Résumé Parkinson
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus courante chez les adultes après la démence d'Alzheimer (de Lau & Breteler, 2006), touchant environ 120 000 personnes en France (Dorsey et al., 2007) et présentant une incidence annuelle de 5 à 35 nouveaux cas pour 100 000 personnes (Poewe et al., 2017). Cette maladie touche principalement les personnes de plus de 60 ans avec un pic autour de 65 ans (Dorsey et al., 2018), et affecte deux fois plus d'hommes que de femmes. Sur le plan économique, elle représente un coût annuel estimé à 13,9 milliards d'euros en Europe.Sur le plan biologique, la maladie de Parkinson se caractérise par la disparition progressive des neurones dopaminergiques dans la substance noire mésencéphalique (Redgrave et al., 2010). Cette dégénérescence neuronale commence souvent avant l'apparition des symptômes moteurs caractéristiques, soulignant l'importance de la recherche précoce et du diagnostic. En effet, les symptômes moteurs n'apparaissent souvent qu'une fois que 50% des neurones de la substance noire ont disparu (Dijkstra et al., 2014; Hawkes et al., 2010; Iacono et al., 2015).
Examen du patient Parkinsonien
Lors de l’examen physique et du bilan clinique du patient parkinsonien, l’objectif est de suivre la progression de la maladie, d’identifier des sujets à haut risque de chute selon différentes situations de la vie quotidienne ainsi que de quantifier l’effet d’un programme rééducatif.Ainsi, il est essentiel d’évaluer la mobilité articulaire, la force musculaire, l’akinésie, les tremblements, les activités, les troubles de la marche ainsi que la rigidité.Cette dernière peut être définie comme « résistance involontaire, indépendante de la vitesse, au mouvement passif d'une articulation (par exemple, coude, poignet) par un examinateur, avec ou sans phénomène de roue dentée » (Armstrong & Okun, 2020).Pour mettre en évidence ce symptôme, le thérapeute peut imposer des mouvements passifs au patient afin d’évaluer la qualité de la mobilisation. Lorsque la rigidité est très subtile ou semble absente, il est possible de l’augmenter au moyen de la manœuvre de Froment.Développé par Jules Froment, un neurologue français du XXème siècle, la manœuvre de Froment ou « test du poignet figé » (« the stiff wrist test » chez nos amis anglo-saxons) est basée sur la modification indirecte de la rigidité par la modification posturale du tronc (Broussolle et al., 2007). Des travaux expérimentaux plus récents ont pu confirmer ces propos en indiquant que les patients atteints de la maladie de Parkinson présentent un tonus axial plus élevé (Wright et al., 2007). De plus, les patients atteints de la maladie de Parkinson réagiraient anormalement aux perturbations pendant la posture, montrant une flexibilité intersegmentaire réduite (Carpenter, 2004; Horak et al., 2005).
Nuances
Finalement, il est intéressant de remarquer que ce test a pu connaitre des évolutions puisqu’originellement, ce test était réalisé selon « l’attitude et le geste dit du comptoir » où le patient devait se pencher en avant comme pour attraper un verre pendant que l’examinateur évaluait le membre controlatéral.De même, il est important de différencier la manœuvre de Froment, utile dans la détection du parkinsonisme, du signe de Froment, un test permettant d’évaluer la paralysie du nerf ulnaire via l’action de l’adducteur du pouce. Leur appellation semblable est au développement de ce test par Jules Froment, ce même neurologue français ayant développé la manœuvre de Froment ! (Froment, 1915)
Pour mettre en place la Manoeuvre de Froment :
- Le sujet se tient assis.
- L'examinateur se tient latéralement au sujet, du côté du bras évalué.
- L’examinateur réalise alors des flexions-extensions du coude ou des flexions-extensions du poignet du sujet.
- Dans la foulée, le sujet reçoit l'instruction de réaliser des circumductions avec l’épaule contralatérale : « faire le moulinet du bras »
- L'examinateur évalue alors le changement dans la rigidité perçue du membre supérieur évalué pendant que le sujet continue de réaliser les circumductions contralatérales.
La manœuvre est considérée comme positive lorsqu’une augmentation de la rigidité est détectée.
Bien que ce test fasse partie de l'évaluation de routine des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et soit utilisé dans la recherche de la rigidité lorsque celle-ci est subtile, il est à noter qu’aucune étude n’est évalué ses propriétés clinimétriques à notre connaissance. En revanche, certaines études ont pu confirmer la présence de ce signe chez les patients parkinsoniens (Powell et al., 2011) tandis que la version révisée de la MDS-UPDRS inclut cette manœuvre dans l’évaluation de la rigidité (Goetz et al., 2008). À noter tout de même qu’une récente revue a pu mettre en valeur le développement de techniques permettant d’évaluer la rigidité du poignet et ainsi permettre, peut-être, dans un futur proche, d’obtenir des valeurs clinimétriques plus précises (Alves et al., 2022).
- Alves, C. M., Rezende, A. R., Marques, I. A., Mendes, L. C., De Sá, A. A. R., Vieira, M. F., Júnior, E. A. L., Pereira, A. A., Oliveira, F. H. M., De Souza, L. P. S., Bourhis, G., Pino, P., Andrade, A. D. O., Morère, Y., & Naves, E. L. M. (2022). Wrist Rigidity Evaluation in Parkinson’s Disease : A Scoping Review. Healthcare, 10(11), 2178.
- Armstrong, M. J., & Okun, M. S. (2020). Diagnosis and Treatment of Parkinson Disease : A Review. JAMA, 323(6), 548.
- Broussolle, E., Krack, P., Thobois, S., Xie‐Brustolin, J., Pollak, P., & Goetz, C. G. (2007). Contribution of Jules Froment to the study of Parkinsonian rigidity. Movement Disorders, 22(7), 909‑914.
- Carpenter, M. G. (2004). Postural abnormalities to multidirectional stance perturbations in Parkinson’s disease. Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, 75(9), 1245‑1254.
- de Lau, L. M. L., & Breteler, M. M. B. (2006). Epidemiology of Parkinson’s disease. The Lancet. Neurology, 5(6), 525‑535.
- Dijkstra, A. A., Voorn, P., Berendse, H. W., Groenewegen, H. J., Netherlands Brain Bank, Rozemuller, A. J. M., & Van De Berg, W. D. J. (2014). Stage‐dependent nigral neuronal loss in incidental Lewy body and Parkinson’s disease. Movement Disorders, 29(10), 1244‑1251.
- Dorsey, E. R., Constantinescu, R., Thompson, J. P., Biglan, K. M., Holloway, R. G., Kieburtz, K., Marshall, F. J., Ravina, B. M., Schifitto, G., Siderowf, A., & Tanner, C. M. (2007). Projected number of people with Parkinson disease in the most populous nations, 2005 through 2030. Neurology, 68(5), 384‑386.
- Dorsey, E. R., Sherer, T., Okun, M. S., & Bloem, B. R. (2018). The Emerging Evidence of the Parkinson Pandemic. Journal of Parkinson’s Disease, 8(s1), S3‑S8.
- Froment, J. (1915). La préhension dans les paralysies du nerf cubital le signe du pouce. Masson et Cie, éditeurs.
- Goetz, C. G., Tilley, B. C., Shaftman, S. R., Stebbins, G. T., Fahn, S., Martinez‐Martin, P., Poewe, W., Sampaio, C., Stern, M. B., Dodel, R., Dubois, B., Holloway, R., Jankovic, J., Kulisevsky, J., Lang, A. E., Lees, A., Leurgans, S., LeWitt, P. A., Nyenhuis, D., … LaPelle, N. (2008). Movement Disorder Society‐sponsored revision of the Unified Parkinson’s Disease Rating Scale (MDS‐UPDRS) : Scale presentation and clinimetric testing results. Movement Disorders, 23(15), 2129‑2170.
- Hawkes, C. H., Del Tredici, K., & Braak, H. (2010). A timeline for Parkinson’s disease. Parkinsonism & Related Disorders, 16(2), 79‑84.
- Horak, F. B., Dimitrova, D., & Nutt, J. G. (2005). Direction-specific postural instability in subjects with Parkinson’s disease. Experimental Neurology, 193(2), 504‑521.
- Iacono, D., Geraci-Erck, M., Rabin, M. L., Adler, C. H., Serrano, G., Beach, T. G., & Kurlan, R. (2015). Parkinson disease and incidental Lewy body disease : Just a question of time? Neurology, 85(19), 1670‑1679.
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- Powell, D., Hanson, N., Joseph Threlkeld, A., Fang, X., & Xia, R. (2011). Enhancement of parkinsonian rigidity with contralateral hand activation. Clinical Neurophysiology, 122(8), 1595‑1601.
- Redgrave, P., Rodriguez, M., Smith, Y., Rodriguez-Oroz, M. C., Lehericy, S., Bergman, H., Agid, Y., DeLong, M. R., & Obeso, J. A. (2010). Goal-directed and habitual control in the basal ganglia : Implications for Parkinson’s disease. Nature Reviews. Neuroscience, 11(11), 760‑772.
- Wright, W. G., Gurfinkel, V. S., Nutt, J., Horak, F. B., & Cordo, P. J. (2007). Axial hypertonicity in Parkinson’s disease : Direct measurements of trunk and hip torque. Experimental Neurology, 208(1), 38‑46.
Résumé Parkinson
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus courante chez les adultes après la démence d'Alzheimer (de Lau & Breteler, 2006), touchant environ 120 000 personnes en France (Dorsey et al., 2007) et présentant une incidence annuelle de 5 à 35 nouveaux cas pour 100 000 personnes (Poewe et al., 2017). Cette maladie touche principalement les personnes de plus de 60 ans avec un pic autour de 65 ans (Dorsey et al., 2018), et affecte deux fois plus d'hommes que de femmes. Sur le plan économique, elle représente un coût annuel estimé à 13,9 milliards d'euros en Europe.Sur le plan biologique, la maladie de Parkinson se caractérise par la disparition progressive des neurones dopaminergiques dans la substance noire mésencéphalique (Redgrave et al., 2010). Cette dégénérescence neuronale commence souvent avant l'apparition des symptômes moteurs caractéristiques, soulignant l'importance de la recherche précoce et du diagnostic. En effet, les symptômes moteurs n'apparaissent souvent qu'une fois que 50% des neurones de la substance noire ont disparu (Dijkstra et al., 2014; Hawkes et al., 2010; Iacono et al., 2015).
Examen du patient Parkinsonien
Lors de l’examen physique et du bilan clinique du patient parkinsonien, l’objectif est de suivre la progression de la maladie, d’identifier des sujets à haut risque de chute selon différentes situations de la vie quotidienne ainsi que de quantifier l’effet d’un programme rééducatif.Ainsi, il est essentiel d’évaluer la mobilité articulaire, la force musculaire, l’akinésie, les tremblements, les activités, les troubles de la marche ainsi que la rigidité.Cette dernière peut être définie comme « résistance involontaire, indépendante de la vitesse, au mouvement passif d'une articulation (par exemple, coude, poignet) par un examinateur, avec ou sans phénomène de roue dentée » (Armstrong & Okun, 2020).Pour mettre en évidence ce symptôme, le thérapeute peut imposer des mouvements passifs au patient afin d’évaluer la qualité de la mobilisation. Lorsque la rigidité est très subtile ou semble absente, il est possible de l’augmenter au moyen de la manœuvre de Froment.Développé par Jules Froment, un neurologue français du XXème siècle, la manœuvre de Froment ou « test du poignet figé » (« the stiff wrist test » chez nos amis anglo-saxons) est basée sur la modification indirecte de la rigidité par la modification posturale du tronc (Broussolle et al., 2007). Des travaux expérimentaux plus récents ont pu confirmer ces propos en indiquant que les patients atteints de la maladie de Parkinson présentent un tonus axial plus élevé (Wright et al., 2007). De plus, les patients atteints de la maladie de Parkinson réagiraient anormalement aux perturbations pendant la posture, montrant une flexibilité intersegmentaire réduite (Carpenter, 2004; Horak et al., 2005).
Nuances
Finalement, il est intéressant de remarquer que ce test a pu connaitre des évolutions puisqu’originellement, ce test était réalisé selon « l’attitude et le geste dit du comptoir » où le patient devait se pencher en avant comme pour attraper un verre pendant que l’examinateur évaluait le membre controlatéral.De même, il est important de différencier la manœuvre de Froment, utile dans la détection du parkinsonisme, du signe de Froment, un test permettant d’évaluer la paralysie du nerf ulnaire via l’action de l’adducteur du pouce. Leur appellation semblable est au développement de ce test par Jules Froment, ce même neurologue français ayant développé la manœuvre de Froment ! (Froment, 1915)
Pour mettre en place la Manoeuvre de Froment :
- Le sujet se tient assis.
- L'examinateur se tient latéralement au sujet, du côté du bras évalué.
- L’examinateur réalise alors des flexions-extensions du coude ou des flexions-extensions du poignet du sujet.
- Dans la foulée, le sujet reçoit l'instruction de réaliser des circumductions avec l’épaule contralatérale : « faire le moulinet du bras »
- L'examinateur évalue alors le changement dans la rigidité perçue du membre supérieur évalué pendant que le sujet continue de réaliser les circumductions contralatérales.
La manœuvre est considérée comme positive lorsqu’une augmentation de la rigidité est détectée.
Bien que ce test fasse partie de l'évaluation de routine des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et soit utilisé dans la recherche de la rigidité lorsque celle-ci est subtile, il est à noter qu’aucune étude n’est évalué ses propriétés clinimétriques à notre connaissance. En revanche, certaines études ont pu confirmer la présence de ce signe chez les patients parkinsoniens (Powell et al., 2011) tandis que la version révisée de la MDS-UPDRS inclut cette manœuvre dans l’évaluation de la rigidité (Goetz et al., 2008). À noter tout de même qu’une récente revue a pu mettre en valeur le développement de techniques permettant d’évaluer la rigidité du poignet et ainsi permettre, peut-être, dans un futur proche, d’obtenir des valeurs clinimétriques plus précises (Alves et al., 2022).
- Alves, C. M., Rezende, A. R., Marques, I. A., Mendes, L. C., De Sá, A. A. R., Vieira, M. F., Júnior, E. A. L., Pereira, A. A., Oliveira, F. H. M., De Souza, L. P. S., Bourhis, G., Pino, P., Andrade, A. D. O., Morère, Y., & Naves, E. L. M. (2022). Wrist Rigidity Evaluation in Parkinson’s Disease : A Scoping Review. Healthcare, 10(11), 2178.
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- Redgrave, P., Rodriguez, M., Smith, Y., Rodriguez-Oroz, M. C., Lehericy, S., Bergman, H., Agid, Y., DeLong, M. R., & Obeso, J. A. (2010). Goal-directed and habitual control in the basal ganglia : Implications for Parkinson’s disease. Nature Reviews. Neuroscience, 11(11), 760‑772.
- Wright, W. G., Gurfinkel, V. S., Nutt, J., Horak, F. B., & Cordo, P. J. (2007). Axial hypertonicity in Parkinson’s disease : Direct measurements of trunk and hip torque. Experimental Neurology, 208(1), 38‑46.