L'instabilité rotatoire postérolatérale du coude, aussi connue sous le nom de PLRI, est la forme la plus répandue d'instabilité récurrente de cette articulation. Elle a été décrite pour la première fois en 1991 par O'Driscoll et ses collègues. Cette condition résulte souvent d'une rupture du ligament collatéral ulnaire latéral (LUCL), qui peut survenir après un traumatisme important, comme une chute sur un bras tendu, entraînant une luxation du radius sur le capitellum.
Les causes de dommages au LUCL peuvent également être iatrogènes, comme les injections répétées de corticostéroïdes pour traiter une épicondylite latérale, ou des interventions chirurgicales qui n'ont pas correctement réparé le LUCL. Des conditions telles que la résection de la tête radiale ou le varus cubital chronique, suite à une fracture humérale distale antérieure, peuvent aussi mener à une PLRI (Cheung et al. 2008 ; Charalambous et al. 2008 ; Dzugan et al. 2012 ; Kalainov et al. 2005 ; Hall et al. 2005).
Bien que la lésion du LUCL ait été initialement identifiée comme la principale cause de la PLRI, des recherches ultérieures ont montré qu'une atteinte des autres structures des tissus mous du coude est nécessaire pour développer cette instabilité (Dunning et al. 2001 ; McAdams et al. 2004 ; Seki et al. 2002). Les patients souffrant de PLRI ressentent souvent des douleurs sur le côté du coude, surtout lorsqu'ils effectuent des mouvements qui étendent et supinent le coude, comme lorsqu'ils se lèvent en s'appuyant sur les bras d'une chaise ou en faisant des pompes. La douleur latérale du coude peut s'accompagner de symptômes mécaniques tels qu'un claquement, un blocage ou un bruit plus prononcé à 40° de flexion lorsque le bras est en extension (Anakwenze et al. 2013).
Pour réaliser le test, demandez au patient de se mettre en position de pompe, les mains bien écartées et les avant-bras en supination. Le patient doit descendre en pompe le plus bas possible avec les coudes sur les côtés. Aux alentours de 40° de flexion, les patients présentant une instabilité postéro-latérale ressentent souvent de la douleur et/ou une appréhension.
Dans la position d’appui du patient, placez-vous sur l’épicondyle et descendez pour vous positionner sur la tête radiale. Utilisez une large surface de votre pouce sur ce radius, avec une prise à pleine main si possible. Appliquez une mobilisation postéro-antérieure et demandez au patient de refaire ce mouvement puis de remonter. Cette manipulation vise à réduire les symptômes, tels que la douleur ou l’appréhension.
La confirmation des résultats se fait si le patient rapporte à nouveau une douleur ou une appréhension lorsqu’on retourne dans l’amplitude symptomatique et qu’on relâche la pression sur la tête radiale.
En 2006, Arvind et Hargreaves ont évalué le Table Top Relocation Test, démontrant une sensibilité de 100% mais une spécificité inconnue.
Charalambous, C. P., et J. K. Stanley. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow ». The Journal of Bone and Joint Surgery. British Volume 90, no 3 (mars 2008): 272‑79.
Cheung, Emilie V. « Chronic Lateral Elbow Instability ». The Orthopedic Clinics of North America 39, no 2 (avril 2008): 221‑28, vi‑vii.
Cohen, M. S., et H. Hastings. « Rotatory Instability of the Elbow. The Anatomy and Role of the Lateral Stabilizers ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 79, no 2 (février 1997): 225‑33.
Dunning, C. E., Z. D. Zarzour, S. D. Patterson, J. A. Johnson, et G. J. King. « Ligamentous Stabilizers against Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 83, no 12 (décembre 2001): 1823‑28.
Dzugan, Sergey S., Felix H. Savoie, Larry D. Field, Michael J. O’Brien, et Zongbing You. « Acute Radial Ulno-Humeral Ligament Injury in Patients with Chronic Lateral Epicondylitis: An Observational Report ». Journal of Shoulder and Elbow Surgery 21, no 12 (décembre 2012): 1651‑55.
Fedorka, Catherine J., et Luke S. Oh. « Posterolateral rotatory instability of the elbow ». Current Reviews in Musculoskeletal Medicine 9, no 2 (18 mai 2016): 240‑46.
Goodwin, David, Maria Dynin, J. Ryan Macdonnell, et Michael W. Kessler. « The Role of Arthroscopy in Chronic Elbow Instability ». Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery: Official Publication of the Arthroscopy Association of North America and the International Arthroscopy Association 29, no 12 (décembre 2013): 2029‑36.
Hall, Jeremy A., et Michael D. McKee. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow Following Radial Head Resection ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 87, no 7 (juillet 2005): 1571‑79.
Kalainov, David M., et Mark S. Cohen. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow in Association with Lateral Epicondylitis. A Report of Three Cases ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 87, no 5 (mai 2005): 1120‑25.
O’Driscoll, S. W., D. F. Bell, et B. F. Morrey. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 73, no 3 (mars 1991): 440‑46.
O’Driscoll, S. W., B. F. Morrey, S. Korinek, et K. N. An. « Elbow Subluxation and Dislocation. A Spectrum of Instability ». Clinical Orthopaedics and Related Research, no 280 (juillet 1992): 186‑97.
Seki, Atsuhito, Bo Sanderhoff Olsen, Steen Lund Jensen, Denise Eygendaal, et Jens Ole Søjbjerg. « Functional Anatomy of the Lateral Collateral Ligament Complex of the Elbow: Configuration of Y and Its Role ». Journal of Shoulder and Elbow Surgery 11, no 1 (2002): 53‑59.
L'instabilité rotatoire postérolatérale du coude, aussi connue sous le nom de PLRI, est la forme la plus répandue d'instabilité récurrente de cette articulation. Elle a été décrite pour la première fois en 1991 par O'Driscoll et ses collègues. Cette condition résulte souvent d'une rupture du ligament collatéral ulnaire latéral (LUCL), qui peut survenir après un traumatisme important, comme une chute sur un bras tendu, entraînant une luxation du radius sur le capitellum.
Les causes de dommages au LUCL peuvent également être iatrogènes, comme les injections répétées de corticostéroïdes pour traiter une épicondylite latérale, ou des interventions chirurgicales qui n'ont pas correctement réparé le LUCL. Des conditions telles que la résection de la tête radiale ou le varus cubital chronique, suite à une fracture humérale distale antérieure, peuvent aussi mener à une PLRI (Cheung et al. 2008 ; Charalambous et al. 2008 ; Dzugan et al. 2012 ; Kalainov et al. 2005 ; Hall et al. 2005).
Bien que la lésion du LUCL ait été initialement identifiée comme la principale cause de la PLRI, des recherches ultérieures ont montré qu'une atteinte des autres structures des tissus mous du coude est nécessaire pour développer cette instabilité (Dunning et al. 2001 ; McAdams et al. 2004 ; Seki et al. 2002). Les patients souffrant de PLRI ressentent souvent des douleurs sur le côté du coude, surtout lorsqu'ils effectuent des mouvements qui étendent et supinent le coude, comme lorsqu'ils se lèvent en s'appuyant sur les bras d'une chaise ou en faisant des pompes. La douleur latérale du coude peut s'accompagner de symptômes mécaniques tels qu'un claquement, un blocage ou un bruit plus prononcé à 40° de flexion lorsque le bras est en extension (Anakwenze et al. 2013).
Pour réaliser le test, demandez au patient de se mettre en position de pompe, les mains bien écartées et les avant-bras en supination. Le patient doit descendre en pompe le plus bas possible avec les coudes sur les côtés. Aux alentours de 40° de flexion, les patients présentant une instabilité postéro-latérale ressentent souvent de la douleur et/ou une appréhension.
Dans la position d’appui du patient, placez-vous sur l’épicondyle et descendez pour vous positionner sur la tête radiale. Utilisez une large surface de votre pouce sur ce radius, avec une prise à pleine main si possible. Appliquez une mobilisation postéro-antérieure et demandez au patient de refaire ce mouvement puis de remonter. Cette manipulation vise à réduire les symptômes, tels que la douleur ou l’appréhension.
La confirmation des résultats se fait si le patient rapporte à nouveau une douleur ou une appréhension lorsqu’on retourne dans l’amplitude symptomatique et qu’on relâche la pression sur la tête radiale.
En 2006, Arvind et Hargreaves ont évalué le Table Top Relocation Test, démontrant une sensibilité de 100% mais une spécificité inconnue.
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Dunning, C. E., Z. D. Zarzour, S. D. Patterson, J. A. Johnson, et G. J. King. « Ligamentous Stabilizers against Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 83, no 12 (décembre 2001): 1823‑28.
Dzugan, Sergey S., Felix H. Savoie, Larry D. Field, Michael J. O’Brien, et Zongbing You. « Acute Radial Ulno-Humeral Ligament Injury in Patients with Chronic Lateral Epicondylitis: An Observational Report ». Journal of Shoulder and Elbow Surgery 21, no 12 (décembre 2012): 1651‑55.
Fedorka, Catherine J., et Luke S. Oh. « Posterolateral rotatory instability of the elbow ». Current Reviews in Musculoskeletal Medicine 9, no 2 (18 mai 2016): 240‑46.
Goodwin, David, Maria Dynin, J. Ryan Macdonnell, et Michael W. Kessler. « The Role of Arthroscopy in Chronic Elbow Instability ». Arthroscopy: The Journal of Arthroscopic & Related Surgery: Official Publication of the Arthroscopy Association of North America and the International Arthroscopy Association 29, no 12 (décembre 2013): 2029‑36.
Hall, Jeremy A., et Michael D. McKee. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow Following Radial Head Resection ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 87, no 7 (juillet 2005): 1571‑79.
Kalainov, David M., et Mark S. Cohen. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow in Association with Lateral Epicondylitis. A Report of Three Cases ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 87, no 5 (mai 2005): 1120‑25.
O’Driscoll, S. W., D. F. Bell, et B. F. Morrey. « Posterolateral Rotatory Instability of the Elbow ». The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume 73, no 3 (mars 1991): 440‑46.
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Seki, Atsuhito, Bo Sanderhoff Olsen, Steen Lund Jensen, Denise Eygendaal, et Jens Ole Søjbjerg. « Functional Anatomy of the Lateral Collateral Ligament Complex of the Elbow: Configuration of Y and Its Role ». Journal of Shoulder and Elbow Surgery 11, no 1 (2002): 53‑59.