Le bowstring test, également appelé signe de la corde de l’arc, est couramment utilisé dans le diagnostic des sciatalgies.
Le diagnostic de la sciatalgie repose principalement sur la reproduction de la douleur lors de la mise en tension des racines lombaires. L'examen neurologique et les antécédents médicaux ne sont généralement pas suffisants pour garantir le diagnostic.
Le test de Lasègue ou SLR est le plus populaire avec l'élévation de la jambe tendue, toutefois, il n'est pas parfait et n'est pas toujours bien réalisé ou interprété. La dorsiflexion passive de la cheville à la fin du test aussi appelée signe de Bragard permet d’augmenter sa sensibilité, mais peut également rester asymptomatique dans certains cas de sciatalgie. Cela peut alors entrainer des erreurs de diagnostic (Berthelot et al. 2021).
Concernant le Bowstring test, en 1946, lors d'une opération de suture du nerf sciatique, il a été observé que la pression exercée sur le nerf tibial postérieur, à l'endroit où il traverse le creux poplité, augmentait la tension sur la ligne de suture. Il a été suggéré que cette observation pourrait servir de base pour un test clinique utile dans l'évaluation des patients souffrant du nerf sciatique (Cram, 1953).
Pour réaliser le test, le patient est couché sur le dos, le thérapeute commence par élever la jambe tendue jusqu’au point douloureux. Il fléchit ensuite légèrement le genou d’environ 20° afin de réduire la douleur puis il applique une pression dans le creux poplité afin de mettre en tension le nerf tibial postérieur. Le test est positif s’il reproduit les symptômes du patient.
Dans leur étude en 1994, Supik et Broom ont démontré qu’un test de bowstring est positif dans 69% des cas si le patient présente une hernie discale lombaire causant une sciatalgie (Supik et Broom, 1994).
Dans la littérature, les experts suggèrent que l'efficacité de l'examen physique pour la sciatique s'améliore lorsque plusieurs tests cliniques sont combinés (Van der Windt et al. 2010).
En 2021, Berthelot et al ont recommandé d’utiliser un cluster de tests comprenant le SLR, le SLUMP test et le bowstring test pour augmenter la pertinence de l’examen clinique (Berthelot et al. 2021).
Berthelot, J.-M., Darrieutort-Laffite, C., Arnolfo, P., Glémarec, J., Goff, B. L., & Maugars, Y. (2021). Inadequacies of the Lasègue test, and how the Slump and Bowstring tests are useful for the diagnosis of sciatica. Joint Bone Spine.
Cram, R. H. (1953). A SIGN OF SCIATIC NERVE ROOT PRESSURE. The Journal of Bone and Joint Surgery. British Volume, 35-B(2), 192–195.
Supik, L. F., & Broom, M. J. (1994). Sciatic Tension Signs and Lumbar Disc Herniation. Spine, 19(9), 1066–1069.
Van der Windt, D. A., Simons, E., Riphagen, I. I., Ammendolia, C., Verhagen, A. P., Laslett, M., … Aertgeerts, B. (2010). Physical examination for lumbar radiculopathy due to disc herniation in patients with low-back pain. Cochrane Database of Systematic Reviews.
Le bowstring test, également appelé signe de la corde de l’arc, est couramment utilisé dans le diagnostic des sciatalgies.
Le diagnostic de la sciatalgie repose principalement sur la reproduction de la douleur lors de la mise en tension des racines lombaires. L'examen neurologique et les antécédents médicaux ne sont généralement pas suffisants pour garantir le diagnostic.
Le test de Lasègue ou SLR est le plus populaire avec l'élévation de la jambe tendue, toutefois, il n'est pas parfait et n'est pas toujours bien réalisé ou interprété. La dorsiflexion passive de la cheville à la fin du test aussi appelée signe de Bragard permet d’augmenter sa sensibilité, mais peut également rester asymptomatique dans certains cas de sciatalgie. Cela peut alors entrainer des erreurs de diagnostic (Berthelot et al. 2021).
Concernant le Bowstring test, en 1946, lors d'une opération de suture du nerf sciatique, il a été observé que la pression exercée sur le nerf tibial postérieur, à l'endroit où il traverse le creux poplité, augmentait la tension sur la ligne de suture. Il a été suggéré que cette observation pourrait servir de base pour un test clinique utile dans l'évaluation des patients souffrant du nerf sciatique (Cram, 1953).
Pour réaliser le test, le patient est couché sur le dos, le thérapeute commence par élever la jambe tendue jusqu’au point douloureux. Il fléchit ensuite légèrement le genou d’environ 20° afin de réduire la douleur puis il applique une pression dans le creux poplité afin de mettre en tension le nerf tibial postérieur. Le test est positif s’il reproduit les symptômes du patient.
Dans leur étude en 1994, Supik et Broom ont démontré qu’un test de bowstring est positif dans 69% des cas si le patient présente une hernie discale lombaire causant une sciatalgie (Supik et Broom, 1994).
Dans la littérature, les experts suggèrent que l'efficacité de l'examen physique pour la sciatique s'améliore lorsque plusieurs tests cliniques sont combinés (Van der Windt et al. 2010).
En 2021, Berthelot et al ont recommandé d’utiliser un cluster de tests comprenant le SLR, le SLUMP test et le bowstring test pour augmenter la pertinence de l’examen clinique (Berthelot et al. 2021).
Berthelot, J.-M., Darrieutort-Laffite, C., Arnolfo, P., Glémarec, J., Goff, B. L., & Maugars, Y. (2021). Inadequacies of the Lasègue test, and how the Slump and Bowstring tests are useful for the diagnosis of sciatica. Joint Bone Spine.
Cram, R. H. (1953). A SIGN OF SCIATIC NERVE ROOT PRESSURE. The Journal of Bone and Joint Surgery. British Volume, 35-B(2), 192–195.
Supik, L. F., & Broom, M. J. (1994). Sciatic Tension Signs and Lumbar Disc Herniation. Spine, 19(9), 1066–1069.
Van der Windt, D. A., Simons, E., Riphagen, I. I., Ammendolia, C., Verhagen, A. P., Laslett, M., … Aertgeerts, B. (2010). Physical examination for lumbar radiculopathy due to disc herniation in patients with low-back pain. Cochrane Database of Systematic Reviews.