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Retour à la course après reconstruction du LCA

Masterclass
Published
5/25/2024
Musculo-squelettique
Kinésithérapie
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La réintroduction de la course à pied après reconstruction du LCA ou RLCA est une étape cruciale pour le patient et le clinicien. On la considère souvent comme la première étape majeure du continuum de retour au sport (Ardern et al. 2016). Et pourtant, seuls quelques chercheurs (Adams et al. 2012 ; Dauty et al. 2006 ; Dauty et al. 2010 ; Rambaud et al. 2018) ont examiné la réintroduction de la course après RLCA, ce qui nous laisse un peu dans l’incertitude quant à la manière et au moment de commencer un programme de retour à la course (RTR).

Dauty et al (Dauty et al. 2006 ; Dauty et al. 2010) ont publié 2 études évaluant la faisabilité de 2 programmes RTR après RLCA. La progression des programmes RTR était prédéterminée et non individualisée pour chaque participant. Cependant, les recommandations actuelles encouragent les cliniciens à individualiser la progression de la rééducation après RLCA pour optimiser les résultats (Filbay et al. 2019).

Dans une récente scoping review par Rambaud et al (2018), les auteurs ont montré que 198 des 201 études incluses ont rapporté un critère basé sur le temps pour le RTR après RLCA, commençant à un temps médian de 12 semaines après la chirurgie. Les auteurs de seulement 36 études ont utilisé des critères supplémentaires pour le RTR, tels que l'évaluation clinique, des questionnaires et des tests de force et fonctionnels.

Malheureusement, tous ces critères reposaient uniquement sur les avis d'experts. La validation scientifique et la détermination de valeurs seuils qui aideraient les cliniciens dans leur décision faisaient défaut. De nombreux tests physiques ont été rapportés par les chercheurs (Rambaud et al. 2018) y compris l'évaluation de la force, de l'endurance et de l'équilibre, et la symétrie des membres.

La course à pied est une tâche cyclique avec une série de phases d'appui sur une jambe qui sont susceptibles de nécessiter un équilibre, une force musculaire et une endurance suffisants pour tolérer la charge du genou. Une plus grande récupération de ces caractéristiques peut influencer positivement le RTR. Mise à part les facteurs physiques, l'état psychologique du patient est connu pour influencer à la fois la fonction et la récupération après une RLCA (Ardern et al. 2013) et peut prédire la capacité de RTR. Des questionnaires sur les symptômes et les limitations fonctionnelles sont utilisés pour évaluer le handicap ou la capacité d'un patient à effectuer des activités de la vie quotidienne et du sport.

Lors du retour des athlètes à la course après la RLCA, les cliniciens doivent faire la différence entre les objectifs à court et à long terme. L'objectif à long terme pourrait être la performance RTR sans altérations biomécaniques, alors qu'un objectif à court terme pourrait être de commencer à courir sans exacerber les symptômes.

Dans l’étude réalisée en 2022 par de Fontenay et al, les chercheurs de l’équipe se sont concentrés sur la période précoce d'un RTR, c'est-à-dire, quand réintroduire la course après une RLCA, et ils ont considéré l'absence d'exacerbation des symptômes, tels que la douleur et le gonflement du genou, comme un critère de succès. Cinq catégories ont été évaluées : (1) un questionnaire sur les symptômes et les limitations fonctionnelles, (2) un questionnaire sur l'état psychologique, (3) la force, (4) l'endurance fonctionnelle et (5) l'équilibre. Le premier objectif de leur étude était d'explorer la faisabilité d'un nouveau programme de course structuré avec un algorithme de progression après RLCA. Le deuxième objectif était d'évaluer les valeurs prédictives des prédicteurs potentiels du succès à court terme d'un programme RTR (de Fontenay et al. 2022).

Description du programmeLes participants ont exécuté le programme à domicile, sauf pour la première session au départ. Il consistait en 5 séances de course à pied par semaine et durait 2 semaines. Chaque séance de course commençait et se terminait par 5 minutes de marche, et des périodes de course et de marche d'une minute étaient effectuées (Tableau 2). Le nombre de périodes de course a été augmenté progressivement et les participants ont été encouragés à courir à leur vitesse de jogging préférée entre 8 et 10 km/h.

La ligne directrice principale était que les participants pouvaient progresser dans le programme RTR s'ils ressentaient un score de douleur ≤ 2 sur une échelle numérique de 0 à 10 pendant la course et aucune douleur 1 heure après la course. Ça a été défini comme des symptômes minimes et considéré comme acceptable pour favoriser les adaptations. Les symptômes plus graves ou plutôt l’exacerbation des symptômes indiquaient que la tolérance de charge était dépassée, ce qui était préjudiciable à la récupération. Si la douleur était > 2/10 pendant la course ou survenait 1 heure après la course, les chercheurs demandaient à l'individu d'évaluer le gonflement du genou le lendemain matin. S'il n'y avait pas de gonflement du genou, il était demandé au participant de répéter la séance d'entraînement. Sinon, 1 jour de repos a été mis en place et l'entraînement a été reculé d'une séance ( Figure 1 ). Si les symptômes ne diminuaient pas après une journée de repos, le participant était invité à arrêter le programme RTR.

Pour surveiller le gonflement, l'examinateur a utilisé un ruban à mesurer pour évaluer la circonférence au-dessus du genou lors de l'évaluation de base (moyenne de 3 mesures). Les participants ont reçu des instructions sur la façon d'évaluer le gonflement de l'articulation du genou le lendemain matin après une séance de course. Une bande de tissu 1 cm plus longue que la circonférence au-dessus du genou a été donnée au participant. Si les 2 extrémités de la bande de tissu ne se rejoignaient pas, alors le gonflement était considéré comme cliniquement significatif (Jakobsen et al. 2010).

Critères pour une réintroduction réussie de la course à pied

La réintroduction de la course à pied était considérée comme réussie lorsque le participant terminait le programme RTR soit les 10 séances de course à pied en 14 jours sans aucune exacerbation des symptômes. Cela signifiait que les symptômes restaient minimes et que la charge d'entraînement ne dépassait pas la tolérance de charge. Les participants ont ensuite été classés comme répondeurs ou non-répondeurs.

Sur les 34 patients, 18 ont été considérés comme répondeurs. Quinze participants ont dû ralentir la progression du programme à cause de symptômes mais ils ont tout de même réussi à effectuer 10 séances de course en 14 jours. 1 participant a dû arrêter le programme en raison de douleurs aux ischio-jambiers. Parmi les 33 participants, seulement 1 a signalé une exacerbation des symptômes après la première semaine du programme. Fait intéressant, aucune différence en termes de lésions méniscales ou cartilagineuses ou de temps après la chirurgie n'a été observée entre les répondeurs et les non-répondeurs. Et donc même si les lésions méniscales et cartilagineuses puissent affecter les résultats à long terme après une RLCA, (Simon et al. 2015) elles ne semblent pas influencer le succès à court terme du programme RTR.

Quoiqu’il en soit, le résultat le plus important de leur étude est que 97 % de tous les patients (n = 33) ont effectué 10 séances de course en 14 jours (de Fontenay et al. 2022).

Prédicteurs potentiels de la réintroduction réussie de la course à pied

Les chercheurs ont évalué certains critères afin de voir si ces derniers pouvaient potentiellement être des prédicteurs de la réintroduction réussie de la course à pied.Les chercheurs ont ainsi fait passer 2 questionnaires :

Le formulaire subjectif du genou IKDC qui est un questionnaire auto-administré valide et fiable qui évalue la sévérité des symptômes et les limitations fonctionnelles chez les patients après une blessure au genou (Higgins et al. 2007).

Et l'échelle ACL-RSI qui est un questionnaire auto-administré valide et fiable évaluant l'état psychologique des patients après une lésion du LCA (Bohu et al. 2015).

3 tests physiques ont également été réalisés.

L’évaluation bilatérale de la force isométrique des quadriceps et des ischio-jambiers à l'aide d'un dynamomètre portable stabilisé par ceinture.

Un test d’endurance dégressif (Kline et al. 2016) dans lequel les participants se tenaient debout sur une marche de 20 cm, sur une seule jambe et tentaient de toucher une balance avec le talon de leur membre libre sans transférer plus de 10 % de leur poids corporel. Les sujets ont effectué autant de descentes que possible en 60 secondes. Les descentes n'ont pas été comptées si le participant n'a pas contacté la balance, a transféré> 10 % du poids corporel ou n'est pas complètement revenu à la position initiale. Ce test évalue l'équilibre et l'endurance du membre opéré (Kline et al. 2016)

Enfin le mSEBT a également été réalisé. Vous pouvez d’ailleurs trouver une vidéo de sa description sur la plateforme.

Il semblerait selon leur résultats que le score IKDC était le seul facteur prédictif du succès à court terme du RTR ( P = 0,0018 ; Tableau 5 ).

Les participants avec un score IKDC > 63,7/100 avaient 3,11 fois plus de chances de réussir la réintroduction de la course à pied que les participants avec un score IKDC inférieur à ce seuil. De manière générale, un score plus élevé peut refléter une plus grande capacité globale (mélange de facteurs psychologiques, physiques et sociaux) à tolérer une charge dans les activités quotidiennes, la réadaptation et les tâches fonctionnelles de haut niveau.

Une autre découverte majeure était que les évaluations isolées des effets psychologiques, de la force, de l'endurance fonctionnelle et de l'équilibre ne prédisaient pas le succès à court terme du programme RTR. Ardern et al. (2013) ont démontré que des facteurs psychologiques, tels que la peur de se blesser à nouveau, affectaient négativement le retour au sport après une RLCA. Cependant, comme la course est une activité en ligne droite, les participants ont un risque très limité d'entorse du genou (Lopes et al. 2012) ce qui pourrait expliquer pourquoi l'état psychologique n'a pas affecté le succès à court terme du programme RTR.

En termes de force musculaire, la symétrie des quadriceps et des ischio-jambiers est essentielle pour la récupération après une RLCA, car elle est associée à une plus grande fonction (Welling et al. 2020) et la faiblesse de ces muscles a été associée à des altérations biomécaniques lors de la course après RLCA (Read et al. 2021). Les experts recommandent un indice de symétrie des membres minimal de 60 % à 80 % pour la force isométrique (Adams et al. 2012) avant de reprendre la course.

Cependant, l'indice de symétrie des membres n'est pas une véritable mesure de la force et, donc, les auteurs ont utilisé dans leur étude des mesures unilatérales de la force des quadriceps et des ischio-jambiers. La force des quadriceps et des ischio-jambiers prises isolément ne semblent pas influencer l'exacerbation des symptômes lors de la réintroduction de la course après une RLCA. Également, les participants ont été encouragés à courir à leur vitesse préférée, qui ne nécessite pas une activation maximale des muscles quadriceps et ischio-jambiers (Higashihara et al. 2010 ; Camic et al. 2015).

Parmi les autres critères évalués, les chercheurs ont observé qu'une meilleure performance au test d'endurance par paliers n'était pas liée à l'exacerbation des symptômes. En revanche, Kline et al. (2016) ont noté qu'un plus grand nombre de répétitions 3 mois après la RLCA prédisait une meilleure biomécanique de course à 6 mois après la reconstruction. Les altérations biomécaniques et les symptômes ne sont pas susceptibles d'être liés et doivent donc refléter différents objectifs (à court, moyen ou long terme) de la phase RTR. Enfin, les scores au mSEBT ne différaient pas entre les répondeurs et les non-répondeurs. Comme la course est une activité en ligne droite, le contrôle multiplanaire de l'articulation du genou ne semble pas être significatif pour prédire le succès à court terme du programme RTR après une RLCA.

Une fois ce programme RTR de 14 jours terminé, il est conseillé aux cliniciens de recommander de poursuivre le programme de course tout en respectant l’algorithme de progression et les objectifs du patient. Les auteurs suggèrent également d'évaluer les altérations biomécaniques pendant la course et de mettre en œuvre une rééducation ciblée pour améliorer les résultats à long terme après RLCA (de Fontenay et al. 2019).

Enfin, leurs résultats ne doivent pas décourager les cliniciens d'évaluer l'état psychologique, la force, l'équilibre et l'endurance du patient tout au long du processus de rééducation. Ces facteurs ont des implications sur les résultats globaux après une RLCA, par exemple, la fonction, le retour au niveau sportif d'avant la blessure, le risque de nouvelle blessure, ou l’arthrose du genou (Ardern et al. 2013 ; Chmielewski et al. 2008 ; Lentz et al. 2014 ; Norte et al. 2019) et cela peut aider les cliniciens à individualiser leurs protocoles de rééducation.

Bibliographie

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