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La capsulite rétractile - Traitement & prise en charge

Module EBP
Mis à jour le
20/8/2023
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3 - Traitement - Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples de prises en charge en vidéos en fonction de l'irritabilité du patient en bas de cette page

a - Pronostic

De manière générale, il ne faut pas s’attendre à avoir des changements chez le patient toutes les 2 semaines, c’est une pathologie qui prend du temps (Reeves et al. 1975). En effet, bien que la capsulite rétractile se présente généralement comme une pathologie résolutive (Hubbard et al. 2018 ; Xia et al. 2017), celle-ci peut parfois durer jusqu’à 2 ou 3 ans voire même ne jamais disparaître complètement (Zuckerman et al. 2011) avec des amplitudes limitées ainsi que de la douleur à long terme (Le et al., 2017; Lewis, 2015; Manske & Prohaska, 2010; Wong et al., 2017). Parmi les facteurs de « mauvais » pronostic, on retrouve : le diabète, le sexe masculin ou l'atteinte bilatérale. En revanche, la durée des symptômes lors de la première visite ne semble pas en lien avec un mauvais pronostic (D. H. Kim et al., 2020). En s’attardant sur le diabète, il est intéressant de noter que des études préliminaires ont pu montrer que le pronostic pourrait être moins bon pour les personnes présentant du diabète (Dyer et al., 2021) ce qui se corrèlerait à des études antérieures ayant pu montrer le besoin fréquent de recourir à d’autres types de traitements (arthroscopies, etc…) suite à un traitement conservateur non concluant chez le patient diabétique (D. H. Kim et al., 2020; Rill et al., 2011). Cependant, ces cas seraient les moins fréquents puisque le traitement conservateur serait efficace dans 90% des cas (Pandey & Madi, 2021)

b - Recommandations générales de prise en charge

Si la capsulite rétractile est une pathologie étudiée, il est toujours curieux de découvrir dans la littérature tant d’hypothèses et de contradictions concernant le traitement de cette pathologie. D’autant plus qu’il s’agit d’une pathologie fréquente, handicapante provoquant un important absentéisme au travail.

Dans les faits, les preuves empiriques suggèrent que certaines techniques et modalités de physiothérapie sont fortement recommandées pour le soulagement de la douleur, l'amélioration des amplitudes de mouvement et l'état fonctionnel chez les patients atteints de capsulite rétractile, tandis que d'autres sont modérément ou légèrement recommandées (Nakandala et al., 2021).

Ainsi, il est communément admis que la prise en charge non chirurgicale, ou conservatrice, devrait être choix de traitement le plus indiqué : la plupart des patients s'améliorent généralement en 6 à 18 mois (Georgiannos et al., 2017). En l’absence de consensus sur la meilleure intervention thérapeutique conservatrice, il est préférable de combiner différentes modalités de traitements (Page, Green, Kramer, Johnston, McBain, Chau, et al., 2014; Pandey & Madi, 2021) afin de s’adapter au patient (Le et al., 2017).

Parmi les traitements conservateurs les plus recommandés, on retrouve la kinésithérapie à travers divers traitements actifs et passifs (Cho et al., 2019; Georgiannos et al., 2017; Kelley et al., 2013; Pandey & Madi, 2021; Rangan et al., 2015, 2016; Vaishya et al., 2016; Yip et al., 2018), les médicaments oraux de type anti-inflammatoires (Cho et al., 2019; Georgiannos et al., 2017; Pandey & Madi, 2021; Rangan et al., 2015, 2016; Vaishya et al., 2016; Yip et al., 2018) ou les infiltrations (Cho et al., 2019; Georgiannos et al., 2017; Kelley et al., 2013; Pandey & Madi, 2021; Rangan et al., 2015, 2015; Vaishya et al., 2016; Yip et al., 2018).

c - Traitements médicaux

Concernant le traitement médical, de nombreux traitements ont pu être proposé telles que la prise d’anti-inflammatoires, l’injection de corticoïdes, les manipulations sous anesthésies, les arthrolyses, etc....

1 - Médicaments oraux

La prise d’anti-inflammatoire est fréquemment prescrite dans les premiers temps de la capsulite afin d’obtenir une diminution de la douleur à court terme (D’Orsi et al., 2012; Sumarwoto et al., 2021; Vaishya et al., 2016) en s’intéressant à la synovite (Le et al., 2017). Cette prise pourrait être envisagée durant 2-3 semaines avec pour objectif de permettre au patient de réaliser ses activités quotidiennes et sa kinésithérapie avec plus de facilité (Pandey & Madi, 2021) bien que ces médicaments n’aient pas d’impact sur l’évolution naturelle de la capsulite (Cho et al., 2019).

La prise de corticostéroïde pourrait présenter des effets sur la douleur (et notamment les douleurs nocturnes) ainsi que sur l’amplitude articulaire à court terme (Sumarwoto et al., 2021; Yip et al., 2018) dans les phases de « freezing » ou de « frozen » où de l’inflammation persiste (Pandey & Madi, 2021). Les stéroïdes oraux pourraient présenter des effets positifs sur la douleur et l’amplitude articulaire à court terme malgré le risque d’effets secondaires (Pandey & Madi, 2021).

Bien entendu, ces traitements doivent être réalisés conjointement à un traitement kinésithérapeutique de type « thérapie manuelle » (Page, Green, Kramer, Johnston, McBain, Chau, et al., 2014).


Un essai contrôlé randomisé comparant des corticostéroïdes oraux et les exercices dans le traitement de la capsulite rétractile.
Les deux groupes se sont améliorés avec des résultats supérieurs en ce qui concerne la rotation externe et l'abduction dans le groupe exercices et des effets secondaires dans le groupe anti-inflammatoires mêmes à faible dose.

2 - Acupuncture au venin d’abeille

Décrite comme une thérapie de grade A dans la rééducation de la capsulite (Nakandala et al., 2021), l’acupuncture au venin d’abeille pourrait présenter des effets intéressants. En effet, selon Koh et ses collaborateurs, l’acupuncture au venin d’abeille (AVA) associé à un traitement de kinésithérapie sur une période de suivi de 12 semaines présenterait des effets supérieurs en comparaison à un groupe ayant simplement suivi un traitement de kinésithérapie (composé de TENS, thermothérapie et thérapie manuelle) (Koh et al., 2013). L’efficacité rapportée sur la réduction de la douleur et l’amélioration de la fonction a été ré-évaluée rétrospectivement 1 an plus tard par Park et son équipe. Les auteurs ont constaté que les effets restaient cliniquement efficaces 1 an après le traitement et pouvaient contribuer à améliorer la qualité de vie à long terme des patients atteints de capsulite rétractile (Park et al., 2014).

Si cette technique pourrait être intéressante, il n’existe cependant que peu d’évidence scientifique concernant l’usage de cette technique dans une pratique quotidienne pour des capsulites primaires (Rangan et al., 2016). De plus, si elle est souvent décrite dans les soins de « physiothérapie », il reste essentiel de rappeler que l’injection de produits au travers de la barrière cutanée ne fait pas partie du champ de compétence du kinésithérapeute. Ainsi, à l’inverse de la poncture sèche (ou « Dry Needling »), cette acupuncture au venin d’abeille ne serait donc pas du ressort des kinésithérapeutes.

3 - Infiltrations

L’injection intra-articulaire de corticostéroïdes par moyen d’une infiltration permettrait une amélioration rapide de la douleur et des amplitudes articulaires à court (Srour & Nourissat, 2021) et moyen terme (Pandey & Madi, 2021) en supprimant la réponse inflammatoire, et donc, par extension, en limitant la différenciation des fibroblastes en myofibroblastes (Hettrich et al., 2016).

En termes d’efficacité, la combinaison d’infiltrations avec des exercices de mobilité et d’étirement serait plus efficace à court terme que des exercices réalisés de manière isolée (Kelley et al., 2013). De plus, certains auteurs montrent que les injections seraient plus efficaces que les corticostéroïdes oraux (Le et al., 2017; Lorbach et al., 2010), tandis que d’autres considèrent que ces injections permettraient de ralentir voire même de stopper la progression de cette pathologie (Hettrich et al., 2016). À long terme, il n’y aurait pas de différences d’efficacité avec un traitement kinésithérapique, des corticostéroïdes oraux et/ou des anti-inflammatoires (Yip et al., 2018) même si certains auteurs considèrent que l’infiltration serait probablement l’un des meilleurs traitements actuels de la capsulite (Challoumas et al., 2020).

Concrètement, la technique consiste en l’injection de Triamcinolone ou de Methylprednisolone au niveau de l’épaule (en intra articulaire ou dans l’intervalle des rotateurs ou dans l’espace sub-acromial) en notant qu’aucun des sites d’injections ne semble supérieur à un autre. En revanche, il semble que le triamcinolone présente des effets parfois supérieurs à ceux de la methylprednisolone et que l’infiltration devrait être réalisée en une fois (Pandey & Madi, 2021). Ces infiltrations pourraient être associées à des manipulations comme le montrent certains auteurs (Y. Zhang et al., 2022). De plus, une faible dose de corticostéroïdes avec un programme d’auto-rééducation serait plus efficace qu’une grande dose de corticostéroïdes sans programme d’auto rééducation (Minns Lowe et al., 2019). Il est également intéressant de noter qu’au plus l'injection de corticostéroïdes est administrée précocément dans le processus de la pathologie, plus l'effet sur les symptômes cliniques est important. Les corticostéroïdes peuvent supprimer la réponse inflammatoire, mais ils ne peuvent pas inverser les changements fibrotiques plus tard dans la cascade. Lorsqu'ils sont administrés ultérieurement au stade de raideur, l'effet des corticostéroïdes est généralement plus temporaire (Ahn et al., 2018).

À noter que cette technique devrait être évitée pour les personnes présentant un diabète non contrôlé. De même, quelques effets secondaires mineurs peuvent apparaitre tels que : des bouffées vasomotrices, des douleurs à la poitrine ou à l'épaule, des étourdissements ou des nausées (Pandey & Madi, 2021).

Finalement, si nous avons principalement abordé les infiltrations de corticostéroïdes, il semble important de souligner que de nouvelles revues systématiques montrent l’efficacité de l’infiltration d’acide hyaluronique dans la capsulite sur l’amélioration de la douleur et des amplitudes articulaires (Mao et al., 2022).

4 - Arthrodilatation (ou Hydrodilatation)

Technique utilisée depuis les années 60 pour traiter la capsulite (Cho et al., 2019), elle est souvent associée aux infiltrations, l’efficacité de cette technique a longtemps été questionnée (D’Orsi et al., 2012; Yip et al., 2018) bien que de récentes études semblent montrer l’efficacité de l’hydrodilatation combinée à l’infiltration en comparaison à une infiltration réalisée seule (Challoumas et al., 2020; Lädermann et al., 2021).

En pratique, la technique consiste en l’injection d’air ou de liquide dans la capsule afin d’étirer cette dernière et de permettre une augmentation du volume capsulaire. Cette technique est réalisée sous fluoroscopie (Le et al., 2017). En revanche, il n’a pas pu être établi si la rupture de la capsule doit être atteinte ou si seule la distension de cette dernière est nécessaire (Cho et al., 2019)

5 - Manipulation sous anesthésie

Cette technique, consistant en la manipulation du complexe capsulo-ligamentaire l’épaule du patient lorsque ce dernier est sous anesthésies générale ou bloc inter-scalénique. Concrètement, une fois sous anesthésie, l’épaule du patient est amenée en flexion, abduction suivi par des rotations externes et/ou internes avec bras à 90° d’abduction afin d’étirer le tissu rétracté (Pandey & Madi, 2021).

Cette manipulation est généralement proposée en cas d’échec d’un traitement conservateur durant minimum 6 mois (Srour & Nourissat, 2021). De plus, proposer cette technique entre 6 et 9 mois après l’apparition des symptômes pourrait être le plus adapté puisque une réalisation précoce de cette technique en phase plus « aigue » pourrait conduire à une aggravation des symptômes (Vastamäki et al., 2015). Concernant la technique, celle-ci ne devrait pas forcément être accompagnée d’infiltration bien que certains praticiens apprécient cette complémentarité. De plus, elle présenterait des résultats plus modérés chez les patients diabétiques (Pandey & Madi, 2021).

Cette technique présenterait des effets positifs sur l’amélioration de la douleur, de la fonction de la mobilité ainsi que sur la satisfaction des patients (Kraal et al., 2019).

À noter tout de même que la manipulation sous anesthésie doit être suivie par de la kinésithérapie afin d’assurer le maintien des gains obtenus (Srour & Nourissat, 2021).

6 - Arthrolyse

Dernière technique « médicale » abordée, l’arthrolyse sous arthroscopie semble efficace dans l’amélioration des douleurs et de la mobilité des patients à court moyen et long terme (Gleyze et al., 2011) tout en permettant au chirurgien d’obtenir une vue directe sur l’articulation et de corriger des lésions associées (labrum, etc…) (Pandey & Madi, 2021). De la même manière que pour la manipulation sous anesthésie, cette dernière ne devrait être envisagée qu’en cas d’échec du traitement conservateur après 6 mois.

Concernant la dualité entre manipulation sous anesthésie et arthrolyse, il semble que l’arthrolyse présenterait moins de risques de complications que la mobilisation sous anesthésie avec de bons résultats chez les patients diabétiques (Çınar et al., 2010; Grant et al., 2013). À noter qu’aucune étude ne permet de prouver la supériorité d’une technique sur l’autre (Pandey & Madi, 2021; Yip et al., 2018). En revanche, la décision de réaliser une arthrolyse dépendrait le plus souvent du patient. En effet, si la majorité des capsulites se résolvent avec un traitement conservateur dans les 1-2 ans, certains patients ayant un haut niveau d’activité préfèrent une arthrolyse afin d’accélérer la récupération (Gordon et al., 2016).  

Dans certains cas, l’arthrolyse pourrait être réalisée par le biais d’une chirurgie à ciel ouvert lorsque l’arthrolyse sous arthroscopie ne parvient pas à améliorer la douleur ou les amplitudes articulaires. Dans ce cas, une libération du ligament coraco-huméral et de l’intervalle des rotateurs est réalisée afin d’obtenir une amélioration de l’amplitude articulaire et de la douleur (Le et al., 2017).

d - Traitement Kinésithérapique

Après avoir abordé le traitement médical pouvant être proposé dans la capsulite rétractile, il est désormais temps de s’intéresser aux traitements kinésithérapiques. Cependant, avant de détailler les différentes modalités applicables, il semble pertinent de s’intéresser dans un premier temps aux principales recommandations puis de revoir le modèle de « l’irritabilité » tel que décrit par Mc Clure en 2015 (McClure & Michener, 2015).

1 - Recommandations de traitement

Si la kinésithérapie est largement plébiscitée dans la prise en charge de la capsulite rétractile (Andrés Rossi & Ranalletta, 2019; Sumarwoto et al., 2021; Yip et al., 2018), il est parfois difficile d’établir quelle technique semble la plus efficace dans la capsulite (Minns Lowe et al., 2019; Yip et al., 2018). De plus, la réalisation de soins kinésithérapiques combinée à une infiltration présenterait de meilleurs effets à court terme qu’une infiltration réalisée de manière isolée (Challoumas et al., 2020).

Lorsque l’on se réfère aux guidelines éditées par l’APTA en 2013, il semble que la rééducation devrait comporter de l’éducation thérapeutique, des mobilisations et manipulations, des étirements ainsi que d’autres outils comme la diathermie ou l’électrothérapie (Kelley et al., 2013).

Puis, de nombreuses études et revues sorties après 2013 ont pu voir le jour montrant les effets positifs ou recommandant la thérapie manuelle (Doner et al., 2013; Dueñas et al., 2019; Gutiérrez Espinoza et al., 2015), les étirements (Minns Lowe et al., 2019; Wolin et al., 2016; Yip et al., 2018), les mobilisations passives (Minns Lowe et al., 2019; Noten et al., 2016; Pandey & Madi, 2021), les exercices (Pandey & Madi, 2021; Russell et al., 2014, p. 20),  (Çelik & Kaya Mutlu, 2016; Ibrahim et al., 2014) ; Deshmukh et al. 2014 ; Hussein et al. 2019. Chen et al. 2009), l’acupuncture (Ben-Arie et al., 2020) (Koh et al. 2013), mais aussi les ondes de chocs (Chen et al., 2014; Vahdatpour et al., 2014), la diathermie (Pandey & Madi, 2021), les ultrasons (Pandey & Madi, 2021), l’electrothérapie, la thermothérapie (Pandey & Madi, 2021) ou la cryothérapie (Le et al., 2017; Ma et al., 2013).

Malgré toutes ces études, il semble tout de même difficile de faire le tri parmi les meilleurs traitements puisque la plupart des études réalisées jusqu’à présent sont d’une faible qualité méthodologique ou présentent des méthodes différentes. Il n’est donc pas évident de comparer les traitements entre eux (Minns Lowe et al., 2019; Yip et al., 2018).

À ce sujet, certains auteurs ont suggéré que parmi les modalités kinésithérapiques, les ondes de choc, les étirements et la thérapie laser pourraient représenter les thérapies les plus recommandées en 2021 (Nakandala et al., 2021).

En conséquence, il est donc important de se baser sur un autre point d’intérêt de la rééducation : la notion d’irritabilité.

2 - Irritabilité et rééducation

Comme abordé précédemment, l’irritabilité représente un point clé dans le choix des techniques à aborder. Largement plébiscitée par de nombreux auteurs (Cools, 2020; Lewis, 2015), elle aura pour objectif d’adapter le traitement en fonction de l’irritabilité des tissus. Ainsi, si le patient présente un profil pouvant être assimilé à la catégorie « irritabilité haute », « irritabilité moyenne » ou « irritabilité basse », les objectifs de traitements seront adaptés à cette dernière :

  • Dans l’irritabilité haute : minimiser le stress physique, modifier les activités et surveiller les déficiences.
  • Dans l’irritabilité moyenne : proposer un stress physique moyen, traiter les déficiences et restaurer les activités fonctionnelles basiques.
  • Dans l’irritabilité basse : proposer des stress physiques élevés, traiter les déficiences et restaurer les activités fonctionnelles complexes.

Afin de faciliter le raisonnement clinique, il peut être intéressant en début de séance de se poser les bonnes questions comme proposées dans l’étude de Kareha et ses collaborateurs (Kareha et al., 2021) :

Ainsi en fonction des réponses à ces questions, il peut être possible d’établir rapidement des objectifs de séances avec les outils appropriés.

En suivant cette logique d’irritabilité, il est une nouvelle fois possible de se rapprocher des recommandations de prise en charge de la capsulite rétractile proposées par l’APTA en 2013 (Kelley et al., 2013, p. 20). Ce document, s’appuyait alors sur la littérature du XXème siècle jusqu’à 2011 afin d’établir quelles étaient les techniques qui montraient un réel intérêt dans le but de répondre aux objectifs de rééducation posés dans le cadre de la prise en charge de la capsulite rétractile de l’épaule.

3 - Moyens thérapeutiques

Après avoir abordé les techniques proposées en 2013 par l’APTA et avoir montré précédemment que de nombreuses méthodes ont pu faire preuve de leur efficacité, il est désormais temps d’aborder les différentes modalités de traitement. Bien entendu, il sera nécessaire d’intégrer la notion d’irritabilité afin d’appréhender le traitement dans sa globalité.

Nous aborderons donc dans un premier temps les traitements les plus largement recommandés telles que l’éducation thérapeutique, la thérapie manuelle, les exercices ou les étirements avant de s’intéresser à d’autres traitements envisageables tels que la thermothérapie, la cryothérapie, l’acupuncture, l’électrothérapie, les ondes de choc, les ultrasons, la diathermie, etc..

Éducation Thérapeutique

Depuis 2013, l’ensemble des experts s’accordent pour recommander aux cliniciens de réaliser de l’éducation thérapeutique (Kelley et al., 2013). Point essentiel du traitement, elle devra donc être mise en place de manière précoce et devrait permettre (Kelley et al., 2013; Rangan et al., 2016) :

  • De comprendre ce qu’est une capsulite (une « inflammation de la capsule évoluant vers une fibrose »), son caractère bénin ainsi que son évolution (sans oublier qu’il vaut mieux éviter de parler d’une pathologie « autolimitante »).
  • D’expliquer les différentes options thérapeutiques, leur efficacité afin de co-construire le traitement idéal.
  • D’expliquer l’importance de l’adhérence du patient au traitement en insistant sur l’importance de la réalisation des exercices en autonomie (auto-étirements, etc…)

Cette éducation permettra donc de favoriser l’adhérence et la participation du patient en évitant des patients « passifs » attendant une résolution spontanée.

Également, il sera important de promouvoir la modification des activités afin de réaliser des activités non douloureuses dans une amplitude maximale. De même, il est essentiel que le patient comprenne qu’il doit adapter l’intensité des étirements (ou du traitement) à son stade d’irritabilité (Kelley et al., 2013).

Pour aller plus loin dans l’éducation du patient, il est à noter que certaines études proposent d’intégrer une éducation à la douleur en expliquant au patient que la douleur vient du cerveau, qu’elle n’est pas toujours associée à une lésion tissulaire, que l’environnement peut influencer l’intensité de la douleur perçue et qu’une douleur persistante peut augmenter la sensibilité à cette dernière (Sawyer et al., 2018).

De même, l'identification de facteurs psychosociaux révélés par des questionnaires comme le « Pain Castrophism Scal » ou le « Tampa Scale of Kinesiophobia » par exemple, peut inciter le thérapeute à employer des stratégies spécifiques d'éducation du patient afin d’optimiser les effets bénéfiques des interventions.

En 2015, Jeremy Lewis parle d’une première étape primordiale concernant l’éducation du patient. Le thérapeute devra être capable de répondre aux différentes questions du patient à savoir :

  • Qu’est-ce que j’ai ?
  • Quelle est la cause du problème ?
  • Combien de temps cela va-t-il durer ?
  • Quel est le pronostic ?
  • Quels sont les traitements proposés ?
  • Quels sont les résultats attendus ?

À noter que le thérapeute peut inviter le patient à consulter le site “retrain pain” qui permet d’expliquer de manière simplifiée les différents mécanismes de la douleur.

Thérapie manuelle

La thérapie manuelle, dans le cadre de la capsulite rétractile pourrait se rapprocher de « techniques manuelles » appliquées à l’épaule du patient. Ces dernières englobent les mobilisations passives simples, les manipulations, mais aussi les mobilisations issues de différents courants de pensées comme les techniques issues de Mulligan, de Kaltenborn ou de Maitland par exemple.

Lorsque l’on s’intéresse à l’évidence scientifique de la thérapie manuelle, il semble que :

  • Les mobilisations articulaires simples combinées à des étirements permettent une amélioration de l’amplitude en rotation externe et en abduction tout en améliorant les scores fonctionnels à 1 an en comparaison à des étirements seuls (Çelik & Kaya Mutlu, 2016). En revanche, ces résultats n’ont pas été retrouvés par Khan et ses collaborateurs lorsqu’ils ont comparé les mobilisations avec exercices à des exercices réalisés de manière isolée (Khan, 2015).
  • Les techniques de type Mulligan soient efficaces pour réduire la douleur et restaurer l’amplitude des mouvements ainsi que la fonction de l’épaule lorsqu’elles sont comparées à un traitement composé de thermothérapie, d’électrothérapie et d’exercices d’étirements passifs (Doner et al., 2013).
  • Les mobilisations en distraction avec glissement postérieur issues de Kaltenborn et réalisées en combinaison avec 15 minutes d’ergomètre semblent présenter des effets positifs en comparaison à un traitement plus « classique » (Gutiérrez Espinoza et al., 2015). Dans la continuité, Lewis proposa une technique similaire avec une translation antéro-postérieure combinée à une rotation externe du patient (Lewis, 2015). En 2017, Kouser et ses collaborateurs ont comparé l'efficacité de la mobilisation de type Kaltenborn pour les amplitudes extrêmes et moyennes.
    Les auteurs ont rapporté une efficacité plus importante des techniques sur la mobilisation des amplitudes extrêmes (Kouser et al., 2017).
  • Les techniques de type relâchement musculaire présenteraient des effets positifs comme le rapportent certains auteurs (Shih et al., 2017). En effet, après avoir effectué un relâchement musculaire sur les muscles grand pectoral, trapèze supérieur, infra-épineux, deltoïde postérieur et grand rond (pendant environ 30 minutes) combiné à 15 minutes de coussin chauffant et 10 minutes de cyclo-ergomètre manuel, ils ont pu constater des effets immédiats sur les performances musculaires de l’épaule, la cinématique des articulations de l’épaule ainsi que la douleur. Ces résultats indiquent donc que la douleur et le tissu contractile peuvent avoir une influence sur les anomalies de la mobilité de l'épaule et du contrôle des mouvements. Ceci se corrélerait donc plutôt bien avec les études ayant pu montrer l’impact de la protection musculaire dans la physiopathologie (Arjun & Rajaseker, 2021; Hollmann et al., 2018).
  • En 2016, une revue systématique réalisée Noten et ses collaborateurs a pu montrer que les mobilisations de type Maitland ainsi que les mobilisations du rachis combinées à des étirements de l’épaule seraient les plus efficaces (Noten et al., 2016).
  • Les techniques types PNF mettant l'accent sur les mouvements diagonaux et introduisant un entraînement à la résistance semble plus utile pour restaurer la structure articulaire des patients souffrant d'épaule gelée que la thérapie manuelle traditionnelle. La technique PNF était également plus efficace que la thérapie manuelle traditionnelle pour soulager la douleur (Lin et al. 2022).

Ainsi, on comprend donc que de nombreuses possibilités sont envisageables malgré des preuves scientifiques parfois légères comme une série de cas publiée en 2019 montrant que de la thérapie manuelle (comprenant des mobilisations simples, des techniques de relâchement musculaire ainsi que des techniques issues de Maitland ou Mulligan) présente des effets intéressants sur les amplitudes, la douleur et la fonction (Dueñas et al., 2019).

En pratique, la réalisation de ces techniques dépendront principalement des préférences du thérapeute ainsi que de l’irritabilité du patient même si les mobilisations avec glissement postérieur et celles de type contracté-relâché en fin d’amplitude semblent les plus efficaces (Srour & Nourissat, 2021).

Parmi les techniques les plus recommandées on retrouve donc les glissements postérieurs de la gléno-humérale. Patient en décubitus dorsal, le thérapeute place une main sur la partie antérieure du moignon de l’épaule tandis que la seconde main fixe la partie proximale de l’articulation gléno-humérale avec une pince « scapulo-claviculaire ». Le thérapeute réalise alors une traction couplée à un glissement postérieure de la partie proximale de l’humérus. À noter que comme décrit dans la littérature, il sera possible de combiner cette technique avec des rotations externes réalisées avec l’aide d’un bâton).

‍Dans la continuité des techniques les plus en vogue, on retrouve les techniques de type contracté-relâché pouvant être appliquées aux muscles : grand pectoral, grand rond, trapèze supérieur, deltoïde postérieur, infra-épineux ou subscapulaire.

Un essai contrôlé randomisé de 2022 a démontré l'efficacité et la supériorité des techniques PNF par rapport à la thérapie manuelle traditionelle. (Lin et al. 2022). La technique PNF introduit un entraînement à la résistance, où les patients doivent coordonner leur structure globale et leurs mouvements pour résister au mouvement donné. Cet entraînement peut mobiliser les tissus malades de manière à ce qu'ils puissent être restaurés par un entraînement progressif (Costa et al.2017). Par conséquent, ces techniques PNF peuvent être utilisées comme traitement complémentaire efficace pour l'épaule gelée.

Modèles d'extension et de flexion des membres supérieurs. Les membres supérieurs se déplacent selon l'angle diagonal (Lin et al.2022)

Extension et contraction de la ceinture scapulaire. Direction de la force externe appliquée par le thérapeute en rééducation (flèche rouge) et direction de l'épaule du patient contre la force externe (flèche jaune) (Lin et al.2022)

Finalement, après avoir abordé les techniques les plus recommandées par la littérature scientifique (mobilisation de type Maitland et contracté relâché en fin d’amplitude), d’autres techniques moins référencées scientifiquement pourraient être utilisées telles que :

  • Techniques de relâchement du subscapulaire : patient en décubitus dorsal avec l’épaule en abduction et rotation externe (dans l’idéal 90° d’abduction et un maximum de rotation externe). À partir de cette position, le thérapeute réalise une pression maintenue sur le trigger point du subscapulaire. Il serait possible de réaliser une pression couplée à des mouvements d’abduction et/ou rotation interne/externe (Dueñas et al., 2019).
  • Mobilisation de la gléno-humérale en direction caudale : utilisée pour la limitation de l’abduction. Le patient est assis avec les bras le long du corps. Le thérapeute, latéral au patient, réalise une prise sur l’extrémité distale de l’humérus et la seconde est sur la tête humérale. Il réalise alors une traction en direction caudale (Freddy M. Kaltenborn, 2006).
  • Travail des plans de glissement : patient assis, le kinésithérapeute, latéralement à l’épaule place les pouces dans le creux axillaire. Les index se rejoignent au niveau de l’articulation acromio claviculaire. Le praticien réalise alors des mouvements d’élévation relâchement de la circumduction du moignon de l’épaule. On effectue alors des circumductions d’avant en arrière. Il est important de détecter les possibles contractions de protection des trois grands (grand rond, grand pectoral et grand dorsal) afin de les inhiber (Srour, 2008).
  • Traction de la gléno-humérale dans l’axe : patient en décubitus avec le bras atteint fléchis à 90° et coude fléchis à 90°. Le patient place la ceinture de mobilisation proche du creux axillaire tandis qu’une main stabilise le coude et l’autre main stabilise le tronc. Le thérapeute réalise une traction de l’articulation par le biais d’un transfert de poids postérieur. Cette technique peut être appliquée à tous les patients (Dueñas et al., 2019).
  • Les mobilisations du type « paradoxe de Codman » : patient en décubitus dorsal avec coude fléchis à 90°, le thérapeute réalise une flexion maximale dans le plan sagittal avant de réaliser une abduction horizontale afin d’amener l’épaule en position d’abduction et rotation externe (ou en position « d’armé du bras ») sans avoir réalisé une rotation externe pure qui aurait pu être sensible (Cools, 2020).

Un essai contrôlé randomisé de 2022 a démontré l’efficacité de la mobilisation acromio-claviculaire sur la douleur, l'incapacité et la mobilité de l'articulation de l'épaule chez les patients souffrant de capsulite rétractile (Rahbar et al. 2022).

Dans cet essai, le patient était placé en décubitus dorsal et le membre supérieur était placé dans une position physiologique avec le bras du patient collé au corps et la main sur l'abdomen, ce qui permettait à la capsule de moins s'étirer et à la technique d'être moins douloureuse. Le thérapeute place les extrémités de ses deux pouces sur la face antérieure de la clavicule adjacente à l'articulation acromio-claviculaire (AAC) et écarte ses autres doigts pour assurer la stabilité, et son avant-bras est situé dans l'axe du mouvement postérieur au niveau de l'AAC (Rahbar et al. 2022).

Attention, cette liste n’est pas exhaustive et il sera toujours nécessaire d’agrémenter la thérapie manuelle en fonction des besoins du patient : mobilisations scapulaires, etc…

Étirements  

En ayant abordé précédemment la thérapie manuelle, il aurait pu paraître logique d’intégrer ces derniers à la thérapie manuelle. Cependant, en pratique, de nombreux auteurs étudient les étirements comme une modalité indépendante de la thérapie manuelle pouvant être réalisée aussi bien de manière passive par le thérapeute que de manière active par le patient en « auto-étirement ». Il semblait donc nécessaire de l’aborder isolément. Nous aborderons donc les étirements « capsulaires ».

Concernant l’évidence scientifique sur le sujet, différentes modalités d’étirements (étirement statique progressif (Ibrahim et al., 2014), étirement inférieur et/ou postérieur de la capsule (Duzgun et al., 2019)) ont pu montrer de bons effets sur les patients atteints de capsulite. De même, la combinaison des étirements à des mobilisations présenterait des effets supérieurs à la réalisation de mobilisations de manière isolée sur les amplitudes et les scores fonctionnels après 1 an de suivi (Çelik & Kaya Mutlu, 2016).

D’ailleurs, il s’agit de l’une des seules modalités à obtenir un grade A lors de la dernière revue de Nakalanda sur les traitements kinésithérapiques de la capsulite (Nakandala et al., 2021). Cependant, il se doit d’être rappelé que la qualité méthodologique des études réalisées jusqu’à présent ne permet pas d’identifier un étirement particulier vis à vis d’un autre.

En 2019, Duzgun et ses collaborateurs ont comparé l'étirement capsulaire postérieur avec la mobilisation scapulaire et les deux groupes ont été croisés et réévalués après le premier traitement. Des améliorations significatives de l’amplitude de mouvement ont été notées dans les deux groupes. Toutefois, aucune différence significative n’a été constatée entre les groupes (Duzgun et al., 2019).

En pratique, le thérapeute devra donc mettre en place des étirements ainsi que des « auto-étirements » puisque ces derniers seraient aussi efficaces que des étirements supervisés (Le et al., 2017). L’intensité de ces étirements sera déterminée par le niveau d’irritabilité du patient (Srour & Nourissat, 2021). Afin de faciliter le choix dans l’intensité de l’auto-étirement, il est possible de se rapprocher de l’algorithme de progression décrit par Dueñas et ses collaborateurs dans leur étude (Dueñas et al., 2019) :

Ainsi, on pourrait demander au patient de réaliser des auto-étirements comme :

  • Étirement avec les mains jointes derrière la tête.
  • Étirement en « Cross arm stretch » autonome : Patient debout, bras fléchis à 90°, il effectue une adduction passive grâce au membre opposé. Cependant, la scapula a tendance à se sagittaliser réduisant la tension sur la capsule postérieure (Delmares, 2016).
  • Étirement en « roll over sleeper stretch » autonome : le patient est en décubitus latéral avec le bras fléchis à 90°. Dans cette position il effectue une rotation médiale à l’aide de sa seconde main. Le patient vient ensuite s’enrouler en avant de 30 à 40° avec une élévation de 50 à 60° uniquement. Elle est cependant peu utilisée de par la douleur engendrée (Delmares, 2016).
  • Étirement en « abduction et rotation externe progressive » : patient en décubitus dorsal avec l’épaule en abduction à 0-45-90° d’abduction et un poids de 1,5kg en main. Il réalise une rotation latérale maximale jusqu’à obtention d’une tension nécessaire (Dueñas et al., 2019). Cette technique pourrait se corréler notamment à l’examen clinique et à la nécessité de focaliser l’étirement sur le subscapulaire, la capsule antérieure ou le complexe capsulo-ligamentaire inférieur (Donatelli et al., 2014).

Ces étirements pourraient être réalisés plusieurs fois par jour en prenant en compte que la durée d’application de l’étirement, ainsi que l’intensité évolueront de manière inversement proportionnelle à l'irritabilité (plus l’irritabilité diminue, plus l’étirement doit être intense).

Ensuite, il serait bien entendu possible de proposer des étirements passifs réalisés par le thérapeute tels que :

  • Étirement manuel de la capsule postérieure : patient en décubitus dorsal, le thérapeute place ses mains de part et d’autre de la tête humérale avec les pouces se faisant face sur la partie antérieure de la tête humérale. Réalisant une contre prise scapulaire à l’aide de ses autres doigts, le thérapeute réalise une translation postérieure de la tête ayant pour but un étirement capsulaire postérieur (Srour, 2008).
  • Étirement de l’intervalle des rotateurs : patient en décubitus latéral du côté indolore. La main caudale du thérapeute fixe la main du patient au niveau du flanc afin d’obtenir une flexion de coude d’environs 90°. À partir de cette position, il réalise, à l’aide de la main caudale, une poussée sur le coude du patient en direction de la table afin de réaliser une rotation latérale de la gléno-humérale (Dueñas et al., 2019).

Il est à noter que le thérapeute aura un rôle éducatif important en apprenant au patient à reconnaître la tension à appliquer sur l’épaule afin d’éviter des tensions excessives en phase d’irritabilité élevée notamment. En effet, une étude de Diercks avait pu montrer que l’application d’étirements trop intenses (et sans respect de la douleur) pourrait être contreproductive (Diercks & Stevens, 2004).

Exercices

Après avoir abordé les étirements et « auto-étirements », intéressons-nous désormais aux exercices. Si ces derniers sont conseillés depuis déjà quelques années (Kelley et al., 2013; Pandey & Madi, 2021), une revue récente et centrée sur ce sujet continue de montrer les effets positifs des exercices sur les amplitudes articulaires, la douleur et la fonctionnalité (Mertens et al., 2021). En revanche, il semble parfois plus difficile de définir quels sont les exercices à réaliser afin d’optimiser la rééducation.

Dans les faits, lorsqu’on parle d’exercices, on se réfère fréquemment aux auto-étirements sans pour autant s’intéresser aux exercices de type renforcement musculaire de la coiffe, renforcement des muscles stabilisateurs de l’omoplate ou aux diagonales de kabat.

Selon les dernières études publiées sur le sujet des exercices dans la prise en charge de la capsulite il apparaît que :

  • Un programme de renforcement des muscles de la coiffe des rotateurs entrainerait une diminution de la douleur à court terme ainsi qu’une amélioration globale de la mobilité et de la fonction de l’épaule (Rawat et al., 2017).
  • L’utilisation des diagonales de Kabat (ou techniques de facilitation neuromusculaire proprioceptive) pourrait entrainer des effets positifs (sur la douleur ainsi que sur les amplitudes) bien que tous les auteurs ne s’accordent pas sur le sujet (Akbaş et al., 2015; Balcı et al., 2016)  
  • Le renforcement du trapèze inférieur chez les patients serait efficace pour réduire la bascule antérieure chez les patients présentant une capsulite associée à une bascule antérieure de l’omoplate (Abd Elhamed et al., 2018)
  • La réalisation d’exercices en « contraction excentrique » permettrait d’obtenir de meilleurs résultats que des contractions concentriques chez des femmes atteintes de capsulites (W.-M. Kim et al., 2021).

En pratique il serait donc intéressant de proposer des exercices de renforcement de la coiffe des rotateurs ainsi que des exercices utilisant des contractions excentriques. Cependant, il sera toujours nécessaire de prendre en compte le seuil d’irritabilité tout en luttant contre l’éventuel la possible kinésiophobie du patient (Srour & Nourissat, 2021).

À partir de ces données, il serait possible de proposer différents types d’exercices comme :

  • Des exercices ciblés sur le renforcement de la coiffe des rotateurs : rotation externe isométrique contre un ballon, rotation externe avec résistance élastique, etc…
  • Des exercices focalisés sur la phase excentrique : flexion, extension, abduction, rotation externe, tirage, etc…
  • Des exercices de recrutement de trapèze inférieure pour les patients présentant une bascule antérieure de l’omoplate (Abd Elhamed et al., 2018) :

--> Cobra modifié : patient en prodécubitus sur un tapis/banc avec les bras le long du corps et les paumes de mains dirigées vers le ciel. Le patient réalise une extension du tronc afin de décoller le tronc de 10 cm du sol. Le pouce est alors dirigé vers le ciel et les mains se dirigent en direction des pieds. La position est maintenue durant 10 secondes (Abd Elhamed et al., 2018; Arlotta et al., 2011)

--> V-raise en prodécubitus : patient en prodécubitus avec les bras en abduction de 120° et les coudes tendus, il réalise une élévation des bras avec les pouces dirigés vers le ciel. Chaque répétition est maintenue 4-5 secondes en fin d’amplitude (Abd Elhamed et al., 2018).

À ces exercices, il pourrait être ajouté des exercices de « mobilité » plus classiques tels que :

  • Exercice de pendulaire.
  • Exercice de gains d’amplitude dans différentes positions et différents plans (flexion, abduction, etc…)

En revanche, le « yoga » ne semble quant à lui pas efficace dans le traitement de la capsulite (M. Jain et al., 2020).

Ondes de chocs

Non abordée lors de la revue de l’APTA de 2013 (Kelley et al., 2013), cette technique a suscité un intérêt grandissant dans la prise en charge de la capsulite au point d’être considérée par la dernière revue de Nakandala comme une thérapie de grade A pour ses effets sur la douleur, l’amplitude et la fonctionnalité. Cette technique semble donc présenter des effets prometteurs dans le traitement des capsulites au même titre que les étirements ou les injections de corticostéroïdes (Nakandala et al., 2021)

Lorsque l’on s’intéresse de plus près aux dernières études sur le sujet, il en ressort que :

  • Une étude réalisée par Hussein et ses collaborateurs a pu montrer que les ondes de choc entraineraient une diminution significative de la douleur perçue par le patient ainsi qu’une amélioration de la fonctionnalité de l’épaule et des amplitudes articulaires en abduction et rotation latérale à court et moyen terme (Hussein & Donatelli, 2016) bien que la plupart des sujets présentaient une capsulite depuis 11 mois avec pour conséquence un stade d’irritabilité souvent plus faible. Puis, d’autres études ont pu confirmer les effets (Chen et al., 2014).
  • Une étude datant de 2017 a quant à elle pu démontré que les ondes de choix seraient efficaces sur les patients diabétiques atteints de capsulite au point de les proposer en alternative aux injections de corticostéroïdes qui ne sont pas indiqués chez les patients diabétiques (Santoboni et al., 2017).

Au final, de nombreux auteurs s’accordent pour dire que les ondes de chocs constitueraient une bonne alternative pour les patients diabétiques ou ne pouvant pas recevoir d’antidouleurs de type « corticostéroïde » (Pandey & Madi, 2021; Srour & Nourissat, 2021). Ce point de vue fut validé par une revue systématique datant de 2022 indiquant que les ondes de chocs pourraient être bénéfiques pour améliorer la douleur et la fonctionnalité de l’épaule et que ces dernières pourraient utilisées comme un adjuvant au traitement malgré un besoin de confirmer les effets de cette technique à long terme (R. Zhang et al., 2022).

En pratique, les ondes de choc pourraient être réalisées en appliquant la sonde sur la face postérieure ou antérieure de l’épaule en « visant » les possibles adhésions. Concernant la fréquence de l’utilisation de cette technique, la plupart des études présentant des effets positifs utilisaient les ondes de choc de manière hebdomadaire (1 fois par semaine) bien que d’autres études l’utilisaient jusqu’à 3 fois par semaine (R. Zhang et al., 2022)

Thérapie laser :

Considérée comme une thérapie de grade A dans l’amélioration de la douleur et des amplitudes articulaires (Nakandala et al., 2021), cette thérapie semblerait plus efficace qu’un traitement placebo pour améliorer la douleur (T. K. Jain & Sharma, 2014; Page, Green, Kramer, Johnston, McBain, & Buchbinder, 2014)

Cryothérapie (générale et corps entier)‍ :

Lorsque l’on s’intéresse à la cryothérapie, il est possible de mettre en place de la cryothérapie locale ou à corps entier :

  • Cryothérapie locale : appliquée via de la cryothérapie pulsée ou des « cryopacks », il semble qu’elle pourrait être utilisée afin de diminuer la douleur perçue en fin de séance (Srour, 2008). Elle pourrait être utilisée (au même titre que la thermothérapie ou l’électrothérapie) en combinaison avec des étirements pour diminuer la douleur perçue avant, pendant ou après l’étirement (Srour & Nourissat, 2021)
  • Cryothérapie à corps entier : en 2013, Ma et ses collaborateur ont pu prouver que la cryothérapie du corps entier combinée aux modalités de physiothérapie et une mobilisation articulaire passive était plus efficace pour la réduction de la douleur, des amplitudes articulaires et de la fonction que le groupe ayant bénéficié uniquement des modalités de physiothérapie et de mobilisations articulaires passives (Ma et al., 2013). En pratique, la cryothérapie à corps entier consiste à l’exposition du corps « nu » dans une chambre dans laquelle circule un air frais maintenu entre -110°C et -140°C pour une durée de 2-3 minutes afin d’obtenir un effet anti-inflammatoire et analgésique.

Autres moyens de physiothérapie (TENS, ultrasons, etc…)

Après avoir abordé la cryothérapie, la thérapie laser ou les ondes de choc, il est désormais temps d’aborder certaines thérapies de type « physiothérapiques ».

  • Les ultrasons : leur inefficacité a pu être prouvée par de nombreuses études, ils ne devraient donc pas être recommandés et/ou utilisés (T. K. Jain & Sharma, 2014).
  • L’électrothérapie de type « TENS » : malgré le manque d’études et de revues sur le sujet, certains auteurs considèrent qu’ils pourraient être utilisés de manière combinée aux étirements en les utilisant avant, après ou pendant les étirements pour réaliser un relâchement musculaire à court terme (Rangan et al., 2016; Srour & Nourissat, 2021).
Dry Needling

Un cas clinique datant de 2014 a pu montrer « l’efficacité » de la ponction sèche dans le traitement d’une capsulite. L’auteur précise avoir réalisé la ponction des trapèzes, infra et supra épineux ainsi que de l’élévateur de la scapula. Il rapporte aussi que le patient était surement dans une phase de « frozen » ce qui a permis d’éviter une irritabilité importante tout en travaillant sur les réactions de protection musculaire. Il témoigne donc d’une efficacité de cette thérapie dans la diminution de la douleur et l’amélioration de l’amplitude articulaire même si nous devons noter que cela ne peut être considéré comme significatif. Il serait intéressant de tester l’efficacité de la technique à travers le muscle subscapulaire (Clewley et al., 2014). Ces effets ont pu être confirmés dans une étude plus récente (Kalia et al., 2021) bien que de de futures études et revues sur le sujet devront être menées afin de confirmer la tendance.

Imagerie motrice et thérapie miroir

La thérapie miroir utilisée en combinaison avec de la rééducation plus classique serait efficace pour réduire la douleur, améliorer les amplitudes, la fonctionnalité et la qualité de vie des patients atteints d’une capsulite (Başkaya et al., 2018). En pratique, il serait possible de faire réaliser aux patients différents mouvements (flexion, abduction, rotation externe, etc…) en commençant d’abord par le côté sain avant de réaliser les mouvements de manière bilatérale tout en plaçant un miroir au niveau de l’axe sagittal du patient.

Pour aller plus loin sur le sujet, une étude de cas datant de 2018 a pu montrer l’efficacité d’un programme d’imagerie motrice graduée complet. À la différence de la thérapie miroir, ce programme comprenant 4 étapes : l’entrainement à la latéralité, la discrimination tactile, les mouvements imaginés et la thérapie miroir. Ce programme était réalisé en combinaison à de l’éducation à la douleur sur la diminution de l’irritabilité, la peur du mouvement et la sensibilisation centrale. Encore une fois, il s’agit d’un cas clinique comportant de nombreuses limitations et autres risques de biais (Sawyer et al., 2018) bien qu’un essai randomisé récent rapporte des effets positifs sur la kinésiophobie, la douleur et la fonctionnalité de l’épaule (Gurudut & Godse, 2022) .

En pratique, ce type d’intervention semble pertinente par son approche de la douleur dite en « top-down » où l’objectif sera principalement d’agir sur une possible sensibilisation centrale et haute irritabilité. Ainsi, résumons les 4 étapes de ce programme :

  1. Entrainement à la latéralité : à l’aide d’une application mobile de type « Recognise® », le patient s’entraine à reconnaître la « droite » de la « gauche » sur différentes parties du corps dans différentes positions.
  2. Discrimination tactile : une photo de l’épaule douloureuse est prise avant d’inscrire 5 points sur la photo. Le patient est placé assis avec un miroir le long de son axe sagittal (comme pour la thérapie miroir). Le thérapeute réalise alors de légères touches sur l’épaule douloureuse tandis que le patient doit dire quel numéro est « touché ».
  3. Mouvements imaginés :durant cette étape, le thérapeute montre au patient 8 postures différentes de l’épaule (protraction, rétraction, abduction, etc…). Puis, il demande au patient d’imaginer son épaule dans les postures sans bouger.
  4. Thérapie miroir : identique à l’intervention décrite précédemment.

4 - Intégration de la prise en charge

Après avoir abordé les différents traitements envisageables concernant la capsulite rétractile, il est essentiel de les remettre en contexte avec la notion d’irritabilité.

Il peut être intéressant de faciliter notre approche en considérant 2 phases principales (Lewis, 2015) :

  • Une phase dans laquelle la douleur est plus importante que la raideur.
  • Une phase dans laquelle la raideur est plus importante que la douleur.

Dans un premier temps, lorsque la douleur est dominante, l’objectif principal sera de diminuer cette douleur. Le thérapeute pourra tester différentes interventions recommandées dans la littérature afin de voir lesquelles  correspondent le mieux au patient.

De manière générale, l’éducation sera très importante lors de cette phase notamment pour faire comprendre au patient que toute activité provoquant une douleur au-delà de 2/10 à l’EVA doit être provisoirement proscrite afin d’éviter d’entretenir le processus inflammatoire.

En effet, le thérapeute devra faire en sorte que l’épaule ne reste pas enflammée trop longtemps. La phase douloureuse est une phase qu’il faut essayer de quitter le plus tôt possible. Plusieurs techniques peuvent être utilisées durant cette phase pour limiter la douleur : les étirements et mobilisations douces, des massages, les techniques comme le laser, le TENS, la cryothérapie, les infiltrations, l’acupuncture, les exercices, etc…

De manière générale, le thérapeute restera dans de faibles grades de mobilisation, en dehors de la zone de résistance. Il est recommandé d’effectuer des étirements très doux et très courts (de 1 à 5 secondes), des exercices de pendules, des mobilisation douces en rotation externe (Chan et al., 2017; Dueñas et al., 2019) des mouvements auto-assistés et actifs (Lewis, 2015).


Lorsque l’on parle « d’étirement » et de mobilisation, il s’agit ici de mouvements dans une amplitude sous maximale et indolore (ou du moins jusqu’à 2/10 sur l’échelle de la douleur) (Lubis & Lubis, 2013). En effet, une sollicitation au-delà du seuil douloureux semblerait avoir des résultats inférieurs à des mobilisations infra-douloureuses. Cela serait aux propriétés mécanosensibles des fibroblastes (Diercks & Stevens, 2004).

Comme nous l’avons mentionné précédemment, en parallèle à la rééducation, une injection de corticostéroïde pourrait être utile afin de court-circuiter cette phase où la douleur domine sur la raideur (Sun et al., 2017), en particulier au cours des 6 premières semaines (Cho et al., 2019). Sur la base des résultats d’une récente revue systématique, les auteurs recommandent l'utilisation des infiltrations pour les patients avec une épaule gelée d'une durée inférieure à 1 an, car elles semblent présenter des avantages plus précoces que les autres interventions ; les auteurs soulignent que ces avantages pourraient durer jusqu'à 6 mois (Challoumas et al., 2020).

Il sera également important de proposer au patient des exercices à effectuer à son domicile entre les séances de kinésithérapie. Ces exercices pourront être effectués 1 à 2 fois par jour. Toutefois, il n’existe pas de preuves vis-à-vis de la fréquence optimale, du nombre de répétitions, ou de la durée des exercices (Kelley et al., 2013). Le thérapeute devra donc prévenir le patient que tous ces exercices sont à effectuer en infra-douloureux (éventuellement une douleur de maximum 2/10 sur l’EVA peut être tolérée).

Dans un second temps, lorsque le patient présentera davantage de raideur que de douleur, le thérapeute pourra alors accentuer ses techniques par exemple, en prolongeant les postures d’étirements statiques (Donatelli et al., 2014). Le thérapeute va pouvoir chercher des grades de mobilisations plus importants,  des étirements plus puissants en allant chercher la résistance (Srour & Nourissat, 2021).

Au fur et à mesure, les décoaptations et glissements au niveau de la tête humérale pourront être plus importants tout en respectant la tolérance et l’irritabilité du patient notamment au début de cette nouvelle phase afin d’éviter qu’il ne bascule à nouveau dans une phase plus douloureuse.

L’éducation du patient devra être maintenue tout au long de la rééducation : il est important de lui parler de ce qu’il va ressentir, de la progression de la pathologie etc. Plus tard dans cette phase il pourra être intéressant de proposer au patient des séances avec ondes de chocs étant donné le haut niveau de preuve rapporté récemment dans la littérature.  

D’une manière similaire, cette progression thérapeutique aurait pu être réalisée en suivant le « Staged Approach for Rehabilitation Classification: Shoulder Disorders » (McClure & Michener, 2015). En conséquence, au lieu d’aborder les deux phases précédemment décrites, il s’agirait cette fois-ci de suivre l’irritabilité du tissus (bien qu’il s’agisse de deux notions liées). Ainsi, en suivant une revue de la littérature récente (Mertens et al., 2022), il serait possible de définir les traitements en fonction des trois phases d’irritabilité :

Cas particulier du patient récemment opérée (manipulation sous anesthésie, arthrolyse, etc…)

Chez les patients opérés (arthrolyse, manipulation sous anesthésie), une rééducation post-opératoire devrait être débutée le plus tôt possible afin de maintenir les amplitudes obtenues lors de l’opération (Cho et al., 2019). Cette information se corrèle notamment avec une étude indiquant que 96% des physiothérapeutes britanniques interrogés considéraient qu’un suivi kinésithérapique était nécessaire en post-opératoire et que ce dernier devrait être débuté avant 72h post-opératoire(Willmore et al., 2021).

Selon certains auteurs, un contrôle de la douleur avec des anti-inflammatoires et/ou de la cryothérapie est essentiel durant les 2-3 semaines post-opératoire pour abolir la douleur. De même un suivi kinésithérapique structuré doit être mis en place pour 4 à 6 mois afin de maintenir les amplitudes. Ce suivi devrait comporter des mobilisations articulaires passives et/ou actives ainsi que des exercices de renforcement de la coiffe des rotateurs, des muscles scapulaires ainsi que des muscles du CORE (Pandey & Madi, 2021). Un programme d’étirements autonomes à réaliser chez soi 2-3 fois par jour devrait être proposé aux patients (Cho et al., 2019).



Exemples d'exercices

Phase 1 : phase inflammatoire / phase douloureuse


Phase 2 : phase de raideur

Phase 3 : phase de récupération

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3 - Traitement - Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples de prises en charge en vidéos en fonction de l'irritabilité du patient en bas de cette page

a - Pronostic

De manière générale, il ne faut pas s’attendre à avoir des changements chez le patient toutes les 2 semaines, c’est une pathologie qui prend du temps (Reeves et al. 1975). En effet, bien que la capsulite rétractile se présente généralement comme une pathologie résolutive (Hubbard et al. 2018 ; Xia et al. 2017), celle-ci peut parfois durer jusqu’à 2 ou 3 ans voire même ne jamais disparaître complètement (Zuckerman et al. 2011) avec des amplitudes limitées ainsi que de la douleur à long terme (Le et al., 2017; Lewis, 2015; Manske & Prohaska, 2010; Wong et al., 2017). Parmi les facteurs de « mauvais » pronostic, on retrouve : le diabète, le sexe masculin ou l'atteinte bilatérale. En revanche, la durée des symptômes lors de la première visite ne semble pas en lien avec un mauvais pronostic (D. H. Kim et al., 2020). En s’attardant sur le diabète, il est intéressant de noter que des études préliminaires ont pu montrer que le pronostic pourrait être moins bon pour les personnes présentant du diabète (Dyer et al., 2021) ce qui se corrèlerait à des études antérieures ayant pu montrer le besoin fréquent de recourir à d’autres types de traitements (arthroscopies, etc…) suite à un traitement conservateur non concluant chez le patient diabétique (D. H. Kim et al., 2020; Rill et al., 2011). Cependant, ces cas seraient les moins fréquents puisque le traitement conservateur serait efficace dans 90% des cas (Pandey & Madi, 2021)

b - Recommandations générales de prise en charge

Si la capsulite rétractile est une pathologie étudiée, il est toujours curieux de découvrir dans la littérature tant d’hypothèses et de contradictions concernant le traitement de cette pathologie. D’autant plus qu’il s’agit d’une pathologie fréquente, handicapante provoquant un important absentéisme au travail.

Dans les faits, les preuves empiriques suggèrent que certaines techniques et modalités de physiothérapie sont fortement recommandées pour le soulagement de la douleur, l'amélioration des amplitudes de mouvement et l'état fonctionnel chez les patients atteints de capsulite rétractile, tandis que d'autres sont modérément ou légèrement recommandées (Nakandala et al., 2021).

Ainsi, il est communément admis que la prise en charge non chirurgicale, ou conservatrice, devrait être choix de traitement le plus indiqué : la plupart des patients s'améliorent généralement en 6 à 18 mois (Georgiannos et al., 2017). En l’absence de consensus sur la meilleure intervention thérapeutique conservatrice, il est préférable de combiner différentes modalités de traitements (Page, Green, Kramer, Johnston, McBain, Chau, et al., 2014; Pandey & Madi, 2021) afin de s’adapter au patient (Le et al., 2017).

Parmi les traitements conservateurs les plus recommandés, on retrouve la kinésithérapie à travers divers traitements actifs et passifs (Cho et al., 2019; Georgiannos et al., 2017; Kelley et al., 2013; Pandey & Madi, 2021; Rangan et al., 2015, 2016; Vaishya et al., 2016; Yip et al., 2018), les médicaments oraux de type anti-inflammatoires (Cho et al., 2019; Georgiannos et al., 2017; Pandey & Madi, 2021; Rangan et al., 2015, 2016; Vaishya et al., 2016; Yip et al., 2018) ou les infiltrations (Cho et al., 2019; Georgiannos et al., 2017; Kelley et al., 2013; Pandey & Madi, 2021; Rangan et al., 2015, 2015; Vaishya et al., 2016; Yip et al., 2018).

c - Traitements médicaux

Concernant le traitement médical, de nombreux traitements ont pu être proposé telles que la prise d’anti-inflammatoires, l’injection de corticoïdes, les manipulations sous anesthésies, les arthrolyses, etc....

1 - Médicaments oraux

La prise d’anti-inflammatoire est fréquemment prescrite dans les premiers temps de la capsulite afin d’obtenir une diminution de la douleur à court terme (D’Orsi et al., 2012; Sumarwoto et al., 2021; Vaishya et al., 2016) en s’intéressant à la synovite (Le et al., 2017). Cette prise pourrait être envisagée durant 2-3 semaines avec pour objectif de permettre au patient de réaliser ses activités quotidiennes et sa kinésithérapie avec plus de facilité (Pandey & Madi, 2021) bien que ces médicaments n’aient pas d’impact sur l’évolution naturelle de la capsulite (Cho et al., 2019).

La prise de corticostéroïde pourrait présenter des effets sur la douleur (et notamment les douleurs nocturnes) ainsi que sur l’amplitude articulaire à court terme (Sumarwoto et al., 2021; Yip et al., 2018) dans les phases de « freezing » ou de « frozen » où de l’inflammation persiste (Pandey & Madi, 2021). Les stéroïdes oraux pourraient présenter des effets positifs sur la douleur et l’amplitude articulaire à court terme malgré le risque d’effets secondaires (Pandey & Madi, 2021).

Bien entendu, ces traitements doivent être réalisés conjointement à un traitement kinésithérapeutique de type « thérapie manuelle » (Page, Green, Kramer, Johnston, McBain, Chau, et al., 2014).

Un essai contrôlé randomisé comparant des corticostéroïdes oraux et les exercices dans le traitement de la capsulite rétractile.
Les deux groupes se sont améliorés avec des résultats supérieurs en ce qui concerne la rotation externe et l'abduction dans le groupe exercices et des effets secondaires dans le groupe anti-inflammatoires mêmes à faible dose.

 

2 - Acupuncture au venin d’abeille

Décrite comme une thérapie de grade A dans la rééducation de la capsulite (Nakandala et al., 2021), l’acupuncture au venin d’abeille pourrait présenter des effets intéressants. En effet, selon Koh et ses collaborateurs, l’acupuncture au venin d’abeille (AVA) associé à un traitement de kinésithérapie sur une période de suivi de 12 semaines présenterait des effets supérieurs en comparaison à un groupe ayant simplement suivi un traitement de kinésithérapie (composé de TENS, thermothérapie et thérapie manuelle) (Koh et al., 2013). L’efficacité rapportée sur la réduction de la douleur et l’amélioration de la fonction a été ré-évaluée rétrospectivement 1 an plus tard par Park et son équipe. Les auteurs ont constaté que les effets restaient cliniquement efficaces 1 an après le traitement et pouvaient contribuer à améliorer la qualité de vie à long terme des patients atteints de capsulite rétractile (Park et al., 2014).

Si cette technique pourrait être intéressante, il n’existe cependant que peu d’évidence scientifique concernant l’usage de cette technique dans une pratique quotidienne pour des capsulites primaires (Rangan et al., 2016). De plus, si elle est souvent décrite dans les soins de « physiothérapie », il reste essentiel de rappeler que l’injection de produits au travers de la barrière cutanée ne fait pas partie du champ de compétence du kinésithérapeute. Ainsi, à l’inverse de la poncture sèche (ou « Dry Needling »), cette acupuncture au venin d’abeille ne serait donc pas du ressort des kinésithérapeutes.

3 - Infiltrations

L’injection intra-articulaire de corticostéroïdes par moyen d’une infiltration permettrait une amélioration rapide de la douleur et des amplitudes articulaires à court (Srour & Nourissat, 2021) et moyen terme (Pandey & Madi, 2021) en supprimant la réponse inflammatoire, et donc, par extension, en limitant la différenciation des fibroblastes en myofibroblastes (Hettrich et al., 2016).

En termes d’efficacité, la combinaison d’infiltrations avec des exercices de mobilité et d’étirement serait plus efficace à court terme que des exercices réalisés de manière isolée (Kelley et al., 2013). De plus, certains auteurs montrent que les injections seraient plus efficaces que les corticostéroïdes oraux (Le et al., 2017; Lorbach et al., 2010), tandis que d’autres considèrent que ces injections permettraient de ralentir voire même de stopper la progression de cette pathologie (Hettrich et al., 2016). À long terme, il n’y aurait pas de différences d’efficacité avec un traitement kinésithérapique, des corticostéroïdes oraux et/ou des anti-inflammatoires (Yip et al., 2018) même si certains auteurs considèrent que l’infiltration serait probablement l’un des meilleurs traitements actuels de la capsulite (Challoumas et al., 2020).

Concrètement, la technique consiste en l’injection de Triamcinolone ou de Methylprednisolone au niveau de l’épaule (en intra articulaire ou dans l’intervalle des rotateurs ou dans l’espace sub-acromial) en notant qu’aucun des sites d’injections ne semble supérieur à un autre. En revanche, il semble que le triamcinolone présente des effets parfois supérieurs à ceux de la methylprednisolone et que l’infiltration devrait être réalisée en une fois (Pandey & Madi, 2021). Ces infiltrations pourraient être associées à des manipulations comme le montrent certains auteurs (Y. Zhang et al., 2022). De plus, une faible dose de corticostéroïdes avec un programme d’auto-rééducation serait plus efficace qu’une grande dose de corticostéroïdes sans programme d’auto rééducation (Minns Lowe et al., 2019). Il est également intéressant de noter qu’au plus l'injection de corticostéroïdes est administrée précocément dans le processus de la pathologie, plus l'effet sur les symptômes cliniques est important. Les corticostéroïdes peuvent supprimer la réponse inflammatoire, mais ils ne peuvent pas inverser les changements fibrotiques plus tard dans la cascade. Lorsqu'ils sont administrés ultérieurement au stade de raideur, l'effet des corticostéroïdes est généralement plus temporaire (Ahn et al., 2018).

À noter que cette technique devrait être évitée pour les personnes présentant un diabète non contrôlé. De même, quelques effets secondaires mineurs peuvent apparaitre tels que : des bouffées vasomotrices, des douleurs à la poitrine ou à l'épaule, des étourdissements ou des nausées (Pandey & Madi, 2021).

Finalement, si nous avons principalement abordé les infiltrations de corticostéroïdes, il semble important de souligner que de nouvelles revues systématiques montrent l’efficacité de l’infiltration d’acide hyaluronique dans la capsulite sur l’amélioration de la douleur et des amplitudes articulaires (Mao et al., 2022).

4 - Arthrodilatation (ou Hydrodilatation)

Technique utilisée depuis les années 60 pour traiter la capsulite (Cho et al., 2019), elle est souvent associée aux infiltrations, l’efficacité de cette technique a longtemps été questionnée (D’Orsi et al., 2012; Yip et al., 2018) bien que de récentes études semblent montrer l’efficacité de l’hydrodilatation combinée à l’infiltration en comparaison à une infiltration réalisée seule (Challoumas et al., 2020; Lädermann et al., 2021).

En pratique, la technique consiste en l’injection d’air ou de liquide dans la capsule afin d’étirer cette dernière et de permettre une augmentation du volume capsulaire. Cette technique est réalisée sous fluoroscopie (Le et al., 2017). En revanche, il n’a pas pu être établi si la rupture de la capsule doit être atteinte ou si seule la distension de cette dernière est nécessaire (Cho et al., 2019)

5 - Manipulation sous anesthésie

Cette technique, consistant en la manipulation du complexe capsulo-ligamentaire l’épaule du patient lorsque ce dernier est sous anesthésies générale ou bloc inter-scalénique. Concrètement, une fois sous anesthésie, l’épaule du patient est amenée en flexion, abduction suivi par des rotations externes et/ou internes avec bras à 90° d’abduction afin d’étirer le tissu rétracté (Pandey & Madi, 2021).

Cette manipulation est généralement proposée en cas d’échec d’un traitement conservateur durant minimum 6 mois (Srour & Nourissat, 2021). De plus, proposer cette technique entre 6 et 9 mois après l’apparition des symptômes pourrait être le plus adapté puisque une réalisation précoce de cette technique en phase plus « aigue » pourrait conduire à une aggravation des symptômes (Vastamäki et al., 2015). Concernant la technique, celle-ci ne devrait pas forcément être accompagnée d’infiltration bien que certains praticiens apprécient cette complémentarité. De plus, elle présenterait des résultats plus modérés chez les patients diabétiques (Pandey & Madi, 2021).

Cette technique présenterait des effets positifs sur l’amélioration de la douleur, de la fonction de la mobilité ainsi que sur la satisfaction des patients (Kraal et al., 2019).

À noter tout de même que la manipulation sous anesthésie doit être suivie par de la kinésithérapie afin d’assurer le maintien des gains obtenus (Srour & Nourissat, 2021).

6 - Arthrolyse

Dernière technique « médicale » abordée, l’arthrolyse sous arthroscopie semble efficace dans l’amélioration des douleurs et de la mobilité des patients à court moyen et long terme (Gleyze et al., 2011) tout en permettant au chirurgien d’obtenir une vue directe sur l’articulation et de corriger des lésions associées (labrum, etc…) (Pandey & Madi, 2021). De la même manière que pour la manipulation sous anesthésie, cette dernière ne devrait être envisagée qu’en cas d’échec du traitement conservateur après 6 mois.

Concernant la dualité entre manipulation sous anesthésie et arthrolyse, il semble que l’arthrolyse présenterait moins de risques de complications que la mobilisation sous anesthésie avec de bons résultats chez les patients diabétiques (Çınar et al., 2010; Grant et al., 2013). À noter qu’aucune étude ne permet de prouver la supériorité d’une technique sur l’autre (Pandey & Madi, 2021; Yip et al., 2018). En revanche, la décision de réaliser une arthrolyse dépendrait le plus souvent du patient. En effet, si la majorité des capsulites se résolvent avec un traitement conservateur dans les 1-2 ans, certains patients ayant un haut niveau d’activité préfèrent une arthrolyse afin d’accélérer la récupération (Gordon et al., 2016).  

Dans certains cas, l’arthrolyse pourrait être réalisée par le biais d’une chirurgie à ciel ouvert lorsque l’arthrolyse sous arthroscopie ne parvient pas à améliorer la douleur ou les amplitudes articulaires. Dans ce cas, une libération du ligament coraco-huméral et de l’intervalle des rotateurs est réalisée afin d’obtenir une amélioration de l’amplitude articulaire et de la douleur (Le et al., 2017).

d - Traitement Kinésithérapique

Après avoir abordé le traitement médical pouvant être proposé dans la capsulite rétractile, il est désormais temps de s’intéresser aux traitements kinésithérapiques. Cependant, avant de détailler les différentes modalités applicables, il semble pertinent de s’intéresser dans un premier temps aux principales recommandations puis de revoir le modèle de « l’irritabilité » tel que décrit par Mc Clure en 2015 (McClure & Michener, 2015).

1 - Recommandations de traitement

Si la kinésithérapie est largement plébiscitée dans la prise en charge de la capsulite rétractile (Andrés Rossi & Ranalletta, 2019; Sumarwoto et al., 2021; Yip et al., 2018), il est parfois difficile d’établir quelle technique semble la plus efficace dans la capsulite (Minns Lowe et al., 2019; Yip et al., 2018). De plus, la réalisation de soins kinésithérapiques combinée à une infiltration présenterait de meilleurs effets à court terme qu’une infiltration réalisée de manière isolée (Challoumas et al., 2020).

Lorsque l’on se réfère aux guidelines éditées par l’APTA en 2013, il semble que la rééducation devrait comporter de l’éducation thérapeutique, des mobilisations et manipulations, des étirements ainsi que d’autres outils comme la diathermie ou l’électrothérapie (Kelley et al., 2013).

Puis, de nombreuses études et revues sorties après 2013 ont pu voir le jour montrant les effets positifs ou recommandant la thérapie manuelle (Doner et al., 2013; Dueñas et al., 2019; Gutiérrez Espinoza et al., 2015), les étirements (Minns Lowe et al., 2019; Wolin et al., 2016; Yip et al., 2018), les mobilisations passives (Minns Lowe et al., 2019; Noten et al., 2016; Pandey & Madi, 2021), les exercices (Pandey & Madi, 2021; Russell et al., 2014, p. 20),  (Çelik & Kaya Mutlu, 2016; Ibrahim et al., 2014) ; Deshmukh et al. 2014 ; Hussein et al. 2019. Chen et al. 2009), l’acupuncture (Ben-Arie et al., 2020) (Koh et al. 2013), mais aussi les ondes de chocs (Chen et al., 2014; Vahdatpour et al., 2014), la diathermie (Pandey & Madi, 2021), les ultrasons (Pandey & Madi, 2021), l’electrothérapie, la thermothérapie (Pandey & Madi, 2021) ou la cryothérapie (Le et al., 2017; Ma et al., 2013).

Malgré toutes ces études, il semble tout de même difficile de faire le tri parmi les meilleurs traitements puisque la plupart des études réalisées jusqu’à présent sont d’une faible qualité méthodologique ou présentent des méthodes différentes. Il n’est donc pas évident de comparer les traitements entre eux (Minns Lowe et al., 2019; Yip et al., 2018).

À ce sujet, certains auteurs ont suggéré que parmi les modalités kinésithérapiques, les ondes de choc, les étirements et la thérapie laser pourraient représenter les thérapies les plus recommandées en 2021 (Nakandala et al., 2021).

En conséquence, il est donc important de se baser sur un autre point d’intérêt de la rééducation : la notion d’irritabilité.

2 - Irritabilité et rééducation

Comme abordé précédemment, l’irritabilité représente un point clé dans le choix des techniques à aborder. Largement plébiscitée par de nombreux auteurs (Cools, 2020; Lewis, 2015), elle aura pour objectif d’adapter le traitement en fonction de l’irritabilité des tissus. Ainsi, si le patient présente un profil pouvant être assimilé à la catégorie « irritabilité haute », « irritabilité moyenne » ou « irritabilité basse », les objectifs de traitements seront adaptés à cette dernière :

  • Dans l’irritabilité haute : minimiser le stress physique, modifier les activités et surveiller les déficiences.
  • Dans l’irritabilité moyenne : proposer un stress physique moyen, traiter les déficiences et restaurer les activités fonctionnelles basiques.
  • Dans l’irritabilité basse : proposer des stress physiques élevés, traiter les déficiences et restaurer les activités fonctionnelles complexes.

Afin de faciliter le raisonnement clinique, il peut être intéressant en début de séance de se poser les bonnes questions comme proposées dans l’étude de Kareha et ses collaborateurs (Kareha et al., 2021) :

Ainsi en fonction des réponses à ces questions, il peut être possible d’établir rapidement des objectifs de séances avec les outils appropriés.

En suivant cette logique d’irritabilité, il est une nouvelle fois possible de se rapprocher des recommandations de prise en charge de la capsulite rétractile proposées par l’APTA en 2013 (Kelley et al., 2013, p. 20). Ce document, s’appuyait alors sur la littérature du XXème siècle jusqu’à 2011 afin d’établir quelles étaient les techniques qui montraient un réel intérêt dans le but de répondre aux objectifs de rééducation posés dans le cadre de la prise en charge de la capsulite rétractile de l’épaule.

3 - Moyens thérapeutiques

Après avoir abordé les techniques proposées en 2013 par l’APTA et avoir montré précédemment que de nombreuses méthodes ont pu faire preuve de leur efficacité, il est désormais temps d’aborder les différentes modalités de traitement. Bien entendu, il sera nécessaire d’intégrer la notion d’irritabilité afin d’appréhender le traitement dans sa globalité.

Nous aborderons donc dans un premier temps les traitements les plus largement recommandés telles que l’éducation thérapeutique, la thérapie manuelle, les exercices ou les étirements avant de s’intéresser à d’autres traitements envisageables tels que la thermothérapie, la cryothérapie, l’acupuncture, l’électrothérapie, les ondes de choc, les ultrasons, la diathermie, etc..

Éducation Thérapeutique

Depuis 2013, l’ensemble des experts s’accordent pour recommander aux cliniciens de réaliser de l’éducation thérapeutique (Kelley et al., 2013). Point essentiel du traitement, elle devra donc être mise en place de manière précoce et devrait permettre (Kelley et al., 2013; Rangan et al., 2016) :

  • De comprendre ce qu’est une capsulite (une « inflammation de la capsule évoluant vers une fibrose »), son caractère bénin ainsi que son évolution (sans oublier qu’il vaut mieux éviter de parler d’une pathologie « autolimitante »).
  • D’expliquer les différentes options thérapeutiques, leur efficacité afin de co-construire le traitement idéal.
  • D’expliquer l’importance de l’adhérence du patient au traitement en insistant sur l’importance de la réalisation des exercices en autonomie (auto-étirements, etc…)

Cette éducation permettra donc de favoriser l’adhérence et la participation du patient en évitant des patients « passifs » attendant une résolution spontanée.

Également, il sera important de promouvoir la modification des activités afin de réaliser des activités non douloureuses dans une amplitude maximale. De même, il est essentiel que le patient comprenne qu’il doit adapter l’intensité des étirements (ou du traitement) à son stade d’irritabilité (Kelley et al., 2013).

Pour aller plus loin dans l’éducation du patient, il est à noter que certaines études proposent d’intégrer une éducation à la douleur en expliquant au patient que la douleur vient du cerveau, qu’elle n’est pas toujours associée à une lésion tissulaire, que l’environnement peut influencer l’intensité de la douleur perçue et qu’une douleur persistante peut augmenter la sensibilité à cette dernière (Sawyer et al., 2018).

De même, l'identification de facteurs psychosociaux révélés par des questionnaires comme le « Pain Castrophism Scal » ou le « Tampa Scale of Kinesiophobia » par exemple, peut inciter le thérapeute à employer des stratégies spécifiques d'éducation du patient afin d’optimiser les effets bénéfiques des interventions.

En 2015, Jeremy Lewis parle d’une première étape primordiale concernant l’éducation du patient. Le thérapeute devra être capable de répondre aux différentes questions du patient à savoir :

  • Qu’est-ce que j’ai ?
  • Quelle est la cause du problème ?
  • Combien de temps cela va-t-il durer ?
  • Quel est le pronostic ?
  • Quels sont les traitements proposés ?
  • Quels sont les résultats attendus ?

À noter que le thérapeute peut inviter le patient à consulter le site “retrain pain” qui permet d’expliquer de manière simplifiée les différents mécanismes de la douleur.

Thérapie manuelle

La thérapie manuelle, dans le cadre de la capsulite rétractile pourrait se rapprocher de « techniques manuelles » appliquées à l’épaule du patient. Ces dernières englobent les mobilisations passives simples, les manipulations, mais aussi les mobilisations issues de différents courants de pensées comme les techniques issues de Mulligan, de Kaltenborn ou de Maitland par exemple.

Lorsque l’on s’intéresse à l’évidence scientifique de la thérapie manuelle, il semble que :

  • Les mobilisations articulaires simples combinées à des étirements permettent une amélioration de l’amplitude en rotation externe et en abduction tout en améliorant les scores fonctionnels à 1 an en comparaison à des étirements seuls (Çelik & Kaya Mutlu, 2016). En revanche, ces résultats n’ont pas été retrouvés par Khan et ses collaborateurs lorsqu’ils ont comparé les mobilisations avec exercices à des exercices réalisés de manière isolée (Khan, 2015).
  • Les techniques de type Mulligan soient efficaces pour réduire la douleur et restaurer l’amplitude des mouvements ainsi que la fonction de l’épaule lorsqu’elles sont comparées à un traitement composé de thermothérapie, d’électrothérapie et d’exercices d’étirements passifs (Doner et al., 2013).
  • Les mobilisations en distraction avec glissement postérieur issues de Kaltenborn et réalisées en combinaison avec 15 minutes d’ergomètre semblent présenter des effets positifs en comparaison à un traitement plus « classique » (Gutiérrez Espinoza et al., 2015). Dans la continuité, Lewis proposa une technique similaire avec une translation antéro-postérieure combinée à une rotation externe du patient (Lewis, 2015). En 2017, Kouser et ses collaborateurs ont comparé l'efficacité de la mobilisation de type Kaltenborn pour les amplitudes extrêmes et moyennes.
    Les auteurs ont rapporté une efficacité plus importante des techniques sur la mobilisation des amplitudes extrêmes (Kouser et al., 2017).
  • Les techniques de type relâchement musculaire présenteraient des effets positifs comme le rapportent certains auteurs (Shih et al., 2017). En effet, après avoir effectué un relâchement musculaire sur les muscles grand pectoral, trapèze supérieur, infra-épineux, deltoïde postérieur et grand rond (pendant environ 30 minutes) combiné à 15 minutes de coussin chauffant et 10 minutes de cyclo-ergomètre manuel, ils ont pu constater des effets immédiats sur les performances musculaires de l’épaule, la cinématique des articulations de l’épaule ainsi que la douleur. Ces résultats indiquent donc que la douleur et le tissu contractile peuvent avoir une influence sur les anomalies de la mobilité de l'épaule et du contrôle des mouvements. Ceci se corrélerait donc plutôt bien avec les études ayant pu montrer l’impact de la protection musculaire dans la physiopathologie (Arjun & Rajaseker, 2021; Hollmann et al., 2018).
  • En 2016, une revue systématique réalisée Noten et ses collaborateurs a pu montrer que les mobilisations de type Maitland ainsi que les mobilisations du rachis combinées à des étirements de l’épaule seraient les plus efficaces (Noten et al., 2016).
  • Les techniques types PNF mettant l'accent sur les mouvements diagonaux et introduisant un entraînement à la résistance semble plus utile pour restaurer la structure articulaire des patients souffrant d'épaule gelée que la thérapie manuelle traditionnelle. La technique PNF était également plus efficace que la thérapie manuelle traditionnelle pour soulager la douleur (Lin et al. 2022).

Ainsi, on comprend donc que de nombreuses possibilités sont envisageables malgré des preuves scientifiques parfois légères comme une série de cas publiée en 2019 montrant que de la thérapie manuelle (comprenant des mobilisations simples, des techniques de relâchement musculaire ainsi que des techniques issues de Maitland ou Mulligan) présente des effets intéressants sur les amplitudes, la douleur et la fonction (Dueñas et al., 2019).

En pratique, la réalisation de ces techniques dépendront principalement des préférences du thérapeute ainsi que de l’irritabilité du patient même si les mobilisations avec glissement postérieur et celles de type contracté-relâché en fin d’amplitude semblent les plus efficaces (Srour & Nourissat, 2021).

Parmi les techniques les plus recommandées on retrouve donc les glissements postérieurs de la gléno-humérale. Patient en décubitus dorsal, le thérapeute place une main sur la partie antérieure du moignon de l’épaule tandis que la seconde main fixe la partie proximale de l’articulation gléno-humérale avec une pince « scapulo-claviculaire ». Le thérapeute réalise alors une traction couplée à un glissement postérieure de la partie proximale de l’humérus. À noter que comme décrit dans la littérature, il sera possible de combiner cette technique avec des rotations externes réalisées avec l’aide d’un bâton).

‍Dans la continuité des techniques les plus en vogue, on retrouve les techniques de type contracté-relâché pouvant être appliquées aux muscles : grand pectoral, grand rond, trapèze supérieur, deltoïde postérieur, infra-épineux ou subscapulaire.

Un essai contrôlé randomisé de 2022 a démontré l'efficacité et la supériorité des techniques PNF par rapport à la thérapie manuelle traditionelle. (Lin et al. 2022). La technique PNF introduit un entraînement à la résistance, où les patients doivent coordonner leur structure globale et leurs mouvements pour résister au mouvement donné. Cet entraînement peut mobiliser les tissus malades de manière à ce qu'ils puissent être restaurés par un entraînement progressif (Costa et al.2017). Par conséquent, ces techniques PNF peuvent être utilisées comme traitement complémentaire efficace pour l'épaule gelée.

Modèles d'extension et de flexion des membres supérieurs. Les membres supérieurs se déplacent selon l'angle diagonal (Lin et al.2022)
Extension et contraction de la ceinture scapulaire. Direction de la force externe appliquée par le thérapeute en rééducation (flèche rouge) et direction de l'épaule du patient contre la force externe (flèche jaune) (Lin et al.2022)

Finalement, après avoir abordé les techniques les plus recommandées par la littérature scientifique (mobilisation de type Maitland et contracté relâché en fin d’amplitude), d’autres techniques moins référencées scientifiquement pourraient être utilisées telles que :

  • Techniques de relâchement du subscapulaire : patient en décubitus dorsal avec l’épaule en abduction et rotation externe (dans l’idéal 90° d’abduction et un maximum de rotation externe). À partir de cette position, le thérapeute réalise une pression maintenue sur le trigger point du subscapulaire. Il serait possible de réaliser une pression couplée à des mouvements d’abduction et/ou rotation interne/externe (Dueñas et al., 2019).
  • Mobilisation de la gléno-humérale en direction caudale : utilisée pour la limitation de l’abduction. Le patient est assis avec les bras le long du corps. Le thérapeute, latéral au patient, réalise une prise sur l’extrémité distale de l’humérus et la seconde est sur la tête humérale. Il réalise alors une traction en direction caudale (Freddy M. Kaltenborn, 2006).
  • Travail des plans de glissement : patient assis, le kinésithérapeute, latéralement à l’épaule place les pouces dans le creux axillaire. Les index se rejoignent au niveau de l’articulation acromio claviculaire. Le praticien réalise alors des mouvements d’élévation relâchement de la circumduction du moignon de l’épaule. On effectue alors des circumductions d’avant en arrière. Il est important de détecter les possibles contractions de protection des trois grands (grand rond, grand pectoral et grand dorsal) afin de les inhiber (Srour, 2008).
  • Traction de la gléno-humérale dans l’axe : patient en décubitus avec le bras atteint fléchis à 90° et coude fléchis à 90°. Le patient place la ceinture de mobilisation proche du creux axillaire tandis qu’une main stabilise le coude et l’autre main stabilise le tronc. Le thérapeute réalise une traction de l’articulation par le biais d’un transfert de poids postérieur. Cette technique peut être appliquée à tous les patients (Dueñas et al., 2019).
  • Les mobilisations du type « paradoxe de Codman » : patient en décubitus dorsal avec coude fléchis à 90°, le thérapeute réalise une flexion maximale dans le plan sagittal avant de réaliser une abduction horizontale afin d’amener l’épaule en position d’abduction et rotation externe (ou en position « d’armé du bras ») sans avoir réalisé une rotation externe pure qui aurait pu être sensible (Cools, 2020).

Un essai contrôlé randomisé de 2022 a démontré l’efficacité de la mobilisation acromio-claviculaire sur la douleur, l'incapacité et la mobilité de l'articulation de l'épaule chez les patients souffrant de capsulite rétractile (Rahbar et al. 2022).

Dans cet essai, le patient était placé en décubitus dorsal et le membre supérieur était placé dans une position physiologique avec le bras du patient collé au corps et la main sur l'abdomen, ce qui permettait à la capsule de moins s'étirer et à la technique d'être moins douloureuse. Le thérapeute place les extrémités de ses deux pouces sur la face antérieure de la clavicule adjacente à l'articulation acromio-claviculaire (AAC) et écarte ses autres doigts pour assurer la stabilité, et son avant-bras est situé dans l'axe du mouvement postérieur au niveau de l'AAC (Rahbar et al. 2022).

Attention, cette liste n’est pas exhaustive et il sera toujours nécessaire d’agrémenter la thérapie manuelle en fonction des besoins du patient : mobilisations scapulaires, etc…

Étirements  

En ayant abordé précédemment la thérapie manuelle, il aurait pu paraître logique d’intégrer ces derniers à la thérapie manuelle. Cependant, en pratique, de nombreux auteurs étudient les étirements comme une modalité indépendante de la thérapie manuelle pouvant être réalisée aussi bien de manière passive par le thérapeute que de manière active par le patient en « auto-étirement ». Il semblait donc nécessaire de l’aborder isolément. Nous aborderons donc les étirements « capsulaires ».

Concernant l’évidence scientifique sur le sujet, différentes modalités d’étirements (étirement statique progressif (Ibrahim et al., 2014), étirement inférieur et/ou postérieur de la capsule (Duzgun et al., 2019)) ont pu montrer de bons effets sur les patients atteints de capsulite. De même, la combinaison des étirements à des mobilisations présenterait des effets supérieurs à la réalisation de mobilisations de manière isolée sur les amplitudes et les scores fonctionnels après 1 an de suivi (Çelik & Kaya Mutlu, 2016).

D’ailleurs, il s’agit de l’une des seules modalités à obtenir un grade A lors de la dernière revue de Nakalanda sur les traitements kinésithérapiques de la capsulite (Nakandala et al., 2021). Cependant, il se doit d’être rappelé que la qualité méthodologique des études réalisées jusqu’à présent ne permet pas d’identifier un étirement particulier vis à vis d’un autre.

En 2019, Duzgun et ses collaborateurs ont comparé l'étirement capsulaire postérieur avec la mobilisation scapulaire et les deux groupes ont été croisés et réévalués après le premier traitement. Des améliorations significatives de l’amplitude de mouvement ont été notées dans les deux groupes. Toutefois, aucune différence significative n’a été constatée entre les groupes (Duzgun et al., 2019).

En pratique, le thérapeute devra donc mettre en place des étirements ainsi que des « auto-étirements » puisque ces derniers seraient aussi efficaces que des étirements supervisés (Le et al., 2017). L’intensité de ces étirements sera déterminée par le niveau d’irritabilité du patient (Srour & Nourissat, 2021). Afin de faciliter le choix dans l’intensité de l’auto-étirement, il est possible de se rapprocher de l’algorithme de progression décrit par Dueñas et ses collaborateurs dans leur étude (Dueñas et al., 2019) :

Ainsi, on pourrait demander au patient de réaliser des auto-étirements comme :

  • Étirement avec les mains jointes derrière la tête.
  • Étirement en « Cross arm stretch » autonome : Patient debout, bras fléchis à 90°, il effectue une adduction passive grâce au membre opposé. Cependant, la scapula a tendance à se sagittaliser réduisant la tension sur la capsule postérieure (Delmares, 2016).
  • Étirement en « roll over sleeper stretch » autonome : le patient est en décubitus latéral avec le bras fléchis à 90°. Dans cette position il effectue une rotation médiale à l’aide de sa seconde main. Le patient vient ensuite s’enrouler en avant de 30 à 40° avec une élévation de 50 à 60° uniquement. Elle est cependant peu utilisée de par la douleur engendrée (Delmares, 2016).
  • Étirement en « abduction et rotation externe progressive » : patient en décubitus dorsal avec l’épaule en abduction à 0-45-90° d’abduction et un poids de 1,5kg en main. Il réalise une rotation latérale maximale jusqu’à obtention d’une tension nécessaire (Dueñas et al., 2019). Cette technique pourrait se corréler notamment à l’examen clinique et à la nécessité de focaliser l’étirement sur le subscapulaire, la capsule antérieure ou le complexe capsulo-ligamentaire inférieur (Donatelli et al., 2014).

Ces étirements pourraient être réalisés plusieurs fois par jour en prenant en compte que la durée d’application de l’étirement, ainsi que l’intensité évolueront de manière inversement proportionnelle à l'irritabilité (plus l’irritabilité diminue, plus l’étirement doit être intense).

Ensuite, il serait bien entendu possible de proposer des étirements passifs réalisés par le thérapeute tels que :

  • Étirement manuel de la capsule postérieure : patient en décubitus dorsal, le thérapeute place ses mains de part et d’autre de la tête humérale avec les pouces se faisant face sur la partie antérieure de la tête humérale. Réalisant une contre prise scapulaire à l’aide de ses autres doigts, le thérapeute réalise une translation postérieure de la tête ayant pour but un étirement capsulaire postérieur (Srour, 2008).
  • Étirement de l’intervalle des rotateurs : patient en décubitus latéral du côté indolore. La main caudale du thérapeute fixe la main du patient au niveau du flanc afin d’obtenir une flexion de coude d’environs 90°. À partir de cette position, il réalise, à l’aide de la main caudale, une poussée sur le coude du patient en direction de la table afin de réaliser une rotation latérale de la gléno-humérale (Dueñas et al., 2019).

Il est à noter que le thérapeute aura un rôle éducatif important en apprenant au patient à reconnaître la tension à appliquer sur l’épaule afin d’éviter des tensions excessives en phase d’irritabilité élevée notamment. En effet, une étude de Diercks avait pu montrer que l’application d’étirements trop intenses (et sans respect de la douleur) pourrait être contreproductive (Diercks & Stevens, 2004).

Exercices

Après avoir abordé les étirements et « auto-étirements », intéressons-nous désormais aux exercices. Si ces derniers sont conseillés depuis déjà quelques années (Kelley et al., 2013; Pandey & Madi, 2021), une revue récente et centrée sur ce sujet continue de montrer les effets positifs des exercices sur les amplitudes articulaires, la douleur et la fonctionnalité (Mertens et al., 2021). En revanche, il semble parfois plus difficile de définir quels sont les exercices à réaliser afin d’optimiser la rééducation.

Dans les faits, lorsqu’on parle d’exercices, on se réfère fréquemment aux auto-étirements sans pour autant s’intéresser aux exercices de type renforcement musculaire de la coiffe, renforcement des muscles stabilisateurs de l’omoplate ou aux diagonales de kabat.

Selon les dernières études publiées sur le sujet des exercices dans la prise en charge de la capsulite il apparaît que :

  • Un programme de renforcement des muscles de la coiffe des rotateurs entrainerait une diminution de la douleur à court terme ainsi qu’une amélioration globale de la mobilité et de la fonction de l’épaule (Rawat et al., 2017).
  • L’utilisation des diagonales de Kabat (ou techniques de facilitation neuromusculaire proprioceptive) pourrait entrainer des effets positifs (sur la douleur ainsi que sur les amplitudes) bien que tous les auteurs ne s’accordent pas sur le sujet (Akbaş et al., 2015; Balcı et al., 2016)  
  • Le renforcement du trapèze inférieur chez les patients serait efficace pour réduire la bascule antérieure chez les patients présentant une capsulite associée à une bascule antérieure de l’omoplate (Abd Elhamed et al., 2018)
  • La réalisation d’exercices en « contraction excentrique » permettrait d’obtenir de meilleurs résultats que des contractions concentriques chez des femmes atteintes de capsulites (W.-M. Kim et al., 2021).

En pratique il serait donc intéressant de proposer des exercices de renforcement de la coiffe des rotateurs ainsi que des exercices utilisant des contractions excentriques. Cependant, il sera toujours nécessaire de prendre en compte le seuil d’irritabilité tout en luttant contre l’éventuel la possible kinésiophobie du patient (Srour & Nourissat, 2021).

À partir de ces données, il serait possible de proposer différents types d’exercices comme :

  • Des exercices ciblés sur le renforcement de la coiffe des rotateurs : rotation externe isométrique contre un ballon, rotation externe avec résistance élastique, etc…
  • Des exercices focalisés sur la phase excentrique : flexion, extension, abduction, rotation externe, tirage, etc…
  • Des exercices de recrutement de trapèze inférieure pour les patients présentant une bascule antérieure de l’omoplate (Abd Elhamed et al., 2018) :

--> Cobra modifié : patient en prodécubitus sur un tapis/banc avec les bras le long du corps et les paumes de mains dirigées vers le ciel. Le patient réalise une extension du tronc afin de décoller le tronc de 10 cm du sol. Le pouce est alors dirigé vers le ciel et les mains se dirigent en direction des pieds. La position est maintenue durant 10 secondes (Abd Elhamed et al., 2018; Arlotta et al., 2011)

--> V-raise en prodécubitus : patient en prodécubitus avec les bras en abduction de 120° et les coudes tendus, il réalise une élévation des bras avec les pouces dirigés vers le ciel. Chaque répétition est maintenue 4-5 secondes en fin d’amplitude (Abd Elhamed et al., 2018).

À ces exercices, il pourrait être ajouté des exercices de « mobilité » plus classiques tels que :

  • Exercice de pendulaire.
  • Exercice de gains d’amplitude dans différentes positions et différents plans (flexion, abduction, etc…)

En revanche, le « yoga » ne semble quant à lui pas efficace dans le traitement de la capsulite (M. Jain et al., 2020).

Ondes de chocs

Non abordée lors de la revue de l’APTA de 2013 (Kelley et al., 2013), cette technique a suscité un intérêt grandissant dans la prise en charge de la capsulite au point d’être considérée par la dernière revue de Nakandala comme une thérapie de grade A pour ses effets sur la douleur, l’amplitude et la fonctionnalité. Cette technique semble donc présenter des effets prometteurs dans le traitement des capsulites au même titre que les étirements ou les injections de corticostéroïdes (Nakandala et al., 2021)

Lorsque l’on s’intéresse de plus près aux dernières études sur le sujet, il en ressort que :

  • Une étude réalisée par Hussein et ses collaborateurs a pu montrer que les ondes de choc entraineraient une diminution significative de la douleur perçue par le patient ainsi qu’une amélioration de la fonctionnalité de l’épaule et des amplitudes articulaires en abduction et rotation latérale à court et moyen terme (Hussein & Donatelli, 2016) bien que la plupart des sujets présentaient une capsulite depuis 11 mois avec pour conséquence un stade d’irritabilité souvent plus faible. Puis, d’autres études ont pu confirmer les effets (Chen et al., 2014).
  • Une étude datant de 2017 a quant à elle pu démontré que les ondes de choix seraient efficaces sur les patients diabétiques atteints de capsulite au point de les proposer en alternative aux injections de corticostéroïdes qui ne sont pas indiqués chez les patients diabétiques (Santoboni et al., 2017).

Au final, de nombreux auteurs s’accordent pour dire que les ondes de chocs constitueraient une bonne alternative pour les patients diabétiques ou ne pouvant pas recevoir d’antidouleurs de type « corticostéroïde » (Pandey & Madi, 2021; Srour & Nourissat, 2021). Ce point de vue fut validé par une revue systématique datant de 2022 indiquant que les ondes de chocs pourraient être bénéfiques pour améliorer la douleur et la fonctionnalité de l’épaule et que ces dernières pourraient utilisées comme un adjuvant au traitement malgré un besoin de confirmer les effets de cette technique à long terme (R. Zhang et al., 2022).

En pratique, les ondes de choc pourraient être réalisées en appliquant la sonde sur la face postérieure ou antérieure de l’épaule en « visant » les possibles adhésions. Concernant la fréquence de l’utilisation de cette technique, la plupart des études présentant des effets positifs utilisaient les ondes de choc de manière hebdomadaire (1 fois par semaine) bien que d’autres études l’utilisaient jusqu’à 3 fois par semaine (R. Zhang et al., 2022)

Thérapie laser :

Considérée comme une thérapie de grade A dans l’amélioration de la douleur et des amplitudes articulaires (Nakandala et al., 2021), cette thérapie semblerait plus efficace qu’un traitement placebo pour améliorer la douleur (T. K. Jain & Sharma, 2014; Page, Green, Kramer, Johnston, McBain, & Buchbinder, 2014)

Cryothérapie (générale et corps entier)‍ :

Lorsque l’on s’intéresse à la cryothérapie, il est possible de mettre en place de la cryothérapie locale ou à corps entier :

  • Cryothérapie locale : appliquée via de la cryothérapie pulsée ou des « cryopacks », il semble qu’elle pourrait être utilisée afin de diminuer la douleur perçue en fin de séance (Srour, 2008). Elle pourrait être utilisée (au même titre que la thermothérapie ou l’électrothérapie) en combinaison avec des étirements pour diminuer la douleur perçue avant, pendant ou après l’étirement (Srour & Nourissat, 2021)
  • Cryothérapie à corps entier : en 2013, Ma et ses collaborateur ont pu prouver que la cryothérapie du corps entier combinée aux modalités de physiothérapie et une mobilisation articulaire passive était plus efficace pour la réduction de la douleur, des amplitudes articulaires et de la fonction que le groupe ayant bénéficié uniquement des modalités de physiothérapie et de mobilisations articulaires passives (Ma et al., 2013). En pratique, la cryothérapie à corps entier consiste à l’exposition du corps « nu » dans une chambre dans laquelle circule un air frais maintenu entre -110°C et -140°C pour une durée de 2-3 minutes afin d’obtenir un effet anti-inflammatoire et analgésique.

Autres moyens de physiothérapie (TENS, ultrasons, etc…)

Après avoir abordé la cryothérapie, la thérapie laser ou les ondes de choc, il est désormais temps d’aborder certaines thérapies de type « physiothérapiques ».

  • Les ultrasons : leur inefficacité a pu être prouvée par de nombreuses études, ils ne devraient donc pas être recommandés et/ou utilisés (T. K. Jain & Sharma, 2014).
  • L’électrothérapie de type « TENS » : malgré le manque d’études et de revues sur le sujet, certains auteurs considèrent qu’ils pourraient être utilisés de manière combinée aux étirements en les utilisant avant, après ou pendant les étirements pour réaliser un relâchement musculaire à court terme (Rangan et al., 2016; Srour & Nourissat, 2021).
Dry Needling

Un cas clinique datant de 2014 a pu montrer « l’efficacité » de la ponction sèche dans le traitement d’une capsulite. L’auteur précise avoir réalisé la ponction des trapèzes, infra et supra épineux ainsi que de l’élévateur de la scapula. Il rapporte aussi que le patient était surement dans une phase de « frozen » ce qui a permis d’éviter une irritabilité importante tout en travaillant sur les réactions de protection musculaire. Il témoigne donc d’une efficacité de cette thérapie dans la diminution de la douleur et l’amélioration de l’amplitude articulaire même si nous devons noter que cela ne peut être considéré comme significatif. Il serait intéressant de tester l’efficacité de la technique à travers le muscle subscapulaire (Clewley et al., 2014). Ces effets ont pu être confirmés dans une étude plus récente (Kalia et al., 2021) bien que de de futures études et revues sur le sujet devront être menées afin de confirmer la tendance.

Imagerie motrice et thérapie miroir

La thérapie miroir utilisée en combinaison avec de la rééducation plus classique serait efficace pour réduire la douleur, améliorer les amplitudes, la fonctionnalité et la qualité de vie des patients atteints d’une capsulite (Başkaya et al., 2018). En pratique, il serait possible de faire réaliser aux patients différents mouvements (flexion, abduction, rotation externe, etc…) en commençant d’abord par le côté sain avant de réaliser les mouvements de manière bilatérale tout en plaçant un miroir au niveau de l’axe sagittal du patient.

Pour aller plus loin sur le sujet, une étude de cas datant de 2018 a pu montrer l’efficacité d’un programme d’imagerie motrice graduée complet. À la différence de la thérapie miroir, ce programme comprenant 4 étapes : l’entrainement à la latéralité, la discrimination tactile, les mouvements imaginés et la thérapie miroir. Ce programme était réalisé en combinaison à de l’éducation à la douleur sur la diminution de l’irritabilité, la peur du mouvement et la sensibilisation centrale. Encore une fois, il s’agit d’un cas clinique comportant de nombreuses limitations et autres risques de biais (Sawyer et al., 2018) bien qu’un essai randomisé récent rapporte des effets positifs sur la kinésiophobie, la douleur et la fonctionnalité de l’épaule (Gurudut & Godse, 2022) .

En pratique, ce type d’intervention semble pertinente par son approche de la douleur dite en « top-down » où l’objectif sera principalement d’agir sur une possible sensibilisation centrale et haute irritabilité. Ainsi, résumons les 4 étapes de ce programme :

  1. Entrainement à la latéralité : à l’aide d’une application mobile de type « Recognise® », le patient s’entraine à reconnaître la « droite » de la « gauche » sur différentes parties du corps dans différentes positions.
  2. Discrimination tactile : une photo de l’épaule douloureuse est prise avant d’inscrire 5 points sur la photo. Le patient est placé assis avec un miroir le long de son axe sagittal (comme pour la thérapie miroir). Le thérapeute réalise alors de légères touches sur l’épaule douloureuse tandis que le patient doit dire quel numéro est « touché ».
  3. Mouvements imaginés :durant cette étape, le thérapeute montre au patient 8 postures différentes de l’épaule (protraction, rétraction, abduction, etc…). Puis, il demande au patient d’imaginer son épaule dans les postures sans bouger.
  4. Thérapie miroir : identique à l’intervention décrite précédemment.

4 - Intégration de la prise en charge

Après avoir abordé les différents traitements envisageables concernant la capsulite rétractile, il est essentiel de les remettre en contexte avec la notion d’irritabilité.

Il peut être intéressant de faciliter notre approche en considérant 2 phases principales (Lewis, 2015) :

  • Une phase dans laquelle la douleur est plus importante que la raideur.
  • Une phase dans laquelle la raideur est plus importante que la douleur.

Dans un premier temps, lorsque la douleur est dominante, l’objectif principal sera de diminuer cette douleur. Le thérapeute pourra tester différentes interventions recommandées dans la littérature afin de voir lesquelles  correspondent le mieux au patient.

De manière générale, l’éducation sera très importante lors de cette phase notamment pour faire comprendre au patient que toute activité provoquant une douleur au-delà de 2/10 à l’EVA doit être provisoirement proscrite afin d’éviter d’entretenir le processus inflammatoire.

En effet, le thérapeute devra faire en sorte que l’épaule ne reste pas enflammée trop longtemps. La phase douloureuse est une phase qu’il faut essayer de quitter le plus tôt possible. Plusieurs techniques peuvent être utilisées durant cette phase pour limiter la douleur : les étirements et mobilisations douces, des massages, les techniques comme le laser, le TENS, la cryothérapie, les infiltrations, l’acupuncture, les exercices, etc…

De manière générale, le thérapeute restera dans de faibles grades de mobilisation, en dehors de la zone de résistance. Il est recommandé d’effectuer des étirements très doux et très courts (de 1 à 5 secondes), des exercices de pendules, des mobilisation douces en rotation externe (Chan et al., 2017; Dueñas et al., 2019) des mouvements auto-assistés et actifs (Lewis, 2015).


Lorsque l’on parle « d’étirement » et de mobilisation, il s’agit ici de mouvements dans une amplitude sous maximale et indolore (ou du moins jusqu’à 2/10 sur l’échelle de la douleur) (Lubis & Lubis, 2013). En effet, une sollicitation au-delà du seuil douloureux semblerait avoir des résultats inférieurs à des mobilisations infra-douloureuses. Cela serait aux propriétés mécanosensibles des fibroblastes (Diercks & Stevens, 2004).

Comme nous l’avons mentionné précédemment, en parallèle à la rééducation, une injection de corticostéroïde pourrait être utile afin de court-circuiter cette phase où la douleur domine sur la raideur (Sun et al., 2017), en particulier au cours des 6 premières semaines (Cho et al., 2019). Sur la base des résultats d’une récente revue systématique, les auteurs recommandent l'utilisation des infiltrations pour les patients avec une épaule gelée d'une durée inférieure à 1 an, car elles semblent présenter des avantages plus précoces que les autres interventions ; les auteurs soulignent que ces avantages pourraient durer jusqu'à 6 mois (Challoumas et al., 2020).

Il sera également important de proposer au patient des exercices à effectuer à son domicile entre les séances de kinésithérapie. Ces exercices pourront être effectués 1 à 2 fois par jour. Toutefois, il n’existe pas de preuves vis-à-vis de la fréquence optimale, du nombre de répétitions, ou de la durée des exercices (Kelley et al., 2013). Le thérapeute devra donc prévenir le patient que tous ces exercices sont à effectuer en infra-douloureux (éventuellement une douleur de maximum 2/10 sur l’EVA peut être tolérée).

Dans un second temps, lorsque le patient présentera davantage de raideur que de douleur, le thérapeute pourra alors accentuer ses techniques par exemple, en prolongeant les postures d’étirements statiques (Donatelli et al., 2014). Le thérapeute va pouvoir chercher des grades de mobilisations plus importants,  des étirements plus puissants en allant chercher la résistance (Srour & Nourissat, 2021).

Au fur et à mesure, les décoaptations et glissements au niveau de la tête humérale pourront être plus importants tout en respectant la tolérance et l’irritabilité du patient notamment au début de cette nouvelle phase afin d’éviter qu’il ne bascule à nouveau dans une phase plus douloureuse.

L’éducation du patient devra être maintenue tout au long de la rééducation : il est important de lui parler de ce qu’il va ressentir, de la progression de la pathologie etc. Plus tard dans cette phase il pourra être intéressant de proposer au patient des séances avec ondes de chocs étant donné le haut niveau de preuve rapporté récemment dans la littérature.  

D’une manière similaire, cette progression thérapeutique aurait pu être réalisée en suivant le « Staged Approach for Rehabilitation Classification: Shoulder Disorders » (McClure & Michener, 2015). En conséquence, au lieu d’aborder les deux phases précédemment décrites, il s’agirait cette fois-ci de suivre l’irritabilité du tissus (bien qu’il s’agisse de deux notions liées). Ainsi, en suivant une revue de la littérature récente (Mertens et al., 2022), il serait possible de définir les traitements en fonction des trois phases d’irritabilité :

Cas particulier du patient récemment opérée (manipulation sous anesthésie, arthrolyse, etc…)

Chez les patients opérés (arthrolyse, manipulation sous anesthésie), une rééducation post-opératoire devrait être débutée le plus tôt possible afin de maintenir les amplitudes obtenues lors de l’opération (Cho et al., 2019). Cette information se corrèle notamment avec une étude indiquant que 96% des physiothérapeutes britanniques interrogés considéraient qu’un suivi kinésithérapique était nécessaire en post-opératoire et que ce dernier devrait être débuté avant 72h post-opératoire(Willmore et al., 2021).

Selon certains auteurs, un contrôle de la douleur avec des anti-inflammatoires et/ou de la cryothérapie est essentiel durant les 2-3 semaines post-opératoire pour abolir la douleur. De même un suivi kinésithérapique structuré doit être mis en place pour 4 à 6 mois afin de maintenir les amplitudes. Ce suivi devrait comporter des mobilisations articulaires passives et/ou actives ainsi que des exercices de renforcement de la coiffe des rotateurs, des muscles scapulaires ainsi que des muscles du CORE (Pandey & Madi, 2021). Un programme d’étirements autonomes à réaliser chez soi 2-3 fois par jour devrait être proposé aux patients (Cho et al., 2019).



Exemples d'exercices

Phase 1 : phase inflammatoire / phase douloureuse


Phase 2 : phase de raideur

Phase 3 : phase de récupération

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