Le Cluster de Wainner constitue une batterie de 4 tests servant à confirmer la présence ou non d’une radiculopathie cervicale. On retrouve l’ULTTA, l’amplitude de mouvement active de la rotation des cervicales, la distraction non-spécifique du rachis cervical, et enfin le Spurling Test A.
Pour réaliser l’ULTTA, le côté non affecté est testé en premier afin de servir de référence. Bien entendu, à chaque étape du test, le thérapeute demandera au patient son ressenti. Il sera donc inutile d’aller plus loin dans le test si les symptômes sont reproduits lors des premières étapes. Pour réaliser l’ULTT A spécifique au nerf médian, le thérapeute abaisse l'épaule, place le bras à 110° d’abduction, en rotation externe d’épaule, coude fléchi et l’avant-bras en supination. Le poignet et les doigts sont ensuite étendus. L’étape suivante consiste à effectuer une extension lente du coude tout en gardant les composantes précédentes. Enfin le patient est invité à effectuer une inclinaison controlatérale de la tête.
Le thérapeute peut utiliser la différenciation structurelle pour tenter de différencier une réponse neurodynamique d'une réponse musculo-squelettique. Une réponse musculo-squelettique reste constante pendant la différenciation, tandis qu'une réponse neurodynamique est présente lorsque les symptômes, l'amplitude du mouvement ou la résistance au mouvement changent au cours de la différenciation structurelle (Davis et al. 2008, Apelby-Albrecht et al. 2013, Jull et al. 2021). Pour réaliser la différenciation structurelle le patient effectue une inclinaison homolatérale de la tête et le thérapeute évaluera l’impact de ce mouvement sur les symptômes et l’amplitude du coude (Davis et al. 2008, Apelby-Albrecht et al. 2013).
Pour le 2ème test, on évalue l’amplitude de mouvement active de la rotation des cervicales. Le patient tourne la tête vers le côté affecté et le test est positif si l’amplitude est inférieure à 60°.
Pour effectuer le 3ème test, on réalise une distraction non-spécifique du rachis cervical. Le test est positif s’il y a une diminution des symptômes du patient.
Et enfin on effectue le Spurling Test A. Le patient penche la tête latéralement du côté affecté afin de fermer le foramen intervertébral, et le thérapeute ajoute une compression d’environ 14kg verticalement sur le crâne du patient. Le test est positif s’il y a une reproduction des symptômes, telle qu’une douleur irradiante du cou vers les bras et les doigts.
Lorsque 3 tests sur 4 sont positifs, la probabilité d’avoir une radiculopathie cervicale est de 65% et lorsque 4 tests sur 4 sont positifs, cette probabilité passe à 90%. Si l’ULTTA est négatif, la probabilité d’avoir une radiculopathie cervicale tombe à seulement 3% (Wainner et al. 2003).
Wainner, Robert S., Julie M. Fritz, James J. Irrgang, Michael L. Boninger, Anthony Delitto, et Stephen Allison. « Reliability and Diagnostic Accuracy of the Clinical Examination and Patient Self-Report Measures for Cervical Radiculopathy ». Spine 28, no 1 (1 janvier 2003): 52‑62.
Le Cluster de Wainner constitue une batterie de 4 tests servant à confirmer la présence ou non d’une radiculopathie cervicale. On retrouve l’ULTTA, l’amplitude de mouvement active de la rotation des cervicales, la distraction non-spécifique du rachis cervical, et enfin le Spurling Test A.
Pour réaliser l’ULTTA, le côté non affecté est testé en premier afin de servir de référence. Bien entendu, à chaque étape du test, le thérapeute demandera au patient son ressenti. Il sera donc inutile d’aller plus loin dans le test si les symptômes sont reproduits lors des premières étapes. Pour réaliser l’ULTT A spécifique au nerf médian, le thérapeute abaisse l'épaule, place le bras à 110° d’abduction, en rotation externe d’épaule, coude fléchi et l’avant-bras en supination. Le poignet et les doigts sont ensuite étendus. L’étape suivante consiste à effectuer une extension lente du coude tout en gardant les composantes précédentes. Enfin le patient est invité à effectuer une inclinaison controlatérale de la tête.
Le thérapeute peut utiliser la différenciation structurelle pour tenter de différencier une réponse neurodynamique d'une réponse musculo-squelettique. Une réponse musculo-squelettique reste constante pendant la différenciation, tandis qu'une réponse neurodynamique est présente lorsque les symptômes, l'amplitude du mouvement ou la résistance au mouvement changent au cours de la différenciation structurelle (Davis et al. 2008, Apelby-Albrecht et al. 2013, Jull et al. 2021). Pour réaliser la différenciation structurelle le patient effectue une inclinaison homolatérale de la tête et le thérapeute évaluera l’impact de ce mouvement sur les symptômes et l’amplitude du coude (Davis et al. 2008, Apelby-Albrecht et al. 2013).
Pour le 2ème test, on évalue l’amplitude de mouvement active de la rotation des cervicales. Le patient tourne la tête vers le côté affecté et le test est positif si l’amplitude est inférieure à 60°.
Pour effectuer le 3ème test, on réalise une distraction non-spécifique du rachis cervical. Le test est positif s’il y a une diminution des symptômes du patient.
Et enfin on effectue le Spurling Test A. Le patient penche la tête latéralement du côté affecté afin de fermer le foramen intervertébral, et le thérapeute ajoute une compression d’environ 14kg verticalement sur le crâne du patient. Le test est positif s’il y a une reproduction des symptômes, telle qu’une douleur irradiante du cou vers les bras et les doigts.
Lorsque 3 tests sur 4 sont positifs, la probabilité d’avoir une radiculopathie cervicale est de 65% et lorsque 4 tests sur 4 sont positifs, cette probabilité passe à 90%. Si l’ULTTA est négatif, la probabilité d’avoir une radiculopathie cervicale tombe à seulement 3% (Wainner et al. 2003).
Wainner, Robert S., Julie M. Fritz, James J. Irrgang, Michael L. Boninger, Anthony Delitto, et Stephen Allison. « Reliability and Diagnostic Accuracy of the Clinical Examination and Patient Self-Report Measures for Cervical Radiculopathy ». Spine 28, no 1 (1 janvier 2003): 52‑62.