Pour rappel, un cluster est un groupe de test spéciaux qui sont développés pour faciliter la prise de décision clinique en améliorant la spécificité de notre diagnostic.
Lorsqu’on reçoit un patient au cabinet qui se plaint de douleurs lombaires, il est important d'être en mesure de diagnostiquer correctement l’articulation responsable des douleurs.
À l’origine Laslett avait prévu 6 tests de provocation de l’articulation sacro-iliaque. Finalement il élimine le tests de Gaenslen gauche et droit, pour proposer un cluster comprenant 4 tests. Il est convenu d’effectuer les 4 tests en s’arrêtant lorsqu’il y en a 2 positifs. Dans le cas où 2 des 4 tests sont positifs, on retrouve une sensibilité de 88% et une spécificité de 78%.
Le premier test est le test de distraction : le patient est en décubitus dorsal. Le kiné se trouve du côté pathologique, à l’aplomb du bassin du patient et place ses 2 mains à l’intérieur des épines iliaques antéro-supérieures. Il effectue 3 à 6 poussées à vitesse moyenne tout en augmentant progressivement la pression. L’objectif de ces pressions est d’ouvrir les ailes iliaques et de comprimer l’articulation sacro-iliaque. Le test est positif si le patient ressent une douleur familière postérieure.
Le Second test est le test de poussée sur la cuisse : le patient est en décubitus dorsal et le thérapeute se tient du côté sain du patient. Le thérapeute se saisit de la jambe pathologique puis amène la hanche à 90° de flexion et en légère adduction. En faisant basculer le patient vers lui, le kiné place une main sous le sacrum puis replace le patient dans la position de départ. Le kiné applique ensuite une pression dans l’axe du fémur du patient. Il réalisera 3 à 6 poussées à grande vitesse et en augmentant progressivement la pression. Cette pression va créer une force de cisaillement au sein de l’articulation sacro-iliaque. Le test est positif si les symptômes du patient sont reproduits.
Le 3ème test est un test de compression : le patient se place en coucher latéral sur son côté symptomatique, les hanches fléchies à 45° et les genoux fléchis à 90°. Le thérapeute se place derrière le patient et va effectuer une pression avec ses 2 mains sur l’aile iliaque du patient. Le thérapeute effectue 3 à 6 poussées à vitesse modérée en direction de l’aile iliaque opposée et augmente progressivement la pression. Le test est positif s’il reproduit la douleur du patient en regard de l’articulation sacro-iliaque.
Le 4ème test est le test du trust sacré : pour réaliser ce test, le patient est en procubitus.
Le thérapeute place sa paume de main au niveau de S2 et va effectuer 3 à 6 poussées verticales à vitesse rapide et va augmenter progressivement la pression. De même que pour les autres tests, il est positif s’il reproduit les douleurs au niveau de l’articulation sacro-iliaque.
Si 2 tests ou plus sont négatifs on ne prend pas beaucoup de risque en excluant une douleur d’origine sacro-iliaque.
Dans le cas où 2 des 4 tests sont positifs, on retrouve une sensibilité de 88% et une spécificité de 78%.
Laslett, Mark, Charles N. Aprill, Barry McDonald, and Sharon B. Young. “Diagnosis of Sacroiliac Joint Pain: Validity of Individual Provocation Tests and Composites of Tests.” Manual Therapy 10, no. 3 (August 2005): 207–18. Lien article.
Pour rappel, un cluster est un groupe de test spéciaux qui sont développés pour faciliter la prise de décision clinique en améliorant la spécificité de notre diagnostic.
Lorsqu’on reçoit un patient au cabinet qui se plaint de douleurs lombaires, il est important d'être en mesure de diagnostiquer correctement l’articulation responsable des douleurs.
À l’origine Laslett avait prévu 6 tests de provocation de l’articulation sacro-iliaque. Finalement il élimine le tests de Gaenslen gauche et droit, pour proposer un cluster comprenant 4 tests. Il est convenu d’effectuer les 4 tests en s’arrêtant lorsqu’il y en a 2 positifs. Dans le cas où 2 des 4 tests sont positifs, on retrouve une sensibilité de 88% et une spécificité de 78%.
Le premier test est le test de distraction : le patient est en décubitus dorsal. Le kiné se trouve du côté pathologique, à l’aplomb du bassin du patient et place ses 2 mains à l’intérieur des épines iliaques antéro-supérieures. Il effectue 3 à 6 poussées à vitesse moyenne tout en augmentant progressivement la pression. L’objectif de ces pressions est d’ouvrir les ailes iliaques et de comprimer l’articulation sacro-iliaque. Le test est positif si le patient ressent une douleur familière postérieure.
Le Second test est le test de poussée sur la cuisse : le patient est en décubitus dorsal et le thérapeute se tient du côté sain du patient. Le thérapeute se saisit de la jambe pathologique puis amène la hanche à 90° de flexion et en légère adduction. En faisant basculer le patient vers lui, le kiné place une main sous le sacrum puis replace le patient dans la position de départ. Le kiné applique ensuite une pression dans l’axe du fémur du patient. Il réalisera 3 à 6 poussées à grande vitesse et en augmentant progressivement la pression. Cette pression va créer une force de cisaillement au sein de l’articulation sacro-iliaque. Le test est positif si les symptômes du patient sont reproduits.
Le 3ème test est un test de compression : le patient se place en coucher latéral sur son côté symptomatique, les hanches fléchies à 45° et les genoux fléchis à 90°. Le thérapeute se place derrière le patient et va effectuer une pression avec ses 2 mains sur l’aile iliaque du patient. Le thérapeute effectue 3 à 6 poussées à vitesse modérée en direction de l’aile iliaque opposée et augmente progressivement la pression. Le test est positif s’il reproduit la douleur du patient en regard de l’articulation sacro-iliaque.
Le 4ème test est le test du trust sacré : pour réaliser ce test, le patient est en procubitus.
Le thérapeute place sa paume de main au niveau de S2 et va effectuer 3 à 6 poussées verticales à vitesse rapide et va augmenter progressivement la pression. De même que pour les autres tests, il est positif s’il reproduit les douleurs au niveau de l’articulation sacro-iliaque.
Si 2 tests ou plus sont négatifs on ne prend pas beaucoup de risque en excluant une douleur d’origine sacro-iliaque.
Dans le cas où 2 des 4 tests sont positifs, on retrouve une sensibilité de 88% et une spécificité de 78%.
Laslett, Mark, Charles N. Aprill, Barry McDonald, and Sharon B. Young. “Diagnosis of Sacroiliac Joint Pain: Validity of Individual Provocation Tests and Composites of Tests.” Manual Therapy 10, no. 3 (August 2005): 207–18. Lien article.