Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur.
Le protocole de Pau-Toronto est souvent utilisé dans la rééducation des douleurs à l’aine du sportif. Ce protocole, décrit en 2004 par Bouvard et al cherche l’intégration par le patient de la dissociation entre le tronc et les membres inférieurs, le travail de l’équilibre monopodal, le travail de correction de l’hyperlordose, et le renforcement des muscles abdominaux et des muscles stabilisateurs du bassin.
Le protocole est basé sur 6 mouvements : flexion et extension, abduction et adduction, rotation interne et rotation externe de hanche.
Exécution :
Pour chacun de ces mouvements, le patient lève son membre inférieur vers la position choisie en 4 secondes, jusqu’à l’amplitude maximale non ou faiblement douloureuse. On peut demander au patient de compter à haute voix les secondes. Le patient tient ensuite la position 4 secondes, puis sur le temps expiratoire, repose le pied au sol sur 4 autres secondes. Le mouvement est réalisé 5 fois consécutivement.
Le patient doit effectuer chacun de ces mouvements des deux côtés, en commençant toujours par le coté sain (jambe pathologique en appui monopodal).
Un temps de prise de conscience des différents mouvements du bassin est souvent nécessaire lorsque le patient effectue ce protocole pour la première fois. Lors des premières séances, le thérapeute peut utiliser plusieurs moyens pour permettre au patient une autocorrection afin qu’il puisse reproduire ensuite le protocole en autonomie.
Par exemple, les premières sollicitations peuvent se faire devant une glace (correction de la posture et de la qualité du geste), avec les mains placées sur le ventre et sur les lombaires ou sur les crêtes iliaques suivant le mouvement travaillé.
En progression, le thérapeute peut proposer au patient d’effectuer le protocole avec résistance soit avec des poids placés aux chevilles ou bien à l’aide d’un élastique. Le patient pourra également réaliser le protocole sur plan instable, trampoline ou mousse par exemple.
Valeur clinique :
Ce protocole, qui dure 20 minutes, nécessite plusieurs semaines d’apprentissage et les effets bénéfiques se font ressentir à partir de 3 à 4 semaines. En général, cela correspond au temps nécessaire au patient pour être autonome (Bouvard et al. 2004)
M. Bouvard , P. Dorochenko , P. Lanusse , H. Durrafour. La pubalgie du sportif - stratégie thérapeutique. Journal de traumatologie du sport. 2004; 21: p. 146-163.
Le protocole de Pau-Toronto est souvent utilisé dans la rééducation des douleurs à l’aine du sportif. Ce protocole, décrit en 2004 par Bouvard et al cherche l’intégration par le patient de la dissociation entre le tronc et les membres inférieurs, le travail de l’équilibre monopodal, le travail de correction de l’hyperlordose, et le renforcement des muscles abdominaux et des muscles stabilisateurs du bassin.
Le protocole est basé sur 6 mouvements : flexion et extension, abduction et adduction, rotation interne et rotation externe de hanche.
Exécution :
Pour chacun de ces mouvements, le patient lève son membre inférieur vers la position choisie en 4 secondes, jusqu’à l’amplitude maximale non ou faiblement douloureuse. On peut demander au patient de compter à haute voix les secondes. Le patient tient ensuite la position 4 secondes, puis sur le temps expiratoire, repose le pied au sol sur 4 autres secondes. Le mouvement est réalisé 5 fois consécutivement.
Le patient doit effectuer chacun de ces mouvements des deux côtés, en commençant toujours par le coté sain (jambe pathologique en appui monopodal).
Un temps de prise de conscience des différents mouvements du bassin est souvent nécessaire lorsque le patient effectue ce protocole pour la première fois. Lors des premières séances, le thérapeute peut utiliser plusieurs moyens pour permettre au patient une autocorrection afin qu’il puisse reproduire ensuite le protocole en autonomie.
Par exemple, les premières sollicitations peuvent se faire devant une glace (correction de la posture et de la qualité du geste), avec les mains placées sur le ventre et sur les lombaires ou sur les crêtes iliaques suivant le mouvement travaillé.
En progression, le thérapeute peut proposer au patient d’effectuer le protocole avec résistance soit avec des poids placés aux chevilles ou bien à l’aide d’un élastique. Le patient pourra également réaliser le protocole sur plan instable, trampoline ou mousse par exemple.
Valeur clinique :
Ce protocole, qui dure 20 minutes, nécessite plusieurs semaines d’apprentissage et les effets bénéfiques se font ressentir à partir de 3 à 4 semaines. En général, cela correspond au temps nécessaire au patient pour être autonome (Bouvard et al. 2004)
M. Bouvard , P. Dorochenko , P. Lanusse , H. Durrafour. La pubalgie du sportif - stratégie thérapeutique. Journal de traumatologie du sport. 2004; 21: p. 146-163.