Dans le cas du SCC classique, il est couramment observé une augmentation de la pression intra canalaire chez de nombreux patients atteints de SCC idiopathiques lorsque les autres atteintes vasculaires ou nerveuses sont écartées. Cette augmentation de pression est retrouvée au repos, ainsi que lors des activités nécessitant des mouvements de la main. Elle peut en partie s’expliquer par de la fibrose non inflammatoire, menant à une perte de mobilité transversale du nerf lors des mouvements. Étant donné qu’il y a moins de mouvement, la pression augmente. Cependant c’est la pression intra-neurale qui serait la plus corrélée avec une altération de la fonction nerveuse lors d’une neuropathie compressive, et non la pression au sein du canal carpien (Erel et al. 2003 ; Ahn et al. 2009 ; Goss et al. 2010 ; Lee et al. 2016).
La présentation clinique du syndrome du canal carpien est très variable : elle peut comprendre des picotements, une douleur ou un engourdissement dans la distribution distale du nerf médian, et une altération de la force de préhension et de la fonction de la main affectée (Dilley et al. 2003 ; Keith et al. 2009).
Les analyses de la conduction nerveuse (NCS) sont considérées comme le gold standart pour le diagnostic du SCC (Werner et Andary 2002).
Cependant, des faux négatifs et des faux positifs peuvent survenir lorsqu'on utilise uniquement les études de conduction nerveuse pour identifier le SCC (Nathan et al., 2007; Witt et al. 2004). Pour réduire la probabilité d'un diagnostic erroné du SCC, il a été suggéré que le NCS soit corrélé avec l'historique du patient et d'autres tests cliniques (Keith et al. 2009 ; Atroshi et al. 2008 ; Graham 2008 ; Ibrahim et al. 2012).
Etant donné que les instruments d’études de conduction nerveuse (NCS) ne sont pas souvent disponibles au sein des cabinets, les tests neurodynamiques (NDTs) ont été recommandés pour le diagnostic des douleurs neuropathiques telles que le SCC (Keith et al. 2009).
Cependant, un certain nombre d'études concluent que les ULNT ne sont pas valides pour le diagnostic du SCC et auraient donc une utilité clinique limitée (Wainner et al. 2005 ; Vanti et al. 2011, 2012).
Toutefois dans une revue de 2012, Nee et al. ont recommandé que la différenciation structurelle (SD) devrait être ajoutée comme un critère essentiel pour confirmer la positivité d’un ULNT (Butler 2000 ; Shacklock 2005). Cette différenciation structurelle (SD) est définie comme un mouvement d'une partie du corps distante qui charge ou décharge davantage le système nerveux (par exemple, l’inclinaison controlatérale du cou augmente une réponse sensorielle dans l'avant-bras) sans modifier la tension des structures adjacentes telles que les muscles ou les tendons.
Avant d’effectuer l'ULNT1, il peut être judicieux d’informer le patient sur l'exécution du test et lui demander d’indiquer verbalement l’apparition initiale des douleurs et la localisation des symptômes pendant le test. On peut également demander au patient d'évaluer toute modification des symptômes après la manœuvre de différenciation structurelle (SD) comme "identique", "plus" ou "moins".
Pour réaliser l’ULNT1, le thérapeute abaisse l'épaule, place le bras à 110° d’abduction, en rotation externe d’épaule, coude fléchi et l’avant-bras en supination. Le poignet et les doigts sont ensuite étendus. L’étape suivante consiste à effectuer une extension lente du coude tout en gardant les composantes précédentes. Enfin le patient est invité à effectuer une inclinaison controlatérale de la tête. Les mouvements ULNT1 sont effectués jusqu'à la fin de l'amplitude de mouvement disponible ou jusqu'à l'apparition de symptômes. Lorsque des symptômes par exemple, une sensation d'oppression, de tension, d'engourdissement, de picotements sont provoqués pendant une étape de l'ULNT1, le mouvement du bras est arrêté et la position du bras est maintenue. La différenciation structurelle (SD) est réalisée en demandant au patient d’effectuer une inclinaison homolatérale de la tête. Toute modification des symptômes provoqués ou évoqués pendant cette différenciation structurelle sera notée.
Dans leur étude de 2016, Bueno-Gracia et al ont considéré L'ULNT1 comme positif selon deux critères différents. Premièrement l'ULNT1 était considéré comme positif que si les symptômes cliniques du patient étaient reproduits pendant et modifiés lors de la différenciation structurelle. Deuxièmement, le test était considéré comme positif lorsque les symptômes apparaissaient au poignet ou aux trois premiers doigts de la main affectée et changeaient pendant la différenciation structurelle indépendamment de la reproduction des symptômes cliniques du patient.
Dans les lignes directrices de pratique cliniques publiées par le JOSPT en 2019, les auteurs indiquent que pour l’ULNT1 les rapports de vraisemblance positifs (+LR) vont de 0,86 à 3,67 et les rapports de vraisemblance négatifs (-LRs) vont de 0,75 à 1,90. Bueno-Gracia et al concluent dans leur étude que ce test seul ne peut pas être utilisé pour diagnostiquer le SCC.
Bonus : Un LR+ > 1 indique que le résultat est associé à la présence de la maladie tandis qu'un résultat < 1 indique un association avec l'absence de maladie.
Un LR- > 1 indique que le résultat est associé à l'absence de la maladie tandis qu'un résultat < 1 indique une association avec la présence de maladie
Ahn, Seong Yeol, Youn-Ho Hong, Young Hwan Koh, Yeong Seob Chung, Sang Hyung Lee, et Hee-Jin Yang. « Pressure Measurement in Carpal Tunnel Syndrome : Correlation with Electrodiagnostic and Ultrasonographic Findings ». Journal of Korean Neurosurgical Society 46, no 3 (septembre 2009): 199‑204.
Atroshi, I., C. Gummesson, R. Johnsson, E. Ornstein, J. Ranstam, et I. Rosén. « Prevalence of Carpal Tunnel Syndrome in a General Population ». JAMA 282, no 2 (14 juillet 1999): 153‑58.
Bueno-Gracia, Elena, José Miguel Tricás-Moreno, Pablo Fanlo-Mazas, Miguel Malo-Urriés, María Haddad-Garay, Elena Estébanez-de-Miguel, César Hidalgo-García, et John R. Krauss. « Validity of the Upper Limb Neurodynamic Test 1 for the Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome. The Role of Structural Differentiation ». Manual Therapy 22 (1 avril 2016): 190‑95.
Butler DS. The sensitive nervous system. Adelaide, Australia: Noigroup Publications; 2000.
Dilley, Andrew, Bruce Lynn, Jane Greening, et Nicola DeLeon. « Quantitative in Vivo Studies of Median Nerve Sliding in Response to Wrist, Elbow, Shoulder and Neck Movements ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 18, no 10 (décembre 2003): 899‑907.
Erickson, Mia, Marsha Lawrence, Caroline W. Stegink Jansen, Diane Coker, Peter Amadio, et Carla Cleary. « Hand Pain and Sensory Deficits: Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy 49, no 5 (1 mai 2019).
Erel, E., A. Dilley, J. Greening, V. Morris, B. Cohen, et B. Lynn. « Longitudinal Sliding of the Median Nerve in Patients with Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Hand Surgery (Edinburgh, Scotland) 28, no 5 (octobre 2003): 439‑43.
Goss, Ben C., et John M. Agee. « Dynamics of Intracarpal Tunnel Pressure in Patients with Carpal Tunnel Syndrome ». The Journal of Hand Surgery 35, no 2 (février 2010): 197‑206.
Graham, Brent. « The Value Added by Electrodiagnostic Testing in the Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome ». JBJS 90, no 12 (1 décembre 2008): 2587‑93.
Ibrahim, I., W. S. Khan, N. Goddard, et P. Smitham. « Carpal Tunnel Syndrome: A Review of the Recent Literature ». The Open Orthopaedics Journal 6 (2012): 69‑76.
Keith, Michael Warren, Victoria Masear, Kevin C. Chung, Kent Maupin, Michael Andary, Peter C. Amadio, William C. Watters, et al. « American Academy of Orthopaedic Surgeons Clinical Practice Guideline on Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 91, no 10 (octobre 2009): 2478‑79.
Lee, Ho Jin, Il Sup Kim, Jae Hoon Sung, Sang Won Lee, et Jae Taek Hong. « Intraoperative Dynamic Pressure Measurements in Carpal Tunnel Syndrome: Correlations with Clinical Signs ». Clinical Neurology and Neurosurgery 140 (janvier 2016): 33‑37.
Nathan, P. A., R. C. Keniston, K. D. Meadows, et R. S. Lockwood. « Predictive Value of Nerve Conduction Measurements at the Carpal Tunnel ». Muscle & Nerve 16, no 12 (décembre 1993): 1377‑82.
Nee, Robert J., Gwendolen A. Jull, Bill Vicenzino, et Michel W. Coppieters. « The Validity of Upper-Limb Neurodynamic Tests for Detecting Peripheral Neuropathic Pain ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 42, no 5 (mai 2012): 413‑24.
Shacklock M. Clinical neurodynamics. Elsevier; 2005.
Vanti, Carla, Roberta Bonfiglioli, Monica Calabrese, Francesco Marinelli, Andrew Guccione, Francesco Saverio Violante, et Paolo Pillastrini. « Upper Limb Neurodynamic Test 1 and Symptoms Reproduction in Carpal Tunnel Syndrome. A Validity Study ». Manual Therapy 16, no 3 (juin 2011): 258‑63.
Vanti, Carla, Roberta Bonfiglioli, Monica Calabrese, Francesco Marinelli, Francesco Saverio Violante, et Paolo Pillastrini. « Relationship between Interpretation and Accuracy of the Upper Limb Neurodynamic Test 1 in Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 35, no 1 (janvier 2012): 54‑63.
Vanti, Carla, Laura Conteddu, Andrew Guccione, Filomena Morsillo, Sergio Parazza, Carlotta Viti, et Paolo Pillastrini. « The Upper Limb Neurodynamic Test 1: Intra- and Intertester Reliability and the Effect of Several Repetitions on Pain and Resistance ». Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 33, no 4 (mai 2010): 292‑99.
Wainner, Robert S., Julie M. Fritz, James J. Irrgang, Anthony Delitto, Stephen Allison, et Michael L. Boninger. « Development of a Clinical Prediction Rule for the Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome ». Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 86, no 4 (avril 2005): 609‑18.
Dans le cas du SCC classique, il est couramment observé une augmentation de la pression intra canalaire chez de nombreux patients atteints de SCC idiopathiques lorsque les autres atteintes vasculaires ou nerveuses sont écartées. Cette augmentation de pression est retrouvée au repos, ainsi que lors des activités nécessitant des mouvements de la main. Elle peut en partie s’expliquer par de la fibrose non inflammatoire, menant à une perte de mobilité transversale du nerf lors des mouvements. Étant donné qu’il y a moins de mouvement, la pression augmente. Cependant c’est la pression intra-neurale qui serait la plus corrélée avec une altération de la fonction nerveuse lors d’une neuropathie compressive, et non la pression au sein du canal carpien (Erel et al. 2003 ; Ahn et al. 2009 ; Goss et al. 2010 ; Lee et al. 2016).
La présentation clinique du syndrome du canal carpien est très variable : elle peut comprendre des picotements, une douleur ou un engourdissement dans la distribution distale du nerf médian, et une altération de la force de préhension et de la fonction de la main affectée (Dilley et al. 2003 ; Keith et al. 2009).
Les analyses de la conduction nerveuse (NCS) sont considérées comme le gold standart pour le diagnostic du SCC (Werner et Andary 2002).
Cependant, des faux négatifs et des faux positifs peuvent survenir lorsqu'on utilise uniquement les études de conduction nerveuse pour identifier le SCC (Nathan et al., 2007; Witt et al. 2004). Pour réduire la probabilité d'un diagnostic erroné du SCC, il a été suggéré que le NCS soit corrélé avec l'historique du patient et d'autres tests cliniques (Keith et al. 2009 ; Atroshi et al. 2008 ; Graham 2008 ; Ibrahim et al. 2012).
Etant donné que les instruments d’études de conduction nerveuse (NCS) ne sont pas souvent disponibles au sein des cabinets, les tests neurodynamiques (NDTs) ont été recommandés pour le diagnostic des douleurs neuropathiques telles que le SCC (Keith et al. 2009).
Cependant, un certain nombre d'études concluent que les ULNT ne sont pas valides pour le diagnostic du SCC et auraient donc une utilité clinique limitée (Wainner et al. 2005 ; Vanti et al. 2011, 2012).
Toutefois dans une revue de 2012, Nee et al. ont recommandé que la différenciation structurelle (SD) devrait être ajoutée comme un critère essentiel pour confirmer la positivité d’un ULNT (Butler 2000 ; Shacklock 2005). Cette différenciation structurelle (SD) est définie comme un mouvement d'une partie du corps distante qui charge ou décharge davantage le système nerveux (par exemple, l’inclinaison controlatérale du cou augmente une réponse sensorielle dans l'avant-bras) sans modifier la tension des structures adjacentes telles que les muscles ou les tendons.
Avant d’effectuer l'ULNT1, il peut être judicieux d’informer le patient sur l'exécution du test et lui demander d’indiquer verbalement l’apparition initiale des douleurs et la localisation des symptômes pendant le test. On peut également demander au patient d'évaluer toute modification des symptômes après la manœuvre de différenciation structurelle (SD) comme "identique", "plus" ou "moins".
Pour réaliser l’ULNT1, le thérapeute abaisse l'épaule, place le bras à 110° d’abduction, en rotation externe d’épaule, coude fléchi et l’avant-bras en supination. Le poignet et les doigts sont ensuite étendus. L’étape suivante consiste à effectuer une extension lente du coude tout en gardant les composantes précédentes. Enfin le patient est invité à effectuer une inclinaison controlatérale de la tête. Les mouvements ULNT1 sont effectués jusqu'à la fin de l'amplitude de mouvement disponible ou jusqu'à l'apparition de symptômes. Lorsque des symptômes par exemple, une sensation d'oppression, de tension, d'engourdissement, de picotements sont provoqués pendant une étape de l'ULNT1, le mouvement du bras est arrêté et la position du bras est maintenue. La différenciation structurelle (SD) est réalisée en demandant au patient d’effectuer une inclinaison homolatérale de la tête. Toute modification des symptômes provoqués ou évoqués pendant cette différenciation structurelle sera notée.
Dans leur étude de 2016, Bueno-Gracia et al ont considéré L'ULNT1 comme positif selon deux critères différents. Premièrement l'ULNT1 était considéré comme positif que si les symptômes cliniques du patient étaient reproduits pendant et modifiés lors de la différenciation structurelle. Deuxièmement, le test était considéré comme positif lorsque les symptômes apparaissaient au poignet ou aux trois premiers doigts de la main affectée et changeaient pendant la différenciation structurelle indépendamment de la reproduction des symptômes cliniques du patient.
Dans les lignes directrices de pratique cliniques publiées par le JOSPT en 2019, les auteurs indiquent que pour l’ULNT1 les rapports de vraisemblance positifs (+LR) vont de 0,86 à 3,67 et les rapports de vraisemblance négatifs (-LRs) vont de 0,75 à 1,90. Bueno-Gracia et al concluent dans leur étude que ce test seul ne peut pas être utilisé pour diagnostiquer le SCC.
Bonus : Un LR+ > 1 indique que le résultat est associé à la présence de la maladie tandis qu'un résultat < 1 indique un association avec l'absence de maladie.
Un LR- > 1 indique que le résultat est associé à l'absence de la maladie tandis qu'un résultat < 1 indique une association avec la présence de maladie
Ahn, Seong Yeol, Youn-Ho Hong, Young Hwan Koh, Yeong Seob Chung, Sang Hyung Lee, et Hee-Jin Yang. « Pressure Measurement in Carpal Tunnel Syndrome : Correlation with Electrodiagnostic and Ultrasonographic Findings ». Journal of Korean Neurosurgical Society 46, no 3 (septembre 2009): 199‑204.
Atroshi, I., C. Gummesson, R. Johnsson, E. Ornstein, J. Ranstam, et I. Rosén. « Prevalence of Carpal Tunnel Syndrome in a General Population ». JAMA 282, no 2 (14 juillet 1999): 153‑58.
Bueno-Gracia, Elena, José Miguel Tricás-Moreno, Pablo Fanlo-Mazas, Miguel Malo-Urriés, María Haddad-Garay, Elena Estébanez-de-Miguel, César Hidalgo-García, et John R. Krauss. « Validity of the Upper Limb Neurodynamic Test 1 for the Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome. The Role of Structural Differentiation ». Manual Therapy 22 (1 avril 2016): 190‑95.
Butler DS. The sensitive nervous system. Adelaide, Australia: Noigroup Publications; 2000.
Dilley, Andrew, Bruce Lynn, Jane Greening, et Nicola DeLeon. « Quantitative in Vivo Studies of Median Nerve Sliding in Response to Wrist, Elbow, Shoulder and Neck Movements ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 18, no 10 (décembre 2003): 899‑907.
Erickson, Mia, Marsha Lawrence, Caroline W. Stegink Jansen, Diane Coker, Peter Amadio, et Carla Cleary. « Hand Pain and Sensory Deficits: Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy 49, no 5 (1 mai 2019).
Erel, E., A. Dilley, J. Greening, V. Morris, B. Cohen, et B. Lynn. « Longitudinal Sliding of the Median Nerve in Patients with Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Hand Surgery (Edinburgh, Scotland) 28, no 5 (octobre 2003): 439‑43.
Goss, Ben C., et John M. Agee. « Dynamics of Intracarpal Tunnel Pressure in Patients with Carpal Tunnel Syndrome ». The Journal of Hand Surgery 35, no 2 (février 2010): 197‑206.
Graham, Brent. « The Value Added by Electrodiagnostic Testing in the Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome ». JBJS 90, no 12 (1 décembre 2008): 2587‑93.
Ibrahim, I., W. S. Khan, N. Goddard, et P. Smitham. « Carpal Tunnel Syndrome: A Review of the Recent Literature ». The Open Orthopaedics Journal 6 (2012): 69‑76.
Keith, Michael Warren, Victoria Masear, Kevin C. Chung, Kent Maupin, Michael Andary, Peter C. Amadio, William C. Watters, et al. « American Academy of Orthopaedic Surgeons Clinical Practice Guideline on Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 91, no 10 (octobre 2009): 2478‑79.
Lee, Ho Jin, Il Sup Kim, Jae Hoon Sung, Sang Won Lee, et Jae Taek Hong. « Intraoperative Dynamic Pressure Measurements in Carpal Tunnel Syndrome: Correlations with Clinical Signs ». Clinical Neurology and Neurosurgery 140 (janvier 2016): 33‑37.
Nathan, P. A., R. C. Keniston, K. D. Meadows, et R. S. Lockwood. « Predictive Value of Nerve Conduction Measurements at the Carpal Tunnel ». Muscle & Nerve 16, no 12 (décembre 1993): 1377‑82.
Nee, Robert J., Gwendolen A. Jull, Bill Vicenzino, et Michel W. Coppieters. « The Validity of Upper-Limb Neurodynamic Tests for Detecting Peripheral Neuropathic Pain ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 42, no 5 (mai 2012): 413‑24.
Shacklock M. Clinical neurodynamics. Elsevier; 2005.
Vanti, Carla, Roberta Bonfiglioli, Monica Calabrese, Francesco Marinelli, Andrew Guccione, Francesco Saverio Violante, et Paolo Pillastrini. « Upper Limb Neurodynamic Test 1 and Symptoms Reproduction in Carpal Tunnel Syndrome. A Validity Study ». Manual Therapy 16, no 3 (juin 2011): 258‑63.
Vanti, Carla, Roberta Bonfiglioli, Monica Calabrese, Francesco Marinelli, Francesco Saverio Violante, et Paolo Pillastrini. « Relationship between Interpretation and Accuracy of the Upper Limb Neurodynamic Test 1 in Carpal Tunnel Syndrome ». Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 35, no 1 (janvier 2012): 54‑63.
Vanti, Carla, Laura Conteddu, Andrew Guccione, Filomena Morsillo, Sergio Parazza, Carlotta Viti, et Paolo Pillastrini. « The Upper Limb Neurodynamic Test 1: Intra- and Intertester Reliability and the Effect of Several Repetitions on Pain and Resistance ». Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 33, no 4 (mai 2010): 292‑99.
Wainner, Robert S., Julie M. Fritz, James J. Irrgang, Anthony Delitto, Stephen Allison, et Michael L. Boninger. « Development of a Clinical Prediction Rule for the Diagnosis of Carpal Tunnel Syndrome ». Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 86, no 4 (avril 2005): 609‑18.