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La tendinopathie patellaire - Diagnostic & Bilan

Module EBP
Mis Ă  jour le
28/6/2023
Jérémy Vanderweyen
Kinésithérapeute
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2 - Diagnostic - Bilan clinique

a - Histoire - AnamnĂšse

‍‍Dans un premier temps, comme pour toute anamnĂšse, il s’agit de rassembler les informations gĂ©nĂ©rales. A savoir le nom/prĂ©nom, l’ñge, la profession, l’activitĂ© physique et sportive (type, intensitĂ©, frĂ©quence
), la situation familiale, la mĂ©dication Ă©ventuelle ainsi que la prescription mĂ©dicale.
Une fois ces informations gĂ©nĂ©rales rĂ©coltĂ©es, il est bon de se rappeler premiĂšrement que la prescription mĂ©dicale ne suffit pas Ă  dĂ©terminer l’ensemble de notre  traitement pour notre prise en charge.

Lorsque le patient arrive pour la 1Ăšre fois dans notre cabinet et que nous entendons parler de “douleurs antĂ©rieures de genou”, nous devons ĂȘtre capable, sur base de ce symptĂŽme, de lister toutes les pathologies, structures (une dizaine par exemple) susceptibles d’expliquer ces douleurs antĂ©rieures. Il est donc prĂ©fĂ©rable de rĂ©flĂ©chir largement dans un premier temps (un certain nombre des pathologies antĂ©rieures du genou sont dĂ©taillĂ©es Ă  la fin de cette partie).

Ensuite, nous pourrons estimer qu’elles sont celles qui sont les plus probables (3 ou 4 par exemple) et celles au contraire qui sont les moins probables en fonction du patient que nous avons en face de nous (ex : arthrose chez une personne plus ĂągĂ©e, SFP ou tendinopathie chez un plus jeune
)
Enfin l’anamnĂšse permettra de rechercher les informations, signes, symptĂŽmes permettant de donner davantage de crĂ©dit Ă  l’une ou l’autre de ces pathologies / structures.

Pendant cette anamnĂšse, il nous faut donc chercher des informations pertinentes : nous allons Ă  la “chasse” aux informations et non Ă  la “pĂȘche” aux informations. Par consĂ©quent, pour chaque pathologie, il est utile de connaĂźtre les Ă©lĂ©ments clĂ©s de la physiopathologie, les facteurs de risques, les facteurs pronostics, etc.

L'anamnĂšse d'un athlĂšte prĂ©sentant une douleur antĂ©rieure du genou permet donc de dĂ©gager un certain nombre de facteurs importants et d’émettre des premiĂšres hypothĂšses.
Il s'agit notamment de la localisation spécifique de la douleur (body chart), de la nature des activités aggravantes, de l'historique de l'apparition (aigue ? progressive ?) et du comportement de la douleur, ainsi que de tout craquement, de sensation de genoux qui cÚdent (dérobement) ou de gonflement associé.
Bien qu'il puisse ĂȘtre difficile pour le patient souffrant d'une douleur antĂ©rieure au genou d'ĂȘtre prĂ©cis quant Ă  la localisation de la douleur, ce symptĂŽme fournit un indice important quant au diagnostic probable. Par exemple, une douleur rĂ©tropatellaire ou pĂ©ripatellaire suggĂšre que l'articulation fĂ©moro-patellaire est probablement en cause, tandis qu'une douleur latĂ©rale localisĂ©e Ă  l'Ă©picondyle fĂ©moral latĂ©ral augmente la probabilitĂ© d'un syndrome de la bandelette iliotibiale (Brukner et al. 2017).

La douleur du tendon patellaire est localisĂ©e au pĂŽle infĂ©rieur de la patella et le patient peut la dĂ©signer d'un seul doigt (Malliaras et al. 2015). La localisation de la douleur (et sa source) semble ĂȘtre associĂ©e Ă  des modifications diffĂ©rentes de la motricitĂ©, ce qui indique que les approches de rĂ©Ă©ducation seront probablement diffĂ©rentes (Brukner et al. 2017).

L'apparition d’un SFP (syndrome fĂ©moro-patellaire) est gĂ©nĂ©ralement non liĂ©e Ă  une blessure aiguĂ«. Cependant, il peut ĂȘtre secondaire Ă  un Ă©pisode traumatique aigu (par exemple, une chute sur le genou) ou consĂ©cutive Ă  une autre blessure du genou (par exemple, mĂ©nisque, ligament croisĂ© antĂ©rieur) ou Ă  une chirurgie du genou. Le patient prĂ©sente une douleur diffuse, qui est gĂ©nĂ©ralement exacerbĂ©e par des activitĂ©s sollicitant l’articulation fĂ©moro-patellaire (AFP), comme la montĂ©e/descente d'escaliers ou la course. Parfois, le SFP est aggravĂ© par une position assise prolongĂ©e (signe du cinĂ©ma), mais la position assise tend Ă©galement Ă  aggraver les symptĂŽmes de la tendinopathie patellaire et ne permet donc pas de diagnostiquer un SFP.

Pour rappel un module entier a été consacré au syndrome fémoro patellaire et reste disponible sur cette plateforme.

Une douleur pendant la course qui s'aggrave progressivement est plus susceptible d'ĂȘtre d'origine fĂ©moro-patellaire, alors qu'une douleur qui s'attĂ©nue aprĂšs l'Ă©chauffement et revient aprĂšs l'activitĂ© est plus susceptible d'ĂȘtre une tendinopathie patellaire. En effet, au stade prĂ©coce de la tendinopathie, une personne peut souvent poursuivre son sport, son travail ou son activitĂ© car elle ne ressent souvent aucun symptĂŽme une fois qu'elle est Ă©chauffĂ©e. En outre, les patients dĂ©crivent souvent un continuum de symptĂŽmes initiaux (douleur et raideur associĂ©es uniquement au dĂ©but des activitĂ©s), qui peuvent ensuite Ă©voluer vers une douleur handicapante constante pendant les activitĂ©s (Millar et al. 2021).

Bien que les pathologies de la tendinopathie patellaire et du SFP puissent coexister, en pratique, elles se présentent rarement comme des entités cliniques coexistantes. La diapositive suivante est une aide pour différencier le SFP et la tendinopathie patellaire sur la base de l'histoire clinique et de la présentation (Brukner et al. 2017).

Le type d'activité qui aggrave la douleur antérieure du genou aide également au diagnostic.

ConsidĂ©rons 2 types de patient pouvant signaler une douleur dans la rĂ©gion infrapatellaire : dans un cas, les activitĂ©s “provocantes”, telles que le basket-ball, le volley-ball, les sauts en hauteur, en longueur ou le triple saut, qui impliquent une charge rĂ©pĂ©titive (spĂ©cifiquement le stockage et la libĂ©ration d'Ă©nergie) du tendon patellaire suggĂšrent le diagnostic de tendinopathie patellaire.

D'autre part, si un nageur rapporte une douleur à la suite d'un retournement ou d'un coup de pied vigoureux dans la piscine, alors qu'il n'y a pas eu de charge de stockage et de libération d'énergie sur le tendon mais une extension puissante du genou, le praticien pourra suspecter une irritation du coussinet adipeux. Le mécanisme de la blessure et les caractéristiques aggravantes sont essentiels à un diagnostic précis.

Des antĂ©cĂ©dents de crĂ©pitation peuvent suggĂ©rer un SFP. Une sensation de dĂ©placement latĂ©ral de la patella Ă  certains moments suggĂšre une instabilitĂ© fĂ©moro-patellaire. Une sensation imminente de genou qui cĂšde peut ĂȘtre associĂ©e Ă  une subluxation patellaire, un SFP ou une anomalie mĂ©niscale. Bien que le fait qu’un genou qui cĂšde complĂštement et de façon spectaculaire soit gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă  une instabilitĂ© du ligament croisĂ© antĂ©rieur (LCA), il n'est pas rare de rencontrer des genoux qui se dĂ©robent suite Ă  une inhibition musculaire induite par la douleur chez les personnes souffrant de divers types de douleurs antĂ©rieures du genou.

Les antĂ©cĂ©dents de blessure ou de chirurgie du genou peuvent ĂȘtre importants ; le SFP est une complication bien connue des blessures du ligament croisĂ© postĂ©rieur et de la reconstruction du ligament croisĂ© antĂ©rieur. Une tendinopathie patellaire peut ĂȘtre prĂ©sente aprĂšs une reconstruction du LCA de type Kenneth Jones.
La douleur et/ou l'Ă©panchement au niveau du genou peuvent entraĂźner une inhibition du quadriceps, communĂ©ment appelĂ©e inhibition musculaire induite par la douleur. Cette inhibition semble ĂȘtre davantage prĂ©sente dans le vaste mĂ©dial oblique (VMO), en particulier pour les petits volumes d'Ă©panchement (Brukner et al. 2017).

L'inhibition préférentielle du VMO est susceptible d'entraßner un déséquilibre des forces médiales et latérales sur la patella pouvant prédisposer au SFP (Brukner et al. 2017).
Si un traitement antérieur a échoué, il est essentiel de déterminer si l'échec est dû à un diagnostic incorrect, à des traitements inadaptés ou à une mauvaise adhésion du patient.

Le thĂ©rapeute investiguera Ă©galement les croyances du patient. Qu’a-t-il compris du diagnostic qui lui a Ă©tĂ© attribuĂ© par le mĂ©decin ? Que pense-t-il avoir et quelles sont ses attentes ?

EXAMEN PHYSIQUE

Selon les hypothĂšses Ă©mises lors de l’anamnĂšse, le thĂ©rapeute tentera d’exclure, de confirmer ou d’émettre de nouvelles hypothĂšses grĂące Ă  l’examen physique. 

L'objectif principal de l'évaluation clinique est de déterminer la cause la plus probable de la douleur du patient. 

L’examen clinique du patient, au mĂȘme titre que tout examen clinique, doit respecter quelques principes (LoubiĂšre et al . 2013) :

  • il doit ĂȘtre systĂ©matique, bilatĂ©ral et comparatif ;
  • il doit avoir pour but final la recherche Ă©tiologique. L’efficacitĂ© du traitement en dĂ©pend
  • il est qualitatif et fait donc appel au ressenti du praticien ;
  • il est quantitatif pour permettre une traçabilitĂ© dans la prise en charge ;
  • il est local, rĂ©gional et Ă  distance : il ne s’intĂ©resse pas qu’au genou ;
  • il doit suivre l’image de « l’entonnoir ». Le praticien rĂ©alisera des tests globaux au dĂ©part qui deviendront plus spĂ©cifiques si nĂ©cessaire.

Il est essentiel de reproduire la douleur antérieure du genou du patient car la localisation de la sensibilité et les facteurs aggravants sont essentiels au diagnostic différentiel. 

Pour se faire, on utilise gĂ©nĂ©ralement un squat Ă  une ou deux jambes. Il est essentiel de palper soigneusement le genou antĂ©rieur pour dĂ©terminer le site de la sensibilitĂ© maximale, mĂȘme si la douleur palpĂ©e n'est pas en soi un diagnostic ; par exemple, le tendon patellaire peut ĂȘtre sensible Ă  la palpation chez un athlĂšte asymptomatique (Brukner et al. 2017).

L'examen comprend les éléments suivants (Brukner et al. 2017): 

Observation

  • Debout : observer le patient de face pour examiner l'alignement des membres infĂ©rieurs, l'alignement patellaire et tout signe de fonte musculaire.
  • Marche
  • En position couchĂ©e : observez l'alignement des membres infĂ©rieurs, l'Ă©panchement, la position de la patella et tout signe d'inclinaison ou de rotation de la patella. 

Tests fonctionnels 

  • Squat Ă  2 puis 1 jambe
  • Step-up/step-down
  • Sauts
  • Fente
  • Squat dĂ©clinĂ© sur une jambe

Palpation

  • Patella 
    - facettes médiales et latérale
  • RĂ©tinaculum mĂ©dial et latĂ©ral
  • Tendon patellaire
  • TubĂ©rositĂ© tibiale
  • Test de l'Ă©panchement

Évaluation de l'articulation du genou 

  • Fonction du quadriceps 
  • MobilitĂ© de la patella
    - Glissement supérieur
    - Glissement inférieur
    - Glissement médial
    - Glissement latéral - rechercher l'appréhension
  • Suivi de la patella en flexion/extension passive du genou

Souplesse et amplitude des mouvements

  • Structures latĂ©rales des tissus mous 
  • Quadriceps
  • Ischio-jambiers
  • Bandelette ilio-tibiale
  • GastrocnĂ©miens
  • SolĂ©aire
  • Flexion/extension du genou
  • Rotation tibiale
  • Amplitude des mouvements de la hanche et de la colonne lombaire - tous les plans

Tests spéciaux (pour exclure toute autre pathologie)

  • Examen de l'articulation du genou en vue d'une blessure aiguĂ«
  • Examen de la colonne lombaire
  • Test neurodynamique (test de Thomas, test de Slump, test de LĂ©ri)

Testing musculaire

  • Quadriceps
  • Abducteur de hanche
  • Heel rise test (flĂ©chisseurs plantaires)

Les outils de mesures :
Cliniquement, les OM sont utilisés à diverses fins. PremiÚrement, avant l'intervention à des fins de diagnostic et de pronostic pour permettre la classification des patients en sous-groupes significatifs et la définition d'objectifs de traitement (Lansky et al. 1992 ; Kramer et al. 2006). DeuxiÚmement, pendant l'intervention pour surveiller la progression de l'état, détecter les changements et faciliter la communication avec les patients et les autres professionnels de la santé (Greenslade et al. 2004 ; Bot et al. 2005). Enfin, aprÚs intervention pour déterminer l'efficacité, l'efficience et la rentabilité de l'intervention donnée ( CSP, 2012 ).
Pour chaque mesure, l'amĂ©lioration du patient doit ĂȘtre supĂ©rieure au changement minimal dĂ©tectable (MDC), c'est-Ă -dire supĂ©rieure Ă  l'erreur associĂ©e Ă  la mesure et supĂ©rieure Ă  la diffĂ©rence minimale cliniquement importante (MCID), pour que le changement soit cliniquement significatif (Brukner et al. 2017). Bien entendu tous les MDC et MCID n’ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s dans la littĂ©rature.

Les cliniciens doivent Ă©valuer des facteurs tels que la faiblesse de la musculature des membres infĂ©rieurs, notamment les muscles du mollet, du quadriceps et des fessiers. Cette perte de force musculaire entraĂźne souvent un dysfonctionnement de la chaĂźne cinĂ©tique, notamment dans sa capacitĂ© Ă  fonctionner comme un ressort. Ce dĂ©ficit peut prĂ©disposer ou ĂȘtre une consĂ©quence de la douleur, mais dans tous les cas, il est important de l'Ă©valuer afin de pouvoir le traiter lors de la rĂ©Ă©ducation.

Mesure de la force du quadriceps :
La contraction volontaire isomĂ©trique maximale (CVM) du muscle quadriceps peut ĂȘtre mesurĂ©e Ă  l'aide d'un dynamomĂštre manuel (Rathleff et al. 2016). Dans de nombreuses Ă©tudes, la force du muscle quadriceps est Ă©valuĂ©e en position assise, le dos droit et les deux mains sur les Ă©paules, de sorte qu'il est impossible de se tenir Ă  la table d'examen.

Dans leur étude de 2020, Breda et al place le genou à 60° de flexion à l'aide d'une ceinture de fixation et d'un plurimÚtre. On demande alors au patient de construire progressivement leur force maximale puis de la tenir trois secondes contre le dynamomÚtre fixe. Le thérapeute enregistrera la force en Newton et pourra procéder à 2 essais de contraction volontaire maximale de chaque cÎté (Breda et al. 2020).

Mesure de la force des abducteurs de hanche :
La contraction volontaire isomĂ©trique maximale (MVC) des muscles abducteurs de la hanche peut Ă©galement ĂȘtre mesurĂ©e avec un dynamomĂštre manuel (Boling et al. 2009). La force du muscle abducteur de la hanche est couramment Ă©valuĂ©e en position couchĂ©e sur le cĂŽtĂ© sous la forme d'un "make test" (contraction isomĂ©trique).

Le genou de la jambe controlatĂ©rale peut ĂȘtre placĂ© en flexion de 90° et la tĂȘte du patient est placĂ©e sur sa propre main avec un bras flĂ©chi et l'autre main est utilisĂ©e pour se tenir sur la table d'examen. On demande alors au patient de construire progressivement leur force maximale puis de la tenir trois secondes contre la rĂ©sistance du thĂ©rapeute. Encore une fois, 2 essais pourront ĂȘtre effectuĂ©s de chaque cĂŽtĂ© et les scores en Newton seront enregistrĂ©s.

Mesure de l'endurance des fléchisseurs plantaires :

La souplesse musculaire sera Ă©galement Ă©valuĂ©e lors de l’examen clinique :

Mesure de la souplesse du quadriceps :
‍
La flexibilitĂ© passive du muscle quadriceps est couramment mesurĂ©e avec le patient en position couchĂ©e en mesurant l'angle maximal de flexion du genou aprĂšs une flexion passive du genou. Le thĂ©rapeute empĂȘchera une Ă©ventuelle bascule antĂ©rieure du bassin lors de la rĂ©alisation du test (Sanchis-Alfonso et al. 2018). Le thĂ©rapeute placera ensuite l’inclinomĂštre ou le plurimĂštre sur la crĂȘte tibiale pour prendre la mesure.
La souplesse des ischio-jambiers peut ĂȘtre mesurĂ©e avec le test d’extension active du genou.
‍
Mesure de la souplesse des IJ :

L’amplitude de la flexion dorsale peut ĂȘtre objectivĂ©e avec le test du Weight Beiring Lunge (souplesse du solĂ©aire) :

Test de souplesse des Gastrocnémiens :
Ensuite, les patients sont invités à déplacer leur pied aussi loin que possible du mur, tout en gardant le talon sur le sol et le genou en extension complÚte. L'amplitude maximale de la dorsiflexion de la cheville est de nouveau testée, ce qui permet de définir la flexibilité du gastrocnémien.

Les mesures cliniques comprennent Ă©galement l’exĂ©cution de tests de provocations, notamment le test du squat dĂ©clinĂ© Ă  une jambe :

Test du squat décliné à une jambe (SLDS).

Le test original a Ă©tĂ© dĂ©crit en utilisant une planche de dĂ©clin Ă  25° pour augmenter la charge sur le tendon patellaire, en Ă©vitant la flexion au-delĂ  de 60° et en gardant le tronc droit (Purdam et al. 2003). Des variantes de ce test (par exemple, une flexion du genou de seulement 30° ou une flexion jusqu’à 90°) sont Ă©galement dĂ©crites (Mendonca et al. 2016 ; Hannington et al. 2020). Le SLDS offre une complĂ©mentaritĂ© intĂ©ressante Ă  l'imagerie par Ă©chographie et Ă  d'autres mesures validĂ©es de la gravitĂ© de la douleur et de la fonction tendineuse, comme le Victorian Institute of Sport Assessment Patella (VISA-P) (Visentini et al. 1998). Il peut ĂȘtre facilement administrĂ© pour dĂ©pister de grands Ă©chantillons cliniques et ne nĂ©cessite pas de formation avancĂ©e.

Durant ou juste aprÚs le test, le thérapeute notera l'intensité de la douleur et l'amplitude de mouvement à laquelle la douleur est reproduite.
Comme le SLDS sollicite plusieurs structures du genou (Hannington et al. 2020), la localisation de la douleur du genou pendant le test clinique pourrait fournir des informations supplémentaires utiles (Zwerver et al. 2007).

Une douleur localisĂ©e sur le pĂŽle infĂ©rieur de la patella est dĂ©crite comme un signe diagnostique clĂ© de la tendinopathie patellaire (Van der Worp et al. 2012). Cependant, une Ă©tude de 2020 a rĂ©vĂ©lĂ© une hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dans la localisation de la douleur au cours du SLDS chez des basketteurs d'Ă©lite ayant dĂ©clarĂ© eux-mĂȘmes une tendinopathie patellaire (Hannington et al. 2020), ce qui remet en question la capacitĂ© Ă  faire des dĂ©ductions sur une source patho-anatomique de la douleur.

Dans leur Ă©tude de 2020, Coombes et al recommandent aux cliniciens d’utiliser une carte de la douleur en conjonction avec le SLDS pour l'Ă©valuation de la tendinopathie patellaire (Coombes et al. 2020). Cette carte de la douleur est utilisĂ©e par les patients pour sĂ©lectionner l'image qui correspond le mieux Ă  la localisation de la douleur au genou ressentie pendant ou immĂ©diatement aprĂšs l'exĂ©cution du squat (Coombes et al. 2020).

Rio et al. (2018) ont constatĂ© que les cartes de douleur autodĂ©clarĂ©es par les patients Ă©taient plus reproductibles que les cartes de douleur signalĂ©es par les cliniciens. Les auteurs recommandent alors que les patients remplissent eux-mĂȘmes les cartes de douleur aprĂšs les tests de provocation Ă  la douleur.

Une fois le diagnostic de tendinopathie patellaire confirmĂ©, ce test reprĂ©sentera un outil intĂ©ressant tout au long de la rĂ©Ă©ducation pour surveiller l’évolution clinique de la tendinopathie patellaire.
En effet, dans le but de gĂ©rer la charge sur le genou du patient, ce test peut ĂȘtre effectuĂ© tous les jours une seule fois, de prĂ©fĂ©rence Ă  la mĂȘme heure pour Ă©viter les variations temporelles des symptĂŽmes. Il permettra de dĂ©terminer si la charge proposĂ©e au patient a Ă©tĂ© bien tolĂ©rĂ©e ou non.

Par exemple, aprĂšs avoir apportĂ© certaines modifications de la charge  (exemple pour l'entraĂźnement : rĂ©aliser seulement la moitiĂ© des sauts imposĂ©s, rĂ©aliser des sauts avec une rĂ©ception en contre-haut et moins de rĂ©ception Ă  mĂȘme le sol...), le patient effectue de nouveau le test le lendemain pour objectiver une augmentation, une diminution ou une stagnation des douleurs.

Test de saut vertical :
Le thĂ©rapeute peut Ă©valuer la hauteur maximale d’un saut (bipodal) sur place avec une application (ex : My Jump 2) ou Ă  l’aide d'un verticalisateur numĂ©rique s’il est Ă©quipĂ©. Le patient aura le droit Ă  3 tentatives et le kinĂ© enregistrera la hauteur du saut pour chaque essai ainsi que l’EVA en utilisant l'Ă©chelle de 0 Ă  10.
La cinĂ©matique (degrĂšs de flexion des articulations) et la cinĂ©tique (bruit Ă  l’impact par exemple) lors de la rĂ©ception seront des paramĂštres peut-ĂȘtre plus important Ă  Ă©valuer que la hauteur du saut. Ils donneront une idĂ©e de la stiffness du membre infĂ©rieur (aussi mesurable par my jump) et ainsi des capacitĂ©s d’absorption des forces primordiale dans les sports de saut en particulier.

En association avec le test du squat dĂ©clinĂ© Ă  une jambe (SLDS), le questionnaire VISA-P peut Ă©galement ĂȘtre une mĂ©thode intĂ©ressante pour surveiller l'Ă©volution clinique de la tendinopathie patellaire (Palazon-Bru et al. 2020). Ce questionnaire simple, rempli par le patient, prend moins de cinq minutes Ă  remplir et permet d’évaluer les symptĂŽmes et leurs retentissements sur les activitĂ©s physiques quotidiennes et sportives.

Le VISA-P contient 8 questions sur la tendinopathie du tendon patellaire. 6 des 8 questions sont notĂ©es sur une Ă©chelle numĂ©rotĂ©e de 1 Ă  10 (10 reflĂ©tant une santĂ© optimale). La question 7 comporte 4 catĂ©gories pouvant ĂȘtre notĂ©es Ă  0,4,7 ou 10. La question 8 dĂ©pend de la douleur actuelle du patient et est notĂ©e en fonction de l’interfĂ©rence de la douleur lors des activitĂ© sportives. Le score maximum pouvant ĂȘtre obtenu par une personne asymptomatique est de 100 et le minimum thĂ©orique est de 0.

Interprétation des résultats

Voici les rĂ©sultats obtenus lors d’une Ă©tude menĂ©e avec la version francophone du VISA-P. Le score moyen Ă©tait de 53+-17 au sein du groupe « pathologique », 99 +-2 auprĂšs du groupe « sain » et 86 +- 14 chez les sujets Ă  risque (Kaux et al., 2016).

Un changement de score absolu supĂ©rieur Ă  13 points dans le score VISA-P ou 15,4-27% du changement relatif sont les valeurs nĂ©cessaires Ă  la dĂ©tection d’un changement de l’état clinique du patient. Cette valeur dĂ©pend des scores de dĂ©part. La probabilitĂ© d'un changement clinique chez un patient est de 98% lorsque le seuil est atteint et seulement de 45 % lorsqu’il ne l’était pas (Hernandez-Sanchez et al., 2014).

Il est toutefois important de noter que la fiabilitĂ© de VISA-P pour Ă©valuer la gravitĂ© des tendinopathies patellaire nĂ©cessite une Ă©valuation plus approfondie avec plus de preuves scientifiques avant de pouvoir ĂȘtre mise en Ɠuvre dans la pratique clinique (Palazon-Bru et al. 2020).

Il peut Ă©galement ĂȘtre intĂ©ressant de proposer dĂšs le dĂ©but de la prise en charge le Patient Specific Functionnal Scale (PFSP) qui permet de mettre en Ă©vidence les activitĂ©s que le patient a du mal Ă  rĂ©aliser en raison de son problĂšme de santĂ©.
Le patient Ă  la possibilitĂ© d’identifier jusqu’à 5 activitĂ©s. Ensuite, Ă  l’aide d’une Ă©chelle numĂ©rique Ă©chelonnĂ©e de 0 Ă  10, il Ă©value son incapacitĂ©. 0 tĂ©moignant de l’incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser la tĂąche et 10 sous-entend que le patient est capable de rĂ©aliser l’activitĂ© comme avant la survenue de son problĂšme de santĂ©.

Ce questionnaire permet de suivre l’évolution de l’impact de la pathologie dans les activitĂ©s du patient. Pour chaque activitĂ©, un changement d’un minimum de 3 points est jugĂ© cliniquement pertinent. Une variation de 2 points sur le score total (addition des scores des diffĂ©rentes activitĂ©s) est aussi rĂ©vĂ©lateur d’un changement clinique (Trudelle 2010).

Résumé des caractéristiques cliniques de la tendinopathie patellaire

‍Comme nous l’avons mentionnĂ© ci-dessus, la clĂ© d'un diagnostic clinique prĂ©cis repose sur une plainte bien localisĂ©e (focale) au niveau de l'attache du tendon patellaire au niveau de la patella (bien que cela puisse parfois ĂȘtre au niveau de l’insertion tibiale). Les lĂ©sions distales sont moins frĂ©quentes et les lĂ©sions mĂ©dianes sont rarement signalĂ©es (Brukner et al. 2017). Le tendon peut Ă©galement ĂȘtre Ă©paissi.
La douleur est aggravée par le saut, le changement de direction et la décélération.
Il convient de noter que le tendon patellaire proximal est souvent sensible chez les athlĂštes qui sautent et dont les tendons sont normaux (au niveau structurel et symptomatique).
De plus, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le tendon patellaire est une zone trĂšs sensible Ă  la pression chez les patients atteints d'arthrose du genou, ce qui suggĂšre que la palpation peut ne pas ĂȘtre spĂ©cifique Ă  la tendinopathie patellaire ( Van Ginckel et al., 2016)
De mĂȘme, certains athlĂštes prĂ©sentant une pathologie du tendon patellaire ne sont pas sensibles Ă  la jonction du tendon patellaire et de la patella, ce qui explique que le test ne soit pas parfaitement sensible.
Notez que la palpation n'est pas non plus un test utile de récupération (mesure de résultat).

Le test du Royal London Hospital pour le diagnostic clinique de la TP est couramment utilisé. Ce test est considéré comme positif lorsque la sensibilité locale suscitée par la palpation du tendon en position relùchée (genou en extension), diminue ou disparaßt lorsque le tendon est palpé sous tension (flexion du genou).

Pour poser le diagnostic de tendinopathie patellaire, le clinicien doit ĂȘtre en mesure de reproduire la douleur focale du patient lorsqu'il applique des charges Ă©levĂ©es sur le tendon. Typiquement les symptĂŽmes sont aggravĂ©s lors des activitĂ©s Ă  haut stockage d’énergie au niveau des extenseurs du genou (sauts,...).
Le clinicien doit donc augmenter progressivement la charge sur le tendon en effectuant des activités fonctionnelles, comme un squat, puis un saut, à 2 puis une jambe, afin de tester la capacité du patient à effectuer la tùche correctement et à reproduire la douleur.

Un patient qui a un SFP prĂ©sentera probablement davantage de douleur dans les escaliers que lors de sauts par exemple. Souvent lorsque nous rĂ©alisons des tests avec un patient SFP la douleur peut rester pendant quelques secondes, quelques minutes. Avec un tendon patellaire, et plus particuliĂšrement s’il s’agit d’une tendinopathie rĂ©cente, avec une faible irritabilitĂ©, la douleur peut ĂȘtre prĂ©sente juste pendant le test et puis s’estomper directement aprĂšs. Bien entendu, ce dernier point reste trĂšs variable en fonction du niveau de douleur du patient. 

Généralement, l'intensité des symptÎmes indiquant une tendinopathie patellaire est décrite selon l'échelle à 4 stades de Blazina, qui rappelons-le, distingue : 

  • stade 1 : une douleur seulement aprĂšs l'activitĂ© physique,
  • stade 2 : une douleur qui apparaĂźt au dĂ©but de l'activitĂ© physique, qui disparaĂźt Ă  l'Ă©chauffement et qui rĂ©apparaĂźt Ă  la fatigue,
  • stade 3 : une douleur au repos et pendant les activitĂ©s physiques affectant les performances,
  • stade 3 bis : ArrĂȘt de l’effort impĂ©ratif
  • stade 4 : une rupture tendineuse.

Dans certains cas la technique de saut peut s’avĂ©rer problĂ©matique. En effet, dans leur revue systĂ©matique et mĂ©ta-analyse de 2020, De Bleecker et al ont rapportĂ© une association entre une cinĂ©matique d’atterrissage dĂ©ficiente et une blessure de surmenage des membres infĂ©rieurs.

Il est important de garder Ă  l’esprit cependant que si la “mauvaise” technique de saut du patient a toujours Ă©tĂ© prĂ©sente dans sa pratique et que ce celui-ci rapporte une douleur rĂ©cente due Ă  un excĂšs de charge (“trop et trop vite”), cette derniĂšre raison sera dominante et aucune modification technique ne semblera nĂ©cessaire. En revanche, si le patient rapporte des douleurs rĂ©currentes, tout au long de l’annĂ©e, de la saison, le thĂ©rapeute pourra Ă©ventuellement envisager certaines modifications de la technique.

Concernant la technique de saut, le fait de se rĂ©ceptionner avec une flexion de genou insuffisante peut ĂȘtre problĂ©matique chez le patient (Rosen et al. 2015 ; De Bleecker et al. 2020). De mĂȘme, le fait d’atterrir avec un tronc trop vertical va augmenter fortement les contraintes au niveau fĂ©moro-patellaire (Blackburn et al. 2008 ; Kulas et al. 2008 ; Silva et al. 2017). Le thĂ©rapeute devra aussi regarder si le bassin recule suffisamment lors de la rĂ©ception, de maniĂšre Ă  absorber correctement les contraintes au niveau des hanches (Rosen et al. 2015). Dans leur revue systĂ©matique et mĂ©ta-analyse de 2020, De Bleecker et al indiquent que les facteurs de risque cinĂ©matiques pour le dĂ©veloppement d’une TP sont mal connus. Une seule Ă©tude prospective de qualitĂ© moyenne a dĂ©montrĂ© qu’une grande rigiditĂ© des membres infĂ©rieurs lors de l’atterrissage Ă©tait un facteur de risque potentiel pour le dĂ©veloppement d’une TP (De Bleecker et al. 2020 ; Van Tiggelen et al. 2008)

On pourra Ă©galement s’attarder sur la flexion dorsale de cheville puisque nous avons vu prĂ©cĂ©demment qu’il s’agissait d’un facteur de risque de dĂ©velopper une tendinopathie patellaire. Une dorsiflexion rĂ©duite de la cheville (par exemple 25-30° en charge) peut entraĂźner une diminution des capacitĂ©s d’ absorption des forces d’impact Ă  l’atterrissage. Cela  se traduit par une augmentation de la contrainte transfĂ©rĂ©e Ă  l’articulation du genou et accroĂźtre le risque de blessure (De Bleecker et al. 2020 ; Van Tiggelen et al. 2008 ; Siegmund et al. 2008).

Les auteurs indiquent Ă©galement que des forces de traction plus Ă©levĂ©es agissant sur le tendon rotulien et une pression de contact accrue sur l’articulation fĂ©moro-patellaire pourraient ĂȘtre induites par une activation inadĂ©quate de la musculature de la hanche, entraĂźnant des mouvements frontaux et transversaux excessifs de la hanche et du genou lors d’une rĂ©ception de saut (De Bleecker et al. 2020).

Investigations :

L’imagerie n’est pas considĂ©rĂ©e comme nĂ©cessaire pour un diagnostic clinique de tendinopathie (Scott et al. 2020). L’échographie peut ĂȘtre utile lors de l’examen clinique si il y’a des doutes sur le diagnostic. Du fait d’une sensibilitĂ© correcte (variable selon les Ă©tudes), l’échographie est relativement bonne pour exclure les faux nĂ©gatifs. En d’autres termes, si vous n’avez pas d’altĂ©ration anatomiques et/ou structurelles du tendon visible Ă  l’imagerie, il y’a peu de chance que la source de vos douleurs soit le tendon. D’autres modalitĂ©s d’imagerie, telles que la radiographie ordinaire et l’IRM, peuvent Ă©galement ĂȘtre utiles pour confirmer ou infirmer les diagnostics diffĂ©rentiels. Les rĂ©sultats de l’échographie associĂ©s Ă  la tendinopathie comprennent un Ă©paississement du tendon, des rĂ©gions hypoĂ©chogĂšnes, une perte de l’organisation ou de l’alignement du collagĂšne et une Ă©ventuelle nĂ©ovascularisation (Docking et al. 2015).

Souvent, le terme « tendinose » est encore utilisĂ© pour dĂ©crire la prĂ©sence d’altĂ©rations de la microstructure observĂ©es Ă  l’imagerie. Cependant, la tendinose peut ĂȘtre prĂ©sente en l’absence de douleur et doit donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©e en conjonction avec un examen clinique ; la prĂ©sence d’une douleur tendineuse ou d’une perte de fonction liĂ©e Ă  l’activitĂ© est nĂ©cessaire pour remplir les critĂšres de diagnostic d’une tendinopathie.

Diagnostic différentiel

Comme nous l’avons mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, il existe diffĂ©rentes pathologies se situant sur la partie antĂ©rieure du genou avec lesquelles peut ĂȘtre confondue la tendinopathie du tendon rotulien.
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Syndrome fémoro-patellaire (cf : module « Le Syndrome Fémoro Patellaire »)

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L’articulation fĂ©moro-patellaire peut Ă©galement ĂȘtre Ă  l’origine de douleurs antĂ©rieures du genou chez les athlĂštes pratiquant un sport comportant des sauts. La douleur liĂ©e Ă  l’articulation fĂ©moro-patellaire est gĂ©nĂ©ralement localisĂ©e de façon diffuse autour de la rotule (Post et al., 1994). Les athlĂštes souffrant de SFP signalent souvent une aggravation des symptĂŽmes lors d’activitĂ©s qui crĂ©ent une moindre charge sur le tendon, comme la marche, la course ou le cyclisme (Brukner et al., 2013). Ces informations orientent vers un diagnostic autre que celui de la TP. La rĂ©duction de la douleur via  l’utilisation d’un tape fĂ©moro-patellaire lors de manƓuvres provocatrices, telles qu’une fente ou un accroupissement, peut contribuer Ă  la confirmation d’un SFP (Ng et al., 2002). L’examen de la mobilitĂ© de l’articulation fĂ©moro-patellaire peut Ă©galement ĂȘtre utile dans le diagnostic diffĂ©rentiel.

Syndrîme de l’engagement

Il s’agit d’un conflit entre le pôle inférieur de la patella et la trochlĂ©e dans les 10 ou 20 premiers degrĂ©s de flexion. La position trop haute de la patella (patella alta) entraĂźne une augmentation des contraintes au niveau de son tiers infĂ©rieur lors des mouvements de flexion-extension. Sur le long terme, ces contraintes entrainent une chondromalacie plus ou moins évoluée du tiers inférieur de la patella et des stries sur la convexité trochléenne. Dans un stade avancĂ© on peut mĂȘme observer de l’arthrose au niveau du pĂŽle infĂ©rieur de la patella. Le plus souvent la symptomatologie s’installe insidieusement jusqu’à devenir invalidante.
Outre la douleur, le syndrĂŽme de l’engagment est caractĂ©risĂ© par deux phénomènes typiques : le blocage et/ou le dérobement du genou à l’attaque du pas. Ces deux signes sont la traduction du conflit entre le pôle inférieur de la patella et le passage de la convexité trochléenne.

Chodromalacie post traumatique du tiers inférieur de la patella

A la suite d’un traumatisme apparaĂźt une contusion plus ou moins importante de la face antérieure du genou en regard du pôle inferieur de la patella (accident du tableau de bord, chute
). Selon l’importance du traumatisme, les lésions s’étendent d’un simple hématome superficiel à la fracture ostéochondrale du pôle inférieur de la patella. L’interrogatoire recherche un antécédent traumatique avec la possibilité d’un genou ayant gonflĂ©. Les radiographies montrent parfois une fracture de type « impaction » du pôle inférieur de la patella sans anomalie de hauteur.

‍Fracture de fatigue du tiers infĂ©rieur de la patella

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La fracture de fatigue fait suite Ă  l’augmentation de l’activité physique ou une pratique inhabituelle. D’un point de vue physiopathologique, la surcharge mécanique stimule les ostĂ©oclastes, ce qui a pour consĂ©quence d’augmenter la rĂ©sorption osseuse. Si l’activitĂ© est maintenue, l’homĂ©ostasie est perturbĂ©e et la fragilitĂ© osseuse favorise l’évolution vers la fracture de fatigue vraie. Le trait de fracture est frĂ©quemment transversal, situé Ă  l’union entre le tiers moyen et le tiers inférieur. Plus rarement il peut ĂȘtre vertical ou latĂ©ral (Lemoussu et al., 2012). Les douleurs apparaissent progressivement et sont rythmées par l’activité sportive. L’interrogatoire recherche une augmentation de l’activité et l’absence de traumatisme clairement identifié. La palpation du tiers moyen et/ou infĂ©rieur provoque la douleur du patient.

Maladie de Hoffa

La contribution du coussinet adipeux de Hoffa Ă  la douleur antĂ©rieure du genou est mal connue. Mais on sait que le coussinet adipeux joue un rĂŽle actif dans la production de cytokines (Ushiyama et al., 2003), qu’il a des connexions vasculaires avec le tendon rotulien (Pang et al., 2009) et des connexions aponĂ©vrotiques avec les ligaments patello-fĂ©moraux, tibio-fĂ©moraux et le tendon rotulien (Chhabra et al., 2011). Un traumatisme peut ĂȘtre Ă  l’origine du phĂ©nomĂšne comme par exemple un choc direct avec hémarthrose. La cause atraumatique provient multiples microtraumatismes lors de sports avec contraintes en extension. L’apparition insidieuse d’une douleur liĂ©e au coussinet adipeux est Ă©galement frĂ©quente, souvent associĂ©e Ă  une extension rĂ©pĂ©titive du genou en fin d’amplitude (Dragoo et al., 2012).

L’hypertrophie du coussinet adipeux infrapatellaire a Ă©tĂ© dĂ©crite en association avec une tendinopathie rotulienne (Culvenor et al., 2011). La principale diffĂ©rence avec la tendinopathie rotulienne est le site de la douleur, celle-ci est une douleur plus diffuse situĂ©e dans la rĂ©gion antĂ©ro-infĂ©rieure du genou. La douleur est particuliĂšrement ressentie lors de l’extension en fin d’amplitude ou lors du test de Hoffa qui consiste en une pression digitale appliquĂ©e directement sur le coussinet adipeux (Dragoo et al., 2012 ; Metheny et al., 1988).
Des facteurs prédisposants sont souvent retrouvés comme la dysplasie fémoro-patellaire avec patella haute, genu recurvatum et séquelles d’entorses. Lors que le genou est en extension, avec patella haute et/ou trochlée saillante, ce coussin adipeux est coincé entre le tendon patellaire et la trochlée (Chung et al., 2001, Mathieu et al., 2011). Ce conflit induit des phénomènes inflammatoires au niveau de la partie haute et latérale de la graisse de Hoffa.
En phase aiguë, on retrouve une douleur antérieure, parfois une hémarthrose. La pratique du sport est difficile. À l’examen, il existe un flessum antalgique réductible.
En chronique, la douleur suit le trajet du tendon et diffuse de chaque côté. Le diagnostic est clinique avec la recherche du signe de Hoffa. Le signe est positif quand cette manƓuvre déclenche une vive douleur dans les 10 derniers degrés d’extension. Un autre signe spécifique est retrouvé dans la maladie de Hoffa. Lorsque le genou est en extension, la contraction du quadriceps fait apparaître une tuméfaction longitudinale de chaque côté du tendon patellaire témoin de l’extrusion du ligament adipeux hypertrophique. Ce test est parfois douloureux.

Bursites prépatellaires

Les douleurs sont antérieures avec un Ɠdème et une rougeur en phase aiguë. La palpation peut être douloureuse. On retrouve un Ă©paississement du tissu cellulaire sous cutané.
Bursites infrapatellaires
La bourse infrapatellaire possùde une relation anatomique avec le tendon rotulien (Benjamin et al., 2004). C’est pourquoi l’irritation de la bourse coexiste souvent avec une tendinopathie rotulienne distale.

Tendinopathie quadricipitale

La tendinopathie du mécanisme extenseur du genou peut se produire au niveau du tendon du quadriceps. Cette présentation clinique moins courante présente des caractéristiques uniques. La tendinopathie du quadriceps se caractérise par une douleur localisée au niveau du tendon du quadriceps (Ferretti., 1986) et elle est souvent associée à des mouvements nécessitant une flexion profonde du genou, comme ceux effectués par les volleyeurs et les haltérophiles (Raatikainen et al., 1994).

Lésions ostéochondrales

La prĂ©sentation clinique des lĂ©sions ostĂ©ochondrales localisĂ©es de la rĂ©gion infĂ©rieure de la rotule ou de la trochlĂ©e peut parfois ressembler de prĂšs Ă  la tendinopathie rotulienne. Cliniquement, l’épanchement articulaire est gĂ©nĂ©ralement un indicateur d’une lĂ©sion intra-articulaire et ne se retrouve pas dans le cadre d’une tendinopathie patellaire.

Osgood-Schlatter et Sinding-Larsen-Johansson

Chez les enfants et adolescents les tractions excessives appliquĂ©es aux cartilages de croissance en dĂ©veloppement peuvent entraĂźner douleur et tumĂ©faction. La maladie d’Osgood-Schlatter concerne la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieur (frĂ©quent) tandis que le syndrome de Sinding-Larsen-Johansson (plus rare) se situe au niveau du pĂŽle infĂ©rieur de la rotule (Gholve et al., 2007). Tous deux sont des causes potentielles de douleur antĂ©rieure du genou.

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