Il a été prouvé que l’identification de différents sous-groupes au sein des patients souffrant de lombalgie pourrait aider dans la prise en charge. L’un de ces sous-groupes est l’instabilité segmentaire lombaire. Son diagnostic repose essentiellement sur un cluster d’indices subjectifs et objectifs que nous aborderons dans le module de la lombalgie.
Néanmoins, les cliniciens ont utilisé plusieurs tests cliniques pour détecter l’instabilité de la colonne vertébrale et la capacité des muscles à stabiliser la colonne lombaire. Dans son étude en 2015, Ferrari et al ont trouvé que le test d’extension lombaire passive était celui qui était le plus précis et celui qui fournissait le plus d’informations avec une sensibilité et une spécificité élevée.
Pour réaliser ce test, le patient est en procubitus sur la table. Le thérapeute se tient debout aux pieds du patient, saisit ses chevilles pour les élever d’environ 30 cm au-dessus de la table, puis doucement, le thérapeute effectue une légère traction pour maintenir les genoux tendus. Le test est positif si le patient se plaint de douleurs sévères dans la région lombaire, s’il exprime la sensation que le bas de son dos “se détache” ou encore si la douleur disparaît lorsque les membres inférieurs sont replacés dans la position initiale.
Il est important de noter que malgré la présence d’examens d’imagerie négatifs, certains auteurs parlent d’instabilité dite “clinique” ou “fonctionnelle” dans laquelle aucun défaut de structure du rachis lombaire et aucune translation ou rotation excessive n’ont été montrés.
Concernant la valeur clinique de ce test, c’est Kasai et son équipe qui ont proposé en 2006 ce test dans le but de diagnostiquer une instabilité lombaire structurelle. Les auteurs ont trouvé dans leur étude une sensibilité de 84% et une spécificité de 90% soutenant l’intérêt de ce test en pratique clinique.
Toutefois en 2019, Rathod et al ont évalué la valeur clinique de ce test en utilisant la radiographie comme outil de référence pour diagnostiquer une instabilité structurelle de la colonne lombaire. Les auteurs ont attribué au test d’extension lombaire passive une sensibilité de 68.89% et une spécificité de 20%.
Ferrari, Silvano, Tiziana Manni, Francesca Bonetti, Jorge Hugo Villafañe, et Carla Vanti. « A literature review of clinical tests for lumbar instability in low back pain: validity and applicability in clinical practice ». *Chiropractic & Manual Therapies* 23 (8 avril 2015).
Kasai, Yuichi, Koichiro Morishita, Eiji Kawakita, Tetsushi Kondo, et Atsumasa Uchida. « A New Evaluation Method for Lumbar Spinal Instability: Passive Lumbar Extension Test ». *Physical Therapy* 86, no 12 (décembre 2006): 1661‑67.
Hodges, Paul W., et G. Lorimer Moseley. « Pain and Motor Control of the Lumbopelvic Region: Effect and Possible Mechanisms ». *Journal of Electromyography and Kinesiology: Official Journal of the International Society of Electrophysiological Kinesiology* 13, no 4 (août 2003): 361‑70.
Macedo, Luciana G., Jane Latimer, Chris G. Maher, Paul W. Hodges, Michael Nicholas, Lois Tonkin, James H. McAuley, et Ryan Stafford. « Motor Control or Graded Activity Exercises for Chronic Low Back Pain? A Randomised Controlled Trial ». *BMC Musculoskeletal Disorders* 9 (5 mai 2008): 65.
Rathod, Ashok Keshav, Bipul Kumar Garg, et Varun Mukesh Sahetia. « Lumbar Rocking Test: A New Clinical Test for Predicting Lumbar Instability ». *Journal of Craniovertebral Junction & Spine* 10, no 1 (mars 2019): 33‑38.
Il a été prouvé que l’identification de différents sous-groupes au sein des patients souffrant de lombalgie pourrait aider dans la prise en charge. L’un de ces sous-groupes est l’instabilité segmentaire lombaire. Son diagnostic repose essentiellement sur un cluster d’indices subjectifs et objectifs que nous aborderons dans le module de la lombalgie.
Néanmoins, les cliniciens ont utilisé plusieurs tests cliniques pour détecter l’instabilité de la colonne vertébrale et la capacité des muscles à stabiliser la colonne lombaire. Dans son étude en 2015, Ferrari et al ont trouvé que le test d’extension lombaire passive était celui qui était le plus précis et celui qui fournissait le plus d’informations avec une sensibilité et une spécificité élevée.
Pour réaliser ce test, le patient est en procubitus sur la table. Le thérapeute se tient debout aux pieds du patient, saisit ses chevilles pour les élever d’environ 30 cm au-dessus de la table, puis doucement, le thérapeute effectue une légère traction pour maintenir les genoux tendus. Le test est positif si le patient se plaint de douleurs sévères dans la région lombaire, s’il exprime la sensation que le bas de son dos “se détache” ou encore si la douleur disparaît lorsque les membres inférieurs sont replacés dans la position initiale.
Il est important de noter que malgré la présence d’examens d’imagerie négatifs, certains auteurs parlent d’instabilité dite “clinique” ou “fonctionnelle” dans laquelle aucun défaut de structure du rachis lombaire et aucune translation ou rotation excessive n’ont été montrés.
Concernant la valeur clinique de ce test, c’est Kasai et son équipe qui ont proposé en 2006 ce test dans le but de diagnostiquer une instabilité lombaire structurelle. Les auteurs ont trouvé dans leur étude une sensibilité de 84% et une spécificité de 90% soutenant l’intérêt de ce test en pratique clinique.
Toutefois en 2019, Rathod et al ont évalué la valeur clinique de ce test en utilisant la radiographie comme outil de référence pour diagnostiquer une instabilité structurelle de la colonne lombaire. Les auteurs ont attribué au test d’extension lombaire passive une sensibilité de 68.89% et une spécificité de 20%.
Ferrari, Silvano, Tiziana Manni, Francesca Bonetti, Jorge Hugo Villafañe, et Carla Vanti. « A literature review of clinical tests for lumbar instability in low back pain: validity and applicability in clinical practice ». *Chiropractic & Manual Therapies* 23 (8 avril 2015).
Kasai, Yuichi, Koichiro Morishita, Eiji Kawakita, Tetsushi Kondo, et Atsumasa Uchida. « A New Evaluation Method for Lumbar Spinal Instability: Passive Lumbar Extension Test ». *Physical Therapy* 86, no 12 (décembre 2006): 1661‑67.
Hodges, Paul W., et G. Lorimer Moseley. « Pain and Motor Control of the Lumbopelvic Region: Effect and Possible Mechanisms ». *Journal of Electromyography and Kinesiology: Official Journal of the International Society of Electrophysiological Kinesiology* 13, no 4 (août 2003): 361‑70.
Macedo, Luciana G., Jane Latimer, Chris G. Maher, Paul W. Hodges, Michael Nicholas, Lois Tonkin, James H. McAuley, et Ryan Stafford. « Motor Control or Graded Activity Exercises for Chronic Low Back Pain? A Randomised Controlled Trial ». *BMC Musculoskeletal Disorders* 9 (5 mai 2008): 65.
Rathod, Ashok Keshav, Bipul Kumar Garg, et Varun Mukesh Sahetia. « Lumbar Rocking Test: A New Clinical Test for Predicting Lumbar Instability ». *Journal of Craniovertebral Junction & Spine* 10, no 1 (mars 2019): 33‑38.