient être attribuées à une grande diversité dans les matériaux de recherche, y compris les athlètes d'élite pendant la saison de compétition (Lee et al., 2020 ; Zwerver et al., 2011), les athlètes hors saison. (Vetrano et al., 2013), les individus pratiquant des sports récréatifs (Wang et al., 2007) ainsi que les patients des hôpitaux ou des centres de médecine sportive (Thijs et al., 2017). Chacune de ces populations peut avoir des facteurs étiologiques différents, par exemple, la charge mécanique sur le tendon patellaire chez les athlètes d'élite et non élite est bien supérieure à celle des patients hospitalisés. Le succès thérapeutique de l'ESWT est donc plus difficile à atteindre dans les populations sportives comme l'indiquent les études de Zwerver et al. (2011) et Vetrano et al. (2013). Il est également important que les athlètes ne pratiquent pas d’activité physique intensive pendant la période de thérapie.

Zwerver et coll. (2011) ont suggéré que la charge totale sur le tendon résultant de la combinaison de la désorganisation du collagène induite par l'ESWT et de la surcharge mécanique due à l'entraînement sportif pourrait être trop élevée et que le temps de récupération était insuffisant. Par conséquent, on pourrait s’attendre à certaines interférences avec les effets régénérateurs potentiels de l’ESWT. Par conséquent, certains chercheurs ont recommandé que leurs athlètes ne pratiquent pas d’activité physique pendant la thérapie et jusqu’à six semaines après la fin de la thérapie (Vetrano et al., 2013 ; Vulpiani et al., 2007 ; Wang et al., 2007).

Les chercheurs ont principalement recruté des athlètes ayant des antécédents de TP chronique depuis plus de 3 mois (Lee et al., 2020 ; Taunton et al., 2003 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2011). Seuls Thijs et al. (2017) incluaient ceux qui avaient souffert pendant huit semaines. La différenciation rapide entre tendinopathie aiguë et chronique est essentielle pour les considérations diagnostiques et thérapeutiques (Gabel, 1999). Comme nous l’avons vu plus haut, Zwerver et coll. (2011) n’ont pas montré la supériorité de l’intervention ESWT sur le traitement placebo pour la réduction des symptômes du genou du sauteur. Selon les auteurs, l’ESWT pourrait échouer chez les athlètes souffrant de tendinopathie réactive ou de dysfonctionnement tendineux précoce dans le continuum de la pathologie tendineuse. L'ESWT s'est avéré bénéfique au stade dégénératif de la maladie tendineuse (Zwerver et al., 2011).

Williams et coll. (2017) ont suggéré que l’IRM devrait être réalisée chez les athlètes atteints d’une TP réfractaire qui ont échoué au traitement conservateur. Les examens IRM aident à déterminer l’emplacement et l’implication du coussinet adipeux. Si les analyses révèlent uniquement des modifications intratendineuses, l’ESWT devrait donner de bons résultats. Les athlètes présentant une atteinte des coussinets graisseux doivent subir un débridement arthroscopique sans ESWT. Les différences dans les résultats de l’ESWT pourraient également être expliquées par des différences dans la gravité initiale des symptômes du genou du sauteur, évaluées à l’aide du questionnaire d’évaluation de la rotule du Victoria Institute of Sport (VISA – P) (Zwerver et al., 2011).

Types d'ESWT

Van der Worp et coll. (2014) ont comparé l'efficacité de l'ESWT radial (3 séances de thérapie, 2 000 impulsions, 8 Hz, 2,4 bars) et de l'ESWT focale (3 séances de thérapie, 2 000 impulsions, 4 Hz, 0,12 mJ/mm²) chez des athlètes atteints de TP. Les deux approches thérapeutiques ont réduit les plaintes de douleur et amélioré la fonction des athlètes. Cependant, aucune des méthodes ne s’est avérée supérieure.

Lors du traitement de la TP, la plupart des chercheurs ont utilisé trois séances d'ESWT (Thijs et al., 2017 ; Vetrano et al., 2013 ; Zwerver et al., 2011), avec un intervalle d'une semaine entre les deux (Cheng et al., 2019). ; Lee et al., 2020 ; Thijs et al., 2017 ; Zwerver et al., 2011). Il y avait également des intervalles plus courts de 2 jours (Vetrano et al., 2013). Wang et coll. (2007) n'ont organisé qu'une seule séance thérapeutique, tandis que Cheng et al. (2019) seize séances. Les résultats d'une méta-analyse ont révélé que la durée de l'intervention affectait les résultats du traitement chez les athlètes souffrant de tendinopathie du genou ainsi que chez ceux souffrant d'autres troubles des tissus mous (Liao et al., 2018). De longues périodes d'intervention (≥ 1 mois) ont montré des effets thérapeutiques bénéfiques de l'ESWT sur la réduction de la douleur et l'amélioration des résultats fonctionnels, tandis que les traitements plus courts étaient moins efficaces quel que soit le type d'onde de choc extracorporelle (Liao et al., 2018).

En ce qui concerne l'ESWT radial, le nombre de chocs par séance était de 2 000 (Cheng et al., 2019 ; van der Worp et al., 2014) ; la fréquence d'impulsion était de 8 Hz (van der Worp et al., 2014) ou de 9 à 12 Hz (Cheng et al., 2019). Le nombre d'impulsions ESWT focale était de 1 500 à 2 500 et la fréquence des impulsions était de 4 Hz (Lee et al., 2020 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2011).
Pour le dysfonctionnement neuromusculaire, l'effet de la thérapie par ondes de choc avait tendance à être dépendant de la dose et entraînait une amélioration des symptômes au fil du temps (Wang et al., 2007).
L'intensité des ondes de choc radiales appliquées pour la TP était de 1,5 à 3 bars (Cheng et al., 2019 ; van der Worp et al., 2014), alors que dans la thérapie par ondes de choc focale, la densité de flux d'énergie était de 0,08 à 0,58 mJ/mm² ( Lee et al., 2020 ; Taunton et al., 2003 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2011).

Vetrano et coll. (2013) ont recommandé que les tendinopathies chroniques soient traitées avec une ESWT focale à une densité de flux d'énergie de 0,08 à 0,17 mJ/mm². Une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés a également montré que les athlètes atteints de tendinopathies du genou et d'autres troubles des tissus mous traités avec des ondes de choc focalisées à faible énergie (inférieures à 0,2 mJ/mm²) présentaient des taux de réussite du traitement plus élevés et une amélioration fonctionnelle notable par rapport à ceux qui recevaient des ondes de choc élevées. Les résultats inverses ont été observés pour la thérapie par ondes de choc radiales (Liao et al., 2018).

En fonction des manifestations du genou du sauteur, des ondes de choc extracorporelles focales étaient généralement appliquées à l'endroit le plus douloureux du tendon patellaire (Thijs et al., 2017 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2010, 2011), un maximum de deux des points sensibles spécifiques (Taunton et al., 2003) ou sur la jonction tissulaire osseuse des insertions patellaires ou tibiales du tendon patellaire (Peers et al., 2003 ; Vetrano et al., 2013). Des ondes de choc radiales ont été dirigées sur le pôle distal de la patella et du tendon patellaire. La zone de sensibilité maximale a été traitée circonférentiellement, en commençant par le site le plus douloureux (Furia et al., 2013).

Klonschinski et coll. (2011) ont conclu que l'application d'une anesthésie locale inhibait l'effet de la thérapie par ondes de choc extracorporelles à faible énergie sur les nocicepteurs et ne devrait donc pas être utilisée pendant les thérapies par ondes de choc extracorporelles. Sinon, la thérapie extracorporelle par ondes de choc à faible énergie est généralement assez bien tolérée (Vetrano et al., 2013 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2011).

L'ESWT peut être utilisé en monothérapie (Taunton et al., 2003 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2011) ou peut être combiné avec d'autres modalités de traitement, par exemple des exercices excentriques (Lee et al., 2020 ; Thijs et al., 2017 ; van der Worp et al., 2014). Cependant, une thérapie combinée n’a eu aucun effet supplémentaire par rapport au groupe ESWT simulées /excentrique (Thijs et al., 2017). Ces auteurs ont également mis en garde contre l’utilisation d’exercices excentriques très intensifs en combinaison avec l’ESWT (Thijs et al., 2017).


L'efficacité de l'ESWT pour la TP a été principalement évaluée à l'aide de mesures subjectives (Thijs et al., 2017 ; Vulpiani et al., 2007 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2011) telles que l'évaluation visuelle Échelle analogique de douleur (VAS Pain) (Cheng et al., 2019 ; Furia et al., 2013 ; Lee et al., 2020 ; Peers et al., 2003) et le VISA – P(Lee et al., 2020 ; Wang et al., 2007 ; Zwerver et al., 2010, 2011). Vous pouvez retrouver ces outils sur la plateforme Fullphysio.

Certains autres auteurs se sont appuyés sur des mesures objectives, notamment l'échographie, pour évaluer la vascularisation au niveau du tendon patellaire (Taunton et al., 2003 ; Wang et al., 2007), la dimension et l'épaisseur du tendon patellaire, la présence de œdème ou gonflement du tendon (Wang et al., 2007). Cheng et coll. (2019) ont exploré les effets de la thérapie ESWT chez les athlètes atteints de TP à l'aide de tests de force isocinétique. Les propriétés mécaniques des tendons ont également été évaluées par dynamométrie (Lee et al., 2020). L'analyse de la littérature indique clairement la nécessité d'essais cliniques randomisés avec des mesures objectives des résultats de l'ESWT chez les athlètes atteints de TP.

Stania et son équipe ont conclu dans leur revue systématique et méta-analyse de 2022 que l’ESWT est un traitement sûr et non invasif de la TP.
Contrairement à l’intervention chirurgicale, cette forme de thérapie n’est pas liée à des complications ou à des effets secondaires majeurs ; de plus, les patients n’ont pas besoin de s’absenter du travail. Toutefois, les auteurs soulignent que leur méta-analyse n'a pas révélé de différences significatives entre les groupes ESWT et témoins en ce qui concerne les scores VAS et VISA-P pour les résultats à long terme. Par conséquent, aucune conclusion définitive sur l’efficacité de l’ESWT pour le genou du sauteur ne peut être tirée. D’autres essais cliniques randomisés (ECR) de haute qualité méthodologique devraient faciliter les recommandations.

En 2023, Charles et al. ont également réalisé une revue systématique et méta-analyse dont l'objectif était d'évaluer les preuves de l’ESWT pour la tendinopathie patellaire, la tendinopathie d'Achille et l'aponévrosite plantaire.

ESWT VS Placebo : En se basant sur l'analyse de trois études comparant l'ESWT à un placebo, les auteurs ont conclu avec une très faible certitude de preuve que l'intervention par ESWT n'a pas de supériorité par rapport au placebo pour réduire la douleur à court terme.

ESWT + EE (exercices excentriques) VS Placebo + EE : D'après l'analyse de trois études comparant l'ESWT + EE au placebo + EE, les auteurs ont conclu avec une certitude modérée de preuve que l'intervention par ESWT avait un effet négligeable sur la réduction de la douleur, mais aucune supériorité concluante par rapport au placebo n'a été démontrée. De plus, l'ESWT n'avait pas de supériorité par rapport au placebo pour l'amélioration de la fonction à court terme.

ESWT VS Traitement conservateur : Sur la base de l'analyse de deux études comparant l'ESWT au traitement conservateur, Charles et al. (2023) ont conclu avec une faible certitude de preuve que l'ESWT a un effet thérapeutique important pour réduire la douleur à court terme.

En résumé, leur revue a révélé des preuves de qualité faible à modérée que l'ESWT ou l'ESWT + EE a un effet négligeable sur la douleur et la fonction à court terme par rapport à un placebo ou un placebo + EE pour la tendinopathie patellaire. En revanche, les auteurs ont trouvé des preuves de qualité faible que l'ESWT a un effet important sur la douleur à court terme par rapport au traitement conservateur pour la tendinopathie patellaire.

Comme nous l’avons mentionné plus haut, les revues de Mani-Babu et al. (2015) et Korakakis et al. (2018) ont inclu des études méthodologiquement faibles susceptibles de surestimer ou de sous-estimer l'effet réel de l'ESWT pour la TP. Par conséquent, ces revues n'ont probablement pas apporté de réponse raisonnable sur l'efficacité de l'ESWT pour la TP.

En résumé, Charles et al (2023) concluent que l'ESWT ne devrait pas être utilisé comme traitement principal pour moduler la douleur et la fonction dans les cas de TP, mais plutôt comme un complément dans des situations spécifiques où des traitements connus peuvent apporter un changement significatif au patient.

En 2024, la revue systématique de Llombart et al. ont indiqué que l'ESWT est apparu comme une option supérieure aux alternatives non chirurgicales et comparable à la chirurgie à long terme, ce qui indique qu'il peut être particulièrement efficace pour les patients n'ayant pas bénéficié d'une prise en charge conservatrice.

L’arthrose de genou

En 2019, Liao et ses collègues ont réalisé une revue systématique afin de déterminer l'efficacité clinique de la thérapie extracorporelle par ondes de choc et les facteurs prédictifs de son efficacité dans l'arthrose du genou.

Les résultats de cette revue systématique ont démontré des effets combinés significatifs de l’ESWT sur le taux de réussite du traitement, la douleur et les résultats fonctionnels rapportés par le patient et basés sur la performance, associés à l'arthrose du genou. Les analyses de sous-groupes ont montré que le type d'ondes de choc, le type de comparaison et la conception de l'intervention n'influencent pas l'efficacité du taux de réussite du traitement et de la douleur. Les analyses ont également montré que la durée du suivi et le niveau d'énergie des ondes de choc sont des facteurs prédictifs notables des résultats du traitement par ondes de choc.

Cette revue a identifié que les ondes de choc focalisées et radiales sont bénéfiques pour les patients souffrant d'arthrose du genou, bien que l'onde de choc radiale ait pu exercer des effets supérieurs sur l'indice de fonction WOMAC que l'onde de choc focalisée.
Ces résultats sont cohérents avec les résultats précédents des mêmes auteurs, dans lesquels l'onde de choc radiale avec une intervention à long terme a eu des effets plus importants sur la récupération de la fonction que l'onde de choc focalisée pour les patients souffrant de troubles des tissus mous (non cartilagineux) du genou (Liao et al. 2018).

Liao et al. (2019), indiquent qu'une période plus longue d'ondes de choc (plus de 5 semaines) était l'un des prédicteurs significatifs d'une plus grande récupération de la fonction WOMAC.

En ce qui concerne le niveau d'énergie de l'onde de choc, une étude a démontré que les ondes de choc à haute énergie (0,093 mJ/ mm2) avaient un effet plus important sur les résultats du traitement que les ondes de choc à basse énergie (0,040 mJ/ mm2) chez les patients souffrant d'arthrose du genou (Kim et al. 2015).
Ces résultats confirment les conclusions de la méta-analyse (Liao et al. 2019), indiquant qu'une densité de flux énergétique plus élevée, quel que soit le type d'onde de choc, prédit une plus grande ampleur de l'effet du traitement sur la réduction de la douleur et le rétablissement de la fonction WOMAC jusqu'à ce qu'un plateau se produise aux densités de flux énergétique de 0,32 et 0. 25 mJ/mm2. Par conséquent, aucune différence dans l'efficacité du traitement ne peut être identifiée entre deux niveaux d'énergie d'ondes de choc différents supérieurs à 0,32 mJ/ mm2.

Les résultats de la méta-analyse de Liao et al. (2019) ont révélé qu'une longue durée de suivi et un niveau élevé de densité de flux énergétique sont des prédicteurs indépendants de résultats positifs du traitement par ondes de choc. En outre, la plupart des essais inclus dans la méta-analyse de Liao et al. (2019) qui ont rapporté des résultats à long terme (plus de six mois) sur la réussite du traitement, la réduction de la douleur, et la récupération de la fonction WOMAC ont utilisé une durée d'ondes de choc de cinq semaines ou plus. Cela indique en outre que des interventions plus longues peuvent être bénéfiques pour les résultats à long terme de la thérapie par ondes de choc pour l'ostéoarthrite du genou.

En conclusion, Liao et al. (2019) ont démontré que l’ESWT améliore la douleur et la fonction chez les patients souffrant d'arthrose du genou, et que la durée de l'intervention et la densité du flux d'énergie influencent l'efficacité des ondes de choc. En outre, l’ESWT peut être réalisée efficacement avec peu d'effets secondaires mineurs.


Dans leur revue systématique et méta-analyse de 2020, Ma et ses collègues ont indiqué que l'ESWT s'est révélé efficace et sûr pour réduire la douleur et améliorer la fonction du genou chez les patients atteints d'arthrose du genou, sans augmenter le risque d'effets indésirables (Ma et al. 2020).

En 2022, Ko et al. ont réalisé un essai clinique randomisé pour comparer l'efficacité de la f-ESWT à celle de la r-ESWT chez les patients atteints d'arthrose du genou en fonction des paramètres suivants : la douleur, la fonction physique, l'amplitude des mouvements et la vitesse de marche.

Les résultats de cette étude indiquent que tant la f-ESWT que la r-ESWT ont joué un rôle significatif dans la réduction du niveau de douleur au genou et l'amélioration du score WOMAC, de la ROM de l'articulation du genou et de la distance du test de marche de 6 minutes chez les patients atteints d'arthrose du genou. Cependant, la f-ESWT était supérieure à la r-ESWT en ce qui concerne la réduction de la douleur et l'amélioration du score WOMAC et de la distance du test de marche de 6 minutes. Les deux groupes de traitement ont montré une amélioration similaire de la ROM du genou.
Les mécanismes exacts déclenchés par l'ESWT ne sont pas entièrement compris, mais plusieurs études ont démontré les effets de l'ESWT sur la pathogenèse de l'arthrose et la réduction de la douleur. Nous ne rentrerons pas dans ces détails mais vous pouvez si vous le souhaitez consultez les articles suivants : Zhao et al. 2012 ; Wang et al. 2011 ; Wang et al. 2003 ; Hausdorf et al. 2008.

Concernant le type d’ODC, Ko et ses collègues ont trouvés des résultats cohérents avec les conclusions d'études antérieures, suggérant que tant la f-ESWT (focale) que la r-ESWT (radiale) sont efficaces pour soulager la douleur et améliorer les fonctions physiques et la ROM du genou chez les patients atteints d'arthrose du genou. En revanche, à la différence des conclusions de Liao et al. 2019 qui ont indiqué des effets supérieurs de le r-ESWT sur le score WOMAC par rapport à la f-ESWT, Ko et son équipe ont montré que la f-ESWT entraînait une plus grande amélioration des scores de la VAS, du WOMAC et de la distance du test de marche de 6 minutes par rapport à la r-ESWT.

À noter également que Ko et al. (2022) ont constaté que, à la même fréquence, intensité et nombre total de chocs, la f-ESWT avait un effet plus important sur le soulagement de la douleur et l'amélioration de la fonction physique que la r-ESWT.
La différence dans la propagation des ondes de choc, la distribution de l'énergie et les différentes propriétés physiques de la f-ESWT et de la r-ESWT pourrait expliquer les observations actuelles. En raison des différences dans le modèle de propagation des ondes, la f-ESWT a une plus grande portée et est capable de diriger l'énergie beaucoup plus profondément dans la zone cible que la r-ESWT (​​Cleveland et al. 2007). Par conséquent, le mécanisme de focalisation peut diriger chaque choc dans l'interface os-cartilage, qui est la cible du traitement de l'arthrose du genou, sans perte d'énergie. De plus, la r-ESWT ne possède pas les caractéristiques typiques des ondes de choc, telles qu'un temps de montée court, une pression de crête élevée et une non-linéarité, réduisant ainsi son effet sur l'arthrose du genou (Moya et al. 2018).
Des études antérieures ont montré que la f-ESWT ou la r-ESWT pouvaient augmenter l'amplitude de mouvement (ROM) chez les patients atteints d'arthrose du genou. La ROM limitée de l'articulation du genou est un déterminant important de l'invalidité chez les patients atteints d'arthrose. L’étude de Ko et al. 2022 a montré que la f-ESWT et la r-ESWT avaient des effets similaires sur la ROM chez les patients atteints d'arthrose du genou. Cela pourrait s'expliquer par le fait que la ROM était limitée non seulement par une non-congruence osseuse et cartilagineuse, mais aussi par diverses structures contractées, notamment les muscles périarticulaires, les ligaments et les tendons (Blalock et al. 2015). Des études antérieures ont montré que la r-ESWT avait un effet plus important sur les muscles et les tendons superficiels (Liao et al. 2018). D'autres études sont nécessaires pour vérifier les effets de la f-ESWT et de la r-ESWT sur la ROM du genou chez les patients atteints d'arthrose.

Là encore, Ko et son équipe suggèrent également que l'ESWT est sans danger pour les patients atteints d'arthrose du genou.
Il est important de noter que l’étude de Ko et al. 2022 comportaient plusieurs limites telles que l'absence de véritable groupe témoin avec un placebo ou sans traitement.
Cependant, les résultats d'essais cliniques précédents ont montré que la f-ESWT ou la r-ESWT présentaient un avantage par rapport à un placebo en termes de soulagement de la douleur et d'amélioration de la fonction du genou chez les patients atteints d'arthrose du genou.


En conclusion, les auteurs ont indiqué que la f-ESWT et la r-ESWT sont toutes deux efficaces pour soulager la douleur et améliorer les fonctions physiques, la ROM du genou et la distance du test de marche de 6 minutes chez les patients atteints d'arthrose du genou. La f-ESWT a permis une plus grande réduction de la douleur et des améliorations de la fonction physique et de la distance du test de marche de 6 minutes par rapport à la r-ESWT. Les futures études devront comparer les effets à long terme de la f-ESWT et de la r-ESWT et examiner les mécanismes exacts en ce qui concerne l'arthrose du genou.

La reconstruction du LCA

En 2023, Weninger et son équipe ont réalisé une étude prospective contrôlée afin d'étudier l'influence de l’ESWT sur la durée du retour au sport, les résultats cliniques et les résultats de l'IRM en comparaison avec un groupe témoin après une reconstruction du LCA mais sans protocole postopératoire de thérapie extracorporelle par ondes de choc.

Dans cette étude prospective contrôlée, tous les patients présentant une rupture aiguë du LCA ont été traités par reconstruction du LCA avec greffe des IJ. Les patients ont été répartis au hasard en deux groupes (groupe A : groupe ESWT ; groupe B : groupe témoin).
Tous les patients ont bénéficié du même protocole post-opératoire basé sur le papier de Patrick et al. 2020.
Les patients du groupe ESWT ont reçu une thérapie par ondes de choc focalisées 4, 5 et 6 semaines après l'opération du LCA. Les examens de suivi, notamment le score IKDC, le score de Lysholm, l'EVA et l'évaluation de la reprise du sport, ont été effectués 3, 6, 9 et 12 mois après l'opération. Une IRM a été réalisée 12 mois après l'opération et la maturation du greffon (rapport d'intensité du signal (SIR)) ainsi que les caractéristiques des tunnels fémoraux et tibiaux (œdème de la moelle osseuse, épanchement de liquide dans le tunnel) ont été évalués.

Concernant le protocole effectué après l’opération, les patients du groupe ESWT ont reçu un protocole standardisé une fois par semaine pendant ces trois semaines (4, 5 et 6 semaines post-op), dans lequel un total de 1500 impulsions a été appliqué. Un total de 500 impulsions a été concentré sur la partie centrale de l'articulation du genou à travers le point mou latéral sur l'espace fémoro-tibial latéral. Un total de 500 impulsions a été focalisé sur le tunnel fémoral latéralement et 500 impulsions sur le tunnel tibial par un mécanisme de génération électromagnétique avec une densité de flux d'énergie de 0,25 mJ/mm2 à 5 Hz. Les patients appartenant au groupe de contrôle n'ont reçu aucun traitement par ondes de choc.

Il est important de noter qu’il s'agit de la première étude portant sur l'effet de l'ESWT répétitif sur la reconstruction du LCA avec des mesures de résultats cliniques, y compris la durée du retour à l'activité sportive et un examen de suivi par IRM.
Weninger et son équipe ont démontré que le temps de "retour aux sports de pivot", ainsi que le temps de "retour à l'activité de course" étaient significativement raccourcis dans le groupe ESWT.
Le nombre de patients atteignant leur "niveau d'activité pré-lésionnel" était significativement plus élevé dans le groupe ESWT. Les scores cliniques (IKDC, Lysholm, VAS) ont été significativement améliorés dans le groupe ESWT pour tous les points temporels (3, 6, 9 et 12 mois post-op) et la maturation du greffon a été clairement améliorée par l'ESWT.
Ces résultats pourraient favoriser un retour plus rapide au sport grâce à l'ESWT et sont d'une grande pertinence clinique, car l'ESWT est une option de traitement rentable et sans effets secondaires pertinents.
Bien entendu, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour étudier les effets à long terme de l’ESWT sur la chirurgie de reconstruction du LCA.

c - La cheville et le pied

La tendinopathie d’Achille

Passons maintenant à la tendinopathie d’Achille (TA). Pour cette pathologie, la littérature est abondante.
En 2021, Abdelkader et al ont réalisé une ECR prospectif en double aveugle
afin de comparer l’efficacité d’un programme composé d’un entraînement excentrique (EE) suivi d'exercices d'étirements (groupe contrôle) et le même programme combiné avec ESWT (groupe expérimental) pour traiter la TA chronique non insertionnelle dans le court et long terme (suivi de 16 mois).

Les résultats de cette étude soutiennent l'intégration de l'ESWT, en plus de la kinésithérapie conventionnelle, dans tout protocole de traitement de la tendinopathie d'Achille. Les preuves de la littérature jusqu'à présent ont été contradictoires, de nombreuses ECR et revues soutenant la thérapie par ondes de choc (Al-Abbad et al. 2013 ; Fan et al. 2020 ; Rompe et al. 2008 ; Rompe et al. 2007) tandis que d'autres n'ont montré aucun bénéfice à ajouter cette modalité à d'autres régimes thérapeutiques (Costa et al. 2005 ; Rasmussen et al. 2008 ; Vahdatpour et al. 2018).
Les études précédentes qui n'ont pas démontré de bénéfice significatif de l'ESWT ont utilisé des ondes de choc à haute énergie (Furia et al. 2008) suscitant des doutes sur le niveau d'énergie approprié qui peut être appliqué à de telles lésions. De plus, deux ECR (Rasmussen et al. 2008 ;  Vahdatpour et al. 2018) ont utilisé le système de notation clinique de la Société orthopédique américaine du pied et de la cheville (AOFAS), un score de résultat qui n'est pas spécifique à la condition étudiée. Alors que le VISA-A a été développé comme un indice valide, fiable et réactif pour évaluer la gravité de la tendinopathie d'Achille, (Robinson et al. 2001), le score AOFAS pourrait ne pas être le meilleur système de notation pour les patients atteints de tendinopathie d'Achille.

Abdelkader et al. 2021 indiquent donc que l'association des EE du mollet avec des exercices d'étirement a entraîné une amélioration significative des scores de douleur et de fonction chez les patients atteints de tendinopathie d'Achille non insertionnelle. L'ajout de l'ESWT à ce protocole de traitement combiné a entraîné une amélioration significativement plus importante des deux scores à court et à long terme. Les auteurs recommandent donc fortement ce dernier programme pour le traitement de la tendinopathie d'Achille chronique non insertionnelle.


En 2021, Mansur et son équipe ont réalisé une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo afin de déterminer si l'utilisation de l’ESWT en combinaison avec des exercices excentriques (EE) améliore la douleur et la fonction chez les patients atteints de tendinopathie insertionnelle du tendon d'Achille.

Un total de 119 patients atteints de tendinopathie insertionnelle du tendon d'Achille ont été évalués et inclus dans l'étude de février 2017 à février 2019. Les patients ont été répartis en deux groupes de traitement, soit des EE avec ESWT (Groupe ESWT), soit des EE avec des ESWT simulée (groupe témoin). Trois séances d'ondes de choc radiales (ou traitement simulé) ont été réalisées toutes les 2 semaines, et des EE ont été effectués pendant 3 mois. Le critère principal était le VISA-A à 24 semaines. Les critères secondaires comprenaient l'échelle visuelle analogique, l'algométrie, le score de résultat du pied et de la cheville, ainsi que le questionnaire de santé abrégé en 12 points (SF-12).

En conclusion, le traitement de la tendinopathie insertionnelle du tendon d'Achille (TAI) avec des EE en combinaison avec l’ESWT était comparable à celui des EE et de la ESWT simulée. L'effet synergique supposé de ces traitements n'a pas été confirmé par la présente étude. Les résultats de cet essai randomisé en double aveugle, contrôlé par placebo (en particulier contrôlé par l’ESWT simulée), ne soutiennent pas l'utilisation des EE avec ESWT comme traitement de première intention pour la TAI (Mansur et al. 2021).

L’année suivante, Paantjens et al. 2022 ont réalisé une revue systématique et méta-analyse concernant l’efficacité des ondes des choc (ESWT) pour les tendinopathies d’Achille d’insertion (TAI) et de la portion moyenne (TAM).

Les résultats de cette revue systématique indiquent que l'ajout de l'ESWT à un programme de mise en charge des tendons pour une TAM entraîne une amélioration cliniquement importante du VISA-A. Ces résultats ont principalement été observés avec la mise en place d’un protocole excentrique (EE).
En revanche, leurs résultats ne permettent pas d'étayer l'utilisation de l'ESWT pour la TAI avec deux ECR en double aveugle (Mansur et al. 2021 ; Pinitkwamdee et al. 2020) indiquant que ce traitement est inefficace.

Le nombre d'essais contrôlés randomisés inclus dans cette revue systématique était limité et l'échantillon regroupé de patients était relativement petit. Par conséquent, de futurs ECR de haute qualité sont nécessaires pour étayer ces conclusions (Paantjens et al. 2022).  

Deux revues systématiques (Zhi et al. 2021 ; Jarin et al. 2021),  avaient en revanche indiqué que l’ajout de l’ESWT à un programme de charge excentrique pouvait améliorer les résultats pour la TAI. Cependant, ces deux revues incluaient des études primaires avec des niveaux de preuve généralement plus faibles que celle de Paantjens et al. 2022.

Le programme d'ESWT de l'étude de Notarnicola et al. 2014 différait de toutes les autres études incluses dans la revue systématique de Paantjens et al. 2022, puisque les participants recevaient 3 séances de F-ESWT à 3-4 jours d'intervalle, alors que toutes les autres études incluses utilisaient le R-ESWT à 3 ou 4 semaines d'intervalle.

Selon Paantjens et al. 2022, il n'existe aucune preuve de l'efficacité supérieure de la R-ESWT ou de la F-ESWT pour le traitement de la TAM ou la TAI.  
Les auteurs ajoutent qu’étant donné que le mécanisme d’action reste inconnu, il est particulièrement difficile d'expliquer pourquoi leurs résultats indiquent que l'ESWT semble être efficace pour traiter la TAM mais pas la TAI, bien que des résultats similaires aient été rapportés pour les exercices de mise en charge excentrique (Fahlstrom et al. 2003).

La TAM semble impliquer une pathologie tendineuse isolée, contrairement à la TAI (de Vos et al. 2021 ; Masci et al. 2021). Il est possible que l'ESWT soit moins efficace pour traiter certains tissus non tendineux, car la TAI peut s'accompagner de maladies métaboliques (Zhi et al. 2021) et inclut souvent une pathologie dans les bourses et les tissus osseux adjacents, ce qui rend la source de la douleur difficile à diagnostiquer (de Vos et al. 2021 ; Alfredson et al. 2020 ; Opdam et al. 2021).


Nous en avons parlé pour la tendinopathie patellaire : en 2023, Charles et al. ont réalisé une revue systématique et méta-analyse dont l'objectif était d'évaluer les preuves de l’ESWT pour la tendinopathie patellaire, la tendinopathie d'Achille et l'aponévrosite plantaire. Alors qu’ont ils trouvé pour la tendinopathie d’Achille ?

ESWT VS Placebo : À partir de l'analyse de quatre études comparant l'ESWT et un placebo, les auteurs ont conclu avec une faible certitude de preuve que l'intervention par ESWT avait un effet important sur l'amélioration de la fonction et la réduction de la douleur à court terme, mais franchit le seuil de l'absence d'effet ; par conséquent, aucune supériorité concluante par rapport au placebo n'a été démontrée.

ESWT VS EE (exercices excentriques) : Sur la base de l'analyse de cinq études comparant l'ESWT aux EE, Charles et al ont conclu avec une faible certitude de preuve que l'intervention par ESWT avait un effet modeste sur la réduction de la douleur, mais franchit le seuil de l'absence d'effet ; par conséquent, aucune supériorité concluante par rapport aux EE n'a été démontrée. De plus, l'ESWT n'avait pas de supériorité par rapport aux EE pour l'amélioration de la fonction à court terme.

En résumé, pour la tendinopathie d'Achille, Charles et al. (2023) ont trouvé des preuves de qualité faible que l'ESWT pourrait avoir un effet modeste et non concluant sur la douleur et la fonction à court terme par rapport aux exercices excentriques. En revanche, un placebo a surpassé l'ESWT pour l'amélioration de la fonction dans le cas de la tendinopathie d'Achille, mais pas pour les résultats de la douleur.

Par conséquent, les auteurs suggèrent que l'ESWT ne devrait pas être utilisée comme traitement principal pour moduler la douleur et la fonction dans les cas de TA, mais plutôt comme un complément dans des situations spécifiques où des traitements connus peuvent apporter un changement significatif au patient (Charles et al. 2023).

Dans leur revue systématique de 2023, Stania et al ont cherché à déterminer l'efficacité thérapeutique de l’ESWT pour la tendinopathie d'Achille (TA).

Les auteurs ont conclu que la qualité des preuves était trop faible pour fournir des résultats fiables. Par conséquent, les auteurs indiquent qu’aucune recommandation claire et généralisée ne peut actuellement être formulée concernant l’efficacité de la monothérapie ESWT chez les patients atteints de tendinopathie d’Achille.

En 2023, Li et son équipe ont réalisé une étude donc l'objectif était d'évaluer l'efficacité clinique de la thérapie extracorporelle par ondes de choc dans le traitement de la tendinopathie d'Achille (TA) insertionnelle et non insertionnelle. Pour résumé, les auteurs ont trouvé que le traitement extracorporel par ondes de choc a amélioré les symptômes de l'AT insertionnelle et non insertionnelle, et les patients avec tendinopathie insertionnelle ont connu de meilleurs résultats cliniques que les patients avec tendinopathie non-insertionnelle (Li et al. 2023).

La fasciapathie plantaire

En 2019, Dedes et al ont réalisé une étude pour comparer deux modalités thérapeutiques, les r-ESWT (radiales) et les ultrasons (US), chez des personnes souffrant de fasciapathie plantaire en comparant la douleur, la fonctionnalité et la qualité de vie avant le traitement, immédiatement après le traitement et après un suivi de quatre semaines. Des comparaisons ont été effectuées entre les deux groupes d'intervention et le groupe de contrôle.

Les résultats de l’étude de Dedes et al. 2019 montrent que les ondes de choc radiales ont entraîné des améliorations statistiquement significatives de l'intensité de la douleur, de la fonctionnalité et de la qualité de vie chez les patients souffrant de fasciapathie plantaire, à la fois immédiatement après la fin de la thérapie et après un suivi de quatre semaines. En conséquence, des améliorations statistiquement significatives de la douleur, de la fonctionnalité et de la qualité de vie ont été observées chez les patients traités par US, mais les résultats étaient moins prononcés que pour l’ESWT.

Si on remonte un peu dans les études précédentes, Ulusoy et al (2017), dans le cadre d'un essai contrôlé randomisé, ont étudié les résultats cliniques de la thérapie laser, de la thérapie par US et de l’ESWT 1 séance par semaine pendant 3 semaines, 2000 ondes de choc, pression de 2,5 bars, fréquence de 10 Hz) pour le traitement de la fasciapathie plantaire. Chacune des trois modalités a montré des améliorations (douleur, fonctionnalité). Cependant, l'ESWT et la thérapie au laser se sont révélées significativement supérieures en termes d'amélioration de la douleur et de résultats fonctionnels par rapport à l'US un mois après le traitement, mais aucune différence significative n'a été observée entre la thérapie au laser et l'ESWT.

Konjen et al (2015), dans un essai contrôlé randomisé, ont comparé l'efficacité de l'ESWT radial et de la thérapie par US dans le traitement de la fasciapathie plantaire chronique. Le groupe ESWT radial a été traité une fois par semaine pendant 6 semaines à raison de 2000 impulsions avec une fréquence de 10 Hz et une pression de 2 bars. La douleur et la fonction du pied ont été évaluées à 1, 3, 6, 12 et 24 semaines après le traitement. Les résultats ont montré que l'ESWT radial et les US sont tous deux efficaces pour réduire la douleur et augmenter la mobilité, mais que l'ESWT radial est significativement plus efficace que les US.

Dans une autre étude, Cheing et al (2014) ont comparé l'efficacité de l'ESWT et de l'US dans la gestion de la douleur au talon. L'ESWT a été pratiquée une fois par semaine, tandis que la thérapie par US a été pratiquée trois fois par semaine sur une période de trois semaines et l'effet du traitement a été évalué après le traitement et trois semaines après la fin de la thérapie. Les deux groupes de traitement ont réduit l'intensité de la douleur au talon à la palpation, telle qu'évaluée par le score VAS, et cette réduction s'est maintenue au cours des trois semaines de suivi. Cependant, l'ESWT s'est avéré plus efficace pour réduire la douleur au talon que la thérapie par US.

Pour régler la question sur la comparaison entre ESWT et US pour la fasciapathie plantaire, Al-Siyabi ont réalisé en 2022 une revue systématique et méta-analyse pour comparer les résultats de l’ESWT par rapport à la thérapie US dans la fasciapathie plantaire (Al-Siyabi et al. 2022).

Les auteurs ont conclu que bien que les preuves soient limitées, les résultats de leur méta-analyse suggèrent que l'ESWT est une option supérieure dans le traitement des patients atteints de fasciite plantaire. En effet, il améliore l'activité et l'intensité de la douleur, le taux de réussite de l'efficacité primaire, les limitations d'activité et la satisfaction des patients. De plus, l'ESWT n'aggrave pas la douleur matinale, la déficience fonctionnelle, le score sur l'échelle AOFAS et l'épaisseur du fascia plantaire par rapport à l'US. Les auteurs suggèrent que davantage d'études cliniques sont nécessaires pour évaluer les conclusions actuelles ainsi que l'efficacité de l'ESWT (Al-Siyabi et al. 2022).
En 2020, Cinar et son équipe ont réalisé un ECR qui visait à estimer dans quelle mesure une thérapie combinée associant l’ESWT aux soins habituels (exercices et soutien orthopédique) améliore la capacité fonctionnelle du patient atteint de fasciite plantaire par rapport aux soins habituels seuls.

Les participants assignés au groupe de l'intervention ESWT (groupe ESWT) ont été traités avec un dispositif ESWT radial. Le groupe ESWT a reçu la thérapie une fois par semaine pendant 3 semaines, pour une dose totale d'au moins 2000 impulsions de 0,02 mJ/mm2 par séance. Les sujets étaient allongés dans une position confortable en décubitus ventral avec le pied inversé sur le sol. Ensuite, du gel d'échographie a été appliqué sur le talon du patient ; de 1000 à 1500 impulsions d'onde de choc ont été appliquées sur la zone douloureuse, qui a été repérée par palpation, et 1000 impulsions ont été appliquées sur la fascia plantaire (Cinar et al. 2020).


Les auteurs ont conclu que l'efficacité de l’ESWT, lorsqu'elle est associée à des exercices, était comparable aux soins habituels pour améliorer la fonction du pied et la vitesse de marche chez les patients atteints de FP. En revanche, un effet additionnel de l'ESWT sur les exercices et le soutien orthopédique a été observé pour améliorer la cadence à trois mois après les traitements (Cinar et al. 2020).

En 2021, Burton a sorti un papier pour synthétiser les recherches actuellement disponibles sur l'efficacité de l’ESWT pour sept types de tendinopathies différentes dont la fasciapathie plantaire (FP).

Burton souligne que plusieurs revues systématiques et méta-analyses ont conclu à la sécurité et à l'efficacité à long terme de l'ESWT, recommandant son utilisation pour la FP (Rompe et al. 2007 ; Gerdesmeyer et al. 2008 ; Chang et al. 2012 ; Aqil et al. 2013 ; Zhiyun et al. 2013 ; Dizon et al. 2013 ; Yin et al. 2014 ; Lou et al. 2017 ; Sun et al. 2017-2020 ; Babatunde et al. 2019 ; Li et al. 2018 - 2019; Hsiao et al. 2015).

Une revue systématique de Rompe et al. 2007 a inclus les 17 ECR sur l'ESWT-F pour la fasciapathie plantaire. Malgré les ECR de mauvaise qualité, elle recommandait l'ESWT après l'échec des méthodes conservatrices traditionnelles.
À la suite de cette revue, des ECR de meilleure qualité avec une conception méthodologique robuste ont commencé à émerger (Gerdesmeyer et al. 2008).

Une revue systématique et méta-analyse de Chang et al. 2012, portant sur 12 études comprenant 11 431 patients et comparant l'efficacité de l'ESWT-F à différentes intensités et de l'ESWT-R pour la FP. Elle a conclu que l'utilisation de la plus haute intensité d'énergie la plus tolérable dans les plages d'intensité moyenne est la méthode la plus efficace en ESWT-F et que l'ESWT-R est une alternative efficace et rentable.

Une revue systématique comprenant dix études sur la FP a conclu qu'en général, il existe de bonnes preuves de niveau 1 de l'efficacité de l'ESWT-F, avec une étude fournissant des preuves de niveau 1 pour l'ESWT-R (Speed et al. 2014).

Une méta-analyse d'Aqil et al. 2013 a inclus sept ECR comparant l'ESWT avec un placebo. Elle a conclu que l'ESWT est sûr et efficace pour la FP qui ne répond pas aux autres traitements non opératoires, avec une amélioration des scores de douleur après 12 semaines et maintenue pendant 12 mois. Elle recommandait l'utilisation de l'ESWT pour la douleur de la FP, après un minimum de trois mois de traitement conservateur infructueux.

Une méta-analyse de Zhiyun Li et al. 2013 sur l'ESWT-F et la FP avec des critères d'inclusion stricts, comprenait cinq ECR. Elle a conclu qu'il y avait des preuves solides que l'ESWT était efficace dans le traitement de la FP par rapport au placebo et recommandait son utilisation lorsque les interventions conservatrices échouaient.

Une méta-analyse de Dizon et al. 2013 comprenait 11 ECR de haute qualité et concluait que l'ESWT à énergie modérée et élevée était efficace dans le traitement de la FP.
Une revue systématique et méta-analyse de Yin et al. 2014 comprenait sept ECR et concluait que l'ESWT était significativement supérieur pour le soulagement de la douleur et la fonction par rapport au groupe témoin pour la FP. Elle recommandait que des études avec un suivi à long terme soient nécessaires pour élucider l'efficacité à long terme.

Une méta-analyse de Lou et al. 2017 comprenait neuf ECR comparant l'ESWT sans anesthésie locale à un placebo dans le traitement de la FP. L'ESWT améliorait significativement les taux de succès de la réduction de la douleur au talon, réduisant la douleur de 60 % le matin et pendant les activités. Elle concluait que l'ESWT est particulièrement efficace pour soulager la douleur de la FP et recommandait son utilisation lorsque les traitements traditionnels avaient échoué.

Une méta-analyse méthodologiquement robuste de Sun et al. 2017 a inclus neuf ECR de haute qualité sur l'ESWT et la FP. Elle a conclu que l'ESWT-F est associé à des taux de réussite plus élevés et à une réduction de la douleur par rapport au groupe témoin dans la PHP, recommandant son utilisation lorsque le traitement conservateur échoue. Cependant, les auteurs ont reconnu les limites des études incluses, suggérant que d'autres ECR de haute qualité avec des effectifs plus importants sont nécessaires.

Récemment, plusieurs revues systématiques avec méta-analyses en réseau ont comparé l'ESWT à d'autres traitements conservateurs de la FP, toutes trouvant des résultats supérieurs pour l'ESWT. Une revue systématique complète avec méta-analyse en réseau comprenait 31 ECR comparant l'efficacité de tous les traitements couramment utilisés pour la FP, l'ESWT étant classé comme le traitement le plus efficace pour la douleur et la fonction à court, moyen et long terme (Babatunde et al. 2019).

Une autre méta-analyse en réseau récente comparait les performances de soulagement de la douleur de huit thérapies différentes, comprenant 41 études et 2880 patients. L'ESWT était supérieur aux médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, aux injections de corticostéroïdes, au sang total autologue, au plasma riche en plaquettes, à la thérapie par ultrasons, à la toxine botulique de type A et à la ponction sèche. En termes de résultats de soulagement de la douleur à un mois, trois mois et six mois, seul l'ESWT s'est avéré plus efficace que le placebo. Pour les sept critères d'évaluation, l'ESWT est arrivé en première position et a été recommandé comme traitement optimal (Li et al. 2018). Les revues systématiques et les méta-analyses ont également comparé directement l'ESWT aux injections de corticostéroïdes avec toutes les études constatant la supériorité de l'ESWT (Li et al. 2019 ; Hsiao et al. 2015 ; Li et al. 2018).

Notons que la revue systématique et méta-analyse de Nazim et al. 2021 indique également qu’il existe des preuves raisonnables pour l’utilisation de l’ESWT dans le cadre du traitement de la FP (Nazim et al. 2021).

Les résultats de la revue de Gangani et al. (2022) fournissent des preuves de l'efficacité de l’ESWT pour réduire la douleur chez les patients atteints de FP chronique. Les auteurs indiquent que cette intervention prometteuse pourrait réduire le risque de chirurgie. Même si la douleur peut survenir après l'utilisation de l’ESWT, il a été reconnu qu'elle est tolérable et se résout rapidement. Il pourrait être intéressant de déterminer l'intensité la plus basse et la plus efficace, ainsi que la durée et la fréquence les plus courtes de la thérapie par ondes de choc extracorporelles pour obtenir un soulagement de la douleur pouvant être utilisé dans les activités cliniques. Gangani et al. soulignent également l’importance de déterminer les résultats de l’ESWT dans le cas de la FP aiguë. De plus, les effets globaux regroupés des ondes de choc et les niveaux de dosage de la FP chronique nécessitent des investigations supplémentaires (Gangani et al. 2022).

En règle générale, la rééducation par ondes radiales est effectuée en trois séances à intervalles d'une semaine, parallèlement à un programme de rééducation structuré (Schmitz et al. 2015).

En 2022, Wheeler et son équipe ont réalisé un ECR visant à quantifier l'impact de trois séances d'ESWR sur le traitement de patients atteints de FP, parallèlement à un programme de rééducation structuré et progressif.

Les membres des groupes d'intervention et de contrôle ont suivi trois séances d'ESWT, une fois par semaine pendant trois semaines. Le protocole de traitement prévoyait l'administration d'une ESWT à une fréquence de 10Hz avec 2000 chocs par session de traitement, le niveau d'énergie étant différent entre le groupe d'intervention et le groupe de contrôle.
Dans le groupe d'intervention, l’ESWT a été effectuée conformément aux recommandations du fabricant, la "dose d'énergie" (force des barres) se situant au niveau maximal confortablement toléré, plutôt que sous la forme d'un seul réglage de pression spécifié.
La valeur moyenne des ondes de pression générées dans le groupe d'intervention était de 2,4 ±0,2, 3,0 ±0,3, 3,6 ±0,3 bar pour les 1ère, 2ème et 3ème séances de traitement respectivement, la force variant d'un patient à l'autre.
Dans le groupe de contrôle, les réglages d'énergie les plus bas de cette machine disponible dans le commerce ont été utilisés, avec une fréquence de 10,0 Hz (identique à celle du groupe d'intervention), 500 chocs ont été subis par traitement (contre 2000 dans le groupe d'intervention), à une pression de 1,4 bar (environ la moitié de celle du groupe d'intervention.)

En résumé, bien que l'étude ait démontré des améliorations significatives au sein du groupe, aucune différence n'a été observée en comparant ceux qui ont été traités soit avec trois séances d'ESWT effectuées à la "dose recommandée" ou à la "dose minimale", en évaluant les aspects de la douleur, de la fonction locale et de la fonction globale. Des questions importantes subsistent quant à l'efficacité de ce protocole de traitement, chez ces patients atteints de fasciopathie plantaire chronique, réalisé de cette manière, d'autant plus que des bénéfices ont été trouvés dans d'autres études publiées (Cinar et al. 2018 ; Njawaya et al. 2018 ; Ibrahim et al. 2017).
Il est possible que l'ESWT n'ait pas d'effet clinique significatif chez les patients atteints de fasciopathie plantaire (souvent très) chronique et que les améliorations observées au sein du groupe soient le résultat du programme de rééducation ou du temps lui-même. Par ailleurs, il se peut que les bénéfices observés à la suite d'une ESWT dans cette population puissent être obtenus à partir de trois séances d'ESWT "à dose minimale", ou qu'il faille plus de trois séances d'ESWT pour obtenir un bénéfice maximal. Wheeler et son équipe soulignent que ces questions restent sans réponse et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour lever ces incertitudes (Wheeler et al. 2022).

Après avoir résumé la revue systématique et méta-analyse de Charles et al. (2023) pour la tendinopathie patellaire et la tendinopathie d’Achille, que nous apprennent les auteurs concernant la fasciapathie plantaire ?

SWT VS Placebo : À partir de l'analyse de treize études comparant l'ESWT et un placebo, Charles et al ont conclu avec une certitude de preuve modérée à élevée que l'ESWT a un effet important sur l'amélioration de la fonction à court terme. De plus, les auteurs soulignent que l'ESWT a un effet important sur la réduction de la douleur à court terme, à moyen terme et à long terme.

ESWT VS CSI (injections de corticostéroïdes) : Sur la base de l'analyse de six études comparant l'ESWT aux CSI, les auteurs suggèrent avec une très faible certitude de preuve que l'ESWT avait un effet modeste sur la réduction de la douleur à court terme, mais franchit le seuil de l'absence d'effet ; par conséquent, aucune supériorité concluante par rapport aux CSI n'a été démontrée.

ESWT VS LLLT (thérapie au laser à basse intensité) : Sur la base de l'analyse de quatre études comparant l'ESWT à la LLLT, l’équipe de Charles a conclu avec une certitude de preuve faible à modérée que l'intervention par ESWT avait un effet négligeable sur l'amélioration de la fonction, mais franchit le seuil de l'absence d'effet ; par conséquent, aucune supériorité concluante par rapport à la LLLT n'a été démontrée. De plus, les auteurs ont souligné que l'ESWT n'avait pas de supériorité par rapport à la LLLT pour la réduction de la douleur à court terme.

ESWT VS Prolothérapie : Sur la base de l'analyse de trois études comparant l'ESWT à la prolothérapie, il a été suggéré avec une certitude de preuve faible que l'intervention par ESWT avait un effet modeste sur la réduction de la douleur à court terme, mais franchit le seuil de l'absence d'effet ; par conséquent, aucune supériorité concluante par rapport à la prolothérapie n'a été démontrée.

ESWT VS CT (traitement conservateur) : À partir de l'analyse de cinq études comparant l'ESWT et le CT, il a été démontré avec une certitude de preuve faible que l'ESWT n'a pas de supériorité sur le CT pour la réduction de la douleur à court terme.

En résumé, Charles et al. (2023) indiquent que globalement, les résultats pour la FP ont montré des preuves de qualité modérée à élevée que l'ESWT a un effet important sur la douleur et la fonction à court terme, à moyen terme et à long terme. Lorsque l'ESWT a été comparée à d'autres interventions telles que la LLLT, les injections de corticostéroïdes ou le traitement conservateur, il y avait des preuves de qualité faible à modérée suggérant un effet modeste et non concluant sur la douleur et la fonction à court terme (Charles et al. 2023).

Par conséquent, les auteurs suggèrent que l'ESWT peut être proposée comme traitement principal pour les patients atteints de PF (Charles et al. 2023).

2) Le membre supérieur


Passons maintenant aux membres supérieurs. Dans cette partie, nous allons parler des différentes pathologies de l’épaule comme la capsulite rétractile, les pathologies de la coiffe des rotateurs (calcifiées ou non). Nous nous pencherons ensuite sur le coude avec notamment l’épicondylalgie latérale. Enfin, nous ferons le point sur l'intérêt de l’ESWT dans le cadre du canal carpien.  

a - L’épaule

La Capsulite rétractile

Dans son travail de fin d’étude en 2022, Valentine Capello s’est penchée sur l’efficacité des ondes de choc dans le traitement de la capsulite rétractile. Dans l’ensemble, Capello indique que la littérature décrit un effet favorable, et statistiquement significatif, des ESWT sur la douleur. Cependant, les résultats de chaque étude présentent quelques hétérogénéités.

Dans un premier temps, Capello parle des résultats de l’ESWT à court terme.

Résultats à court terme

L’étude de Chen et al. 2014 ont indiqué que pour les participants de l’étude, l’ESWT ont bien réduit la douleur par rapport au traitement par corticoïdes.

L’étude d’Hussein et al. 2015 met en évidence un effet bénéfique du traitement. Il en est de même pour l’étude de Vahdatpour et al. 2014, qui démontre bien une diminution significative de la douleur pour les participants de l’étude. Ces deux études présentent un point commun puisqu’elles comparent toutes les deux l’intervention à un traitement d’ESWT simulées.
Les résultats de ces deux études ne sont pas négligeables et nous permettent de conclure un réel effet des ESWT sur la douleur à court terme.

L’étude de Saldiran et al. 2022, qui compare les ESWT à hautes énergie à des ESWT simulées n’a donné aucun résultat statistiquement significatif.

Pour les études de Muthukrishnan (2019) et de Saldiran (2022) (groupe à moyenne énergie), la douleur a été réduite chez les patients ayant reçu les ESWT mais cette diminution est discutable : les bornes inférieures des intervalles de confiance sont très proches de 0, soit de l’effet nul. En effet pour l’étude de Saldiran (2022), dans la population réelle, l’intervention pourrait diminuer la douleur de 0,80 comme elle pourrait la réduire de 3,88. Sur le point clinique, ces résultats sont peu pertinents. Une réduction de la douleur de 3,88 apporte un réel bénéfique sur les patients, alors qu’une diminution de 0,80 apporte un effet nettement plus discutable.

Capello fait ensuite un point sur les effets à long terme.

Résultats à long terme

Seules les études d’Hussein (2016) et de Vahdatpour (2014) ont réalisé un suivi sur le long terme avec des résultats statistiquement significatifs.

Ces deux études mettent en évidence un effet bénéfique des ondes de choc sur le long terme : l’étude d’Hussein (2016) présente une différence intergroupe de 4,34 points, en faveur du groupe expérimental, 6 mois après l’intervention. Les bornes de l’intervalle de confiance montrent, qu’à l’échelle de la population, ce traitement permettrait de réduire entre 3,8 et 4,8 points la douleur sur l’échelle de l’EVA.
Il en est de même pour l’étude de Vahdatpour (2014) qui évalue les participants à 2 et 5 mois post-intervention. L’amélioration de la douleur semble augmenter avec le temps.

L’écart entre le groupe ayant reçu l’ESWT et le groupe placebo (ondes de choc simulées) semble se creuser de plus en plus dans le temps. La diminution de la douleur, grâce aux ESWT, aurait un réel effet sur le long terme pour les patients ayant une capsulite rétractile.
Néanmoins, certaines limites sont à prendre en compte telles que la taille de l’échantillon, la posologie, les traitements complémentaires ou encore le traitement expérimental qui présente quelques hétérogénéités entre les différentes études.

Les études de Muthukrishnan (2019) et de Chen (2014) précisent qu’il n’existe aucune différence statistiquement significative entre le groupe témoin et le groupe ayant reçu les ondes de choc lors de l’évaluation des participants sur le long terme. Celle de Saldiran (2022) ne réalise pas de suivi des patients dans le temps. Cette étude ne nous permet donc pas de conclure sur l’efficacité éventuelle des ondes de choc à long terme.

Capello fait ensuite un point sur le gain d’amplitude articulaire grâce aux ESWT à court et long terme.

Le gain d’amplitude articulaire

Résultats à court terme

Globalement, Capello indiquent que les études montrent un gain d’amplitude articulaire, dès la fin du protocole, pour la flexion, l’abduction et la rotation externe pour les patients ayant reçu des ESWT. Cependant, quelques divergences sont à préciser.
Les amplitudes articulaires avant l’intervention n’étaient pas les mêmes selon les groupes mais les études présentent des résultats similaires : Les valeurs des différences intergroupes pour la flexion sont statistiquement significatives pour les études de Chen (2014), Vahdatpour (2014) et Saldiran (2022). Cependant pour l’étude de Chen (2014), les bornes de l’intervalle de confiance s’étendent de 1,76° à 40,24° ce qui est peu interprétable statistiquement.

Les études de Vahdatpour (2014) et Saldiran (2022) permettent de conclure qu’il pourrait exister un réel gain de flexion, dû au protocole interventionnel, dans le traitement de la capsulite rétractile.

Les intervalles de confiance à 95% pour les mesures de l’abduction présentent des résultats statistiquement significatifs pour les groupes ayant reçu les ESWT pour les études d’Hussein (2016), de Vahdatpour (2014) et de Saldiran (2022).
Seuls les résultats du groupe ayant reçu des ESWT à haute énergie semblent être plus discutables car l’écart entre les deux valeurs de l’intervalle de confiance est important (1,86° à 47,04°).
La rotation interne n’est significative que pour l’étude de Saldiran (2022) qui compare les ESWT à moyenne énergie à un groupe placebo. Pour cette étude, l’intervention montre un réel effet. Pour la rotation externe, les études d’Hussein (2016), Muthukrishnan (2019) et Saldiran (2022) rapportent une réelle augmentation d’amplitude dans le groupe expérimental par rapport au groupe contrôle.
L’extension a seulement été mesurée dans l’étude de Vahdatpour (2014) et montre des résultats statistiquement significatifs en faveur du groupe témoin. Néanmoins ces résultats sont peu interprétables cliniquement. Il est possible que les ESWT n’ont aucun effet sur l’extension, voire un effet négatif. Cependant, d’autres études seraient à réaliser afin d’y apporter d’avantages de précisions (Capello. 2022).

Résultats à long terme

Dans les études analysées dans le mémoire de Capello, seules les résultats de Chen (2014), Vahdatpour (2014) et Hussein (2016) présentent des valeurs statistiquement
significatives sur le long terme. L’étude de Muthukrishnan (2019) ne montre aucune différence significative entre les deux groupes et celle de Saldiran (2022) n’a pas réalisé de mesures de suivi.

Sur le long terme, les amplitudes en flexion et en abduction semblent avoir réellement augmenté grâce au protocole interventionnel.

Pour les rotations, seule une étude sur cinq témoigne d’une amélioration : l’étude d’Hussein (2016) pour la rotation externe et celle de Vahdatpour (2014) pour la rotation interne. De nouvelles études complémentaires pourraient être réalisées afin de voir si les ESWT ont un réel effet sur le gain d’amplitude articulaire en rotations externe et interne à long terme.

Alors quelles étaient les interventions pour toutes ces études ?

Pour la plupart des protocoles, les patients devaient, en parallèle, pratiquer des exercices à domicile, comme des mobilisations, l’exercice de la pendule ou encore des étirements.
Capello précise que ce paramètre peut engendrer un biais important car tous les patients ne vont pas réaliser les mêmes exercices et avoir le même comportement : certains peuvent être assidus et les faire plusieurs fois par jour, comme le recommande les protocoles ; d’autres ne vont les faire que de temps en temps ; voir même pas du tout pour certains. Les exercices permettent aussi de réduire la douleur et d’améliorer le gain d’amplitude, nous pouvons donc penser qu’ils peuvent influencer les résultats si les participants ne les réalisent pas de la même façon.
D’autres biais importants à prendre en compte sont la posologie et la durée de traitement. En effet, trois des études incluses dans le mémoire de Capello (Hussein (2016) ; Muthukrishnan (2019) et Vahdatpour (2014) ont administré le traitement interventionnel à 4 reprises : une fois par semaine pendant 4 semaines. L’étude de Chen (2014) a réalisé 3 séances : une toutes les deux semaines ; alors que celle de Saldiran (2022) en a effectué 12 : 2 fois par semaine pendant 6 semaines. Les participants de cette revue n’ont donc pas tous eu le même nombre d'interventions, en particulier ceux de l’étude de Saldiran (2022), qui ont eu un traitement plus long et plus fréquent.

Si nous résumons un peu les résultats, dès la fin du protocole expérimental, les ESWT ont entraîné une réduction de la douleur ainsi qu’un gain d’amplitude articulaire en flexion, abduction et rotation externe, principalement dans les études d’Hussein (2016) , Vahdatpour (2014) et Saldiran (2022). Ces dernières ont aussi prouvé leur application à long terme.

L’abduction ainsi que la rotation externe font généralement partie des mouvements les plus limités lors d’une capsulite rétractile. Toutefois, ces mouvements connaissent une réelle amélioration d’amplitude suite à une application hebdomadaire d’ESWT.
Le niveau d’énergie choisi semble avoir son importance dans la prise en charge. La revue de littérature de Verstraelen et al. 2014 a étudié l’efficacité des ESWT à haute et faible énergie sur les tendinites calcifiantes d’épaule. Celles à haute énergie ont été plus efficaces en termes d’amélioration fonctionnelle (mesurée à l’aide du score de Constant) ainsi que pour la résorption des dépôts de minéraux.
Dans la revue de Capello, les données obtenues semblent démontrer qu’une énergie de moyenne intensité serait plus bénéfique. En effet, les résultats du groupe à haute énergie de Saldiran (2022) (0,25 mJ/mm2) ainsi que le groupe expérimental de Chen (2014) (0,6 mJ/mm2) semblent avoir eu des résultats de moins bonnes qualités que les autres études. L’étude de Saldiran (2022) précise que « les ESWT à énergie moyenne semblent être l’option la plus efficace pour la douleur nocturne » ainsi que « les ESWT à haute énergie fournissent des résultats plus favorables dans les propriétés mécaniques du trapèze et dans l’amélioration des rotations internes et externe ».
Il serait donc intéressant, avec un échantillon plus important, d’élaborer une deuxième étude comparant différents types d’énergie dans le traitement de la capsulite rétractile afin de trouver la plus efficace en termes de réduction de douleur et d’amélioration de l’amplitude.
Par ailleurs, quatre séances d’ondes de choc, espacées d’une semaine, semblent être le protocole le plus approprié. Les participants de l’étude de Saldiran (2022), ayant réalisé 12 séances, ne semblent pas avoir eu de meilleurs résultats. Pour finir, les exercices complémentaires (à domicile ou en cabinet de kinésithérapie) semblent avoir un impact positif sur les patients. Il serait donc intéressant de maintenir des séances d’exercices, de mobilisations et d’étirements en parallèle de l’ESWT.

Les résultats de ces études convergent vers une amélioration globale de la douleur et de l’amplitude articulaire. Cependant, le faible nombre de participants inclus ainsi que les nombreux biais rencontrés, doivent encourager de nouveaux essais avec un échantillon plus important sur le sujet.

La même année, Zhang et al. 2022 ont réalisé une revue systématique et méta-analyse dont l'objectif était d’évaluer l'efficacité de l'ESWT en tant que traitement d'appoint pour la capsulite.

Il s'agit de la première méta-analyse comparant l'efficacité de l'ESWT en complément des traitements habituels et des traitements habituels dans la capsulite rétractile.

Les auteurs ont constaté que les effets analgésiques (immédiats et à court terme) et la fonction (immédiate) étaient meilleurs dans les groupes où l'ESWT était utilisée en complément d'autres interventions. Cependant, pour l'amélioration de l'analgésie à long terme et de la rotation externe de l'articulation de l'épaule, bien qu'il y ait des preuves de l'efficacité de l'ESWT en complément des traitements habituels par rapport aux traitements habituels, les données étaient hétérogènes, et les conclusions n'étaient pas fiables.

De plus, en raison du nombre limité d'études et du fait que les données reflétant l'amélioration à court et à long terme de la fonction de l'épaule reposaient sur le même ECR (Shao et al. 2020), les auteurs n’ont pas pu prouver que l'ESWT en tant que traitement adjuvant favorise davantage l'amélioration de la fonction de l'épaule (Zhang et al. 2022).

En résumé, Zhang et al. 2022 concluent que bien que le niveau de qualité des ECR inclus était limité, ils ont conclu que l'ESWT semble être bénéfique pour les patients atteints de capsulite rétractile en soulageant la douleur et en améliorant la fonction.
L'ESWT pourrait donc être utilisée comme une méthode thérapeutique complémentaire aux traitements habituels. Compte tenu des imperfections méthodologiques, Zhang et al. 2022 suggèrent que des essais cliniques prospectifs multicentriques à grande échelle, avec un groupe témoin sous placebo, un aveuglement réussi et un suivi efficace, sont nécessaires à l'avenir.

La tendinopathie de la coiffe des rotateurs avec et sans calcification

Cette revue de 2020 menée par Surace et al. a examiné l'efficacité de l’ESWT pour la maladie de la coiffe des rotateurs, qu'elle soit associée à des dépôts calciques (TCC) ou non (TNCC). Ils ont également évalué comment l'ESWT se comparait à d'autres options de traitement disponibles.

Ils ont noté qu'il n'y avait pas de consensus sur la dose thérapeutique minimale d'ESWT, ce qui a conduit à une variabilité dans les doses utilisées dans les études.

Les principales conclusions de la revue sont les suivantes :

- Comparé à un placebo, l'ESWT n'a pas montré d'amélioration cliniquement significative de la douleur et de la fonction à trois mois après le traitement.
- Il y avait également peu de preuves d'une amélioration de la réduction de la douleur de 50 % ou plus, ni du succès autodéclaré du traitement.
- Les avantages de l'ESWT par rapport à d'autres traitements tels que l'aiguilletage guidé par échographie, la stimulation nerveuse électrique transcutanée, les exercices supervisés ou le lavage percutané étaient incertains en raison de données probantes de qualité faible à modérée.
- Les doses plus élevées d'ESWT semblaient avoir un bénéfice clinique incertain, mais augmentaient le risque d'événements indésirables.
- L'absence de normes claires pour les types d'ondes de choc, les doses et les fréquences de traitement, ainsi que les différences dans les groupes témoins, ont entraîné une grande hétérogénéité entre les études, rendant difficile l'interprétation des résultats.

En fin de compte, la revue suggère qu'il y a peu d'avantages cliniquement significatifs de l'ESWT par rapport à d'autres options de traitement pour la maladie de la coiffe des rotateurs, et il subsiste des incertitudes quant à sa sécurité. Les variations dans les protocoles de traitement et la grande hétérogénéité clinique entre les études rendent difficile la détermination des doses optimales d'ESWT.

Il est important de noter que ces conclusions sont basées sur des preuves de qualité modérée à faible, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les avantages et les limites de l'ESWT pour cette condition.

La même année, Testa et son équipe (2020) ont réalisé une revue systématique afin d'analyser la littérature disponible et de faire le point sur les données relatives aux tendinopathies du membre supérieur et aux patients souffrant du syndrome du conflit sous-acromial traités par ESWT.

Là encore, les auteurs indiquent que les résultats concernant le traitement par ESWT des tendinopathies et maladies chroniques des membres supérieurs sont quelque peu hétérogènes ; de nombreuses controverses restent en suspens.

Testa et al. soulignent qu’il n’y a pas de consensus sur le nombre de séances d'ESWT nécessaires. En général, les protocoles prévoient entre une et six séances par semaine, l'augmentation du nombre de séances ne semblant pas améliorer les résultats.
Il n'y a pas de consensus sur l'énergie à utiliser (Cosentino et al. 2003). Le générateur d'ondes de choc, le nombre d'impulsions, la focalisation de l'onde de choc sur l'insertion du tendon, le nombre et l'intervalle entre chaque séance de traitement, les différents stades de la maladie et les types de calcification sont autant de facteurs importants qui doivent être soigneusement pris en compte (Cosentino et al. 2003 ; Gerdesmeyer et al. 2003 ; Sems et al. 2006).

Testa et al. 2020 indiquent que plusieurs études ont fait état de résultats satisfaisants en termes de résultats fonctionnels et de diminution de la douleur après un traitement par ESWT chez des patients atteints de tendinopathie calcifiante de la coiffe des rotateurs (TCC), de tendinopathies non calcifiante de la coiffe (TNCC) et de syndrome du conflit sous acromial (CSA).

Chou et al (2017) ont cherché à prédire l'évolution de ces sujets, en identifiant la classification de type I de Gartner et Heyer (calcification >15 mm et durée des symptômes >11 mois) comme des paramètres pronostiques négatifs (Chou et al. 2017). Le moment choisi pourrait être considéré comme un facteur prédictif supplémentaire ; en effet, Malliaropoulos et al (2017) ont trouvé une corrélation entre la durée de la douleur avant et après le traitement, ce qui suggère de commencer la prise en charge le plus tôt possible.

Testa et al. 2020 suggèrent en conclusion que l’ESWT est un traitement sûr et efficace des maladies des tissus mous des membres supérieurs. Malgré des résultats similaires aux autres thérapies à court et moyen terme, de nombreuses études ont suggéré l'utilisation d'ondes de choc à haute énergie dans les tendinopathies chroniques. Dans la minorité de cas où des résultats insatisfaisants ont été enregistrés, les ondes de choc à haute énergie ont néanmoins été suggérées en prévision d'un traitement chirurgical (Testa et al. 2020).

Nous l’avons déjà mentionné plus haut, Burton, en 2021 a sorti un papier pour synthétiser les recherches actuellement disponibles sur l'efficacité de l’ESWT pour sept types de tendinopathies différentes dont la tendinopathie de la coiffe des rotateurs.

L’auteur affirme que plusieurs revues systématiques et méta-analyses ont été publiées sur l'ESWT et la tendinopathie de la coiffe des rotateurs, avec des résultats positifs similaires (Huisstede et al. 2011 ; Bannuru et al. 2014 ; Verstraelen et al. 2014 ; Wu et al. 2017 ; Ioppolo et al. 2013 ; Louwerens et al. 2014 ; Cacchio et al. 2006 ; Albert et al. 2007 ; Speed et al. 2014).

Dans son livre “The shoulder : Theory and Practice”, Lewis et Fernandez-de-las-Panas (2022) indiquent que l’ESWT radial et focale ont été comparés à un placebo et semblent tous deux être des traitements efficaces de la tendinopathie calcifiante de la coiffe (TCC), bien qu'il y ait eu davantage d'études sur le fESWT (Arirachakaran et al. 2017 ; Verstraelen et al. 2014 ; Wu et al. 2017).
La recherche sur le rESWT est prometteuse, l’essai contrôlé randomisé de Cacchio et al. 2006 rapportant que le rESWT réduit efficacement la douleur et améliore la fonction de l'épaule par rapport au traitement fictif dans la TCC.
De plus, l’étude a conclu que ces résultats se maintenaient pendant au moins six mois. Malliaropoulos et al. 2017 ont rapporté des résultats similaires dans une cohorte rétrospective suggérant un plus grand bénéfice et peu de récidives dans les programmes de traitement individualisés rESWT.
Lewis et Fernandez-de-las-Panas (2022) suggèrent également que des recherches plus approfondies sont nécessaires pour comparer l'efficacité des deux méthodes d'application et il est également nécessaire de clarifier les différents paramètres de dosage qui existent dans chaque méthode d'application.

Là encore, on peut se questionner sur le dosage nécessaire :


La densité de flux énergétique (DFE) est utilisée pour subdiviser davantage le FESWT et, bien qu'elle ne soit pas universellement acceptée, elle est souvent classée en faible (inférieure à 0,08 mJ/mm²), moyenne (0,08 à 0,28 mJ/mm³) et élevée (0,28 à 0,6 mJ/mm²) (Rompe et al. 1998).

Les études qui ont distingué avec précision les DEF suggèrent que l’onde de choc focalisée à haute énergie (H-FSW) est plus efficace que l’onde de choc focalisée à faible énergie (L-FSW) dans le traitement du RCCT (Gerdesmeyer et al. 2003 ; Ioppolo et al. 2012 ; Pleiner et al. 2004).

L’examen systématique le plus récent des interventions non chirurgicales pour la TCC (Simpson et al. 2020) a révélé des preuves selon lesquelles l’ESWT à haute énergie était préféré au placebo pour la fonction de l’épaule au cours des six premiers mois et des preuves modérées selon lesquelles l’ESWT à plus haute énergie était préféré à l’ESWT à plus faible énergie pour la douleur et la fonction entre trois et six mois de traitement.

La revue de Simpson et al. 2020 a également soutenu les conclusions antérieures (Louwerens et al. 2014 ; Wu et al. 2017) selon lesquelles l'ESWT à haute énergie est plus efficace que l'ESWT à faible énergie, cependant, elle a jugé que le niveau de preuve n'était que modéré compte tenu de la qualité actuelle des essais contrôlés randomisés disponibles.

Ces conclusions viennent renforcer les tendances apportées par les revues de Testa et al. (2020) et Surace et al. (2020).

Pour contrer les effets secondaires rares mais plus relatifs aux ESWT de hautes énergies, les chercheurs et les cliniciens ont testé l'anesthésie régionale avant le traitement par H-FSW dans le but d'éviter la douleur, bien qu'il n'y ait actuellement aucun consensus.
L'administration d'une anesthésie ou d'une sédation en fonction de la tolérance à la douleur peut être appropriée, (Moya et al. 2015) cependant, le système nerveux périphérique peut jouer un rôle dans la médiation des effets de l'onde de choc sur le système musculo-squelettique et, par conséquent, une anesthésie prophylactique peut réduire cet effet (Schmitz et al. 2015).

Lewis et Fernandez-de-las-Panas (2022) suggèrent que d'autres recherches dans une population spécifique à la TCC est requise.

Burton et al. 2021 concluent dans leur papier que malgré des preuves convaincantes et des recommandations pour la tendinopathie calcique de la coiffe des rotateurs, aucune des revues incluses dans la leur ne recommande l'ESWT pour la tendinopathie non calcique de la coiffe des rotateurs (Speed et al. 2014). Plusieurs ECR n'ont trouvé aucun bénéfice, ce qui rend son utilisation controversée et souvent non recommandée (Kolk et al. 2013 ; Schofer et al. 2009). Cependant, bon nombre de ces études ne précisent pas le diagnostic clinique exact chez les patients, et des résultats satisfaisants ont été trouvés dans les ECR avec des critères d'inclusion stricts et un diagnostic clinique de tendinopathie non calcique de la coiffe des rotateurs (Galasso et al. 2012).

Le syndrome du conflit sous-acromial (SAIS)


En ce qui concerne le traitement du SAIS par ESWT, Circi et al. 2018 ont rapporté des résultats positifs indépendants de la morphologie de l'acromion en termes de soulagement de la douleur et de résultats fonctionnels.
Néanmoins, dans un essai randomisé en double aveugle basé sur un large échantillon, Kvalvaag et al. 2018, ont contredit l'efficacité de l'ESWT dans le conflit sous-acromial par rapport aux patients traités par kinésithérapie.

Syndrome myofascial douloureux

En 2020, Zhang et al ont réalisé une revue systématique et méta-analyse pour évaluer l'effet de l’ESWT sur la douleur et la fonction dans le syndrome de douleur myofasciale (MPS) du trapèze.

Les résultats préliminaires de cette revue systématique et méta-analyse ont indiqué que les patients atteints de MPS du trapèze semblaient avoir une amélioration du soulagement de la douleur après un traitement ESWT, par rapport à une ESWT simulée ou à une thérapie d’US. Cependant, il n'existe aucune preuve que l'effet de l'ESWT soit supérieur à celui des autres traitements conventionnels (aiguilletage à sec, injection de points trigger et thérapie au laser) pour soulager l'intensité de la douleur et améliorer l'incapacité fonctionnelle de la nuque.

Compte tenu de tout cela, il est raisonnable d’affirmer que l’ESWT n’est peut-être pas une méthode thérapeutique idéale pour remplacer les thérapies conventionnelles. Néanmoins, certaines études ont indiqué que l'ESWT pourrait servir de méthode thérapeutique complémentaire à ces traitements.

Une étude menée par Damian et al. ont détecté que l'onde de choc radiale combinée à la thérapie physique faisait ressentir un soulagement temporaire de la douleur aux musiciens souffrant de douleurs non spécifiques aux épaules et au cou (Damian et al. 2011).

Une autre étude a observé des améliorations significatives du soulagement de la douleur et de la capacité fonctionnelle dans l'ESWT plus les exercices de stabilisation par rapport à l'ESWT seul (Cho et al. 2012). Ces résultats ont montré que la combinaison de l'ESWT avec d'autres traitements pourrait raisonnablement être considérée comme une nouvelle méthode thérapeutique pour la MPS en clinique. De futures études axées sur la satisfaction des patients à l’égard du traitement et du traitement initial approprié seraient utiles pour orienter le traitement.

À ce jour, il n'existe pas de suggestion uniforme sur l'intensité de l'énergie, le nombre de chocs, les durées de traitement de l'ESWT dans la MPS du trapèze. Cette étude a révélé que la proportion la plus élevée du protocole de traitement inclus consistait en 3 séances menées sur une période de 3 semaines, réalisées avec une plage de densité de flux énergétique (DFE) de 0,10 à 0,25 mJ/mm2. Parmi ces essais inclus, Gur et al. a observé une réduction de l'intensité de la douleur dans les deux groupes traités par ESWT, avec une réduction plus significative dans le traitement en trois séances que dans le régime en une seule séance (Gur et al. 2014).

De plus, Park et coll. (2018) ont démontré que l’ESWT à haute énergie était plus efficace pour améliorer le NDI (Neck Disability Index) et la ROM de flexion du cou par rapport à l’ESWT à basse énergie (Park et al. 2018). Ainsi, davantage d’études sont nécessaires pour déterminer davantage quels paramètres de l’ESWT sont les plus efficaces.

Pour résumer, l'ESWT semble être corrélé à un plus grand soulagement de la douleur par rapport à l'ESWT simulée ou à l'ultrason chez les patients atteints de MPS du trapèze. Cependant, étant donné que le nombre d'essais inclus était faible et également en raison de l'hétérogénéité des études, la revue de Zhang et al. 2020 n'a pas pu parvenir à une conclusion sur les effets à long terme de l'EWST sur la douleur ni sur l'effet du traitement sur la fonction des patients. Il semble donc que l’ESWT ne soit pas une méthode thérapeutique idéale pour remplacer les thérapies conventionnelles, mais pourrait servir de méthode thérapeutique complémentaire à ces traitements. Encore une fois, des essais cliniques plus nombreux et de haute qualité sont nécessaires pour analyser l’effet de l’ESWT à l’avenir (Zhang et al. 2020).

En 2023, Avendaño-López et al. ont réalisé une revue systématique et méta-analyse afin d’examiné l'efficacité de l'ESWT pour réduire la douleur, améliorer la fonctionnalité, l'amplitude des mouvements articulaires, la qualité de vie, la fatigue et l'auto-perception de l'état de santé chez les personnes atteintes de MPS.

Les auteurs ont constaté que l'ESWT s'est avérée efficace pour soulager la douleur et améliorer la fonctionnalité chez les patients atteints de MPS par rapport au groupe témoin et à la thérapie par ultrasons. L'effet thérapeutique de l'ESWT pourrait ne pas être supérieur à celui d'autres thérapies conventionnelles, mais il pourrait constituer une bonne option non invasive et être choisie avant d'autres techniques invasives présentant plus d'effets indésirables, telles que le dry needling ou l'infiltration de corticostéroïdes. Des études futures de haute qualité sont nécessaires pour déterminer les paramètres optimaux et les doses d'application pour le traitement de la MPS (Avendaño-López et al. 2023).

À noter que dans l'analyse par sous-groupe de l'ESWT comparée au groupe témoin, aucune différence n'a été trouvée dans les résultats de la douleur évaluée par la VAS et la fonction en fonction de la dose, du type d'onde de choc et de l'emplacement anatomique. Cependant, des différences par sous-groupe ont été trouvées dans le résultat du PPT (pressure pain threshold) en fonction du type d'onde de choc et de l'emplacement anatomique. Les ondes de choc focales ont montré un effet plus important sur le PPT que les ondes radiales, avec l'effet le plus significatif obtenu dans la région cervicale.
Une revue précédente sur l'ESWT dans la MPS du trapèze a indiqué que la plupart des études appliquaient l'ESWT avec une densité d'énergie de 0,10 à 0,25 mJ/mm2. De la même manière, Park et al. (2018), dans une étude comparative de doses, ont trouvé un effet supérieur sur la douleur avec un traitement à haute densité d'énergie (0,21 mJ/mm2) dans le muscle trapèze des patients atteints de MPS. Cependant, dans leur méta-analyse, Avendaño-López et al. 2023 ont observé une tendance à un effet plus important avec de faibles doses (<0,08 mJ/mm2). En ce qui concerne le protocole d'intervention, il était très hétérogène ; les ondes de choc radiales et focales étaient utilisées de manière interchangeable. Les protocoles et les paramètres d'application de l'ESWT étaient hétérogènes, avec une gamme de doses de 1,2 à 4 bars ou de 0,056 à 0,2 mJ/mm2, un nombre de coups appliqués sur les triggers points variant de 300 à 1 500, et une fréquence de 1 à 20 Hz.
D'autre part, le nombre total de séances d'ESWT dans la plupart des études était compris entre trois et quatre, sauf pour cinq études qui ont réalisé une séance (Toghtamesh et al. 2020) cinq séances, (Eftekharsadat et al. 2020) sept séances, (Gezgİnaslan et al. 2020) 12 séances, (Cho et al. 2019) et 24 séances. (Elhafez et al. 2022). Cependant, il ne semble pas y avoir de différences dans les résultats des différentes études de protocole. En ce qui concerne les variables secondaires, la ROM et la qualité de vie (fonctionnement physique, rôle (physique), rôle (émotionnel) et fonctionnement social) étaient significativement meilleures dans le groupe d'intervention avec l'ESWT par rapport au groupe témoin et à la thérapie par ultrasons, respectivement, en accord avec les résultats de la fonctionnalité et de la douleur observés.

b - Le coude

Attardons nous maintenant sur le coude. Quand on parle de cette articulation et d’ESWT, on pense quasiment immédiatement à l’épicondylalgie latérale (EL). Que nous dit la littérature à ce sujet ?
Épicondylalgie latérale (EL)

Une méta-analyse des ECR parue en 2020 avait comme objectif d'étudier l'efficacité de l'ESWT dans le traitement de l'épicondylite latérale (EL) (Zheng et al. 2020).

Les résultats de l'étude actuelle suggèrent que l’ESWT ne parvient pas efficacement à réduire la douleur globale moyenne, mais montrent qu'un plus grand nombre de personnes connaissent une réduction de la douleur de 50 %. Il semble y avoir une différence cliniquement importante et significative dans le traitement de la tendinopathie de l'épicondyle (EL) avec l'ESWT qui pourrait être meilleure que d'autres traitements tels que les injections locales d'anesthésique par rapport à un placebo pour l’EL. En raison des limites de l'étude, des preuves de niveau élevé supplémentaires, des essais contrôlés randomisés de grande envergure et de haute qualité, conçus de manière plus rigoureuse, sont nécessaires pour orienter la pratique clinique (Zheng et al. 2020).

En 2021, Karanasios et al. ont réalisé une revue systématique et méta-analyse pour évaluer l'efficacité de l’ESWT par rapport à d'autres interventions sur la douleur, la force de préhension et l'incapacité chez les patients atteints de tendinopathie du coude latéral.

De manière générale, des preuves faibles à modérées suggèrent l'absence d'avantages cliniques de l’ESWT sur la douleur, la force de préhension et la fonction par rapport à un traitement simulé ou de contrôle dans l’EL.
Des preuves très faibles et modérées suggèrent des résultats cliniquement meilleurs de l’ESWT par rapport au laser et à l'US sur la force de préhension et la douleur, respectivement.

Dans cette revue, les auteurs se sont également penchés sur le protocole recommandé. La plupart des essais éligibles dans cette méta-analyse ont décrit un protocole thérapeutique similaire (3 à 5 séances par semaine, 1500 à 2000 impulsions) ; cependant, la moitié des essais ont utilisé une application d'ondes de choc à faible énergie (<0,1 mJ/mm2). Rappelons le, des preuves issues de la tendinopathie de l'épaule, avec ou sans calcifications, suggèrent que l'efficacité de la thérapie par ondes de choc dépend de la dose, les applications à "haute dose" (>0,2 mJ/mm2) étant plus efficaces que les applications à "basse dose" (voir au-dessus). L’analyse de Karanasios et al.2020 n'a pas suggéré de différences entre les applications à "haute dose" et à "basse dose". Par conséquent un protocole d’ESWT clairement décrit pour l’EL n'a pas encore été élucidé.

L'objectif de l’étude d’Özmen et al. 2021 était de comparer les effets cliniques et sonographiques de la thérapie par ultrasons (US), de l’ESWT et du Kinesio Taping (KT) dans le cas de l'EL.

Le groupe ESWT a reçu un traitement comprenant une compresse chaude (20 minutes) et une stimulation électrique transcutanée (TENS) (20 minutes) pendant 5 jours par semaine pendant 2 semaines. L’ESWT (densité d'énergie, 0,22 mJ/mm2, pression 1,4 bar ; fréquence, 4,0 Hz, impulsions, 1500) a été appliquée lors de 3 sessions sur 2 semaines.

Les résultats de cette étude ont montré que la thérapie par ultrasons (US), le Kinesio taping (KT) et l’ESWT étaient tous efficaces pour réduire la douleur et améliorer la fonction chez les patients atteints d’EL, et aucune de ces méthodes de traitement n'était supérieure aux autres. Cependant, le KT s'est avéré être la méthode de traitement la plus efficace pour améliorer la force de préhension. L'ESWT peut entraîner une amélioration de l'épaisseur des tendons extenseurs à long terme (Özmen et al. 2021).

Une fois de plus, nous nous sommes penchés sur la revue de Burton, en 2021 qui a synthétisé les recherches actuellement disponibles sur l'efficacité de l’ESWT pour sept types de tendinopathies différentes dont l’EL.
L’auteur nous rappelle que les résultats des études sont encore très controversées.
Par exemple, une revue systématique de neuf ECR réalisée par Buchbinder et al. 2006 a conclu qu'il existait des preuves de haut niveau indiquant que l'ESWT apporte peu ou pas de bénéfice en termes de douleur et de fonction dans l’EL. Une revue systématique de Rompe et Maffulli (2007), comprenant dix ECR, a également reconnu des résultats contradictoires, bien que les auteurs aient identifié une hétérogénéité méthodologique significative et des défauts tout au long des études. Seuls cinq ECR utilisaient une méthodologie de placebo de haute qualité, dont deux ont signalé un succès significatif de l'ESWT par rapport au placebo (Rompe et al. 2004 ; Pettrone et al. 2005).
Trois autres essais de haute qualité n'ayant pas trouvé de bénéfice présentaient encore des déviations importantes en termes de qualité dans la conception de leur étude par rapport aux deux précédents (Chung et al. 2004 ; Haake et al. 2002 ; Speed et al. 2002).
Trois essais de traitement de moindre qualité ont rapporté l'efficacité de l'ESWT (Rompe et al. 1996 ; Spacca et al. 2005 ; Melegati et al. 2004 ; Melikyan et al. 2003 ; Crowther et al. 2002). Malgré l'hétérogénéité méthodologique, les auteurs ont conclu que l'ESWT était efficace dans le traitement de la tendinopathie latérale du coude lorsque des paramètres d'étude bien définis et restrictifs étaient correctement mis en œuvre.
Une récente revue systématique et méta-analyse a inclus 13 études et 1035 patients comparant l'ESWT à d'autres traitements pour la tendinopathie latérale du coude (Yao et al. 2020).
La méta-analyse a montré que l'ESWT était supérieure en termes de douleur et de fonction (perte de force de préhension) par rapport à d'autres méthodes de traitement.
Une autre méta-analyse récente, incluant 12 études, a conclu que l'ESWT radiale était supérieure à l'ESWT focalisée en termes de douleur et de fonction (force de préhension), mais seulement à court terme, après 24 semaines (Yoon et al. 2020). Attention tout de même concernant cette conclusion car l’ECR de kaplan et al. en 2023 a trouvé l’inverse. Nous aborderons cet ECR juste après.

Une méta-analyse incluant 5 ECR comparant l'ESWT à l'US a trouvé que l'ESWT était supérieure en termes d'amélioration de la douleur et de la force de préhension à un, trois et six mois (​​Yan et al. 2019). Dans leur étude, Jia et al. 2023 montrent que tant les ondes de choc extracorporelles que la thérapie par US ont de bons effets thérapeutiques sur l’EL, mais que l’ESWT a un effet plus significatif et agit plus rapidement (Jia et al. 2023).

Une autre méta-analyse incluant 4 études comparant l'ESWT aux injections de corticostéroïdes a trouvé que l'ESWT était supérieure en termes de douleur et de force de préhension à 12 semaines (Xiong et al. 2019).

En 2023, Kaplan et al. ont réalisé un ECR pour évaluer et comparer les effets des ondes de choc radiales et focales sur l'épicondylalgie latérale.
Le protocole pour l'EL a été choisi en suivant le manuel de l'utilisateur de l'appareil. En conséquence, voici les applications pour chaque session des différents types d’ESWT :

ESWT focalisée (4 Hz, 1,5 Bar, 500 impulsions, 0,02-0,60 mj/mm2 pendant 2 minutes et 5 secondes + 8 Hz, 1,7 Bar, 1800 impulsions, 0,02-0,60 mj/mm2 pendant 3 minutes et 45 secondes)
ESWT radiale (4 Hz, 1,2 Bar, 500 impulsions, 0,144 mJ/mm2 pendant 2 minutes et 5 secondes + 8 Hz, 1,5 Bar, 1800 impulsions, 0,180 mJ/mm2 pendant 3 minutes et 45 secondes)
ESWT simulée (1 Hz, 1 Bar, 500 impulsions pendant 2 minutes et 5 secondes + 1 Hz, 1 Bar, 1800 impulsions pendant 3 minutes et 45 secondes).

La zone de traitement sur le coude latéral a été déterminée comme étant l'endroit le plus douloureux lors de la palpation. L'ESWT a été appliquée lors de trois séances, à des intervalles de 2 à 4 jours (en excluant les week-ends), en position assise. Tous les cas ont été examinés au début (semaine 0), un mois après la fin de la thérapie (semaine 5) et trois mois après la fin de la thérapie (semaine 13).

Kaplan et ses collègues ont conclu que l’ESWT focale et radiale est efficace pour soulager la douleur et améliorer la fonction dans le cas de l'épicondylite latérale. De plus, l'ESWT focalisée est supérieure à l'ESWT radiale en ce qui concerne le degré et la continuité de son efficacité. Par conséquent, les auteurs suggèrent que l'ESWT focalisée devrait être préférée à l'ESWT radiale dans la prise en charge de l'épicondylite latérale (Kaplan et al. 2023).

Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, ces résultats sont en contradiction avec la revue systématique de Yoon et al. 2020 qui avait conclu que le type radial est associé à de meilleurs résultats dans le cas de l'épicondylite latérale chronique (> six mois). Cependant, les patients étudiés dans la revue de Kapan et al. 2023 avaient un nouveau diagnostic d'épicondylite latérale aiguë avec une durée des symptômes inférieure à trois mois. Par conséquent, la durée des symptômes peut être un facteur pertinent dans la réussite des sous-types de thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT). D'autre part, une étude a rapporté une efficacité similaire de l'ESWT radial et focal tant dans l'épicondylite latérale aiguë que chronique (Stania et al. 2020). Contrairement à cette étude, une génération piézo-électrique a été utilisée dans cette étude, tandis que l'appareil utilisé par Kaplan et al. 2023 fonctionne avec un système électropneumatique. Ainsi, le type de générateur d'ondes de choc pourrait être un autre facteur pertinent dans le succès des applications d'ESWT.

c - Le poignet / main

Descendons encore pour arriver jusqu’au poignet et ce fameux canal carpien. Nous étions assez surpris de trouver autant de littérature sur l’utilisation de l’ESWT pour le syndrome du canal carpien.

Le syndrome du canal carpien

En 2019, Kim et son équipe ont réalisé une revue systématique et méta-analyse des ECR pour évaluer si l'ESWT peut améliorer les symptômes, les résultats fonctionnels et les paramètres électrophysiologiques du syndrome du canal carpien (SCC)

Les preuves résumées dans la revue de Kim et ses collègues suggèrent que le traitement du SCC par ESWT peut améliorer les symptômes, les résultats fonctionnels et les paramètres électrophysiologiques. Cependant, il n’y avait pas de différence significative d’efficacité entre l’ESWT et les injections locales de corticostéroïdes. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer les effets à long terme de l'ESWT et le protocole ESWT optimal pour la gestion du SCC.

Encore une fois, le protocole était hétérogène parmi les essais inclus. Raissi et al. 2017 ont essayé un protocole à faible dose, compte tenu de la douleur de la procédure et du risque potentiel de lésions nerveuses. Il est intéressant de noter que Ke et al. 2016 ont comparé une seule séance d'ESWT de 2 000 chocs à un protocole utilisant l'ESWT en 3 séances et ont montré un effet cumulatif de l'ESWT sur le SCC. Atthakomol et al ont utilisé une seule séance d'ESWT de 5 000 chocs pour améliorer l'observance du patient et ont signalé un effet significatif (Atthakomol et al. 2018). D’autres études devraient être réalisées pour trouver le protocole ESWT optimal et standardisé pour la gestion du SCC.

En 2021, Gesslbauer et son équipe ont réalisé une étude pour évaluer l'effet de la fESWT dans le traitement du SCC léger à modéré.

Dans cette étude, 30 patients ont été répartis de manière aléatoire en deux groupes. Les participants du groupe d'étude ont reçu trois séances d’fESWT, tandis que le groupe témoin a subi une thérapie placebo. Les patients ont été évalués 3 et 12 semaines après le traitement.

Après avoir identifié la zone du canal carpien à l'aide de l'échographie musculo-squelettique, la fESWT a été appliquée sur le rétinaculum des fléchisseurs (ligament carpien transverse).
Chaque patient a reçu une fESWT linéaire comprenant 500 chocs à une densité d'énergie de 0,05 mJ/mm2 (maximum). La fréquence de répétition des impulsions était de 4 Hz.
Étant donné qu'il n'existe toujours pas de recommandation de traitement normalisée de la fESWT pour le SCC, Gesslbauer et al. 2021 ont choisi de réaliser la fESWT/fESWT placebo une fois par semaine pendant une période de 3 semaines sous la supervision du même médecin. De plus, tous les sujets ont été invités à porter des attelles de nuit.

Les résultats de l’étude de Gesslbauer et al. 2021 suggèrent que la fESWT est une méthode de traitement efficace et non invasive pour le SCC léger à modéré. Gesslbauer et son équipe indiquent que d'autres études avec un plus grand nombre de participants et une période de suivi plus longue sont nécessaires pour vérifier l'efficacité clinique de la fESWT (Gesslbauer et al. 2021).

En 2023, Menekseoglu et al. ont réalisé une étude afin d'évaluer l'efficacité de l’ESWT radiales sur la douleur, la fonctionnalité et les mesures électrophysiologiques dans le SCC.

Entre juin 2021 et janvier 2022, un total de 66 poignets chez 45 participants atteints de SCC léger à modéré ont été inclus dans cette étude prospective en double aveugle, randomisée et contrôlée par placebo. Les patients ont été répartis de manière aléatoire en deux groupes, à savoir le groupe de thérapie par ESWT radiales (groupe 1, n=33) et le groupe de thérapie par ESWT radiales simulées (groupe 2, n=33). Des attelles de nuit et des exercices de glissement des tendons du nerf ont été donnés à tous les participants. Les participants ont été évalués au début de l'étude et un mois après le traitement. Les évaluations ont été effectuées à l'aide d'une EVA, du questionnaire sur le SCC de Boston, de l'évaluation des symptômes neuropathiques de Leeds et d'examens électrophysiologiques.

La rESWT a été réalisée sur les participants une fois par semaine pendant trois semaines consécutives, pour un total de trois séances (2 000 impulsions, avec une pression de 1,6 bar et une fréquence de 6 Hz de rESWT). L'ESWT a été réalisée de manière similaire pour les participants du groupe de rESWT simulée (groupe 2), mais sans contact cutané. Chez trois participants du groupe de rESWT, aucune complication supplémentaire n'a été observée, à l'exception de symptômes de paresthésie dans la trace du nerf médian, qui ont régressé rapidement sans nécessiter d'intervention supplémentaire après la séance de traitement.

Les résultats ont montré que la rESWT réduisait la douleur et améliorait les résultats fonctionnels et électrophysiologiques dans le cas d'un SCC léger à modéré. Rappelons le, dans la littérature, on indique que l'ESWT à basse énergie appliquée aux tissus nerveux est un traitement sûr et efficace (Wu et al. 2008), et l'ESWT à haute énergie n'a aucun effet négatif sur les nerfs périphériques. L'ESWT est utilisée pour les neuropathies périphériques telles que le névrome interdigital et la polyneuropathie distale symétrique, ainsi que dans le cas du SCC (Lohse-Busch et al. 2014).

Dans une étude visant à déterminer le nombre optimal de séances d'ESWT à effectuer dans le traitement du SCC, de meilleurs résultats fonctionnels ont été observés avec trois séances d'ESWT par rapport à une séance et un groupe placebo (Ke et al. 2016). De manière similaire à ces résultats, dans l’étude de Menekseoglu et al. 2023, trois séances d'ESWT ont été considérées comme efficaces sur les résultats cliniques et électrophysiologiques par rapport à des applications simulées.
Si vous êtes intéressés par les mécanismes d’action des ESWT suggérés dans le traitement du SCC, n’hésitez pas à consulter l’étude de Menekseoglu et al. 2023.


La principale limitation de cette étude est la courte période de suivi après le traitement. Des études investiguant l'efficacité à long terme de la rESWT sont nécessaires.

Pour résumé, Menekseoglu et al. 2023. ont démontré que l'application de la rESWT a des effets positifs sur la douleur, la fonctionnalité et les mesures électrophysiologiques chez les patients atteints de SCC légère à modérée.

La même année, Zhang et ses collègues ont réalisé une étude pour explorer l’efficacité, la sécurité et la valeur pronostique des ESWT combinées à une mobilisation nerveuse chez les patients atteints de SCC léger à modéré.

Les données cliniques de 92 patients atteints de SCC, recueillies de juin 2020 à juin 2022, ont été analysées et réparties de manière aléatoire en deux groupes : le groupe ESWT (n = 47) et le groupe de routine (n = 45). Le groupe de routine subit une mobilisation nerveuse, tandis que le groupe des ondes de choc extracorporelles reçoit une thérapie par ESWT en complément du traitement de routine.

Pour le groupe ESWT, la tension de la sonde était de 15 ~ 25 kv, la densité d'énergie de puissance de 0,16 mj/mm². Le nombre total de chocs dans chaque traitement ne devait pas être inférieur à 2 000 fois, 2 fois par semaine et 4 semaines par cycle de traitement.

Les auteurs ont constaté que la mobilisation nerveuse combinée aux ESWT dans le traitement des patients atteints du SCC a un bon effet clinique, peut réduire considérablement la douleur des patients et présente une sécurité élevée. Une fois de plus, d’autres études sont attendues pour confirmer ces conclusions.

Autres

a - Le rachis

Encore plus surprenant, savez-vous que les ondes de choc sont également utilisées pour traiter les lombalgies chroniques ? Nous voyons ça tout de suite dans la prochaine partie.

La lombalgie

Dans une revue systématique de 2021, Yue et al ont évalué les preuves de l'efficacité de l'ESWT pour la lombalgie commune, telles qu'elles ont été rapportées dans les ECR.

Avant tout, il est important de noter que dans la plupart des directives cliniques fondées sur des preuves, l'ESWT n'a toujours pas été recommandée ou présentée comme une option thérapeutique pour la lombalgie chronique en raison du manque de preuves suffisantes (Arnau et al. 2005 ; Bailly et al. 2021 ; Ma et al. 2019).

La seule exception est le consensus d'experts de l'Association chinoise pour l'étude de la douleur (CASP), dans lequel l'ESWT a été répertoriée comme une alternative pour traiter les douleurs dorsales dues à une hernie discale (Cheng et al; 2021) ; cependant, la force de cette recommandation est discutable en raison de la très faible qualité des preuves (Walewicz et al. 2019 ; Wei et al. 2019 ; Han et al. 2015).


Bien qu'elle soit encore négligée par les lignes directrices, l'efficacité de l'ESWT dans le traitement de la lombalgie commune a été prouvée par plusieurs essais cliniques randomisés au cours de la dernière décennie. Les études incluses ont montré que l'ESWT, administrée en tant que thérapie autonome ou en combinaison avec d'autres thérapies actives, permettait d'obtenir des résultats cliniques supérieurs à ceux obtenus avec les approches recommandées par les lignes directrices. En analysant les différences avant et après le traitement, l'ESWT a permis, dans la plupart des essais, d'obtenir un changement minimal cliniquement important (MCIC) (changement dans le VAS, le NRS et l'ODI supérieur à 2, 2,5 et 10, respectivement) lors des suivis à 1 mois et à 3 mois en termes de soulagement de la douleur et d'amélioration de l'incapacité (Ostelo et al. 2005).

La revue systématique et méta-analyse de Yue et al. 2021 indique que d'après l'état actuel de la littérature, l'utilisation de l'ESWT chez les patients souffrant de lombalgie commune chronique entraîne des réductions significatives et quantifiables de la douleur à un mois de suivi et de l'incapacité à trois mois de suivi. Cependant, l'ESWT doit être mis en œuvre avec prudence, et d'autres ECR bien conduits sont nécessaires pour construire des preuves qualifiées et promouvoir l'application de l'ESWT dans la pratique clinique (Yue et al. 2021).

b - L’arthrose

Intéressons-nous maintenant à l’arthrose. Nous avons déjà abordé plus haut le cas du genoux arthrosique mais qu’en est il plus généralement ?
En 2020, Chen et al ont réalisé une revue systématique et méta-analyse sur les effets de l’ESWT pour le traitement de l'arthrose.

Les auteurs ont conclu que l'ESWT a montré un effet significatif dans le traitement de l'arthrose en termes de réduction de la douleur ou/et d'amélioration fonctionnelle par rapport au placebo, aux corticostéroïdes, à l’AH (acide hyaluronique), aux médicaments, aux ultrasons, à la moxibustion, à la fumigation, au PRP et à la kinésithérapie. Cependant, l’ESWT n’a pas montré de différence statistiquement significative par rapport à la manipulation et à la chirurgie. En conséquence, l’ESWT pourrait être recommandé dans le traitement de l’arthrose en tant que thérapie non invasive sûre et efficace, mais le niveau des recommandations doit être discuté dans une étude ultérieure (Chen et al. 2020).

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