Quels tests pour la syndesmose tibio-fibulaire ?

Test clinique
Mis à jour le
25/5/2024
Cheville et pied
Lésion de la syndesmose tibio-fibulaire
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Objectif de ce test

La syndesmose tibio-fibulaire est une articulation fibreuse essentielle à la stabilité de la cheville que l'on peut comparer à une mortaise. Si aujourd’hui l’anatomie et la physiopathologie sont bien comprises, le diagnostic des lésions aigues et chroniques n’est pas toujours évident et ces blessures continuent d’être sous-estimées aux urgences. L'absence de traitement empêche le retour au sport à court terme, et à long terme conduit à une instabilité rotationnelle et donc à une arthrose de la cheville.

Le mécanisme lésionnel est généralement, une rotation externe forcée de la cheville en dorsiflexion, avec le pied en supination ou en pronation (Tourné et al. 2019). Les traumatismes surviennent le plus souvent dans les sports de contact comme le rugby, le football américain ou le hockey sur gazon (Tourné et al. 2019).

À l’anamnèse, le patient est souvent incapable de préciser le mécanisme de la lésion, mais l'entretien révèle souvent une impotence fonctionnelle immédiate, des signes supra-maléolaires et des douleurs pouvant irradier proximalement vers le genou.

Dans les phases subaiguë (6 semaines à 6 mois) et chronique (>  6  mois), le patient rapporte une douleur persistante après une entorse, déclenchée ou aggravée par la marche sur un sol irrégulier ou lors de la mise en charge du poids du corps sur le pied blessé. Il peut également y avoir une sensation d'instabilité ou de raideur avec une flexion dorsale limitée (Tourné et al. 2015).

Ces lésions de la syndesmose représentent 1 à 10% des entorses de la cheville (Switaj et al. 2015). Cependant en aigu, ces lésions sont mal identifiées et donc mal prises en charge dans 20% des cas (Switaj et al. 2015)

En aigu, le diagnostic est suggéré par un œdème antérolatéral en amont de l'articulation tibio-talienne, qui a tendance à augmenter durant l’effort (Taylor et al. 1992 ; Harper et al. 2001 ; Grass et al. 2003 ; Morris et al. 2009). La douleur à la palpation des ligaments de la syndesmose tibio-fibulaire montre une bonne sensibilité de 92% mais une faible spécificité de 29%  (Sman et al. 2013). Par conséquent la palpation sera surtout utile pour exclure une lésion de la syndesmose tibio-fibulaire.

Exécution du test

Palpation :

Le thérapeute peut palper le ligament tibio-fibulaire antéro-inférieur entre le tibia et la fibula puis plus en proximal au niveau des ligaments intra-osseux et de la membrane.

Une douleur lors de la palpation de la membrane interosseuse indiquera un temps de récupération prolongé et une lésion plus sévère.

Enfin le thérapeute palpe le ligament transverse postéro-inférieur puis légèrement plus en proximal le ligament tibio-fibulaire inféro-postérieur entre le tibia et la fibula. Le test de palpation est positif si les symptômes sont reproduits par une des 4 structures palpées.


Plusieurs tests de provocation de la syndesmose existent : leur association améliore la sensibilité et la spécificité, en particulier dans la phase chronique, dans laquelle la symptomatologie est souvent moins importante qu’en aigu.

Ces tests sont positifs lorsque la douleur est déclenchée dans la syndesmose tibio-fibulaire distale.

Test de Frick :

Pour réaliser le test de Frick, le patient est assis avec le genou fléchi à 90°. Le thérapeute stabilise la jambe avec une main puis, avec l’autre main il positionne l’articulation talo-crurale en flexion dorsale maximale puis applique une rotation externe de la cheville (Boytim et al. 1991, Ogilvie-Harris et al. 1994, Beumer et al. 2003)

Dans leur revue publiée en 2019, Tourné et al ont indiqué que ce test présentait une sensibilité allant de 30 à 71% et une spécificité de 85% (Tourné et al. 2019 ; Rammelt et al. 2015 , van Dijk et al. 2015 , Knapik et al. 2018 ).

Squeeze test :

Pour réaliser le Squeeze test, le patient est allongé sur le dos et le thérapeute vient comprimer le 1/3 proximal du tibia et de la fibula, pour provoquer un écartement de l’articulation tibio-fibulaire inférieure (Teitz et al. 1998 ; Kiter et al. 2005). Le thérapeute peut appliquer la même compression plus distalement en descendant vers les malléoles. Tourné et al. indiquent dans leur étude que ce test a une sensibilité de 30% et une spécificité allant de 88 à 93,5% (Tourné et al. 2019 ; van Dijk et al. 2015 , Vopat et al. 2017 ). 

Test de translation de la fibula :

La déchirure ligamentaire peut provoquer un mouvement anormal, dépisté par le test de translation de la fibula , révélant une trajectoire fibulaire trop antéro-postérieure par rapport au tibia (Ogilvie-Harris et al. 1994). Pour réaliser ce test, le patient est allongé sur le côté et le thérapeute se place derrière lui. Avec une main, il vient fixer le tibia et avec l’autre il effectue une translation antéro-postérieure de la fibula par rapport au tibia. Le degré de translation et la douleur doivent être soigneusement comparé avec le côté controlatéral. Un arrêt mou et douloureux avec plus de 2 à 3 mm de translation constitue un test positif.

Test de Cotton :

Dans le plan frontal, le thérapeute peut mettre en évidence une translation médio-latérale du talus plus importante que du côté sain suggérant une instabilité de la syndesmose tibio-fibulaire. Pour l’objectiver, le thérapeute peut effectuer le test de Cotton. Le thérapeute stabilise la partie distale du tibia et de la fibula avec une main et avec l’autre main, il effectue une translation latérale du pied.

Cross leg test :

Sa variante, le «cross leg test» est réalisé par le patient en position assise. Le patient croise la jambe blessée sur la jambe saine, la jonction entre le tiers médian et le tiers distal de la jambe reposant sur le genou.  Le patient est invité à appliquer une légère pression sur la face médiale du genou. Comme pour les autres, le test est positif si les symptômes sont reproduits au niveau de la syndesmose tibio-fibulaire distale (Kiter et al. 2005).

Sauts unipodaux :

Enfin, le test de saut sur une jambe consiste à demander au patient de sauter avec la jambe blessée. En cas de lésion de la syndesmose tibio-fibulaire, la douleur est atténuée lorsque les mêmes sauts sont réalisés après la pose d’un tape au niveau de la syndesmose. Ce tape permet de limiter les mouvements anormaux de la mortaise tibio-fibulaire distale (Williams et al. 2007).

Valeur clinique

Les études montrent qu’aucun test isolé n'est suffisamment précis pour le diagnostic et recommandent une combinaison de tests (Tourné et al. 2019). Il semblerait que la combinaison d’une palpation positive du ligament tibio-fibulaire antéro-inférieur, un squeeze test et un test de Frick positifs indiqueraient une lésion de la syndesmose tibio-fibulaire (Tourné et al. 2019).

Bibliographie

Tourné, Yves, François Molinier, Michael Andrieu, Julieta Porta, et Geoffroy Barbier. « Diagnosis and Treatment of Tibiofibular Syndesmosis Lesions ». Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, Proceedings of the French Arthroscopic Society, 105, nᵒ 8, Supplement (1 décembre 2019): S275‑86.

A. Beumer, W.L. van Hemert, B.A. Swierstra, L.E. Jasper, S.M. Belkoff A biomechanical evaluation of clinical stress tests for syndesmotic ankle instability Foot Ankle Int, 24 (2003), pp. 358-363

Y. Tourné, C. Mabit Lésions chroniques de la syndesmose tibiofibulaire Elsevier-Masson (Ed.), La Cheville Instable, Elsevier-Masson (2015), pp. 217-225

P.J. Switaj, M. Mendoza, A.R. Kadakia Acute and chronic injuries to the syndesmosis Clin Sports Med, 34 (2015), pp. 643-677

D.C. Taylor, D.L. Englehardt, F.H. Bassett 3rd. Syndesmosis sprains of the ankle. The influence of heterotopic ossification Am J Sports Med, 20 (1992), pp. 146-150

M.C. Harper Delayed reduction and stabilization of the tibiofibular syndesmosis Foot Ankle Int, 22 (2001), pp. 15-18

R. Grass, S. Rammelt, A. Biewener, H. Zwipp Peroneus longus ligamentoplasty for chronic instability of the distal tibiofibular syndesmosis Foot Ankle Int, 24 (2003), pp. 392-397

M.J. Boytim, D.A. Fischer, L. Neumann Syndesmotic ankle sprains Am J Sports Med, 19 (1991), pp. 294-298

M.W. Morris, P. Rice, T.E. Schneider Distal tibiofibular syndesmosis reconstruction using a free hamstring autograft Foot Ankle Int, 30 (2009), pp. 506-511

A.D. Sman, C.E. Hiller, K.M. Refshauge Diagnostic accuracy of clinical tests for diagnosis of ankle syndesmosis injury: a systematic review Br J Sports Med, 47 (2013), pp. 620-628

S. Rammelt, P. Obruba An update on the evaluation and treatment of syndesmotic injuries Eur J Trauma Emerg Surg, 41 (2015), pp. 601-614

E. Kiter, M. Bozkurt The crossed-leg test for examination of ankle syndesmosis injuries Foot Ankle Int, 26 (2005), pp. 187-188

C.N. van Dijk, U.G. Longo, M. Loppini, P. Florio, L. Maltese, M. Ciuffreda, et al. Classification and diagnosis of acute isolated syndesmotic injuries: ESSKA-AFAS consensus and guidelines Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy, 24 (2015), pp. 1200-1216

C.C. Teitz, R.M. Harrington A biochemical analysis of the squeeze test for sprains of the syndesmotic ligaments of the ankle Foot Ankle Int, 19 (1998), pp. 489-492

D.M. Knapik, A. Trem, J. Sheehan, M.J. Salata, J.E. Voos Conservative management for stable high ankle injuries in professional football players Sports Health, 10 (2018), pp. 80-84

G.N. Williams, M.H. Jones, A. Amendola Syndesmotic ankle sprains in athletes Am J Sports Med, 35 (2007), pp. 1197-1207

D.J. Ogilvie-Harris, S.C. Reed Disruption of the ankle syndesmosis: diagnosis and treatment by arthroscopic surgery Arthroscopy, 10 (1994), pp. 561-568

M.L. Vopat, B.G. Vopat, B. Lubberts, C.W. DiGiovanni Current trends in the diagnosis and management of syndesmotic injury Curr Rev Musculoskelet Med, 10 (2017), pp. 94-103

Wake, Jeffrey, et Kevin D. Martin. « Syndesmosis Injury From Diagnosis to Repair: Physical Examination, Diagnosis, and Arthroscopic-Assisted Reduction ». The Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons 28, no 13 (1 juillet 2020): 517‑27.

Objectif de ce test

La syndesmose tibio-fibulaire est une articulation fibreuse essentielle à la stabilité de la cheville que l'on peut comparer à une mortaise. Si aujourd’hui l’anatomie et la physiopathologie sont bien comprises, le diagnostic des lésions aigues et chroniques n’est pas toujours évident et ces blessures continuent d’être sous-estimées aux urgences. L'absence de traitement empêche le retour au sport à court terme, et à long terme conduit à une instabilité rotationnelle et donc à une arthrose de la cheville.

Le mécanisme lésionnel est généralement, une rotation externe forcée de la cheville en dorsiflexion, avec le pied en supination ou en pronation (Tourné et al. 2019). Les traumatismes surviennent le plus souvent dans les sports de contact comme le rugby, le football américain ou le hockey sur gazon (Tourné et al. 2019).

À l’anamnèse, le patient est souvent incapable de préciser le mécanisme de la lésion, mais l'entretien révèle souvent une impotence fonctionnelle immédiate, des signes supra-maléolaires et des douleurs pouvant irradier proximalement vers le genou.

Dans les phases subaiguë (6 semaines à 6 mois) et chronique (>  6  mois), le patient rapporte une douleur persistante après une entorse, déclenchée ou aggravée par la marche sur un sol irrégulier ou lors de la mise en charge du poids du corps sur le pied blessé. Il peut également y avoir une sensation d'instabilité ou de raideur avec une flexion dorsale limitée (Tourné et al. 2015).

Ces lésions de la syndesmose représentent 1 à 10% des entorses de la cheville (Switaj et al. 2015). Cependant en aigu, ces lésions sont mal identifiées et donc mal prises en charge dans 20% des cas (Switaj et al. 2015)

En aigu, le diagnostic est suggéré par un œdème antérolatéral en amont de l'articulation tibio-talienne, qui a tendance à augmenter durant l’effort (Taylor et al. 1992 ; Harper et al. 2001 ; Grass et al. 2003 ; Morris et al. 2009). La douleur à la palpation des ligaments de la syndesmose tibio-fibulaire montre une bonne sensibilité de 92% mais une faible spécificité de 29%  (Sman et al. 2013). Par conséquent la palpation sera surtout utile pour exclure une lésion de la syndesmose tibio-fibulaire.

Exécution du test

Palpation :

Le thérapeute peut palper le ligament tibio-fibulaire antéro-inférieur entre le tibia et la fibula puis plus en proximal au niveau des ligaments intra-osseux et de la membrane.

Une douleur lors de la palpation de la membrane interosseuse indiquera un temps de récupération prolongé et une lésion plus sévère.

Enfin le thérapeute palpe le ligament transverse postéro-inférieur puis légèrement plus en proximal le ligament tibio-fibulaire inféro-postérieur entre le tibia et la fibula. Le test de palpation est positif si les symptômes sont reproduits par une des 4 structures palpées.


Plusieurs tests de provocation de la syndesmose existent : leur association améliore la sensibilité et la spécificité, en particulier dans la phase chronique, dans laquelle la symptomatologie est souvent moins importante qu’en aigu.

Ces tests sont positifs lorsque la douleur est déclenchée dans la syndesmose tibio-fibulaire distale.

Test de Frick :

Pour réaliser le test de Frick, le patient est assis avec le genou fléchi à 90°. Le thérapeute stabilise la jambe avec une main puis, avec l’autre main il positionne l’articulation talo-crurale en flexion dorsale maximale puis applique une rotation externe de la cheville (Boytim et al. 1991, Ogilvie-Harris et al. 1994, Beumer et al. 2003)

Dans leur revue publiée en 2019, Tourné et al ont indiqué que ce test présentait une sensibilité allant de 30 à 71% et une spécificité de 85% (Tourné et al. 2019 ; Rammelt et al. 2015 , van Dijk et al. 2015 , Knapik et al. 2018 ).

Squeeze test :

Pour réaliser le Squeeze test, le patient est allongé sur le dos et le thérapeute vient comprimer le 1/3 proximal du tibia et de la fibula, pour provoquer un écartement de l’articulation tibio-fibulaire inférieure (Teitz et al. 1998 ; Kiter et al. 2005). Le thérapeute peut appliquer la même compression plus distalement en descendant vers les malléoles. Tourné et al. indiquent dans leur étude que ce test a une sensibilité de 30% et une spécificité allant de 88 à 93,5% (Tourné et al. 2019 ; van Dijk et al. 2015 , Vopat et al. 2017 ). 

Test de translation de la fibula :

La déchirure ligamentaire peut provoquer un mouvement anormal, dépisté par le test de translation de la fibula , révélant une trajectoire fibulaire trop antéro-postérieure par rapport au tibia (Ogilvie-Harris et al. 1994). Pour réaliser ce test, le patient est allongé sur le côté et le thérapeute se place derrière lui. Avec une main, il vient fixer le tibia et avec l’autre il effectue une translation antéro-postérieure de la fibula par rapport au tibia. Le degré de translation et la douleur doivent être soigneusement comparé avec le côté controlatéral. Un arrêt mou et douloureux avec plus de 2 à 3 mm de translation constitue un test positif.

Test de Cotton :

Dans le plan frontal, le thérapeute peut mettre en évidence une translation médio-latérale du talus plus importante que du côté sain suggérant une instabilité de la syndesmose tibio-fibulaire. Pour l’objectiver, le thérapeute peut effectuer le test de Cotton. Le thérapeute stabilise la partie distale du tibia et de la fibula avec une main et avec l’autre main, il effectue une translation latérale du pied.

Cross leg test :

Sa variante, le «cross leg test» est réalisé par le patient en position assise. Le patient croise la jambe blessée sur la jambe saine, la jonction entre le tiers médian et le tiers distal de la jambe reposant sur le genou.  Le patient est invité à appliquer une légère pression sur la face médiale du genou. Comme pour les autres, le test est positif si les symptômes sont reproduits au niveau de la syndesmose tibio-fibulaire distale (Kiter et al. 2005).

Sauts unipodaux :

Enfin, le test de saut sur une jambe consiste à demander au patient de sauter avec la jambe blessée. En cas de lésion de la syndesmose tibio-fibulaire, la douleur est atténuée lorsque les mêmes sauts sont réalisés après la pose d’un tape au niveau de la syndesmose. Ce tape permet de limiter les mouvements anormaux de la mortaise tibio-fibulaire distale (Williams et al. 2007).

Valeur clinique

Les études montrent qu’aucun test isolé n'est suffisamment précis pour le diagnostic et recommandent une combinaison de tests (Tourné et al. 2019). Il semblerait que la combinaison d’une palpation positive du ligament tibio-fibulaire antéro-inférieur, un squeeze test et un test de Frick positifs indiqueraient une lésion de la syndesmose tibio-fibulaire (Tourné et al. 2019).

Bibliographie

Tourné, Yves, François Molinier, Michael Andrieu, Julieta Porta, et Geoffroy Barbier. « Diagnosis and Treatment of Tibiofibular Syndesmosis Lesions ». Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, Proceedings of the French Arthroscopic Society, 105, nᵒ 8, Supplement (1 décembre 2019): S275‑86.

A. Beumer, W.L. van Hemert, B.A. Swierstra, L.E. Jasper, S.M. Belkoff A biomechanical evaluation of clinical stress tests for syndesmotic ankle instability Foot Ankle Int, 24 (2003), pp. 358-363

Y. Tourné, C. Mabit Lésions chroniques de la syndesmose tibiofibulaire Elsevier-Masson (Ed.), La Cheville Instable, Elsevier-Masson (2015), pp. 217-225

P.J. Switaj, M. Mendoza, A.R. Kadakia Acute and chronic injuries to the syndesmosis Clin Sports Med, 34 (2015), pp. 643-677

D.C. Taylor, D.L. Englehardt, F.H. Bassett 3rd. Syndesmosis sprains of the ankle. The influence of heterotopic ossification Am J Sports Med, 20 (1992), pp. 146-150

M.C. Harper Delayed reduction and stabilization of the tibiofibular syndesmosis Foot Ankle Int, 22 (2001), pp. 15-18

R. Grass, S. Rammelt, A. Biewener, H. Zwipp Peroneus longus ligamentoplasty for chronic instability of the distal tibiofibular syndesmosis Foot Ankle Int, 24 (2003), pp. 392-397

M.J. Boytim, D.A. Fischer, L. Neumann Syndesmotic ankle sprains Am J Sports Med, 19 (1991), pp. 294-298

M.W. Morris, P. Rice, T.E. Schneider Distal tibiofibular syndesmosis reconstruction using a free hamstring autograft Foot Ankle Int, 30 (2009), pp. 506-511

A.D. Sman, C.E. Hiller, K.M. Refshauge Diagnostic accuracy of clinical tests for diagnosis of ankle syndesmosis injury: a systematic review Br J Sports Med, 47 (2013), pp. 620-628

S. Rammelt, P. Obruba An update on the evaluation and treatment of syndesmotic injuries Eur J Trauma Emerg Surg, 41 (2015), pp. 601-614

E. Kiter, M. Bozkurt The crossed-leg test for examination of ankle syndesmosis injuries Foot Ankle Int, 26 (2005), pp. 187-188

C.N. van Dijk, U.G. Longo, M. Loppini, P. Florio, L. Maltese, M. Ciuffreda, et al. Classification and diagnosis of acute isolated syndesmotic injuries: ESSKA-AFAS consensus and guidelines Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy, 24 (2015), pp. 1200-1216

C.C. Teitz, R.M. Harrington A biochemical analysis of the squeeze test for sprains of the syndesmotic ligaments of the ankle Foot Ankle Int, 19 (1998), pp. 489-492

D.M. Knapik, A. Trem, J. Sheehan, M.J. Salata, J.E. Voos Conservative management for stable high ankle injuries in professional football players Sports Health, 10 (2018), pp. 80-84

G.N. Williams, M.H. Jones, A. Amendola Syndesmotic ankle sprains in athletes Am J Sports Med, 35 (2007), pp. 1197-1207

D.J. Ogilvie-Harris, S.C. Reed Disruption of the ankle syndesmosis: diagnosis and treatment by arthroscopic surgery Arthroscopy, 10 (1994), pp. 561-568

M.L. Vopat, B.G. Vopat, B. Lubberts, C.W. DiGiovanni Current trends in the diagnosis and management of syndesmotic injury Curr Rev Musculoskelet Med, 10 (2017), pp. 94-103

Wake, Jeffrey, et Kevin D. Martin. « Syndesmosis Injury From Diagnosis to Repair: Physical Examination, Diagnosis, and Arthroscopic-Assisted Reduction ». The Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons 28, no 13 (1 juillet 2020): 517‑27.

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