Le test de Sorensen permet d’évaluer l’endurance des muscles extenseurs du tronc et également des muscles extenseurs de hanche. La valeur obtenue au test n’est pas seulement à comparer avec des normes, elle est utile dans la réévaluation du patient au cours de sa rééducation.
Le test de Sorensen consiste donc à mesurer la durée pendant laquelle le sujet maintient son tronc à l’horizontal, et ce sans support.
Le patient se positionne en coucher ventral sur la table, le thérapeute avance un tabouret à la tête du patient et celui-ci vient prendre appui dessus avec ses 2 mains. Le bord supérieur de ses crêtes iliaques doit être placé à la limite du débord de table. Le thérapeute sangle les chevilles, les genoux et le bassin du patient autour de la table. Le thérapeute demande au patient de croiser ses mains au niveau des épaules et lui demande de maintenir son dos (du bassin à la nuque) à l’horizontal tout au long du test. A ce moment-là il déclenche un chronomètre. Le test se termine lorsque le patient ne parvient plus à maintenir la rectitude et l’horizontalité de la colonne ou lorsque le temps de maintien atteint 240 secondes.
Dans leurs études, Sorensen et Holmström rapportent des temps moyens assez élevés non seulement chez les sujets sains avec des valeurs de 198 secondes et 171 secondes respectivement mais également chez les sujets lombalgiques avec des valeurs de 163 secondes et 137 secondes respectivement. Il est important de préciser que ces valeurs, notamment chez les sujets sains, sont supérieures à celles qui ont été décrites dans la plupart des autres études.
Selon Sorensen, si le patient réalise un temps de maintien inférieur à 176 secondes, cela permettrait de prédire l’apparition d’une lombalgie chez les sujets masculins. En revanche, un temps de maintien supérieur à 198 secondes serait un score et un indice protecteur concernant cette pathologie. Il est important de préciser que ces valeurs prédictives ne sont pas valables chez les sujets féminins.
Certains auteurs ont remarqué que des sujets abandonnaient le test en raison de la survenue de douleurs ou de difficultés respiratoires. Dans ce cas, les auteurs proposaient un test de Sorensen sous-maximal couplé à une électromyographie ou à une échelle de Borg afin d’objectiver tout de même la fatigabilité musculaire de leur patient.
Valeur clinique : Intra-examinateur CCI = 0,92 (0,75; 0,97) Inter-examinateur CCI = 0,91 (0,85; 0,95)
Lindell, Odd, Lars Eriksson, and Lars-Erik Strender. “The Reliability of a 10-Test Package for Patients with Prolonged Back and Neck Pain: Could an Examiner without Formal Medical Education Be Used without Loss of Quality? A Methodological Study.” BMC Musculoskeletal Disorders 8, no. 1 (April 3, 2007): 31.
BIERING-SØRENSEN, F. (1984). Physical Measurements as Risk Indicators for Low-Back Trouble Over a One-Year Period. Spine, 9(2), 106–119.
Demoulin, C ; Vanderthommen, M; Duysens, C; Crielaard, JM (2006). L’évaluation de la musculature rachidienne par le test de Sorensen : revue de la littérature et analyse critique. , 73(1), 39–46.
Le test de Sorensen permet d’évaluer l’endurance des muscles extenseurs du tronc et également des muscles extenseurs de hanche. La valeur obtenue au test n’est pas seulement à comparer avec des normes, elle est utile dans la réévaluation du patient au cours de sa rééducation.
Le test de Sorensen consiste donc à mesurer la durée pendant laquelle le sujet maintient son tronc à l’horizontal, et ce sans support.
Le patient se positionne en coucher ventral sur la table, le thérapeute avance un tabouret à la tête du patient et celui-ci vient prendre appui dessus avec ses 2 mains. Le bord supérieur de ses crêtes iliaques doit être placé à la limite du débord de table. Le thérapeute sangle les chevilles, les genoux et le bassin du patient autour de la table. Le thérapeute demande au patient de croiser ses mains au niveau des épaules et lui demande de maintenir son dos (du bassin à la nuque) à l’horizontal tout au long du test. A ce moment-là il déclenche un chronomètre. Le test se termine lorsque le patient ne parvient plus à maintenir la rectitude et l’horizontalité de la colonne ou lorsque le temps de maintien atteint 240 secondes.
Dans leurs études, Sorensen et Holmström rapportent des temps moyens assez élevés non seulement chez les sujets sains avec des valeurs de 198 secondes et 171 secondes respectivement mais également chez les sujets lombalgiques avec des valeurs de 163 secondes et 137 secondes respectivement. Il est important de préciser que ces valeurs, notamment chez les sujets sains, sont supérieures à celles qui ont été décrites dans la plupart des autres études.
Selon Sorensen, si le patient réalise un temps de maintien inférieur à 176 secondes, cela permettrait de prédire l’apparition d’une lombalgie chez les sujets masculins. En revanche, un temps de maintien supérieur à 198 secondes serait un score et un indice protecteur concernant cette pathologie. Il est important de préciser que ces valeurs prédictives ne sont pas valables chez les sujets féminins.
Certains auteurs ont remarqué que des sujets abandonnaient le test en raison de la survenue de douleurs ou de difficultés respiratoires. Dans ce cas, les auteurs proposaient un test de Sorensen sous-maximal couplé à une électromyographie ou à une échelle de Borg afin d’objectiver tout de même la fatigabilité musculaire de leur patient.
Valeur clinique : Intra-examinateur CCI = 0,92 (0,75; 0,97) Inter-examinateur CCI = 0,91 (0,85; 0,95)
Lindell, Odd, Lars Eriksson, and Lars-Erik Strender. “The Reliability of a 10-Test Package for Patients with Prolonged Back and Neck Pain: Could an Examiner without Formal Medical Education Be Used without Loss of Quality? A Methodological Study.” BMC Musculoskeletal Disorders 8, no. 1 (April 3, 2007): 31.
BIERING-SØRENSEN, F. (1984). Physical Measurements as Risk Indicators for Low-Back Trouble Over a One-Year Period. Spine, 9(2), 106–119.
Demoulin, C ; Vanderthommen, M; Duysens, C; Crielaard, JM (2006). L’évaluation de la musculature rachidienne par le test de Sorensen : revue de la littérature et analyse critique. , 73(1), 39–46.