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Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale - Traitement & Prise en charge

Module EBP
Mis Ă  jour le
9/10/2024
Fullphysio
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3 - Traitement - Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples de prises en charge en vidĂ©os en fonction de l'irritabilitĂ© du patient en bas de cette page

a - Stratégies et pistes de traitement

Nous allons tenter de reprendre, dans ce chapitre, les stratégies et pistes de traitements suggérées entre autres dans les derniÚres guidelines (Geisler et al. 2020).

L’objectif principal de la prise en charge est de remettre en charge progressivement la BIT du coureur blessĂ© afin de restaurer l’enveloppe de fonction de ses tissus, c'est-Ă -dire de restaurer la tolĂ©rance des tissus aux charges spĂ©cifiques de la course Ă  pied (Dye, 2005 ; Gabbett et al. 2016). Le modĂšle de l’homĂ©ostasie tissulaire de Dye (1999), revu en 2005 et Ă  nouveau en 2016 par Gabbett et al. rĂ©sume trĂšs bien ce concept. Bien que le modĂšle de Dye ait Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© spĂ©cifiquement pour le SFP (Syndrome FĂ©moro-Patellaire), il reste le modĂšle qui explique probablement le plus de situations, mais ce n’est pas pour autant qu’il est dominant.

C'est un chirurgien amĂ©ricain qui a conceptualisĂ© le dĂ©veloppement du SFP d’un point de vue tissulaire : il part du principe que si un sujet a dĂ©veloppĂ© une pathologie musculosquelettique, c'est parce qu’il Ă©tait allĂ© au-delĂ  des capacitĂ©s d’homĂ©ostasie de ses tissus. En revanche, si les contraintes subies par l’articulation ou le tissu sont adĂ©quates, il y a une homĂ©ostasie tissulaire, un Ă©quilibre entre anabolisme et catabolisme, il n’y a pas d’hypoxie tissulaire. Si le sujet a fait « trop et trop vite », alors il risque d’avoir dĂ©passĂ© sa zone d’homĂ©ostasie, ses tissus se situent donc dans une zone supra-physiologique de surcharge. La mise Ă  jour de ce modĂšle a consistĂ© Ă  dire que, certes une surcharge d'entraĂźnement pouvait augmenter le risque de blessure, mais que le sous-entraĂźnement pouvait lui aussi augmenter le risque de blessure. Ce principe s’applique Ă©galement au SDBIT.

Il est donc intĂ©ressant d’utiliser ce modĂšle avec les patients pour identifier, lors de l’anamnĂšse et du bilan clinique, les activitĂ©s qui posent problĂšme et celles qui justement se trouvent dans l’enveloppe physiologique. Le thĂ©rapeute va donc orienter petit Ă  petit la prise en charge vers les activitĂ©s qui posent des difficultĂ©s de maniĂšre Ă  augmenter l’enveloppe de fonction. Le but Ă©tant d’utiliser une mise en contrainte progressive afin de stimuler les processus d’adaptation des tissus, sans irriter davantage la BIT. En effet, il existe des preuves dans la littĂ©rature selon lesquelles le dĂ©veloppement des capacitĂ©s physiques des athlĂštes par le biais d’une charge de travail chronique Ă©levĂ©e assure un effet protecteur contre les blessures. Par ailleurs, il est dĂ©conseillĂ© de limiter complĂštement les contraintes car cela pourrait augmenter le risque de rĂ©cidive lorsque le coureur reprendra la course Ă  pied. En somme, l’excĂšs de charge tout comme la rĂ©duction de la charge de travail ne sont peut-ĂȘtre pas les meilleures approches dans la rĂ©Ă©ducation pour protĂ©ger des blessures. Le thĂ©rapeute doit donc activement surveiller le volume et la charge d'entraĂźnement des athlĂštes Ă  court et Ă  long terme.

Les recommandations Ă  propos de la prise en charge des patients souffrant d’un SDBIT ont Ă©voluĂ© avec le temps (Geisler et al. 2020) : dĂ©sormais, on retrouve avec un niveau de preuve “B” qu’il n’est pas recommandĂ© :

- D’effectuer du MTP par friction sur la BIT

- De réaliser des injections de corticostéroïdes

- De réaliser des étirements

pour rĂ©duire la douleur et le dysfonctionnement chez les patients ayant un SDBIT, contrairement Ă  ce qui Ă©tait recommandĂ© auparavant. Il serait Ă©galement inutile de rĂ©aliser un tapping en prĂ©sence d’un SDBIT. Quant Ă  l’utilisation du foam-rolling, largement utilisĂ© pour soi-disant “assouplir” la bandelette ilio-tibiale ou “briser les adhĂ©rences” des fascias, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© dans la littĂ©rature qu’il ne permet pas d’assouplir la BIT plus de quelques minutes et que le soulagement ressenti, qui n’est pas permanent, serait probablement provoquĂ© par un phĂ©nomĂšne de modulation centrale de la douleur (Aboodarda et al. 2015 ; Wiewelhove et al. 2019). De plus, le SDBIT Ă©tant une pathologie liĂ©e Ă  une compression, il semble clairement inadĂ©quat d’ajouter une compression supplĂ©mentaire (Fairclough et al. 2007).

D’aprĂšs certaines revues systĂ©matiques et mĂ©ta-analyses, on retrouve certaines techniques de traitement qui peuvent s’avĂ©rer utiles lors de la rĂ©Ă©ducation :

- Avec un niveau de preuve 1 :

- Évidence modĂ©rĂ©e quant Ă  l’utilisation des AINS

- Avec un niveau de preuve 2 :

- Les mobilisations et auto-mobilisations des muscles proximaux de hanche amélioreraient la douleur et la fonction chez les patients avec un SDBIT

- Avec un niveau de preuve 3 :

- La rééducation neuromusculaire basée sur le mouvement et l'entraßnement des muscles proximaux de la hanche serait efficace dans le traitement du SDBIT

De plus, il a Ă©tĂ© constatĂ© avec un niveau de preuves “B” que l’amĂ©lioration :

- Du contrĂŽle neuromusculaire

- De l’endurance et de la force des muscles abducteurs de hanche

- De l’endurance et de la force des muscles rotateurs externes de hanche

permettraient de rĂ©duire la douleur et d’amĂ©liorer la fonction chez les patients souffrant du SDBIT.

En effet, plusieurs Ă©tudes interventionnelles (Fredericson et al. 2000 ; Fredericson et al. 2005 ; Balachandar et al. 2019 ; Noehren et al. 2014) ont constatĂ© des effets positifs Ă  court terme des thĂ©rapies axĂ©es sur les muscles de la hanche : la plupart des athlĂštes prĂ©sents dans ces Ă©tudes prĂ©sentaient une diminution de la douleur et avaient retrouvĂ© leur volume de course et leur niveau de performance prĂ©-lĂ©sionnel. D’aprĂšs l’étude publiĂ©e par Ford et al. en 2015, il serait Ă©galement pertinent d’introduire des interventions neuromusculaires axĂ©es sur la hanche pour traiter le valgus dynamique fĂ©moral. Par ailleurs, il semblerait que la rĂ©alisation d’exercices ciblĂ©s de la hanche en dĂ©charge, en charge, fonctionnels et dynamiques soient efficaces pour rĂ©duire les douleurs et amĂ©liorer le contrĂŽle des mouvements lors du valgus dynamique des membres infĂ©rieurs.

b - Recommandations globales en prévision de la prise en charge

Avant d’initier tout programme de rĂ©Ă©ducation active, il est conseillĂ© de mettre en place une pĂ©riode de repos relatif afin de diminuer les douleurs et la sensibilitĂ© des tissus chez le patient souffrant d’un SDBIT (Mellinger et al. 2019). Pendant cette pĂ©riode, il va donc ĂȘtre nĂ©cessaire de rĂ©duire le niveau d’activitĂ©, de modifier la charge, de contrĂŽler la douleur et de rĂ©aliser un entraĂźnement croisĂ© (cross training), c'est-Ă -dire de s'entraĂźner dans plusieurs disciplines et pas seulement dans le sport principalement pratiquĂ©. Concernant plus particuliĂšrement les athlĂštes ayant dĂ©veloppĂ© un SDBIT suite Ă  la pratique de la course Ă  pied, il convient d’éviter provisoirement la course Ă  pied si le niveau de douleur est particuliĂšrement Ă©levĂ©, mais aussi les exercices sur stepper, sur vĂ©lo stationnaire ou sur rameur dans le cadre de leur cross-training (entraĂźnement croisĂ©) car leur utilisation pourrait aggraver les forces d’impaction. Ils peuvent en revanche rĂ©aliser des activitĂ©s telles que la natation et la marche sur terrain plat ou en lĂ©gĂšre cĂŽte (8-10%) avec des petites foulĂ©es dans un premier temps. En effet, lors de la course Ă  pied, les structures anatomiques subissent d’importants pics de charges, elles doivent stocker et libĂ©rer de grandes quantitĂ©s d’énergie et ce avec une frĂ©quence importante (Willy et al. 2016). Au cours de la rĂ©Ă©ducation, il est donc important de prendre ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments en compte :

- Effectuer du renforcement avec des charges “lourdes” et des contractions lentes (ce qui correspond au travail de la tolĂ©rance des “pics de charges Ă©levĂ©s subis pendant la course”)

- RĂ©aliser des exercices pliomĂ©triques (ce qui correspond au “travail de stockage et de restitution de l’énergie”)

- Élaborer un programme de retour à la course à pied (ce qui correspond au “cumul de la charge subie pendant la course à pied”)

Concernant les pics de charge, il faut savoir que lors de la course Ă  pied, la BIT est mise en charge lorsque l’adduction de hanche augmente et que les foulĂ©es sont plus Ă©troites (Hamill et al. 2008 ; Meardon et al. 2012). La prĂ©sence d’un varus de genou augmenterait Ă©galement les charges sur la BIT (Fetto et al. 2002). En somme, une diminution, mĂȘme lĂ©gĂšre, de la largeur des pas peut augmenter la tension et la frĂ©quence de celles-ci au niveau de la BIT. D’aprĂšs l’étude de Meardon et al. de 2012, il serait donc bĂ©nĂ©fique dans le traitement, et Ă©galement en prĂ©vention, d’augmenter la largeur du pas pendant la course chez les coureurs ayant une largeur de pas Ă©troite. Nous verrons cela plus bas.

Pour les patients prĂ©sentant entre autres une dĂ©viation fĂ©morale dans le plan frontal lors de la rĂ©ception et de la phase d’absorption aprĂšs un saut, il peut ĂȘtre pertinent d’intĂ©grer, dans leur programme d’entraĂźnement musculaire de hanche, des exercices visant Ă  amĂ©liorer le contrĂŽle et la fonction de leur musculature proximale de hanche. Dans la littĂ©rature, on retrouve des donnĂ©es fondĂ©es Ă  propos du renforcement des muscles de la hanche.

Lewis et al. (2018) ont constatĂ© lors d’exercices de pas latĂ©raux rĂ©sistĂ©s (avec Ă©lastique) en position de squat, que la mise en place de la bande autour des pieds (avant-pieds) a suscitĂ© une plus grande activitĂ© musculaire des muscles fessiers sans augmenter l’activitĂ© du TFL, comparĂ© Ă  un placement autour des genoux. Le fait de placer la bande Ă©lastique autour des pieds semble ĂȘtre le placement le plus appropriĂ© lorsque l’objectif thĂ©rapeutique est d’activer les muscles abducteurs et rotateurs externes de hanche pour prĂ©venir l’adduction fĂ©morale et la rotation interne (valgus dynamique). Il est donc possible d’élaborer une progression dans les exercices pour solliciter les muscles de la hanche afin de contrĂŽler les dĂ©viations dans le plan frontal : effectuer des pas latĂ©raux rĂ©sistĂ©s ou des fentes latĂ©rales rĂ©sistĂ©es avec un Ă©lastique autour des genoux, puis autour des chevilles et enfin autour des pieds.

D’aprĂšs l’étude de Ford et al. rĂ©alisĂ©e en 2015, la stabilitĂ© proximale lors des mouvements des membres infĂ©rieurs pendant la mise en charge et la phase d’absorption sur une seule jambe est assurĂ©e par les muscles petit, moyen et grand fessiers ainsi que par le muscle piriforme. La stabilisation est nĂ©cessaire pour maintenir le bassin Ă  niveau et contrĂŽler la rotation de l’articulation fĂ©moro-acĂ©tabulaire. En effet, la prĂ©sence d’une faiblesse ou d’une certaine fatigue des muscles postĂ©ro-latĂ©raux de la hanche peut entraĂźner une posture de Trendelenburg, c’est Ă  dire une adduction et une rotation interne du fĂ©mur lors de la phase d’appui Ă  la marche (phase d’absorption) ou Ă  la rĂ©ception lors d’un saut.

Il est donc pertinent d’effectuer un renforcement ciblĂ© des muscles fessiers pour amĂ©liorer la stabilitĂ© chez les patients souffrant d’un SDBIT. Lors de ce renforcement, il est important de tenir compte de la position du tronc et des hanches du patient, car dans leur Ă©tude, Ford et al. ont constatĂ© que la position des membres et les angles des articulations influencent l'activation des muscles fessiers. Par exemple, les muscles de la hanche s’activent davantage lors de sauts ou lors de la course lorsque le tronc est lĂ©gĂšrement penchĂ© vers l’avant (lĂ©gĂšre flexion) ; l’activation du muscle grand fessier est plus importante lorsque la hanche est flĂ©chie de 30 Ă  60° (par opposition Ă  90 degrĂ©s) ; enfin, l’activitĂ© du moyen fessier est augmentĂ©e lorsque, pendant des mouvements d’abduction de hanche en couchĂ© latĂ©ral, le patient oriente son membre infĂ©rieur en rotation interne. Le thĂ©rapeute doit tenir compte de ces notions cliniques dans les Ă©tapes du traitement qui vont suivre.

c - Exemple de protocole

Dans sa revue de synthùse des preuves disponibles concernant le SDBIT, Geisler P.R. (2020) propose 3 niveaux de gestion pour la prise en charge des sujets souffrant d’un SDBIT.

- Le niveau I consiste à initier la force, l’endurance et à activer les muscles de la hanche qui contrîlent l’adduction et la rotation interne de hanche de maniùre excentrique.

- Le niveau II consiste à intégrer le contrÎle neuromusculaire des abducteurs, extenseurs et rotateurs externes de hanche.

- Enfin, le niveau III consiste Ă  travailler de maniĂšre progressive et fonctionnelle, sur l’optimisation de la biomĂ©canique par l’activitĂ© et le sport.

Nous nous sommes inspirĂ©s non seulement de ces 3 Ă©tapes pour Ă©laborer les phases de traitement ci-dessous, mais Ă©galement de rĂ©centes revues de la littĂ©rature reprenant des notions d’adaptation de la charge qui sont ici trĂšs importantes lors de la prise en charge d’un coureur Ă  pied souffrant d’un SDBIT (Dr Rich Willy, 2019 ; Gabbett et al. 2016 ; Dye et al. 2005 ; Mellinger et al. 2019).

1 - Phase I : faible charge, travail en chaĂźne ouverte

Objectif :

- AmĂ©liorer la qualitĂ© tissulaire et diminuer le niveau d'irritabilitĂ© : rĂ©duire les charges abusives tout en maintenant un niveau de charge tolĂ©rable (ne pas avoir peur de charger la BIT, tout en Ă©vitant d’exacerber la douleur)

- AmĂ©liorer l’endurance et la force des muscles proximaux de la hanche, responsables de la rĂ©duction de l’adduction fĂ©morale et de la rotation interne pendant les activitĂ©s en charge.

Provisoirement, il est possible qu’il faille cesser la course Ă  pied pour parvenir Ă  diminuer le niveau d’irritabilitĂ©. Toutefois, il est pertinent de mettre en place un entraĂźnement croisĂ© (cross-training) (Geisler et al. 2020) composĂ© d’activitĂ©s non-irritantes mais en conservant une bonne intensitĂ©, pour garder un niveau d'activitĂ© le plus Ă©levĂ© possible. En effet, la mise en contrainte amĂ©liore la qualitĂ© des tissus tout en jouant un rĂŽle non nĂ©gligeable sur la douleur (Khan et al. 2009 ; Smith et al. 2017).

Exercices :

- Marche sur tapis incliné à 8-10% :

- Permet de rĂ©duire le moment de varus du genou et d’augmenter la flexion du genou Ă  l’attaque du pied, Ă©vitant ainsi la zone de conflit situĂ©e Ă  environ 30° de flexion du genou

- RĂ©duit le phĂ©nomĂšne de stockage / restitution de l’énergie au niveau de la BIT (Fairclough et al. 2006)

- Natation si la marche n’est pas bien tolĂ©rĂ©e

Renforcement :

- Exercices isotoniques d’abduction de hanche en couchĂ© latĂ©ral (side-lying hip abduction)

- Exercices du clapet en couché latéral (side-lying clamshell exercise) : axé sur le contrÎle excentrique

- Exercice en coup de pied en couché ventral (Prone mule kicks exercises) : avec genou fléchi et genou tendu

- Exercice du pont fessier sur une jambe (cÎté homolatéral) en couché dorsal (supine single leg bridge) : avec genou fléchi progressivement de 90° à 30°

- Exercices de rotations externes de hanche résistées (élastique) en position assise ou en couché dorsal

Dans cette Ă©tape, Ford et al. 2015 Ă©mettent 3 recommandations essentielles Ă  l'Ă©laboration du programme d’exercices de renforcement du patient :

- L’activation du moyen fessier est plus importante (16-43% plus importante) lors de l’exercice d’abduction en couchĂ© latĂ©ral (side-lying hip abduction) que lors de l’exercice du clapet (side-lying clam-shell) en couchĂ© latĂ©ral.

- L’activation du moyen fessier est plus importante (35-40%) lors du l’exercice de la planche latĂ©rale (side-bridge) que lors de l’exercice d’abduction en couchĂ© latĂ©ral (side-lying hip abduction).

- L’activation du grand fessier est plus importante lorsque l’exercice du pont fessier (Supine bridge) est exĂ©cutĂ© sur une seule jambe (Supine single leg bridge).

Au cours des exercices, il est nĂ©cessaire de veiller Ă  la stabilitĂ© lombo-pelvienne et Ă  la qualitĂ© des mouvements (positionnement / contrĂŽle) rĂ©alisĂ©s par le patient afin de favoriser la coordination fonctionnelle. Il est Ă©galement nĂ©cessaire de cibler les amplitudes de mouvement dans la mesure du possible, d’augmenter le volume et la charge de maniĂšre progressive en fonction de la tolĂ©rance du patient et de l’évolution de la douleur.

CritĂšres pour passer Ă  la phase II :

- Le niveau de douleur ne doit pas dĂ©passer 3/10 sur l’échelle de l’EVA lors des exercices (selon Geisler et al. 2020)

- Le patient doit pouvoir descendre des marches sans douleur (selon Willy R. 2019)

2 - Phase II : charge modérée, travail en chaßne fermée

Objectifs :

- Augmenter la charge de maniĂšre progressive

- Rétablir des schémas de mouvements plus adéquats dans le plan sagittal lors des exercices de mise en charge

- RĂ©aliser des exercices de plus en plus fonctionnels

La progression d’exercices qui suit permet un travail Ă  la fois excentrique et concentrique de la musculature des membres infĂ©rieurs, y compris de la BIT, de par l’utilisation de charges de plus en plus lourdes tout en effectuant des rĂ©pĂ©titions lentes (environ 6 sec/rĂ©pĂ©tition pour le split squat par exemple).

Dans le but de rétablir des modÚles de mouvement plus adéquats dans le plan sagittal lors des exercices de mise en charge, le thérapeute peut :

- Utiliser des indices verbaux

- Utiliser un miroir (permet un feedback et un contrĂŽle du mouvement et de la qualitĂ© d’exĂ©cution)

pour aider son patient Ă  se corriger (Ford et al. 2015 ; Mellinger et al. 2019).

Dans cette phase, il faut prĂ©ciser au patient que la douleur ne doit pas dĂ©passer 3/10 sur l’échelle de l’EVA. Si la douleur persiste ou s'accroĂźt, le thĂ©rapeute doit rĂ©duire la charge Ă  laquelle est soumis le membre blessĂ©.

Il faut comprendre que le renforcement rĂ©alisĂ© seul ne permettra pas de pallier aux problĂšmes de biomĂ©canique de course qui contribuent au SDBIT (Willy et al. 2001). Les exercices de renforcement vont surtout permettre d’amĂ©liorer la tolĂ©rance Ă  la charge des diffĂ©rentes structures. Il ne s’agit pas encore de la pĂ©riode de travail fonctionnel, on est vraiment sur de la charge.

Le fonctionnel arrive progressivement en fin de cette phase 2, dans laquelle il va ĂȘtre important d’évaluer le contrĂŽle proximal, le mouvement sagittal et l’absorption de la force par le membre infĂ©rieur blessĂ©. Pour cela, le thĂ©rapeute peut demander au patient de rĂ©aliser des exercices de course (type jogging) et arrĂȘts sur place, ou bien demander au patient d’effectuer des petits sauts de maniĂšre contrĂŽlĂ©e, etc


Les exercices :

- Exercice de haussement de hanche sur une jambe (cÎté homolatéral) (One leg ipsilateral hip hikes)

- Exercice de fentes avant (Forward lunges)

- Exercice de squat en fente (Split squat)

- Exercice de mini-squats sur 2 puis 1 jambe (Tow leg mini-squat / Single leg mini-squat)

- Exercice de montĂ©e et descente d’une marche / caisson vers l’avant (Foreward Step Up & Step Down), et en latĂ©ral (Lateral Step-Up) : en gardant un focus sur les fessiers

- Exercices avec la jambe controlatĂ©rale en chaĂźne ouverte pour mettre Ă  l’épreuve la stabilitĂ© de la jambe blessĂ©e

- Exercices de pas latéraux (avec élastique) (Side stepping) (avec progression : élastique autour des genoux, puis des chevilles, puis des pieds comme vu précédemment)

- Exercices de fentes latérales (avec élastiques) (Side lunging)

‍CritĂšres pour passer Ă  la phase III (plus exigeante et plus chargĂ©e) (Mellinger et al. 2019):

- Le patient doit ĂȘtre capable de tolĂ©rer un volume et une durĂ©e d’application de la charge plus Ă©levĂ©s qu’au niveau II

- Le patient ne doit pas ressentir de douleur pendant et aprĂšs les sĂ©ances d’exercices

- Le patient doit disposer d’une qualitĂ© de mouvement correcte lors de l’exĂ©cution des exercices

- Le patient doit disposer d’un bon contrîle dans le plan sagittal

- Le patient doit ĂȘtre capable de marche au moins 30 minutes sans douleur

- Le patient doit ĂȘtre capable de faire du jogging pendant 1 minute sans douleur

3 - Phase III : charge importante, évaluation de la tolérance et préparation au retour au sport

Objectifs :

- Le patient doit tolĂ©rer un volume important et une durĂ©e plus importante d’application de la charge en prĂ©vision du retour au sport.

- IntĂ©gration d’exercices pliomĂ©triques dans le but d’amĂ©liorer la capacitĂ© de stockage et de redistribution de l’énergie par la BIT

Dans les premiers temps de cette Ă©tape, on ne va pas chercher Ă  travailler l’accumulation de la charge de la course Ă  pied, on va privilĂ©gier pendant 2-3 semaines la rĂ©alisation d’exercices pliomĂ©triques tels que des sauts latĂ©raux rĂ©sistĂ©s, trĂšs efficaces pour charger la musculature postĂ©ro-latĂ©rale de la hanche. On va Ă©galement poursuivre la rĂ©alisation d’exercices de renforcement tels que les fentes avant, les fentes latĂ©rales et les pas latĂ©raux rĂ©sistĂ©s avec une bande Ă©lastique, qui, selon Ford et al. 2015, sont efficaces pour activer de maniĂšre importante le moyen et le grand fessier. De plus, le muscle grand fessier Ă©tant largement activĂ© lors d’exercices d’atterrissage dans le plan sagittal sur 1 et 2 jambes, on pourra Ă©galement rĂ©aliser des exercices pliomĂ©triques de sauts / rebonds, depuis le sol ou depuis une certaine hauteur, etc


Les exercices :

- Squats unilatéraux plus profonds

- Fentes avant et latérales sans résistance

- Pas latéraux ou fentes latérales avec résistance (élastique autour des pieds)

- Mini sauts sur place

- Sauts latéraux

- Sauts latéraux résistés

- Exercices d’agilitĂ© (avec Ă©chelle)

- Sauts bilatéraux à 2 jambes puis sur 1 seule jambe

- Exercices d'atterrissage (devant un miroir + indications verbales pour encourager une mĂ©canique d’atterrissage correcte dans le plan sagittal

4 - Retour au sport

La charge de course Ă  pied doit ĂȘtre rĂ©introduite de maniĂšre progressive : le coureur doit percevoir cet entraĂźnement simplement comme un autre exercice de mise en charge et non pas comme un moyen d’amĂ©liorer d’emblĂ©e sa performance, sinon il risque de faire “trop et trop vite” (voir plus haut le modĂšle de Dye, revu par Gabbett et al. en 2016) et peut augmenter le risque de blessure.

Comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, le sujet aura pu faire un entraĂźnement croisĂ© pendant sa rĂ©Ă©ducation afin de conserver un bon niveau d’activitĂ© physique. Dans la phase de retour au sport, le sujet peut continuer d’augmenter l’intensitĂ© de son entraĂźnement croisĂ© en se challengeant avec de l’intervalle training en vĂ©lo par exemple. ParallĂšlement, il peut reprendre doucement la course Ă  pied sur tapis, avec une lĂ©gĂšre inclinaison en cĂŽte de 5% dans un premier temps, puis en extĂ©rieur. Le trail (terrain accidentĂ©) et la course en descente sont prohibĂ©s dans cette premiĂšre pĂ©riode de reprise de la course.

Comme dans toute prise en charge, l’éducation du patient tient une place Ă  part entiĂšre, surtout si le coureur apprĂ©hende le retour Ă  sa charge d'entraĂźnement habituelle et le fait de reproduire les erreurs ayant contribuĂ© au dĂ©veloppement de son SDBIT.

Lors des exercices de course Ă  pied, le thĂ©rapeute va pouvoir modifier si nĂ©cessaire la technique de course du sujet pour rĂ©duire les charges et les contraintes sur la BIT, et permettre au coureur de courir plus longtemps avant l’éventuelle arrivĂ©e des symptĂŽmes. Il peut donner comme consigne au patient d’augmenter sa cadence de pas par minute de 5 Ă  10%, ce qui va naturellement permettre de rĂ©duire le pic d’adduction de hanche, d’augmenter lĂ©gĂšrement la largeur des pas et de rĂ©duire le temps de conflit de la BIT grĂące Ă  une flexion de genou plus grande lors de l’attaque du pied au sol (Boyer et al. 2015 ; Hamill et al. 2008 ; Willy R. et al. 2016 ; Willy R.W. et al. 2016). Il est Ă©galement important que le coureur puisse s’appuyer sur un feedback visuel (montre de course par exemple) pour dĂ©tecter ses erreurs, sans quoi l'entraĂźnement ne serait pas vraiment efficace (Davis I. 2018). Afin de corriger la largeur du pas, on peut Ă©galement placer une bande de tape sur le tapis de course et donner comme consigne au patient de placer ses appuis de part et d’autre de cette bande pendant l’exercice de course. En effet, lorsqu’on souhaite modifier une technique de course, un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte est le focus attentionnel utilisĂ© par le patient.

D’aprĂšs l’étude de Benjaminse et al. en 2015, l’adoption d’un focus attentionnel externe lors de la tĂąche permettrait d’amĂ©liorer le contrĂŽle automatique des mouvements et d’amĂ©liorer la performance (Benjaminse et al. 2011). En somme, le cerveau retient mieux les repĂšres externes. Globalement, le fait de se concentrer sur l’effet du mouvement et non sur le mouvement en lui-mĂȘme favorise l’utilisation de l’inconscient, et donc ne perturbe par les processus de contrĂŽle automatique du mouvement. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de dire au patient de placer ses pieds de part et d’autre de la bande de tape plutĂŽt que de lui demander directement de courir avec une largeur de pas plus importante.

Par la suite, le coureur va pouvoir augmenter progressivement son volume d'entraĂźnement, intĂ©grer la course en descente, le trail etc
 Il pourra Ă©galement poursuivre les exercices de renforcement (split squat par exemple) mais de maniĂšre moins frĂ©quente en parallĂšle Ă  l’augmentation de son volume d’entrainement en course Ă  pied.

Exemples d'exercices

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Bibliographie

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Baker, Robert L., et Michael Fredericson. « Iliotibial Band Syndrome in Runners: Biomechanical Implications and Exercise Interventions ». Physical Medicine and Rehabilitation Clinics of North America 27, no 1 (février 2016): 53 77.

Baker, Robert L., Richard B. Souza, et Michael Fredericson. « Iliotibial Band Syndrome: Soft Tissue and Biomechanical Factors in Evaluation and Treatment ». PM & R: The Journal of Injury, Function, and Rehabilitation 3, no 6 (juin 2011): 550 61.

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