Le test de Roos ou manoeuvre du chandelier est utilisé dans le cadre des syndromes du défilé thoracique. Pour rappel, le défilé thoracique est délimité par trois zones anatomiques à travers lesquelles passent le plexus brachial et les vaisseaux subclaviers.
Ces zones sont : l' espace interscalénique, l' espace costo-claviculaire et l' espace rétro-pectoral. La compression d'une ou de plusieurs structures neuro-vasculaires dans ces zones peut engendrer une grande variété de signes cliniques et symptômes au niveau du membre supérieur. (Jubbal et al. 2018 ; Kaplan et al. 2018). C’est ce qu’on appelle le syndrome du défilé thoracique.
Les symptômes fréquemment rencontrés sont : des douleurs dans le membre supérieur, des paresthésies, une faiblesse musculaire et une modification du pouls (Laulan et al. 2011 ; Nichols et al. 2009 ; Hooper et al. 2010).
Les tests de diagnostic clinique visent à provoquer ou à soulager ces symptômes.
Toutefois en raison de la nature intermittente des symptômes du syndrome du défilé thoracique, la valeur clinique de ces tests reste très variable dans la littérature (Hooper et al. 2010 ; Demirbag et al. 2007)
Pour réaliser le test, le patient lève les bras à 90° d’abduction, les bras entièrement tournés vers l’extérieur, paumes de mains vers l’avant et les coudes à 90° de flexion. Dans cette position de chandelier, le thérapeute demande au patient d’ouvrir et fermer les mains de manière continue pendant 3 minutes. Le thérapeute observe le patient à la recherche de symptômes qui pourraient indiquer une atteinte artérielle ou nerveuse ou simplement une fatigue musculaire. Par exemple la chute d’un bras ou la différence de couleur entre les extrémités droites et gauches.
De même le patient signalera tout symptôme de type douleur, fatigue, engourdissement ou picotement qu’il ressent pendant le test.
Le test est positif si le patient ne parvient pas à maintenir la position durant les 3 minutes, dû à une augmentation des symptômes.
Le test de Roos est couramment utilisé dans le diagnostic du syndrome du défilé thoracique bien qu’il ait une faible spécificité de 30% mais une bonne sensibilité de 84% (Gillard et al. 2001).
Demirbag D, Unlu E, Ozdemir F, et al. The relationship between magnetic resonance imaging findings and postural maneuver and physical examination tests in patients with thoracic outlet syndrome: results of a double-blind, controlled study. Arch Phys Med Rehabil. 2007;88(7):844-851.Gillard, J., M. Pérez-Cousin, E. Hachulla, J. Remy, J. F.
Hurtevent, L. Vinckier, A. Thévenon, et B. Duquesnoy. « Diagnosing Thoracic Outlet Syndrome: Contribution of Provocative Tests, Ultrasonography, Electrophysiology, and Helical Computed Tomography in 48 Patients ». Joint Bone Spine 68, no 5 (octobre 2001): 416‑24.
Hooper TL, Denton J, McGalliard MK, Brismee JM, Sizer PS, Jr. Thoracic outlet syndrome: a controversial clinical condition. Part 1: anatomy, and clinical examination/diagnosis. J Man Manip Ther. 2010;18(2):74-83.
Jubbal K. T., Zavlin D., Harris J. D., Liberman S. R., Echo A. (2018). Morbidity of first rib resection in the surgical repair of thoracic outlet syndrome. Hand [Epub ahead of print].
Kaplan T., Comert A., Esmer A. F., Atac G. K., Acar H. I., Ozkurt B., et al. (2018). The importance of costoclavicular space on possible compression of the subclavian artery in the thoracic outlet region: a radio-anatomical study. Interact. Cardiovasc Thorac. Surg.
Laulan J, Fouquet B, Rodaix C, Jauffret P, Roquelaure Y, Descatha A. Thoracic outlet syndrome: definition, aetiological factors, diagnosis, management and occupational impact. J Occup Rehabil. 2011;21(3):366-373.
Lee J, Laker S, Fredericson M. Thoracic outlet syndrome. PM R. 2010 Jan;2(1):64-70. (Grade of evidence E)
Nichols AW. Diagnosis and management of thoracic outlet syndrome. Current sports medicine reports. 2009;8(5):240-249
Le test de Roos ou manoeuvre du chandelier est utilisé dans le cadre des syndromes du défilé thoracique. Pour rappel, le défilé thoracique est délimité par trois zones anatomiques à travers lesquelles passent le plexus brachial et les vaisseaux subclaviers.
Ces zones sont : l' espace interscalénique, l' espace costo-claviculaire et l' espace rétro-pectoral. La compression d'une ou de plusieurs structures neuro-vasculaires dans ces zones peut engendrer une grande variété de signes cliniques et symptômes au niveau du membre supérieur. (Jubbal et al. 2018 ; Kaplan et al. 2018). C’est ce qu’on appelle le syndrome du défilé thoracique.
Les symptômes fréquemment rencontrés sont : des douleurs dans le membre supérieur, des paresthésies, une faiblesse musculaire et une modification du pouls (Laulan et al. 2011 ; Nichols et al. 2009 ; Hooper et al. 2010).
Les tests de diagnostic clinique visent à provoquer ou à soulager ces symptômes.
Toutefois en raison de la nature intermittente des symptômes du syndrome du défilé thoracique, la valeur clinique de ces tests reste très variable dans la littérature (Hooper et al. 2010 ; Demirbag et al. 2007)
Pour réaliser le test, le patient lève les bras à 90° d’abduction, les bras entièrement tournés vers l’extérieur, paumes de mains vers l’avant et les coudes à 90° de flexion. Dans cette position de chandelier, le thérapeute demande au patient d’ouvrir et fermer les mains de manière continue pendant 3 minutes. Le thérapeute observe le patient à la recherche de symptômes qui pourraient indiquer une atteinte artérielle ou nerveuse ou simplement une fatigue musculaire. Par exemple la chute d’un bras ou la différence de couleur entre les extrémités droites et gauches.
De même le patient signalera tout symptôme de type douleur, fatigue, engourdissement ou picotement qu’il ressent pendant le test.
Le test est positif si le patient ne parvient pas à maintenir la position durant les 3 minutes, dû à une augmentation des symptômes.
Le test de Roos est couramment utilisé dans le diagnostic du syndrome du défilé thoracique bien qu’il ait une faible spécificité de 30% mais une bonne sensibilité de 84% (Gillard et al. 2001).
Demirbag D, Unlu E, Ozdemir F, et al. The relationship between magnetic resonance imaging findings and postural maneuver and physical examination tests in patients with thoracic outlet syndrome: results of a double-blind, controlled study. Arch Phys Med Rehabil. 2007;88(7):844-851.Gillard, J., M. Pérez-Cousin, E. Hachulla, J. Remy, J. F.
Hurtevent, L. Vinckier, A. Thévenon, et B. Duquesnoy. « Diagnosing Thoracic Outlet Syndrome: Contribution of Provocative Tests, Ultrasonography, Electrophysiology, and Helical Computed Tomography in 48 Patients ». Joint Bone Spine 68, no 5 (octobre 2001): 416‑24.
Hooper TL, Denton J, McGalliard MK, Brismee JM, Sizer PS, Jr. Thoracic outlet syndrome: a controversial clinical condition. Part 1: anatomy, and clinical examination/diagnosis. J Man Manip Ther. 2010;18(2):74-83.
Jubbal K. T., Zavlin D., Harris J. D., Liberman S. R., Echo A. (2018). Morbidity of first rib resection in the surgical repair of thoracic outlet syndrome. Hand [Epub ahead of print].
Kaplan T., Comert A., Esmer A. F., Atac G. K., Acar H. I., Ozkurt B., et al. (2018). The importance of costoclavicular space on possible compression of the subclavian artery in the thoracic outlet region: a radio-anatomical study. Interact. Cardiovasc Thorac. Surg.
Laulan J, Fouquet B, Rodaix C, Jauffret P, Roquelaure Y, Descatha A. Thoracic outlet syndrome: definition, aetiological factors, diagnosis, management and occupational impact. J Occup Rehabil. 2011;21(3):366-373.
Lee J, Laker S, Fredericson M. Thoracic outlet syndrome. PM R. 2010 Jan;2(1):64-70. (Grade of evidence E)
Nichols AW. Diagnosis and management of thoracic outlet syndrome. Current sports medicine reports. 2009;8(5):240-249