L’instabilité de la colonne cervicale supérieure a un taux de prévalence de 0,6% selon Beck et al en 2004. Cette instabilité est associée à des conditions inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante ainsi qu’à des traumatismes, des déviations congénitales comme dans le syndrome de Down ou la maladie de Marfan.
Afin d’appliquer de nombreuses techniques sur le rachis cervical en toute sécurité, il est nécessaire de dépister une éventuelle instabilité du rachis cervical supérieur.
Pour réaliser le test, le patient est allongé en décubitus dorsal, la tête sur un coussin. Le thérapeute soutient l’occiput du patient dans la paume de ses mains (du 3ème au 5ème doigt), tandis que l’index est placé dans l’espace entre l’occiput et le processus épineux de l’Axis, afin d’enrober à la fois l’occiput et l’Atlas et de les séparer de l’Axis. Le thérapeute soulève la tête et l’Atlas de la table, tout en maintenant la tête dans une position neutre, donc horizontale.
Le test est positif si le patient rapporte des symptômes autres qu’une douleur locale, comme la sensation d’une boule dans la gorge ou les signes et symptômes d’une compression médullaire.
Dans leur revue systématique datant de 2013, Hutting et al. ont attribué au Transverse Ligament Test une sensibilité de 66% et spécificité de 99%.
Beck, Randy W., Kelly R. Holt, Marina A. Fox, et Kristin L. Hurtgen-Grace. « Radiographic Anomalies That May Alter Chiropractic Intervention Strategies Found in a New Zealand Population ». *Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics* 27, no 9 (décembre 2004): 554‑59.
Hutting, Nathan, Gwendolijne G. M. Scholten-Peeters, Veerle Vijverman, Martin D. M. Keesenberg, et Arianne P. Verhagen. « Diagnostic Accuracy of Upper Cervical Spine Instability Tests: A Systematic Review ». *Physical Therapy* 93, no 12 (décembre 2013): 1686‑95.
Mintken, Paul E., Lisa Metrick, et Timothy W. Flynn. « Upper Cervical Ligament Testing in a Patient with Os Odontoideum Presenting with Headaches ». *The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy* 38, no 8 (août 2008): 465‑75.
L’instabilité de la colonne cervicale supérieure a un taux de prévalence de 0,6% selon Beck et al en 2004. Cette instabilité est associée à des conditions inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante ainsi qu’à des traumatismes, des déviations congénitales comme dans le syndrome de Down ou la maladie de Marfan.
Afin d’appliquer de nombreuses techniques sur le rachis cervical en toute sécurité, il est nécessaire de dépister une éventuelle instabilité du rachis cervical supérieur.
Pour réaliser le test, le patient est allongé en décubitus dorsal, la tête sur un coussin. Le thérapeute soutient l’occiput du patient dans la paume de ses mains (du 3ème au 5ème doigt), tandis que l’index est placé dans l’espace entre l’occiput et le processus épineux de l’Axis, afin d’enrober à la fois l’occiput et l’Atlas et de les séparer de l’Axis. Le thérapeute soulève la tête et l’Atlas de la table, tout en maintenant la tête dans une position neutre, donc horizontale.
Le test est positif si le patient rapporte des symptômes autres qu’une douleur locale, comme la sensation d’une boule dans la gorge ou les signes et symptômes d’une compression médullaire.
Dans leur revue systématique datant de 2013, Hutting et al. ont attribué au Transverse Ligament Test une sensibilité de 66% et spécificité de 99%.
Beck, Randy W., Kelly R. Holt, Marina A. Fox, et Kristin L. Hurtgen-Grace. « Radiographic Anomalies That May Alter Chiropractic Intervention Strategies Found in a New Zealand Population ». *Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics* 27, no 9 (décembre 2004): 554‑59.
Hutting, Nathan, Gwendolijne G. M. Scholten-Peeters, Veerle Vijverman, Martin D. M. Keesenberg, et Arianne P. Verhagen. « Diagnostic Accuracy of Upper Cervical Spine Instability Tests: A Systematic Review ». *Physical Therapy* 93, no 12 (décembre 2013): 1686‑95.
Mintken, Paul E., Lisa Metrick, et Timothy W. Flynn. « Upper Cervical Ligament Testing in a Patient with Os Odontoideum Presenting with Headaches ». *The Journal of Orthopaedic and Sports Physical Therapy* 38, no 8 (août 2008): 465‑75.