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La tendinopathie glutéale - Traitement & prise en charge

EBP Module
Updated
5/25/2024
Fullphysio
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3 - Traitement - Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples de prises en charge en vidéos en fonction de l'irritabilité du patient en bas de cette page

Vous pouvez télécharger ici une fiche pratique vous permettant de prescrire des exercices à votre patient.

Il est important de garder à l’esprit que si la tendinopathie glutéale est correctement diagnostiquée, une éducation de base et des conseils sur la gestion de la charge peuvent suffire pour certains patients. Nous vous conseillons vivement de visionner la vidéo intitulée « l’enveloppe de fonction » afin de faciliter votre explication « pédagogique » concernant la relation entre la charge et la blessure. Cette vidéo est disponible dans la première partie de ce module.

a - La prise en charge active en kinésithérapie

La revue systématique de Ladurner et al. 2021 a indiqué qu’une seule étude a examiné l'efficacité de la kinésithérapie pour le traitement de la tendinopathie glutéale de grade faible à modéré (Mellor et al. 2018). L'effet thérapeutique (douleur, succès rapporté par le patient) d'un programme d'exercices de 8 semaines était meilleur que celui d'une approche attentiste sur une période de 12 mois et a montré de meilleurs résultats qu'une injection de corticostéroïde.
La satisfaction des patients était significativement plus élevée dans le groupe d'exercice à 8 semaines ainsi qu'à 6 et 12 mois. Les niveaux de douleur ont montré une tendance vers de meilleurs résultats, en faveur de l'exercice après 8 semaines. Même si un schéma thérapeutique combiné de kinésithérapie et de corticoïdes semble couramment appliqué en pratique quotidienne, la littérature disponible n'a pas montré de preuves pour ou contre cette méthode de traitement (Ladurner et al. 2021).

1 - Une approche progressive

La progression illustrée dans la diapositive suivante peut être appliquée dans un certain nombre de tendinopathies du membre inférieur.

On a tendance à croire que l’excentrique est le traitement miracle pour les tendinopathies, mais chez certains patients (athlètes ou non-sportifs) l’excentrique ne fonctionne pas toujours.

On doit donc réfléchir à un programme d’exercices gradué qui va augmenter progressivement la tolérance du tendon et devant inclure des exercices de renforcement, des exercices fonctionnels, des exercices de vitesse, et des exercices pliométriques, c’est-à-dire des exercices qui vont pouvoir rapidement stocker et relâcher de l’énergie.

Suivant cette logique chez un patient aigu, on commencera d’abord avec de l’isométrique et avec le temps, on va modifier la modalité de nos exercices mais aussi modifier la charge qu’on va appliquer au niveau du tendon en termes d’intensité, de volume et de fréquence.

2 - Diminuer la douleur

Dans un premier temps, il sera important de rappeler au patient qu'il vaut mieux éviter la glace et les anti-inflammatoires qui ont tendance à nuire à la guérison des tissus (La clinique du coureur, 2019).

Le moyen le plus rapide pour commencer à diminuer les douleurs est de réduire la compression sur les tendons.

Il faut informer les patients qui ont des douleurs latérales de hanches sur les postures et les activités de la vie quotidienne qui augmentent la charge sur le tendon et les bourses. Bien entendu, une attention toute particulière devra être portée au vocabulaire utilisé avec le patient, le but n’est pas de le rendre kinésiophobe.

Le thérapeute pourra conseiller au patient de pratiquer transitoirement une activité de transfert qui permet de décharger le tendon (la natation par exemple).

L’objectif est d’apprendre au patient à gérer lui-même la charge et à revenir progressivement à ses activités. Il ne faut pas hésiter à lui expliquer pourquoi il a mal, à lui expliquer la physiopathologie de sa tendinopathie glutéale. (Grimaldi A., 2018)

Il a été démontré que le fait de limiter transitoirement la charge de compression, en évitant les étirements (adduction de hanche, en flexion et en extension) (Cook et al. 2012 ; Cook et al. 2014) et en renforçant les abducteurs dans la plan frontal pouvait améliorer les résultats (Grimaldi et al. 2015).

On va favoriser les exercices qui sollicitent au maximum les fessiers profonds et qui sous utilisent ou qui utilisent en moindre mesure les abducteurs superficiels.

Il faudra donc, dans notre panel d’exercices, que nous apprenions à notre patient à sentir que le TFL ne travaille pas de trop et que ce soit bien les fessiers qui s’activent.

Les patients peuvent travailler avec des feedbacks manuels, en touchant eux-mêmes leur moyen fessier lors du mouvement d’abduction par exemple. Toutefois, il n'est pas souvent nécessaire d’en arriver là avec les patients. En effet, le fait de travailler sur l’éducation, sur le fait d’éviter les activités ou les positions qui risquent potentiellement d’aggraver les douleurs puis en retravaillant progressivement la charge en optimisant la fonction musculaire et la charge appliquée sur le tendon (Grimaldi et al, 2015), peut souvent être suffisant.

3 - Postures nocturnes

Dans leur étude, Grimaldi et al. (2015) proposent même d’adopter des postures nocturnes.

Ces positions incluent la position couchée sur le dos avec un oreiller sous les genoux si nécessaire ou la position couchée latérale avec un oreiller placé entre les genoux et les tibias pour réduire l’adduction de la hanche du dessus.

Certains patients peuvent également être soulagé dans une position qui est de ¼ la position couchée, dans laquelle le poids du corps repose sur la cuisse antéro-latérale, ce qui permet de supprimer la compression sur le grand trochanter de la hanche du dessous, la hanche du dessus étant en abduction relative.

4 - Postures à "limiter"

Comme nous l’avions dit précédemment, il peut être intéressant de conseiller au patient d’éviter provisoirement les positions ci-dessous qui créent des étirements et engendrent des charges de traction et de compression importantes (Grimaldi et al, 2015).

5 - Exercices

En termes d’exercices, la récupération précoce semble reposer principalement sur la gestion de la charge de traction et de compression. L’instauration toute aussi précoce d’un programme progressif de charge de traction dans des positions d’adduction minimale de hanche vise à réduire la douleur et à améliorer la capacité du tendon à supporter des charges de traction importantes (Cook et al. 2014).

De plus, des exercices de renforcement couplés à des exercices spécifiques, selon un niveau de difficulté gradué approprié à l'individu, sont probablement la clé de la rééducation. En effet, ils permettent d’intégrer des gains de force aux mouvements fonctionnels et de rééduquer le mouvement et les postures.

Les exercices isométriques sont couramment utilisés en clinique dans la prise en charge de la douleur tendineuse du patient (Cook et al. 2014 ; Rudavsky et al. 2014) en raison de leurs effets analgésiques présumés (Naugle et al. 2012). Par exemple, dans le cas de la tendinopathie patellaire, il existe une recommandation clinique concernant la charge isométrique des extenseurs de genou qui est : 70% de contraction isométrique volontaire maximale maintenue pendant 45 à 60 secondes répétée 4 fois et cela plusieurs fois par jour (Rudavsky et al. 2014).

Dans une étude un peu plus récente (Rio et al. 2015), certains auteurs ont démontré que 5 contractions isométriques du quadriceps maintenues pendant 45 secondes à 70% de la contraction maximale permettait un soulagement presque complet de la douleur du tendon rotulien immédiatement et pendant au moins 45 minutes. En revanche, les contractions isotoniques n’avaient que très peu d’effets sur la douleur.

Toutefois, une revue systématique réalisée par Bonello et al. en 2020 a rapporté qu'il n'existait aucune preuve cohérente d'une éventuelle hypoalgésie induite par l'exercice après un exercice isométrique chez les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques.

Concernant la douleur tendineuse, la charge isométrique optimale reste à déterminer. Elle peut varier en fonction du patient, du tendon et d’autres facteurs anatomiques, par exemple des charges isométriques peuvent être mieux tolérées par des patients plus jeunes et plus sportifs que des patients plus âgés et plus déconditionnés (Grimaldi et al. 2015).

Plus spécifiquement, concernant les douleurs glutéales, il est recommandé d’effectuer des efforts de faible intensité, axés sur le recrutement des abducteurs trochantériens.  L’abduction isométrique de la hanche à faible charge et à faible vitesse (Grimaldi et al. 2015) peut être effectué par exemple avec des exercices en coucher latéral.

Le côté pathologique est en supra-latéral et des oreillers sont utilisés pour maintenir la hanche en position neutre ou en légère abduction pour éviter la compression tendineuse. Le patient ne vas pas faire de mouvement, il va pré-activer toute sa musculature pour amener sa hanche en abduction mais sans faire de mouvement. Et il va maintenir cette position pendant 30 secondes par exemple et il va répéter l’exercice plusieurs fois pour fatiguer la musculature profonde.

En cas de pathologie bilatérale, le patient peut adopter une position de décubitus dorsal avec un élastique de faible résistance autour des cuisses, juste au-dessus des genoux (Grimaldi et al. 2015). L’abduction isométrique à faible charge et à faible amplitude peut également être réalisée en position debout. Il est bien sûr conseillé au patient d’augmenter lentement l’intensité de la contraction et de minimiser la douleur dans les premiers stades de la rééducation, jusqu’à ce que le thérapeute et le patient aient déterminé ensemble la nouvelle réactivité du tendon.

Fait intéressant, il a été démontré que des exercices à faible vitesse et à forte charge de traction, typique des programmes d’hypertrophie musculaire, ont également des effets bénéfiques sur la structure tendineuse, qui ne sont pas assurés par des programmes d’exercices uniquement excentriques (Kongsgaard et al. 2009, 2014).

Pour effectuer un renforcement ciblé des abducteurs trochantériens, les plateformes coulissantes à ressort sont assez pratiques pour effectuer des exercices concentriques et excentriques, à faible vitesse et à haute charge, et dans différentes positions d’abductions, permettant ainsi de minimiser la compression.

De manière générale, la progression graduelle de la charge de traction vers une abduction à faible vitesse et à forte charge permettra d’améliorer le complexe musculo-tendineux et la capacité du tendon à supporter des contraintes élevées dans les activités de la vie de tous les jours.

De même, le thérapeute pourra mettre en place une rééducation portée sur la mise en charge lors des tâches fonctionnelles, comme lors de tâches dynamiques en bipodal ou en unipodal, en mettant l’accent sur un minimum d’adduction active de hanche (Grimaldi et al. 2015).

Par la suite, pour atteindre l’hypertrophie musculaire, le patient pourra effectuer des exercices à plus haute charge de traction 3 fois par semaine, selon un programme de renforcement standard, en laissant suffisamment de temps pour la récupération et l'adaptation des tissus mous (Magnusson et al. 2010).

Il est plus sûr de commencer avec un niveau d'effort modéré et peu de répétitions, jusqu'à ce que la réponse du tendon à la charge de traction soit établie. Une approche de surveillance de la charge sur 24 heures pour les exercices est recommandée (Cook et Purdam. 2014 ; Silbernagel et al. 2007).

Pour la tendinopathie glutéale, le changement de la douleur nocturne est souvent un bon indicateur de la réponse au programme d'exercice. L'augmentation de la douleur nocturne peut indiquer que la charge a été trop élevée et doit être ajustée. Une fois que chaque niveau de charge de traction est bien toléré, la charge doit être augmentée lentement et la réponse doit être surveillée pour maximiser le changement structurel dans l'unité musculo-tendineuse, tout en évitant ou en minimisant l'exacerbation de la douleur (Grimaldi et al. 2015).

Les exercices en pont-bustier sont également intéressants. Il est important de respecter une certaine progression, avec au départ un appui à 50 / 50, puis progressivement on augmente la charge sur le côté pathologique et donc on augmente les contraintes sur cette même hanche. On ira de plus en plus vers un renforcement plus fonctionnel avec encore une fois une progression vers la mise en charge du côté pathologique. (Grimaldi et al.2015)

Alors que le renforcement ciblé des abducteurs de la hanche devrait aider à lutter contre l'atrophie musculaire et fournir une exposition graduelle du tendon à la charge de traction, cela peut être insuffisant pour engendrer des changements au niveau fonctionnel comme par exemple pour le contrôle fémoro-pelvien dans le plan frontal.

Les preuves suggèrent que la force brute des abducteurs de hanche n'est pas fortement corrélée à l'angle d'adduction de la hanche lors de tâches fonctionnelles telles qu'un squat sur une seule jambe (DiMattia et al. 2005), et l'amélioration de la force des abducteurs dans un groupe présentant une douleur fémoro-patellaire n'a pas amélioré l'angle de valgus du genou (Ferberet al. 2011).

Cependant, le renforcement des abducteurs de hanche associé à un réentraînement des mouvements fonctionnels (entraînement au contrôle de l'alignement pelvien et fémoral pendant des variations de squat sur une jambe) a réussi à améliorer la mécanique du squat sur une jambe (Willy et al. 2011).  

On peut donc en conclure que pour les personnes atteintes de tendinopathie glutéale, le renforcement ciblé des abducteurs de hanche doit être accompagné d'une rééducation fonctionnelle selon les besoins du patient.

En fonction du niveau de douleur du patient, de sa condition physique et de ses exigences professionnelles et sportives, cela peut impliquer le contrôle de l'adduction de la hanche pendant les tâches quotidiennes telles que se déplacer entre la position assise et debout, effectuer un demi-squat, se tenir debout sur une jambe et monter une hauteur de marche standard.

Au fur et à mesure que la douleur s'atténue et selon les besoins du patient encore une fois, on pourra réentrainer le contrôle de l'adduction de hanche avec des charges plus élevées, des vitesses plus rapides et lors d'actions plus complexes telles que la course, l'atterrissage et le changement de direction (Grimaldi et al. 2015).

La marche latérale avec résistance est couramment utilisée pour renforcer la hanche, et peut être effectuée selon les variantes suivantes :

  • Marche latérale avec résistance, avec le bande élastique autour des genoux.
  • Marche latérale avec résistance, avec le bande élastique autour des chevilles.
  • Marche latérale avec résistance, avec le bande élastique autour des pieds.

L'objectif de l'étude de Cara et son équipe était de comprendre quelle est la meilleure variante permettant le recrutement maximal du grand fessier, du moyen fessier et du tenseur du fascia lata.

La marche latérale en position de squat avec une bande de résistance placée autour des pieds sollicite davantage les muscles fessiers sans augmenter l'activité du tenseur du fascia lata. Le placement de la bande autour des pieds est le plus approprié lorsque l'objectif thérapeutique est de se concentrer sur l'activation musculaire des muscles qui résistent à l'adduction et à la rotation interne de la hanche (Cara et al. 2018). 

En 2023, l’étude de Collings et al. a visé à 1) comparer et classer les forces des muscles fessiers (grand, moyen et petit fessier) dans huit exercices axés sur la hanche, 2) déterminer l'effet de l'ajout de résistances de 12RM sur les forces des muscles fessiers, et 3) décrire les principales différences dans la longueur des fibres musculaires, les vitesses et les activations entre les exercices axés sur la hanche.

Pour ce faire, ils ont recruté 14 footballeuses sans antécédents de blessures. 

Les exercices comprenaient un squat sur une jambe, un split squat, un Romanian deadlift (RDL) sur une jambe, single-leg hip thrust, un pas latéral avec élastique, un exercice de type Hip hike, une planche latérale et un exercice d'élévation latérale de jambe.

Les exercices ont été sélectionnés sur la base de ceux couramment utilisés dans les programmes de prévention des blessures et de rééducation et/ou rapportés comme générant des niveaux élevés d'activation des muscles fessiers (Moore et al. 2020).

La résistance initiale a été ajustée près du 12RM estimé de chaque participant et augmentée progressivement jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus effectuer les 12 répétitions ou maintenir une bonne technique. Le 12RM a été choisi car il offre une intensité modérée couramment utilisée dans les programmes de réhabilitation.

Cette étude a démontré que les exercices courants axés sur la hanche imposent des exigences mécaniques variables aux muscles fessiers. La force maximale du muscle grand fessier était la plus élevée pendant le split squat chargé, le RDL à une jambe et le single-leg hip thrust, et la force maximale du muscle moyen et petit fessier était la plus élevée pendant la planche latérale au poids du corps, le squat à une jambe chargé et le RDL à une jambe chargé. L'ajout d'une résistance externe de 12 RM a augmenté les forces musculaires pour tous les exercices, bien que l'ampleur de l'augmentation ait été spécifique à l'exercice et au muscle. Pour la plupart des exercices, les forces musculaires maximales correspondent à la longueur maximale des fibres, avec des vitesses de fibres proches de zéro et une activation musculaire proche de leur valeur moyenne. Ces résultats peuvent être utilisés pour cibler les muscles fessiers et optimiser la charge mécanique afin d'atteindre les objectifs de performance, de prévention des blessures ou d'entraînement à la rééducation.

Ce qui est intéressant en plus dans cette étude c’est qu’en général, on utilise souvent des exercices d'abduction de la hanche pour les moyens et petits fessiers. Cependant les auteurs de cette étude expliquent que malgré des activations musculaires élevées, les forces maximales peuvent être plus faibles en raison de fibres musculaires plus courtes ou de vitesses de contraction rapides. Bien que les mouvements d'abduction de la hanche soient considérés comme ciblés pour le moyen et le petit fessier, le stimulus mécanique peut être moins important que lors d'exercices avec une résistance externe plus grande, tels que le squat à une jambe ou le soulevé de terre jambes tendues. Par exemple, des études ont montré que les forces maximales des muscles abducteurs de la hanche étaient plus faibles lors de l'abduction avec une bande élastique que pendant la marche (Buehler et al. 2021). Ainsi, les exercices d'abduction de la hanche avec une résistance élastique peuvent ne pas suffisamment stimuler la force et la croissance musculaire (Collings et al. 2023)

Fessiers et performances d'accélération

L'entraînement isométrique et la pré-activation ont prouvé leur efficacité pour améliorer les performances d'accélération. Cependant, les exercices traditionnels de renforcement musculaire ne reproduisent pas les schémas d'activation spécifiques à l'accélération des muscles fessiers, caractérisés par l'extension de la hanche ipsilatérale pendant la flexion de la hanche controlatérale. Par conséquent, l'objectif de l'étude de Goller et al. (2024) était de déterminer l'activité musculaire fessière des exercices spécifiques à l'accélération par rapport aux exercices traditionnels de renforcement musculaire.

La présente étude a examiné l'activité EMG de quatre exercices spécifiques à l'accélération pour le GMAX et le GMED. Pour chaque muscle, deux exercices de musculation traditionnels ont été comparés à deux exercices spécifiques à l'accélération.

L'hypothèse était que le pic d'activité EMG est plus élevé pendant les exercices spécifiques à l'accélération que pendant les exercices de musculation traditionnels. Le pic d'activité GMAX le plus élevé, moyenné sur tous les participants, a été observé pour le hip thrust (143% MVIC), sans différence significative avec le resisted knee split (128% MVIC) et Half-kneeling glute squeeze (125% MVIC). Le hip thrust et le resisted knee split avec résistance ont suscité une activité EMG maximale significativement plus élevée que le split squat (100% MVIC) avec des tailles d'effet importantes. Par conséquent, l'hypothèse n'a pas été confirmée pour le GMAX. Cependant, 42% de tous les participants ont atteint le pic d'activité GMAX le plus élevé pendant l'un des exercices spécifiques à l'accélération. Pour le GMED, l'hypothèse a été approuvée parce que le resisted prone hip abduction a provoqué le pic d'activité EMG le plus élevé (149% MVIC) avec une différence significative et un effet important par rapport au resisted side-stepping (93% MVIC) et un effet modéré par rapport au side-plank with leg abduction (118% MVIC).

En résumé, malgré le manque d'expérience des participants avec les exercices spécifiques à l'accélération, 42 % et 83 % ont respectivement atteint l'activité de pointe la plus élevée du GMAX et du GMED pendant l'un de ces exercices. L'extension de la hanche ipsilatérale et la flexion concomitante de la hanche controlatérale déterminent de manière décisive l'angle de séparation des cuisses, qui est essentiel pour la performance de l'accélération horizontale. Contrairement à l'entraînement en force traditionnel, les exercices spécifiques à l'accélération reflètent ce schéma d'activation spécifique des muscles fessiers, suggéré comme bénéfique pour l'accélération horizontale. Étant donné les niveaux élevés d'activité avec un faible stress articulaire et des exigences minimales en équipement, les exercices semblent appropriés pour la pré-activation spécifique à la tâche, le renforcement et la réhabilitation des muscles fessiers. En outre, ils pourraient favoriser la prévention des blessures des membres inférieurs grâce à l'amélioration des rapports d'activation des muscles de la hanche. Après que les exercices spécifiques à l'accélération ont été approuvés en pratique, cette étude fournit les premières découvertes scientifiques. Des études d'intervention supplémentaires sont nécessaires pour examiner le transfert direct sur la performance d'accélération après l'entraînement et la pré-activation avec les exercices spécifiques à l'accélération (Goller et al. 2024).

Quel dosage ?

Une revue systématique avec méta-analyse publiée dans le British journal of Sports Medicine a regroupé les données de 110 études (n=3953) qui ont utilisé des exercices avec résistance comme traitement dominant pour les tendinopathies (de la coiffe des rotateurs, achiléenne, latérale du coude, patellaire ou du moyen fessier) pour déterminer les effets modérateurs potentiels de l’intensité, du volume et de la fréquence des exercices (Pavlova et al. 2023).

En règle générale, le dosage des exercices avec résistance est plutôt mal rapporté, dans les études sur la gestion des tendinopathies.

Malgré une grande variabilité entre les protocoles des études, la méta-analyse a identifié des tendances générales.

Intensité : il serait préférable d’utiliser des poids lourds plutôt que le poids du corps

Fréquence : il serait préférable d’effectuer ces exercices moins d’une fois par jour plutôt que plus d’une fois par jour

Volume : 3 séries de 15 répétitions. Toutefois, les comparaisons de cette méta-analyse n’ont pas produit de résultats cohérents à cet effet.

Par conséquent, on peut retenir comme recommandation qu’il faut charger les tendons par des exercices avec poids lourds et une récupération suffisante entre les séances.

Bien entendu, nous devrons individualiser nos prescriptions en fonction du profil de nos patients.

Pour les tendinopathies au membre inférieur, nous progresserons graduellement en ajoutant des sauts et de la pliométrie.

b - D’autres modalités de traitement envisageables ?

1 - Les ondes de choc

En cas de non évolution des symptômes, malgré une prise en charge d'exercices adaptés, le thérapeute peut éventuellement proposer au patient un traitement par ondes de chocs. Il a en effet été démontré que cette thérapie était efficace dans le traitement de certaines tendinopathies, dont celles du moyen fessier.

La revue systématique de Ladurner et al. 2021 ont indiqué que l'utilisation des ondes de choc dans la tendinopathie glutéale était soutenue avec un niveau de preuves faibles à modérées.  Les auteurs ont indiqué que la littérature donnée ne permettait pas de différencier son efficacité selon les différents grades de dégénérescence du tendon par Bhabra et al. 2016. 2 articles ont trouvé de bons résultats à long terme pour les tendinopathies glutéales de grade 2 et 3. Toutefois, les auteurs de la revue systématique précise qu’aucun protocole standard pour les ondes de choc dans la tendinopathie glutéale n'a été établi selon la littérature examinée dans leur revue (Ladurner et al. 2021).

2 - Les injections de corticoïdes et PRP

Les injections de corticoïdes permettent une amélioration remarquable de la douleur dans les 4 à 8 premières semaines (Ladurner et al. 2021). Plusieurs études ont convenu d'un effet positif à court terme des injections de corticoïdes (Bolton et al. 2018 ; Rompe et al. 2009 ; Wilson et al. 2013) mais il a été démontré que le bénéfice thérapeutique ne dure généralement pas plus de 3 à 6 mois (Bolton et al. 2018 ; Brinks et al. 2011 ; Rompe et al. 2009).

Cependant, différents articles ont rapporté des résultats significativement améliorés jusqu'à 104 semaines (Fitzpatrick et al. 2018 ; Fitzpatrick et al. 2019 ; Mellor et al. 2018). Les auteurs de la revue systématique précisent néanmoins que la réponse thérapeutique a été moins efficace après le développement d'anomalies structurelles dans les tendons fessiers (Wilson et al. 2014). Les scores de résultat pour une seule injection étaient significativement plus mauvais par rapport à une seule injection de PRP (Fitzpatrick et al. 2019). En outre, les effets délétères potentiels des injections de corticoïdes doivent être pris en considération. Les preuves disponibles soutiennent donc l'utilisation d'une injection de corticoïde pour les tendinopathies de grade faible à modéré uniquement pour le soulagement de la douleur à court terme, tandis qu'une injection de PRP riche en leucocytes (LR-PRP)  permet d'obtenir de bons résultats jusqu'à 2 ans (Ladurner et al. 2021).

En 2024, Foxcroft et ses collaborateurs ont effectué une analyse systématique pour déterminer les éléments influençant la réduction de la douleur chez les individus souffrant du syndrome de douleur du grand trochanter (SDGT) traités avec des injections de corticostéroïdes intra-articulaires (CSI). Bien que les études de haute qualité soient rares, les données disponibles permettent de tirer trois constats principaux. D'abord, aucune corrélation n'a été établie entre les effets du traitement et des caractéristiques démographiques des patients comme l'âge, le genre, la durée des symptômes, ou l'obésité.

Cependant, ceux souffrant parallèlement de troubles musculo-squelettiques tels que l'arthrose du genou ou des douleurs dorsales pourraient voir une moindre efficacité du traitement. Ensuite, les résultats suggèrent qu'une injection de CSI dans le SDGT pourrait entraîner une diminution significative et plus durable de la douleur. À la lumière de ces informations, il est conseillé aux praticiens de privilégier les injections dans la grande bourse trochantérienne plutôt que dans la bursite du moyen fessier ou dans des zones non bursales.

Enfin, il est essentiel de poursuivre la recherche, notamment pour évaluer l'apport des techniques d'imagerie dans la stratégie thérapeutique et l'efficacité de l'utilisation de l'échographie pour guider les injections.

Exemples d'exercices

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