Loading the EBP Module! Get your best notebook ready 📘
Rechercher sur Fullphysio
X ressources
This is some text inside of a div block.
This is some text inside of a div block.
This is some text inside of a div block.
Mince, nous n’avons rien trouvĂ©...
Essayez de rechercher un autre mot clé ou bien envoyez-nous vos suggestions !
Envoyer une suggestion

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale - Traitement & Prise en charge

EBP Module
Updated
5/25/2024
Fullphysio
ATTENTION !

Nous mettons toutes nos forces et tout notre coeur dans la production des Ressources disponibles sur Fullphysio pour vous aider au mieux dans votre pratique clinique.

Il est donc important que les Ressources ne soient pas diffusées hors de la plateforme. Nous vous remercions pour votre compréhension et pour votre soutien au quotidien.

Veuillez noter que l'extraction, la copie ou l'utilisation de Ressources provenant de Fullphysio est strictement interdite. Toute violation de cette rĂšgle pourra entraĂźner des poursuites judiciaires.
Nous vous recommandons d'utiliser un ordinateur pour parcourir les Modules EBP

3 - Traitement - Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples de prises en charge en vidĂ©os en fonction de l'irritabilitĂ© du patient en bas de cette page

a - Stratégies et pistes de traitement

Nous allons tenter de reprendre, dans ce chapitre, les stratégies et pistes de traitements suggérées entre autres dans les derniÚres guidelines (Geisler et al. 2020).

L’objectif principal de la prise en charge est de remettre en charge progressivement la BIT du coureur blessĂ© afin de restaurer l’enveloppe de fonction de ses tissus, c'est-Ă -dire de restaurer la tolĂ©rance des tissus aux charges spĂ©cifiques de la course Ă  pied (Dye, 2005 ; Gabbett et al. 2016). Le modĂšle de l’homĂ©ostasie tissulaire de Dye (1999), revu en 2005 et Ă  nouveau en 2016 par Gabbett et al. rĂ©sume trĂšs bien ce concept. Bien que le modĂšle de Dye ait Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© spĂ©cifiquement pour le SFP (Syndrome FĂ©moro-Patellaire), il reste le modĂšle qui explique probablement le plus de situations, mais ce n’est pas pour autant qu’il est dominant.

C'est un chirurgien amĂ©ricain qui a conceptualisĂ© le dĂ©veloppement du SFP d’un point de vue tissulaire : il part du principe que si un sujet a dĂ©veloppĂ© une pathologie musculosquelettique, c'est parce qu’il Ă©tait allĂ© au-delĂ  des capacitĂ©s d’homĂ©ostasie de ses tissus. En revanche, si les contraintes subies par l’articulation ou le tissu sont adĂ©quates, il y a une homĂ©ostasie tissulaire, un Ă©quilibre entre anabolisme et catabolisme, il n’y a pas d’hypoxie tissulaire. Si le sujet a fait « trop et trop vite », alors il risque d’avoir dĂ©passĂ© sa zone d’homĂ©ostasie, ses tissus se situent donc dans une zone supra-physiologique de surcharge. La mise Ă  jour de ce modĂšle a consistĂ© Ă  dire que, certes une surcharge d'entraĂźnement pouvait augmenter le risque de blessure, mais que le sous-entraĂźnement pouvait lui aussi augmenter le risque de blessure. Ce principe s’applique Ă©galement au SDBIT.

Il est donc intĂ©ressant d’utiliser ce modĂšle avec les patients pour identifier, lors de l’anamnĂšse et du bilan clinique, les activitĂ©s qui posent problĂšme et celles qui justement se trouvent dans l’enveloppe physiologique. Le thĂ©rapeute va donc orienter petit Ă  petit la prise en charge vers les activitĂ©s qui posent des difficultĂ©s de maniĂšre Ă  augmenter l’enveloppe de fonction. Le but Ă©tant d’utiliser une mise en contrainte progressive afin de stimuler les processus d’adaptation des tissus, sans irriter davantage la BIT. En effet, il existe des preuves dans la littĂ©rature selon lesquelles le dĂ©veloppement des capacitĂ©s physiques des athlĂštes par le biais d’une charge de travail chronique Ă©levĂ©e assure un effet protecteur contre les blessures. Par ailleurs, il est dĂ©conseillĂ© de limiter complĂštement les contraintes car cela pourrait augmenter le risque de rĂ©cidive lorsque le coureur reprendra la course Ă  pied. En somme, l’excĂšs de charge tout comme la rĂ©duction de la charge de travail ne sont peut-ĂȘtre pas les meilleures approches dans la rĂ©Ă©ducation pour protĂ©ger des blessures. Le thĂ©rapeute doit donc activement surveiller le volume et la charge d'entraĂźnement des athlĂštes Ă  court et Ă  long terme.

Les recommandations Ă  propos de la prise en charge des patients souffrant d’un SDBIT ont Ă©voluĂ© avec le temps (Geisler et al. 2020) : dĂ©sormais, on retrouve avec un niveau de preuve “B” qu’il n’est pas recommandĂ© :

- D’effectuer du MTP par friction sur la BIT

- De réaliser des injections de corticostéroïdes

- De réaliser des étirements

pour rĂ©duire la douleur et le dysfonctionnement chez les patients ayant un SDBIT, contrairement Ă  ce qui Ă©tait recommandĂ© auparavant. Il serait Ă©galement inutile de rĂ©aliser un tapping en prĂ©sence d’un SDBIT. Quant Ă  l’utilisation du foam-rolling, largement utilisĂ© pour soi-disant “assouplir” la bandelette ilio-tibiale ou “briser les adhĂ©rences” des fascias, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© dans la littĂ©rature qu’il ne permet pas d’assouplir la BIT plus de quelques minutes et que le soulagement ressenti, qui n’est pas permanent, serait probablement provoquĂ© par un phĂ©nomĂšne de modulation centrale de la douleur (Aboodarda et al. 2015 ; Wiewelhove et al. 2019). De plus, le SDBIT Ă©tant une pathologie liĂ©e Ă  une compression, il semble clairement inadĂ©quat d’ajouter une compression supplĂ©mentaire (Fairclough et al. 2007).

D’aprĂšs certaines revues systĂ©matiques et mĂ©ta-analyses, on retrouve certaines techniques de traitement qui peuvent s’avĂ©rer utiles lors de la rĂ©Ă©ducation :

- Avec un niveau de preuve 1 :

- Évidence modĂ©rĂ©e quant Ă  l’utilisation des AINS

- Avec un niveau de preuve 2 :

- Les mobilisations et auto-mobilisations des muscles proximaux de hanche amélioreraient la douleur et la fonction chez les patients avec un SDBIT

- Avec un niveau de preuve 3 :

- La rééducation neuromusculaire basée sur le mouvement et l'entraßnement des muscles proximaux de la hanche serait efficace dans le traitement du SDBIT

De plus, il a Ă©tĂ© constatĂ© avec un niveau de preuves “B” que l’amĂ©lioration :

- Du contrĂŽle neuromusculaire

- De l’endurance et de la force des muscles abducteurs de hanche

- De l’endurance et de la force des muscles rotateurs externes de hanche

permettraient de rĂ©duire la douleur et d’amĂ©liorer la fonction chez les patients souffrant du SDBIT.

En effet, plusieurs Ă©tudes interventionnelles (Fredericson et al. 2000 ; Fredericson et al. 2005 ; Balachandar et al. 2019 ; Noehren et al. 2014) ont constatĂ© des effets positifs Ă  court terme des thĂ©rapies axĂ©es sur les muscles de la hanche : la plupart des athlĂštes prĂ©sents dans ces Ă©tudes prĂ©sentaient une diminution de la douleur et avaient retrouvĂ© leur volume de course et leur niveau de performance prĂ©-lĂ©sionnel. D’aprĂšs l’étude publiĂ©e par Ford et al. en 2015, il serait Ă©galement pertinent d’introduire des interventions neuromusculaires axĂ©es sur la hanche pour traiter le valgus dynamique fĂ©moral. Par ailleurs, il semblerait que la rĂ©alisation d’exercices ciblĂ©s de la hanche en dĂ©charge, en charge, fonctionnels et dynamiques soient efficaces pour rĂ©duire les douleurs et amĂ©liorer le contrĂŽle des mouvements lors du valgus dynamique des membres infĂ©rieurs.

b - Recommandations globales en prévision de la prise en charge

Avant d’initier tout programme de rĂ©Ă©ducation active, il est conseillĂ© de mettre en place une pĂ©riode de repos relatif afin de diminuer les douleurs et la sensibilitĂ© des tissus chez le patient souffrant d’un SDBIT (Mellinger et al. 2019). Pendant cette pĂ©riode, il va donc ĂȘtre nĂ©cessaire de rĂ©duire le niveau d’activitĂ©, de modifier la charge, de contrĂŽler la douleur et de rĂ©aliser un entraĂźnement croisĂ© (cross training), c'est-Ă -dire de s'entraĂźner dans plusieurs disciplines et pas seulement dans le sport principalement pratiquĂ©. Concernant plus particuliĂšrement les athlĂštes ayant dĂ©veloppĂ© un SDBIT suite Ă  la pratique de la course Ă  pied, il convient d’éviter provisoirement la course Ă  pied si le niveau de douleur est particuliĂšrement Ă©levĂ©, mais aussi les exercices sur stepper, sur vĂ©lo stationnaire ou sur rameur dans le cadre de leur cross-training (entraĂźnement croisĂ©) car leur utilisation pourrait aggraver les forces d’impaction. Ils peuvent en revanche rĂ©aliser des activitĂ©s telles que la natation et la marche sur terrain plat ou en lĂ©gĂšre cĂŽte (8-10%) avec des petites foulĂ©es dans un premier temps. En effet, lors de la course Ă  pied, les structures anatomiques subissent d’importants pics de charges, elles doivent stocker et libĂ©rer de grandes quantitĂ©s d’énergie et ce avec une frĂ©quence importante (Willy et al. 2016). Au cours de la rĂ©Ă©ducation, il est donc important de prendre ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments en compte :

- Effectuer du renforcement avec des charges “lourdes” et des contractions lentes (ce qui correspond au travail de la tolĂ©rance des “pics de charges Ă©levĂ©s subis pendant la course”)

- RĂ©aliser des exercices pliomĂ©triques (ce qui correspond au “travail de stockage et de restitution de l’énergie”)

- Élaborer un programme de retour à la course à pied (ce qui correspond au “cumul de la charge subie pendant la course à pied”)

Concernant les pics de charge, il faut savoir que lors de la course Ă  pied, la BIT est mise en charge lorsque l’adduction de hanche augmente et que les foulĂ©es sont plus Ă©troites (Hamill et al. 2008 ; Meardon et al. 2012). La prĂ©sence d’un varus de genou augmenterait Ă©galement les charges sur la BIT (Fetto et al. 2002). En somme, une diminution, mĂȘme lĂ©gĂšre, de la largeur des pas peut augmenter la tension et la frĂ©quence de celles-ci au niveau de la BIT. D’aprĂšs l’étude de Meardon et al. de 2012, il serait donc bĂ©nĂ©fique dans le traitement, et Ă©galement en prĂ©vention, d’augmenter la largeur du pas pendant la course chez les coureurs ayant une largeur de pas Ă©troite. Nous verrons cela plus bas.

Pour les patients prĂ©sentant entre autres une dĂ©viation fĂ©morale dans le plan frontal lors de la rĂ©ception et de la phase d’absorption aprĂšs un saut, il peut ĂȘtre pertinent d’intĂ©grer, dans leur programme d’entraĂźnement musculaire de hanche, des exercices visant Ă  amĂ©liorer le contrĂŽle et la fonction de leur musculature proximale de hanche. Dans la littĂ©rature, on retrouve des donnĂ©es fondĂ©es Ă  propos du renforcement des muscles de la hanche.

Lewis et al. (2018) ont constatĂ© lors d’exercices de pas latĂ©raux rĂ©sistĂ©s (avec Ă©lastique) en position de squat, que la mise en place de la bande autour des pieds (avant-pieds) a suscitĂ© une plus grande activitĂ© musculaire des muscles fessiers sans augmenter l’activitĂ© du TFL, comparĂ© Ă  un placement autour des genoux. Le fait de placer la bande Ă©lastique autour des pieds semble ĂȘtre le placement le plus appropriĂ© lorsque l’objectif thĂ©rapeutique est d’activer les muscles abducteurs et rotateurs externes de hanche pour prĂ©venir l’adduction fĂ©morale et la rotation interne (valgus dynamique). Il est donc possible d’élaborer une progression dans les exercices pour solliciter les muscles de la hanche afin de contrĂŽler les dĂ©viations dans le plan frontal : effectuer des pas latĂ©raux rĂ©sistĂ©s ou des fentes latĂ©rales rĂ©sistĂ©es avec un Ă©lastique autour des genoux, puis autour des chevilles et enfin autour des pieds.

D’aprĂšs l’étude de Ford et al. rĂ©alisĂ©e en 2015, la stabilitĂ© proximale lors des mouvements des membres infĂ©rieurs pendant la mise en charge et la phase d’absorption sur une seule jambe est assurĂ©e par les muscles petit, moyen et grand fessiers ainsi que par le muscle piriforme. La stabilisation est nĂ©cessaire pour maintenir le bassin Ă  niveau et contrĂŽler la rotation de l’articulation fĂ©moro-acĂ©tabulaire. En effet, la prĂ©sence d’une faiblesse ou d’une certaine fatigue des muscles postĂ©ro-latĂ©raux de la hanche peut entraĂźner une posture de Trendelenburg, c’est Ă  dire une adduction et une rotation interne du fĂ©mur lors de la phase d’appui Ă  la marche (phase d’absorption) ou Ă  la rĂ©ception lors d’un saut.

Il est donc pertinent d’effectuer un renforcement ciblĂ© des muscles fessiers pour amĂ©liorer la stabilitĂ© chez les patients souffrant d’un SDBIT. Lors de ce renforcement, il est important de tenir compte de la position du tronc et des hanches du patient, car dans leur Ă©tude, Ford et al. ont constatĂ© que la position des membres et les angles des articulations influencent l'activation des muscles fessiers. Par exemple, les muscles de la hanche s’activent davantage lors de sauts ou lors de la course lorsque le tronc est lĂ©gĂšrement penchĂ© vers l’avant (lĂ©gĂšre flexion) ; l’activation du muscle grand fessier est plus importante lorsque la hanche est flĂ©chie de 30 Ă  60° (par opposition Ă  90 degrĂ©s) ; enfin, l’activitĂ© du moyen fessier est augmentĂ©e lorsque, pendant des mouvements d’abduction de hanche en couchĂ© latĂ©ral, le patient oriente son membre infĂ©rieur en rotation interne. Le thĂ©rapeute doit tenir compte de ces notions cliniques dans les Ă©tapes du traitement qui vont suivre.

c - Exemple de protocole

Dans sa revue de synthùse des preuves disponibles concernant le SDBIT, Geisler P.R. (2020) propose 3 niveaux de gestion pour la prise en charge des sujets souffrant d’un SDBIT.

- Le niveau I consiste à initier la force, l’endurance et à activer les muscles de la hanche qui contrîlent l’adduction et la rotation interne de hanche de maniùre excentrique.

- Le niveau II consiste à intégrer le contrÎle neuromusculaire des abducteurs, extenseurs et rotateurs externes de hanche.

- Enfin, le niveau III consiste Ă  travailler de maniĂšre progressive et fonctionnelle, sur l’optimisation de la biomĂ©canique par l’activitĂ© et le sport.

Nous nous sommes inspirĂ©s non seulement de ces 3 Ă©tapes pour Ă©laborer les phases de traitement ci-dessous, mais Ă©galement de rĂ©centes revues de la littĂ©rature reprenant des notions d’adaptation de la charge qui sont ici trĂšs importantes lors de la prise en charge d’un coureur Ă  pied souffrant d’un SDBIT (Dr Rich Willy, 2019 ; Gabbett et al. 2016 ; Dye et al. 2005 ; Mellinger et al. 2019).

1 - Phase I : faible charge, travail en chaĂźne ouverte

Objectif :

- AmĂ©liorer la qualitĂ© tissulaire et diminuer le niveau d'irritabilitĂ© : rĂ©duire les charges abusives tout en maintenant un niveau de charge tolĂ©rable (ne pas avoir peur de charger la BIT, tout en Ă©vitant d’exacerber la douleur)

- AmĂ©liorer l’endurance et la force des muscles proximaux de la hanche, responsables de la rĂ©duction de l’adduction fĂ©morale et de la rotation interne pendant les activitĂ©s en charge.

Provisoirement, il est possible qu’il faille cesser la course Ă  pied pour parvenir Ă  diminuer le niveau d’irritabilitĂ©. Toutefois, il est pertinent de mettre en place un entraĂźnement croisĂ© (cross-training) (Geisler et al. 2020) composĂ© d’activitĂ©s non-irritantes mais en conservant une bonne intensitĂ©, pour garder un niveau d'activitĂ© le plus Ă©levĂ© possible. En effet, la mise en contrainte amĂ©liore la qualitĂ© des tissus tout en jouant un rĂŽle non nĂ©gligeable sur la douleur (Khan et al. 2009 ; Smith et al. 2017).

Exercices :

- Marche sur tapis incliné à 8-10% :

- Permet de rĂ©duire le moment de varus du genou et d’augmenter la flexion du genou Ă  l’attaque du pied, Ă©vitant ainsi la zone de conflit situĂ©e Ă  environ 30° de flexion du genou

- RĂ©duit le phĂ©nomĂšne de stockage / restitution de l’énergie au niveau de la BIT (Fairclough et al. 2006)

- Natation si la marche n’est pas bien tolĂ©rĂ©e

Renforcement :

- Exercices isotoniques d’abduction de hanche en couchĂ© latĂ©ral (side-lying hip abduction)

- Exercices du clapet en couché latéral (side-lying clamshell exercise) : axé sur le contrÎle excentrique

- Exercice en coup de pied en couché ventral (Prone mule kicks exercises) : avec genou fléchi et genou tendu

- Exercice du pont fessier sur une jambe (cÎté homolatéral) en couché dorsal (supine single leg bridge) : avec genou fléchi progressivement de 90° à 30°

- Exercices de rotations externes de hanche résistées (élastique) en position assise ou en couché dorsal

Dans cette Ă©tape, Ford et al. 2015 Ă©mettent 3 recommandations essentielles Ă  l'Ă©laboration du programme d’exercices de renforcement du patient :

- L’activation du moyen fessier est plus importante (16-43% plus importante) lors de l’exercice d’abduction en couchĂ© latĂ©ral (side-lying hip abduction) que lors de l’exercice du clapet (side-lying clam-shell) en couchĂ© latĂ©ral.

- L’activation du moyen fessier est plus importante (35-40%) lors du l’exercice de la planche latĂ©rale (side-bridge) que lors de l’exercice d’abduction en couchĂ© latĂ©ral (side-lying hip abduction).

- L’activation du grand fessier est plus importante lorsque l’exercice du pont fessier (Supine bridge) est exĂ©cutĂ© sur une seule jambe (Supine single leg bridge).

Au cours des exercices, il est nĂ©cessaire de veiller Ă  la stabilitĂ© lombo-pelvienne et Ă  la qualitĂ© des mouvements (positionnement / contrĂŽle) rĂ©alisĂ©s par le patient afin de favoriser la coordination fonctionnelle. Il est Ă©galement nĂ©cessaire de cibler les amplitudes de mouvement dans la mesure du possible, d’augmenter le volume et la charge de maniĂšre progressive en fonction de la tolĂ©rance du patient et de l’évolution de la douleur.

CritĂšres pour passer Ă  la phase II :

- Le niveau de douleur ne doit pas dĂ©passer 3/10 sur l’échelle de l’EVA lors des exercices (selon Geisler et al. 2020)

- Le patient doit pouvoir descendre des marches sans douleur (selon Willy R. 2019)

2 - Phase II : charge modérée, travail en chaßne fermée

Objectifs :

- Augmenter la charge de maniĂšre progressive

- Rétablir des schémas de mouvements plus adéquats dans le plan sagittal lors des exercices de mise en charge

- RĂ©aliser des exercices de plus en plus fonctionnels

La progression d’exercices qui suit permet un travail Ă  la fois excentrique et concentrique de la musculature des membres infĂ©rieurs, y compris de la BIT, de par l’utilisation de charges de plus en plus lourdes tout en effectuant des rĂ©pĂ©titions lentes (environ 6 sec/rĂ©pĂ©tition pour le split squat par exemple).

Dans le but de rétablir des modÚles de mouvement plus adéquats dans le plan sagittal lors des exercices de mise en charge, le thérapeute peut :

- Utiliser des indices verbaux

- Utiliser un miroir (permet un feedback et un contrĂŽle du mouvement et de la qualitĂ© d’exĂ©cution)

pour aider son patient Ă  se corriger (Ford et al. 2015 ; Mellinger et al. 2019).

Dans cette phase, il faut prĂ©ciser au patient que la douleur ne doit pas dĂ©passer 3/10 sur l’échelle de l’EVA. Si la douleur persiste ou s'accroĂźt, le thĂ©rapeute doit rĂ©duire la charge Ă  laquelle est soumis le membre blessĂ©.

Il faut comprendre que le renforcement rĂ©alisĂ© seul ne permettra pas de pallier aux problĂšmes de biomĂ©canique de course qui contribuent au SDBIT (Willy et al. 2001). Les exercices de renforcement vont surtout permettre d’amĂ©liorer la tolĂ©rance Ă  la charge des diffĂ©rentes structures. Il ne s’agit pas encore de la pĂ©riode de travail fonctionnel, on est vraiment sur de la charge.

Le fonctionnel arrive progressivement en fin de cette phase 2, dans laquelle il va ĂȘtre important d’évaluer le contrĂŽle proximal, le mouvement sagittal et l’absorption de la force par le membre infĂ©rieur blessĂ©. Pour cela, le thĂ©rapeute peut demander au patient de rĂ©aliser des exercices de course (type jogging) et arrĂȘts sur place, ou bien demander au patient d’effectuer des petits sauts de maniĂšre contrĂŽlĂ©e, etc


Les exercices :

- Exercice de haussement de hanche sur une jambe (cÎté homolatéral) (One leg ipsilateral hip hikes)

- Exercice de fentes avant (Forward lunges)

- Exercice de squat en fente (Split squat)

- Exercice de mini-squats sur 2 puis 1 jambe (Tow leg mini-squat / Single leg mini-squat)

- Exercice de montĂ©e et descente d’une marche / caisson vers l’avant (Foreward Step Up & Step Down), et en latĂ©ral (Lateral Step-Up) : en gardant un focus sur les fessiers

- Exercices avec la jambe controlatĂ©rale en chaĂźne ouverte pour mettre Ă  l’épreuve la stabilitĂ© de la jambe blessĂ©e

- Exercices de pas latéraux (avec élastique) (Side stepping) (avec progression : élastique autour des genoux, puis des chevilles, puis des pieds comme vu précédemment)

- Exercices de fentes latérales (avec élastiques) (Side lunging)

‍CritĂšres pour passer Ă  la phase III (plus exigeante et plus chargĂ©e) (Mellinger et al. 2019):

- Le patient doit ĂȘtre capable de tolĂ©rer un volume et une durĂ©e d’application de la charge plus Ă©levĂ©s qu’au niveau II

- Le patient ne doit pas ressentir de douleur pendant et aprĂšs les sĂ©ances d’exercices

- Le patient doit disposer d’une qualitĂ© de mouvement correcte lors de l’exĂ©cution des exercices

- Le patient doit disposer d’un bon contrîle dans le plan sagittal

- Le patient doit ĂȘtre capable de marche au moins 30 minutes sans douleur

- Le patient doit ĂȘtre capable de faire du jogging pendant 1 minute sans douleur

3 - Phase III : charge importante, évaluation de la tolérance et préparation au retour au sport

Objectifs :

- Le patient doit tolĂ©rer un volume important et une durĂ©e plus importante d’application de la charge en prĂ©vision du retour au sport.

- IntĂ©gration d’exercices pliomĂ©triques dans le but d’amĂ©liorer la capacitĂ© de stockage et de redistribution de l’énergie par la BIT

Dans les premiers temps de cette Ă©tape, on ne va pas chercher Ă  travailler l’accumulation de la charge de la course Ă  pied, on va privilĂ©gier pendant 2-3 semaines la rĂ©alisation d’exercices pliomĂ©triques tels que des sauts latĂ©raux rĂ©sistĂ©s, trĂšs efficaces pour charger la musculature postĂ©ro-latĂ©rale de la hanche. On va Ă©galement poursuivre la rĂ©alisation d’exercices de renforcement tels que les fentes avant, les fentes latĂ©rales et les pas latĂ©raux rĂ©sistĂ©s avec une bande Ă©lastique, qui, selon Ford et al. 2015, sont efficaces pour activer de maniĂšre importante le moyen et le grand fessier. De plus, le muscle grand fessier Ă©tant largement activĂ© lors d’exercices d’atterrissage dans le plan sagittal sur 1 et 2 jambes, on pourra Ă©galement rĂ©aliser des exercices pliomĂ©triques de sauts / rebonds, depuis le sol ou depuis une certaine hauteur, etc


Les exercices :

- Squats unilatéraux plus profonds

- Fentes avant et latérales sans résistance

- Pas latéraux ou fentes latérales avec résistance (élastique autour des pieds)

- Mini sauts sur place

- Sauts latéraux

- Sauts latéraux résistés

- Exercices d’agilitĂ© (avec Ă©chelle)

- Sauts bilatéraux à 2 jambes puis sur 1 seule jambe

- Exercices d'atterrissage (devant un miroir + indications verbales pour encourager une mĂ©canique d’atterrissage correcte dans le plan sagittal

4 - Retour au sport

La charge de course Ă  pied doit ĂȘtre rĂ©introduite de maniĂšre progressive : le coureur doit percevoir cet entraĂźnement simplement comme un autre exercice de mise en charge et non pas comme un moyen d’amĂ©liorer d’emblĂ©e sa performance, sinon il risque de faire “trop et trop vite” (voir plus haut le modĂšle de Dye, revu par Gabbett et al. en 2016) et peut augmenter le risque de blessure.

Comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, le sujet aura pu faire un entraĂźnement croisĂ© pendant sa rĂ©Ă©ducation afin de conserver un bon niveau d’activitĂ© physique. Dans la phase de retour au sport, le sujet peut continuer d’augmenter l’intensitĂ© de son entraĂźnement croisĂ© en se challengeant avec de l’intervalle training en vĂ©lo par exemple. ParallĂšlement, il peut reprendre doucement la course Ă  pied sur tapis, avec une lĂ©gĂšre inclinaison en cĂŽte de 5% dans un premier temps, puis en extĂ©rieur. Le trail (terrain accidentĂ©) et la course en descente sont prohibĂ©s dans cette premiĂšre pĂ©riode de reprise de la course.

Comme dans toute prise en charge, l’éducation du patient tient une place Ă  part entiĂšre, surtout si le coureur apprĂ©hende le retour Ă  sa charge d'entraĂźnement habituelle et le fait de reproduire les erreurs ayant contribuĂ© au dĂ©veloppement de son SDBIT.

Lors des exercices de course Ă  pied, le thĂ©rapeute va pouvoir modifier si nĂ©cessaire la technique de course du sujet pour rĂ©duire les charges et les contraintes sur la BIT, et permettre au coureur de courir plus longtemps avant l’éventuelle arrivĂ©e des symptĂŽmes. Il peut donner comme consigne au patient d’augmenter sa cadence de pas par minute de 5 Ă  10%, ce qui va naturellement permettre de rĂ©duire le pic d’adduction de hanche, d’augmenter lĂ©gĂšrement la largeur des pas et de rĂ©duire le temps de conflit de la BIT grĂące Ă  une flexion de genou plus grande lors de l’attaque du pied au sol (Boyer et al. 2015 ; Hamill et al. 2008 ; Willy R. et al. 2016 ; Willy R.W. et al. 2016). Il est Ă©galement important que le coureur puisse s’appuyer sur un feedback visuel (montre de course par exemple) pour dĂ©tecter ses erreurs, sans quoi l'entraĂźnement ne serait pas vraiment efficace (Davis I. 2018). Afin de corriger la largeur du pas, on peut Ă©galement placer une bande de tape sur le tapis de course et donner comme consigne au patient de placer ses appuis de part et d’autre de cette bande pendant l’exercice de course. En effet, lorsqu’on souhaite modifier une technique de course, un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte est le focus attentionnel utilisĂ© par le patient.

D’aprĂšs l’étude de Benjaminse et al. en 2015, l’adoption d’un focus attentionnel externe lors de la tĂąche permettrait d’amĂ©liorer le contrĂŽle automatique des mouvements et d’amĂ©liorer la performance (Benjaminse et al. 2011). En somme, le cerveau retient mieux les repĂšres externes. Globalement, le fait de se concentrer sur l’effet du mouvement et non sur le mouvement en lui-mĂȘme favorise l’utilisation de l’inconscient, et donc ne perturbe par les processus de contrĂŽle automatique du mouvement. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de dire au patient de placer ses pieds de part et d’autre de la bande de tape plutĂŽt que de lui demander directement de courir avec une largeur de pas plus importante.

Par la suite, le coureur va pouvoir augmenter progressivement son volume d'entraĂźnement, intĂ©grer la course en descente, le trail etc
 Il pourra Ă©galement poursuivre les exercices de renforcement (split squat par exemple) mais de maniĂšre moins frĂ©quente en parallĂšle Ă  l’augmentation de son volume d’entrainement en course Ă  pied.

Exemples d'exercices

‍

‍

Bibliographie

Aboodarda, S. J., A. J. Spence, et Duane C. Button. « Pain Pressure Threshold of a Muscle Tender Spot Increases Following Local and Non-Local Rolling Massage ». BMC Musculoskeletal Disorders 16 (28 septembre 2015): 265.

Baker, Robert L., et Michael Fredericson. « Iliotibial Band Syndrome in Runners: Biomechanical Implications and Exercise Interventions ». Physical Medicine and Rehabilitation Clinics of North America 27, no 1 (février 2016): 53 77.

Baker, Robert L., Richard B. Souza, et Michael Fredericson. « Iliotibial Band Syndrome: Soft Tissue and Biomechanical Factors in Evaluation and Treatment ». PM & R: The Journal of Injury, Function, and Rehabilitation 3, no 6 (juin 2011): 550 61.

Beals, Corey, et David Flanigan. « A Review of Treatments for Iliotibial Band Syndrome in the Athletic Population ». Journal of Sports Medicine (Hindawi Publishing Corporation) 2013 (2013): 367169.

Benjaminse, Anne, Alli Gokeler, Ariel V. Dowling, Avery Faigenbaum, Kevin R. Ford, Timothy E. Hewett, James A. Onate, Bert Otten, et Gregory D. Myer. « Optimization of the Anterior Cruciate Ligament Injury Prevention Paradigm: Novel Feedback Techniques to Enhance Motor Learning and Reduce Injury Risk ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 45, no 3 (mars 2015): 170 82.

Benjaminse, Anne, et Egbert Otten. « ACL Injury Prevention, More Effective with a Different Way of Motor Learning? » Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy: Official Journal of the ESSKA 19, no 4 (avril 2011): 622 27.

Boyer, Elizabeth R., et Timothy R. Derrick. « Select Injury-Related Variables Are Affected by Stride Length and Foot Strike Style during Running ». The American Journal of Sports Medicine 43, no 9 (septembre 2015): 2310 17.

Brown, Allison M., Rebecca A. Zifchock, Howard J. Hillstrom, Jinsup Song, et Carole A. Tucker. « The Effects of Fatigue on Lower Extremity Kinematics, Kinetics and Joint Coupling in Symptomatic Female Runners with Iliotibial Band Syndrome ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 39 (novembre 2016): 84 90.

Charles, Derek, et Clay Rodgers. « A LITERATURE REVIEW AND CLINICAL COMMENTARY ON THE DEVELOPMENT OF ILIOTIBIAL BAND SYNDROME IN RUNNERS ». International Journal of Sports Physical Therapy 15, no 3 (mai 2020): 460 70.

Chaudhry, Hans, Robert Schleip, Zhiming Ji, Bruce Bukiet, Miriam Maney, et Thomas Findley. « Three-Dimensional Mathematical Model for Deformation of Human Fasciae in Manual Therapy ». Journal of the American Osteopathic Association 108, no 8 (août 2008): 379 90.

Chung, E. B., et Franz M. Enzinger. « Fibroma of Tendon Sheath ». Cancer 44, no 5 (1979): 1945 54.

Ciatti, Riccardo, et Pier Paolo Mariani. « Fibroma of Tendon Sheath Located within the Ankle Joint Capsule ». Journal of Orthopaedics and Traumatology: Official Journal of the Italian Society of Orthopaedics and Traumatology 10, no 3 (septembre 2009): 147 50.

Davis, Irene. « Optimising the Efficacy of Gait Retraining ». British Journal of Sports Medicine 52, no 10 (mai 2018): 624 25.

Devan, Michelle R., Linda S. Pescatello, Pouran Faghri, et Jeffrey Anderson. « A Prospective Study of Overuse Knee Injuries Among Female Athletes With Muscle Imbalances and Structural Abnormalities ». Journal of Athletic Training 39, no 3 (2004): 263 67.

Dye, Scott F. « The Pathophysiology of Patellofemoral Pain: A Tissue Homeostasis Perspective ». Clinical Orthopaedics and Related Research, no 436 (juillet 2005): 100 110.

Ebell, Mark H., Jay Siwek, Barry D. Weiss, Steven H. Woolf, Jeffrey Susman, Bernard Ewigman, et Marjorie Bowman. « Strength of Recommendation Taxonomy (SORT): A Patient-Centered Approach to Grading Evidence in the Medical Literature ». The Journal of the American Board of Family Practice 17, no 1 (février 2004): 59 67.

Fairclough, John, Koji Hayashi, Hechmi Toumi, Kathleen Lyons, Graeme Bydder, Nicola Phillips, Thomas M. Best, et Mike Benjamin. « The Functional Anatomy of the Iliotibial Band during Flexion and Extension of the Knee: Implications for Understanding Iliotibial Band Syndrome ». Journal of Anatomy 208, no 3 (mars 2006): 309 16.

Flato, Russell, Giovanni J. Passanante, Matthew R. Skalski, Dakshesh B. Patel, Eric A. White, et George R. Matcuk. « The Iliotibial Tract: Imaging, Anatomy, Injuries, and Other Pathology ». Skeletal Radiology 46, no 5 (mai 2017): 605 22.

Fredericson, M., C. L. Cookingham, A. M. Chaudhari, B. C. Dowdell, N. Oestreicher, et S. A. Sahrmann. « Hip Abductor Weakness in Distance Runners with Iliotibial Band Syndrome ». Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine 10, no 3 (juillet 2000): 169 75.

Fredericson, Michael, et Adam Weir. « Practical Management of Iliotibial Band Friction Syndrome in Runners ». Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine 16, no 3 (mai 2006): 261 68.

Gabbett, Tim J. « The Training-Injury Prevention Paradox: Should Athletes Be Training Smarter and Harder? » British Journal of Sports Medicine 50, no 5 (mars 2016): 273 80.

Geisler, Paul R. « Iliotibial Band Pathology: Synthesizing the Available Evidence for Clinical Progress ». Journal of Athletic Training, 22 décembre 2020.

Geisler, Paul R., et Todd Lazenby. « Iliotibial Band Impingement Syndrome: An Evidence-Informed Clinical Paradigm Change ». International Journal of Athletic Therapy and Training 22, no 3 (s. d.): 1.

Grando, Higor, Eric Y. Chang, Karen C. Chen, et Christine B. Chung. « MR Imaging of Extrasynovial Inflammation and Impingement about the Knee ». Magnetic Resonance Imaging Clinics of North America 22, no 4 (novembre 2014): 725 41.

Grau, S., I. Krauss, C. Maiwald, R. Best, et T. Horstmann. « Hip Abductor Weakness Is Not the Cause for Iliotibial Band Syndrome ». International Journal of Sports Medicine 29, no 7 (juillet 2008): 579 83.

Ha, Dong-Ho, Sunseob Choi, Soo-Jin Kim, et Wang Lih. « Intra-Articular Fibroma of Tendon Sheath in a Knee Joint Associated with Iliotibial Band Friction Syndrome ». Korean Journal of Radiology 16, no 1 (2015): 169 74.

Hadeed, Andrew, et David C. Tapscott. Iliotibial Band Friction Syndrome. StatPearls [Internet]. StatPearls Publishing, 2020.

Hamstra-Wright, Karrie L., Michael W. Jones, Carol A. Courtney, Dony Maiguel, et Reed Ferber. « Effects of Iliotibial Band Syndrome on Pain Sensitivity and Gait Kinematics in Female Runners: A Preliminary Study ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 76 (juin 2020): 105017.

Hermann, G., B. L. Hoch, D. Springfield, I. F. Abdelwahab, et M. J. Klein. « Intra-Articular Fibroma of Tendon Sheath of the Shoulder Joint: Synovial Fibroma ». Skeletal Radiology 35, no 8 (août 2006): 603 7.

Holmes, J. C., A. L. Pruitt, et N. J. Whalen. « Iliotibial Band Syndrome in Cyclists ». The American Journal of Sports Medicine 21, no 3 (juin 1993): 419 24.

« Iliotibial Band Friction Syndrome: A Systematic Review and Meta-analysis to evaluate lower-limb biomechanics and conservative treatment – MLTJ ». ConsultĂ© le 21 avril 2021.

Physio Network. « Iliotibial Band Pain in the Runner Part 2: Treatment », 1 septembre 2019.

Kaplan, E. B. « The Iliotibial Tract; Clinical and Morphological Significance ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 40-A, no 4 (juillet 1958): 817 32.

Kelley, Martin J., Michael A. Shaffer, John E. Kuhn, Lori A. Michener, Amee L. Seitz, Timothy L. Uhl, Joseph J. Godges, et Philip W. McClure. « Shoulder Pain and Mobility Deficits: Adhesive Capsulitis ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 43, no 5 (mai 2013): A1-31.

Kundangar, Raghuraj, Vivek Pandey, Kiran K. V. Acharya, P. Sripathi Rao, et Lakshmi Rao. « An Intraarticular Fibroma of the Tendon Sheath in the Knee Joint ». Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy: Official Journal of the ESSKA 19, no 11 (novembre 2011): 1830 33.

Lavine, Ronald. « Iliotibial Band Friction Syndrome ». Current Reviews in Musculoskeletal Medicine 3, no 1 4 (20 juillet 2010): 18 22.

Le Corroller, T., M. Cohen, R. Aswad, et P. Champsaur. « L’intervalle des rotateurs : des lĂ©sions cachĂ©es ? » Journal de Radiologie 88, no 11, Part 1 (1 novembre 2007): 1669 77.

Lewis, Cara L., Hanna D. Foley, Theresa S. Lee, et Justin W. Berry. « Hip-Muscle Activity in Men and Women During Resisted Side Stepping With Different Band Positions ». Journal of Athletic Training 53, no 11 (novembre 2018): 1071 81.

Lucas, Carrie Ann. « Iliotibial Band Friction Syndrome as Exhibited in Athletes ». Journal of Athletic Training 27, no 3 (1992): 250 52.

Mellinger, Simeon, et Grace Anne Neurohr. « Evidence Based Treatment Options for Common Knee Injuries in Runners ». Annals of Translational Medicine 7, no Suppl 7 (octobre 2019): S249.

Messier, S. P., D. G. Edwards, D. F. Martin, R. B. Lowery, D. W. Cannon, M. K. James, W. W. Curl, H. M. Read, et D. M. Hunter. « Etiology of Iliotibial Band Friction Syndrome in Distance Runners ». Medicine and Science in Sports and Exercise 27, no 7 (juillet 1995): 951 60.

Moretti, Vincent M., Michael de la Cruz, Richard D. Lackman, et Edward J. Fox. « Fibroma of Tendon Sheath in the Knee: A Report of Three Cases and Literature Review ». The Knee 17, no 4 (août 2010): 306 9.

Nemeth, W. C., et B. L. Sanders. « The Lateral Synovial Recess of the Knee: Anatomy and Role in Chronic Iliotibial Band Friction Syndrome ». Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery: Official Publication of the Arthroscopy Association of North America and the International Arthroscopy Association 12, no 5 (octobre 1996): 574 80.

Noble, C. A. « The treatment of iliotibial band friction syndrome. » British Journal of Sports Medicine 13, no 2 (juin 1979): 51 54.

Noehren, Brian, Irene Davis, et Joseph Hamill. « ASB Clinical Biomechanics Award Winner 2006 Prospective Study of the Biomechanical Factors Associated with Iliotibial Band Syndrome ». Clinical Biomechanics (Bristol, Avon) 22, no 9 (novembre 2007): 951 56.

Noehren, Brian, Anne Schmitz, Ross Hempel, Carolyn Westlake, et William Black. « Assessment of Strength, Flexibility, and Running Mechanics in Men with Iliotibial Band Syndrome ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 44, no 3 (mars 2014): 217 22.

Orava, S. « Iliotibial Tract Friction Syndrome in Athletes--an Uncommon Exertion Syndrome on the Lateral Side of the Knee ». British Journal of Sports Medicine 12, no 2 (juin 1978): 69 73.

Pingel, Jessica, M. Christine H. Petersen, Ulrich Fredberg, SĂžren G. KjĂŠr, BjĂžrn Quistorff, Henning Langberg, et Jacob B. Hansen. « Inflammatory and Metabolic Alterations of Kager’s Fat Pad in Chronic Achilles Tendinopathy ». PLOS ONE 10, no 5 (21 mai 2015): e0127811.

Renne, J. W. « The Iliotibial Band Friction Syndrome ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 57, no 8 (décembre 1975): 1110 11.

Rumball, Jane S., Constance M. Lebrun, Stephen R. Di Ciacca, et Karen Orlando. « Rowing Injuries ». Sports Medicine (Auckland, N.Z.) 35, no 6 (2005): 537 55.

Smith, Benjamin E., Paul Hendrick, Marcus Bateman, Sinead Holden, Chris Littlewood, Toby O. Smith, et Pip Logan. « Musculoskeletal Pain and Exercise—Challenging Existing Paradigms and Introducing New ». British Journal of Sports Medicine 53, no 14 (1 juillet 2019): 907 12.

Strauss, Eric J., Suezie Kim, Jacob G. Calcei, et Daniel Park. « Iliotibial Band Syndrome: Evaluation and Management ». The Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons 19, no 12 (décembre 2011): 728 36.

Taunton, J. E., M. B. Ryan, D. B. Clement, D. C. McKenzie, D. R. Lloyd-Smith, et B. D. Zumbo. « A Retrospective Case-Control Analysis of 2002 Running Injuries ». British Journal of Sports Medicine 36, no 2 (avril 2002): 95 101.

Terry, G. C., J. C. Hughston, et L. A. Norwood. « The Anatomy of the Iliopatellar Band and Iliotibial Tract ». The American Journal of Sports Medicine 14, no 1 (février 1986): 39 45.

Ward, Ella Rose, Gustav Andersson, Ludvig J. Backman, et Jamie E. Gaida. « Fat Pads Adjacent to Tendinopathy: More than a Coincidence? » British Journal of Sports Medicine 50, no 24 (1 décembre 2016): 1491 92.

Wiewelhove, Thimo, Alexander Döweling, Christoph Schneider, Laura Hottenrott, Tim Meyer, Michael Kellmann, Mark Pfeiffer, et Alexander Ferrauti. « A Meta-Analysis of the Effects of Foam Rolling on Performance and Recovery ». Frontiers in Physiology 10 (2019): 376.

Willy, R. W., L. Buchenic, K. Rogacki, J. Ackerman, A. Schmidt, et J. D. Willson. « In-Field Gait Retraining and Mobile Monitoring to Address Running Biomechanics Associated with Tibial Stress Fracture ». Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports 26, no 2 (février 2016): 197 205.

Willy, Richard W., et Irene S. Davis. « The Effect of a Hip-Strengthening Program on Mechanics during Running and during a Single-Leg Squat ». The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy 41, no 9 (septembre 2011): 625 32.

Willy, Richard W., Stacey A. Meardon, André Schmidt, Nathan R. Blaylock, Scott A. Hadding, et John D. Willson. « Changes in Tibiofemoral Contact Forces during Running in Response to In-Field Gait Retraining ». Journal of Sports Sciences 34, no 17 (septembre 2016): 1602 11.

Willy, Richard W., et Erik P. Meira. « CURRENT CONCEPTS IN BIOMECHANICAL INTERVENTIONS FOR PATELLOFEMORAL PAIN ». International Journal of Sports Physical Therapy 11, no 6 (décembre 2016): 877 90.

Wong, Victor W., et James P. Higgins. « Distally Based Iliotibial Band Flap: Anatomic Study with Surgical Considerations ». Journal of Reconstructive Microsurgery 32, no 7 (septembre 2016): 551 55.

Passez en Illimité pour accéder à cette ressource !
Fullphysio Illimité c'est aussi :
+3300 ressources pour optimiser votre pratique clinique
De nouvelles ressources ajoutées chaque semaine
Des mises à jour en fonction des nouveautés scientifique pour rester à la pointe dans votre pratique clinique
Des avantages tarifaires sur tous les programmes de formation continue de Fullphysio Academy
En savoir plus
Find out more
Exercise for pain managementExercise for pain management
Masterclass
Exercise for pain management
NOUVEAU !
About your lateral ankle sprain (patient sheet)About your lateral ankle sprain (patient sheet)
Patient education
About your lateral ankle sprain (patient sheet)
NOUVEAU !
21st century risk injury assessment21st century risk injury assessment
Masterclass
21st century risk injury assessment
NOUVEAU !
The value of shoulder tap/strapping in physical therapyThe value of shoulder tap/strapping in physical therapy
EBP Module
The value of shoulder tap/strapping in physical therapy
NOUVEAU !