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La tendinopathie d'Achille - Diagnostic & Bilan

Module EBP
Mis Ă  jour le
28/6/2023
Fullphysio
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2 - Diagnostic - Bilan clinique

a - ANAMNÈSE

Comme pour chaque pathologie tendineuse, l’anamnĂšse constitue une Ă©tape primordiale Ă©tant donnĂ© que l’histoire clinique du patient permet souvent Ă  elle seule de poser le diagnostic et d’apporter des informations pertinentes.

Cet interrogatoire va donc permettre au thérapeute de préciser :

- Le siÚge de la douleur, ses éventuelles irradiations pouvant induire le thérapeute en erreur

- L’horaire des symptĂŽmes qui peut donner une indication sur l’état inflammatoire, mĂ©canique ou mixte

- Les circonstances de début

- Le retentissement fonctionnel

- Les causes ou mouvements déclenchants

- Les Ă©ventuels facteurs favorisants

- Le mode Ă©volutif de la pathologie depuis les premiers symptĂŽmes

- Les Ă©ventuels traitements entrepris

- Les antécédents

- Le mode de vie

- Le niveau de pratique physique, les conditions d'entraßnement (fréquence, changement d'intensité, terrain...), la qualité de l'échauffement, le matériel utilisé (chaussures), l'ancienneté de son renouvellement ou de ses modifications récentes (chez le sportif)

- Le rythme et l'ergonomie du poste de travail (dans le milieu professionnel)

b -SYMPTÔMES

Les symptÎmes les plus fréquents de la TA sont la douleur, la diminution des capacités fonctionnelles, la raideur au démarrage et la perte de performance.

La douleur n’est pas systĂ©matiquement le premier symptĂŽme a apparaĂźtre. Janssens et al. rappellent que des signes avant-coureurs comme la raideur le matin au lever ou aprĂšs une position assise prolongĂ©e ainsi qu’une diminution de performance (vitesse, hauteur de sauts) peuvent prĂ©cĂ©der l’apparition de douleurs (Janssens et al. 2018). Il conviendra donc de prendre ces signes au sĂ©rieux et d’adapter la charge d’entraĂźnement.

La douleur peut ĂȘtre quantifiĂ©e et orientera la pratique sportive et surtout sera utile dans la progressivitĂ© de la charge dans les diffĂ©rentes phases de rĂ©Ă©ducation. DiffĂ©rentes Ă©chelles sont utilisĂ©es, telle la VISA-A (Victorian Institute of Sports Assessment – Achilles), le FAOS (Foot and Ankle Outcome Score) et le FAAM (Foot and Ankle Ability Measure). Ces Ă©chelles sont des questionnaires qui concernent la douleur, la capacitĂ© de mouvement dans la vie courante et lors de la pratique sportive.

Pour le VISA-A, un score de 100/100 correspond Ă  une absence de retentissement algo-fonctionnel, et un score de 0/100 Ă  un retentissement maximal.

Pour le FAAM, un score de 84/84 correspond à l’absence de retentissement algo-fonctionnel et un score de 0/84 au retentissement maximal.

c - CLINIQUE

Examen debout

Dans un premier temps, le thĂ©rapeute peut observer la marche du patient Ă  la recherche d’une boiterie, en apprĂ©ciant la dynamique du pied. Lorsque le patient est vu de dos, il peut ĂȘtre intĂ©ressant d’examiner les contours des tendons d’Achille, la statique de l’arriĂšre-pied et la trophicitĂ© musculaire.  

Dans un second temps, le thĂ©rapeute pourra demander au patient d’effectuer des tests fonctionnels en charge Ă  la recherche d’une douleur. Ces tests de provocation seront progressifs dans le cas oĂč le test prĂ©cĂ©dent est nĂ©gatif : montĂ©e sur pointe bipodale, puis monopodale, puis sautillements sur la pointe des 2 pieds, puis sur un pied.

Silbernagel et Corrigan  le rappellent, la douleur n’étant pas le seul symptĂŽme et pas souvent le premier symptĂŽme, il conviendra d’apprĂ©cier la force et l’endurance musculaire, la fonctionnalitĂ© du membre infĂ©rieur, le ressenti psychologique du patient et l’éventuel degrĂ© de kinĂ©siophobie (Silbernag et al. 2007 ; Corrigan et al. 2018).

La force et l’endurance musculaire pourront ĂȘtre mesurĂ©es par la montĂ©e en demi-pointe unipodale (Heel rise test).

Le Heel rise test :

La force de flexion plantaire peut ĂȘtre mesurĂ©e avec un dynamomĂštre ou un appareil d’isocinĂ©tisme. Enfin le test de saut sur une jambe (Single leg hop ou SLH) peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©. Il consiste Ă  sauter sur place sur un pied. On pourra mesurer le nombre de rĂ©pĂ©titions, la diminution progressive de la hauteur de saut, mais Ă©galement le temps d’envol et le temps de contact au sol via une application telle que « my jump 2 » (aucun partenariat avec Fullphysio). Le rapport du premier sur le second donnera le quotient pliomĂ©trique.

En 2021, Valance et son équipe ont cherché à déterminer la validité concomitante de la douleur auto-déclarée avec le SLHR (Single Leg Heel Rise) et le SLH pour déterminer la gravité des symptÎmes par comparaison avec l'échelle VISA-A comme norme de référence (Valance et al. 2021).

Dans leur Ă©tude les participants Ă©taient invitĂ©s Ă  rĂ©aliser dans un premier temps le SLHR avec un maximum de 3 rĂ©pĂ©titions afin de minimiser l'accumulation de la fatigue ou la rĂ©ponse hypoalgĂ©sique induite par l'exercice. AprĂšs avoir donnĂ© le niveau de douleur de 0 Ă  10 suite au SLHR, les participants ont immĂ©diatement effectuĂ© le SLH. Pour se faire, les participants Ă©taient invitĂ©s Ă  sauter continuellement, Ă  une hauteur qu’ils avaient eux-mĂȘmes choisie, sans que le talon ne touche le sol (Farley et al. 1999).  LĂ  encore le test Ă©tait effectuĂ© avec un maximum de 3 rĂ©pĂ©titions. AprĂšs le SLH, les participants ont une nouvelle fois donnĂ© le niveau de douleur de 0 Ă  10.

Les auteurs ont conclu que dans la TAC (tendinopathie d’Achille coporĂ©ale) et la TAI (tendinopathie d’Achille d’insertion), les deux tests ont dĂ©montrĂ© une faible capacitĂ© Ă  rendre compte de la variabilitĂ© du score VISA-A, et doivent donc ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des rĂ©sultats distincts. Les auteurs soulignent que ces tests peuvent ĂȘtre particuliĂšrement utiles pour Ă©valuer le changement immĂ©diat des symptĂŽmes avant et aprĂšs l'application d'interventions visant Ă  rĂ©duire la douleur.

Au contraire, bien qu'il ait Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le VISA-A est sensible aux changements de symptĂŽmes dans le temps (Malliaras, Barton, Reeves, & Langberg, 2013 ; Murphy, Travers, et al., 2018), il n'est pas sensible aux changements immĂ©diatement aprĂšs l'application de l'intervention. De plus, le VISA-A Ă©value le rappel des symptĂŽmes, il ne serait donc pas appropriĂ© pour Ă©valuer les effets immĂ©diats d’une intervention.

Le drop-countermovement jump permet lui aussi d’apprĂ©cier la force de flexion plantaire. Il s’agit de sauter d’un point en hauteur sur une jambe vers le sol et de sauter immĂ©diatement pour atteindre la hauteur maximale. Le ressenti de la douleur du patient peut Ă©galement ĂȘtre apprĂ©ciĂ© via l’échelle analogique (EVA) lors de ces deux derniers tests.

Azevedo et al ont montrĂ© une altĂ©ration de la fonction du quadriceps et du moyen fessier chez des patients atteints de TA. Cette faiblesse, probablement secondaire et non primaire Ă  la TA, devra ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e dans le bilan clinique et faire partie intĂ©grante de la rĂ©Ă©ducation (Azevedo et al. 2009).

Nous l’avons vu dans la chapitre Ă©tiologie, les Ă©tudes sont discordantes lorsqu’il s’agit de montrer qu’un dĂ©ficit de flexion dorsale est une cause de TA. Cependant, on mesurera le degrĂ© de flexion dorsale de la cheville soit avec un goniomĂštre, pied en dĂ©charge, soit en charge en mesurant le degrĂ© de dorsiflexion dans la talo-crurale.

Le Weight bearing lunge test :

Comme dans toute tendinopathie, il est conseillé de terminer par la palpation car, si celle-ci est douloureuse, la douleur provoquée persistera et parasitera les tests fonctionnels.

La douleur Ă  la palpation est le signe clinique le plus frĂ©quent. La localisation de la zone douloureuse permettra de distinguer l’atteinte de l’insertion (enthĂ©site, tendinose d’insertion) de l’atteinte du corps du tendon (tendinose corporĂ©ale).

Un gonflement du corps du tendon est souvent prĂ©sent soit sous forme nodulaire, soit fusiforme. Deux signes cliniques, qui ont un intĂ©rĂȘt modĂ©rĂ©, confirment l’atteinte de la portion moyenne du tendon : le signe de l’arc et le Royal London Hospital test.

Le Royal London Hospital test :

Le signe de l'arc :

d - DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

Si le diagnostic est assez aisĂ©, il faudra malgrĂ© tout diffĂ©rencier l’enthĂ©sopathie d’Achille avec la fracture de fatigue du calcanĂ©um chez le coureur, l’aponĂ©vropathie plantaire, les pathologies de la sous-talienne, l’irritation du nerf plantaire, les bursites pré- et rétroachilléennes, associĂ©es ou non à une maladie de Haglund  et chez l'enfant la maladie de Sever.

Le syndrome du carrefour postĂ©rieur, un solĂ©aire accessoire et une tendinopathie rĂ©tro mallĂ©olaire interne du flĂ©chisseur de l’hallux ou du tibial postĂ©rieur devront Ă©galement ĂȘtre exclus lors de l’examen clinique.

3 - Traitement - Prise en charge

À noter : Retrouvez des exemples de prises en charge en vidĂ©os en fonction de l'irritabilitĂ© du patient en bas de cette page

Vous pouvez télécharger
ici une fiche pratique vous permettant de prescrire des exercices Ă  votre patient.

Concernant le traitement, il existe un certain nombre de modalitĂ©s passives comme par exemple, les ondes de choc, le massage, le taping, la contention, l’acupuncture, la thĂ©rapie manuelle, l’électrothĂ©rapie, la glace, les AINS, les injections de cortisones. Si dans la majoritĂ© des cas, ces modalitĂ©s permettent de diminuer la douleur, elles seront insuffisantes pour rendre le tendon plus solide. De plus les AINS et les injections de cortisones sont dĂ©lĂ©tĂšres Ă  la santĂ© tissulaire et fragiliseront le tendon sur le long terme. Actuellement, la glace n’a pas dĂ©montrĂ© d’effet bonifiant dans la prise en charge des tendinopathies. Bien que l’effet antalgique soit rĂ©el, des Ă©tudes montreraient qu’elle limiterait l’activitĂ© biochimique des cellules (Vuurberg et al. 2018).

Par consĂ©quent, la clĂ© du succĂšs pour amĂ©liorer la qualitĂ© du tendon est de favoriser avant tout les modalitĂ©s de traitement actif. La pratique d’exercices actifs est avant tout un prĂ©texte pour stresser le tendon, crĂ©er de l’adaptation et augmenter la capacitĂ© Ă  tolĂ©rer le stress mĂ©canique. La rĂ©ussite passera alors par un dosage rigoureux de ces exercices. Pour faire le parallĂšle avec la notion du verre et du robinet (cf : partie 1), l’objectif est d’augmenter ou de rĂ©-augmenter la taille du verre donc la capacitĂ© du tendon (Dubois et al. 2019).

« Traitez le donut, pas le trou » est une métaphore que de nombreux praticiens ont déjà entendue. Dans cette métaphore, le trou correspond au tendon dégénératif et le donut correspond au tendon sain ou réactif.

De maniÚre générale, le thérapeute va souvent travailler avec des patients qui ont une partie du tendon qui est dégénérative et une partie du tendon qui est réactive et donc douloureuse.

Concernant la partie dĂ©gĂ©nĂ©rative, les interventions influençant la structure sont moins pertinentes, car la pathologie semble avoir une rĂ©versibilitĂ© limitĂ©e. Cela est dĂ» au fait que les rĂ©gions du tendon dĂ©gĂ©nĂ©ratif peuvent ĂȘtre mĂ©caniquement silencieuses (c'est-Ă -dire incapables de transmettre et de sentir la charge de traction due Ă  une dĂ©sorganisation fibrillaire) et ne rĂ©pondent donc pas au chargement.

L'incapacité de charger les cellules du tendon pour fournir suffisamment de stimulus pour l'adaptation peut expliquer la réversibilité limitée des tendons dégénératifs. Par conséquent, la réalisation des traitements dans l'espoir de guérir le tendon dégénératif est futile (thérapie manuelle, chaleur, etc.).

De plus, un tendon pathologique semble compenser efficacement les zones de désorganisation en modifiant son architecture pour maintenir des volumes suffisants de fibres de collagÚne alignées (Docking et al. 2015).

Par conséquent, Docking et al suggÚrent que les traitements devraient viser à améliorer la force et la capacité du tendon dans le volume existant de tendon normal (Docking et al. 2015).

La modulation des symptĂŽmes peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec des approches passives, mais elles ont des avantages limitĂ©s Ă  court terme et ne visent pas l'inhibition motrice, la force musculaire rĂ©duite et la capacitĂ© de chargement des tendons. LES TENDONS DOIVENT ÊTRE CHARGÉS !

Les tendons doivent ĂȘtre chargĂ©s, mais pas de n'importe quelle maniĂšre. Par exemple, dans le cas des enthĂ©sopathies, il va ĂȘtre important d'Ă©viter autant que possible les compressions tout au long de la rĂ©Ă©ducation. Le schĂ©ma ci-dessous permet d'expliquer au patient le dĂ©roulement de la rĂ©Ă©ducation. Il sera important de prendre en considĂ©ration tous les dĂ©ficits rĂ©vĂ©lĂ©s lors de l’examen clinique ainsi que les attentes du patient concernant le traitement en kinĂ©sithĂ©rapie et son retour Ă  la pratique sportive. Ensemble, le kinĂ©sithĂ©rapeute et le patient fixeront les objectifs SMART : SpĂ©cifiques, Mesurables, Atteignables, RĂ©alistes et Temporellement dĂ©finis, afin d’organiser la prise en charge centrĂ©e sur le patient.

O’Neill et al l‘ont montrĂ© dans leur Ă©tude de cas en 2019, les patients atteints de TA prĂ©sentaient une faiblesse de la flexion plantaire en majeure partie imputable Ă  une faiblesse du solĂ©aire. Cette faiblesse se retrouvait bilatĂ©ralement. Lors de la rĂ©Ă©ducation, il conviendra de renforcer les solĂ©aires des deux cĂŽtĂ©s et de ne pas se limiter uniquement au cĂŽtĂ© atteint. L’évaluation montre qu’il faut au moins 12 semaines de renforcement pour obtenir un rĂ©sultat probant (O’Neill et al. 2019).

O’Neill et al avaient montrĂ© en 2014 qu’un renforcement excentrique du solĂ©aire ne permettait pas une rĂ©cupĂ©ration de force complĂšte aprĂšs 12 semaines de rĂ©Ă©ducation. Cependant le renforcement excentrique genou flĂ©chi (solĂ©aire) amenait davantage de rĂ©cupĂ©ration de force que le renforcement excentrique genou tendu (gastrocnĂ©miens) (O’Neill et al. 2014).

Actuellement, les rĂ©fĂ©rences sont le protocole d’Alfredson et le Heavy Slow Resistance.

Dans le programme Alfredson, l'unité muscle-tendon des fléchisseurs plantaires est chargée de maniÚre excentrique en effectuant des chutes de talon du cÎté blessé, tout en utilisant le membre non blessé pour revenir (de maniÚre concentrique) à la position de départ.

a - Protocole d'Alfredson

b - Protocole Slow Heavy Resistance (SHR)

Beyer et al ont comparĂ© le renforcement excentrique seul au renforcement en heavy slow resistance chez 58 patients atteints de TA pendant 12 semaines. Les rĂ©sultats Ă©taient Ă©quivalents en termes de douleur au mouvement, gonflement du tendon et nĂ©ovascularisation. La satisfaction des patients HSR Ă©tait plus importante aprĂšs 12 semaines mais pas aprĂšs un an. L’adhĂ©sion des patients est plus forte dans le protocole HSR que dans le protocole excentrique, probablement liĂ© au fait qu’il prend prĂšs de trois fois moins de temps sur une semaine Ă  ĂȘtre rĂ©alisĂ© (Beyer et al. 2015).

RĂ©cemment les contractions isomĂ©triques ont Ă©tĂ© proposĂ©es pour commencer la rĂ©habilitation d’une TA. Cependant, Gatz et al n’ont pas montrĂ© de diffĂ©rence sur le ressenti de la douleur en comparant renforcement excentrique seul et renforcement excentrique additionnĂ© d’un renforcement isomĂ©trique (Gatz et al. 2020).

Si le type de contraction semble avoir peu d’intĂ©rĂȘt, par contre il est Ă©vident que la charge Ă  laquelle le thĂ©rapeute va soumettre le tendon devra ĂȘtre progressive. Il semble acquis que des charges lourdes et des contractions lentes ont un effet bĂ©nĂ©fique sur la rĂ©Ă©ducation du tendon (Magnusson et al. 2018).

Silbernagel et al proposent une gradation dans la rĂ©Ă©ducation du tendon d’Achille en 4 phases : La phase 1 traitement des symptĂŽmes et adaptation de la charge sportive, la phase 2 rĂ©Ă©ducation, phase 3 rĂ©athlĂ©tisation et phase 4 retour au sport (Silbernagel et al. 2020).

c -RĂ©Ă©ducation en 4 phases

1 - Traitement des symptĂŽmes et adaptation

Dans la phase 1, l'objectif sera d'arrĂȘter le cycle nĂ©gatif de surcharge et de progression continue des blessures. Durant cette phase, il est possible de retrouver un patient en phase aiguĂ«, auquel cas le thĂ©rapeute privilĂ©giera le mode de protection, ou bien le patient a dĂ©jĂ  souffert du tendon d’Achille, un tendon qui fait mal rĂ©guliĂšrement, dans ce cas le thĂ©rapeute privilĂ©giera le mode d’adaptation.

Le repos Ă  court terme est nĂ©cessaire dans un premier temps pour laisser au tendon le temps de se rĂ©parer, pour rĂ©duire l’irritation, l’inflammation et la douleur. En revanche un repos Ă  long terme peut engendrer une fragilisation et une diminution de la tolĂ©rance du tendon. La Clinique Du Coureur de Blaise Dubois pointe du doigts les thĂ©rapeutes qui utilisent encore de maniĂšre excessive les thĂ©rapies passives et les mĂ©thodes protectrices telles que le repos, l’immobilisation, la restriction du mouvement par peur de la douleur (Dubois et al. 2019). 

Toutefois, elle met Ă©galement en garde le thĂ©rapeute de ne pas commencer trop rapidement la phase d’adaptation qui peut ĂȘtre irritante pour le tendon si elle est intĂ©grĂ©e trop tĂŽt.

Comment appliquer ce repos Ă  court terme ?

Pour optimiser la rĂ©Ă©ducation, le thĂ©rapeute peut conseiller au patient de privilĂ©gier un temps de sommeil important, une activitĂ© cardio-vasculaire, un Ă©tat d’esprit positif, proscrire les AINS et les injections de cortisones, ne pas perdre de temps avec la glace, Ă©viter transitoirement le phĂ©nomĂšne de compression (pas de flexion dorsale maximale sur une marche, pas de marche pieds nus, pas de tongs, pas de chaussures plates ; adaptation des chaussures : chaussures avec un talon d'au moins 3 cm de haut => toutes les chaussures, puis aprĂšs 8 semaines, passer Ă  2 cm...).

Durant cette phase de protection, il faudra également chercher à obtenir une disparition des douleurs dans les activités de la vie quotidienne.

Etant donnĂ© que les tendinopathies apparaissent la plupart du temps de maniĂšre progressive et que la consultation arrive parfois quelques semaines aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, cette phase est souvent peu respectĂ©e automatiquement par le patient. En raison de la friction et de la compression souvent Ă©levĂ©es entre le tendon et l'os du talon, les deux ne peuvent pas guĂ©rir correctement. Donc les deux se contrecarrent. DĂšs la premiĂšre sĂ©ance de kinĂ©sithĂ©rapie, il peut ĂȘtre judicieux de proposer au patient les conseils concernant l'Ă©vitement de la compression mentionnĂ©s ci-dessus.

Il sera fondamental d’adapter l’activitĂ© physique au niveau de douleur. Les patients varient dans leur perception de la douleur et leur tolĂ©rance, mais Ă©viter la douleur modĂ©rĂ©e et sĂ©vĂšre et l'aggravation des symptĂŽmes au fil du temps est une prioritĂ© lorsque l'on considĂšre le niveau d'activitĂ©. Le modĂšle de suivi de la douleur a Ă©tĂ© utilisĂ© avec succĂšs comme guide pour la charge tendineuse chez les patients atteints de tendinopathie d'Achille (Silbernagel et al. 2007). Ce modĂšle est un outil utile qui aide les cliniciens et les patients Ă  dĂ©terminer comment les programmes d'exercices et la gestion de la charge doivent progresser. Des activitĂ©s alternatives (telles que la course en eau profonde et le vĂ©lo) qui sollicitent moins le tendon d'Achille peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour maintenir la forme cardiovasculaire (Silbernagel et al. 2020).

L'Ă©ducation des patients est vitale pour des rĂ©sultats positifs et l'observance. Le patient a besoin d'une comprĂ©hension approfondie des objectifs des exercices, de l'utilisation du modĂšle de surveillance de la douleur et du pronostic attendu. La gestion de la charge, en particulier chez les athlĂštes, doit ĂȘtre discutĂ©e avec toutes les parties prenantes (joueur, entraĂźneurs, personnel mĂ©dical...) car de nombreuses considĂ©rations entrent en jeu dans la prise de dĂ©cision (Silbernagel et al. 2020).

Tout au long du traitement, les exercices spĂ©cifiques utilisĂ©s pour la mise en charge du tendon d'Achille sont diffĂ©rents (types de levĂ©e du talon. Au dĂ©but, il est prĂ©fĂ©rable de commencer sur une surface plane et de s'assurer que le patient peut contrĂŽler Ă  la fois les mouvements concentriques et excentriques de la levĂ©e du talon. Si le patient a des difficultĂ©s Ă  effectuer une Ă©lĂ©vation du talon, la mise en charge peut ĂȘtre effectuĂ©e Ă  l'aide de contractions isomĂ©triques ou de bandes de rĂ©sistance. Pour les personnes atteintes d'une tendinopathie d'insertion, limiter le degrĂ© de dorsiflexion est utile pour Ă©viter la compression entre le tendon et le calcanĂ©um.

Le degrĂ© de dorsiflexion peut ĂȘtre limitĂ© en plaçant un petit support (planche) sous le talon (1,27 Ă  2,54 cm) lors de l'exĂ©cution des Ă©lĂ©vations du talon. Le degrĂ© de symptĂŽmes et d'irritabilitĂ© du patient guide la progression Ă  travers les phases de rĂ©Ă©ducation. Un journal d'entraĂźnement dans lequel le patient rapporte les exercices effectuĂ©s, les autres activitĂ©s et l'Ă©valuation de la douleur (le matin et lors de l'activitĂ©) est utile au patient et au clinicien pour Ă©valuer les progrĂšs (Silbernagel et al. 2020).

Il est important de noter que certains auteurs recommandent de dĂ©buter le travail excentrique quand l'Ă©tirement passif devient indolore (Rodineau et al. 2013). Les exercices en porte-Ă -faux sur le bord d’une marche seront Ă©vitĂ©s Ă  ce stade dans les tendinopathies corporĂ©ales et d’office exclus s’il s’agit d’une enthĂ©sopathie. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la progression se fera en fonction de l’évolution des symptĂŽmes.

2 - La rééducation

La phase 2 aura pour but de renforcer progressivement le tonus des mollets et la tolĂ©rance du tendon Ă  des charges plus lourdes. Des exercices en porte-Ă -faux sur une marche d’escalier ou sur un plan inclinĂ© seront introduits pour les tendinopathies corporĂ©ales.

2.1 - En cas d'enthésopathie

Conseils pour un programme d'exercices pour une tendinopathie d'insertion (enthésopathie) :
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- 3x/semaine
- 8 Ă  12 semaines
- Tous les exercices sont trĂšs lents
- Tous sur une seule jambe
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a) Extension des mollets debout

  • Pas sur une marche
  • Une seule jambe
  • Mouvement lent
  • Machine Smith (pour garantir l'absence d'Ă©quilibre ou de proprioception)
  • Genou tendu
  • 4x6 (augmenter le poids, pas les rĂ©pĂ©titions ou les sĂ©ries !!) (Commencer avec un petit poids (par exemple 10 kg, aprĂšs 6 semaines : 40kg))

b) Extension des mollets assis

  • Pas sur une marche
  • Une seule jambe
  • Mouvement lent
  • Machine assise
  • 4x6 (augmenter le poids, pas les rĂ©pĂ©titions ou les sĂ©ries !!)

c) Flexion des ischio-jambiers en position couchée

  • 4x6
  • Avec une jambe

d) Extension des jambes

  • 4x6
  • Avec une jambe

e) Machine Ă  hanche

  • 4x6
  • LatĂ©ral (abduction) et arriĂšre (extension)

f) Presse Ă  jambes

  • 4x6
  • TrĂšs peu profonde (grand angle du genou)
  • Avec une jambe

g) Elévation mollet isométrique

  • 4x2 min tenu
  • Genou tendu
  • Pointe du pied
  • Sur une jambe
  • Le soir

h) Exercices du tronc

  • LimitĂ© Ă  des activitĂ©s qui augmentent la compression liĂ©e Ă  une dorsiflexion du pied (par exemple, pas d'exercices de planche au sol).
  • Utiliser le Swis-ball, le redcord, le TRX, ... pour Ă©viter la compression (par exemple les jambes sur le ballon pour les planches)

i) PAS D'ÉTIREMENT car cela augmente la compression !!!
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En résumé :

  • Ajuster les chaussures (talon de 3 cm). Portez des chaussures ajustĂ©es partout et tout le temps ( au la salle de sport, la vie quotidienne, ...) !
  • Pas de grands changements, pas de marche sur sable, pas de tongs, pas de pieds nus, ...
  • La charge est le plus important !
  • Ecoutez votre tendon le jour suivant (raideur matinale ?)
  • Allez-y doucement et faites-le bien !

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L'ajout de Rebounding heel rise (élévation rapide du talon) est destiné à augmenter la tolérance du tendon d'Achille aux charges rapides en vue des exercices de pliométrie.
La pratique de la course à pied en eau profonde ou sur un tapis roulant avec harnais de décharge partielle pourra débuter. Lors de cette phase, le prise en charge des déficits remarqués lors du bilan clinique seront également entrepris tels le gainage des muscles intrinsÚques du pied, la stabilisation du bassin ou encore le renforcement des muscles de la hanche et du genou.

3 - Réathlétisation

La phase 3 ou phase de reconstruction aura pour but d’augmenter encore la charge sur le tendon et de poursuivre le renforcement de la musculature.

A ce stade, des charges externes sont ajoutĂ©es lors des exercices de montĂ©e du talon. Cela peut ĂȘtre fait en effectuant les exercices avec un gilet lestĂ© ou un sac Ă  dos ou en utilisant une presse Ă  jambes ou une machine Smith. Les exercices effectuĂ©s Ă  la maison commencent normalement avec environ 4,5 kg ; lorsque 3 sĂ©ries de 15 rĂ©pĂ©titions sont effectuĂ©es facilement, le poids est augmentĂ©. Une alternative consiste Ă  effectuer des montĂ©es de talons avec charges lourdes dans une salle de sport 3 fois par semaine, puis des montĂ©es de talons plus lĂ©gĂšres Ă  la maison tous les jours.

Il est souvent important de rappeler Ă  l'athlĂšte au cours de cette Ă©tape que malgrĂ© la rĂ©cupĂ©ration de la force et de l'endurance des muscles du mollet, les exercices de montĂ©e du talon doivent ĂȘtre poursuivis pour favoriser la guĂ©rison et la rĂ©cupĂ©ration des tendons.

L'entraĂźnement pliomĂ©trique commence par des sauts bilatĂ©raux et progresse vers des sauts unilatĂ©raux. La prĂ©paration au retour Ă  la participation commence par l'initiation d'activitĂ©s sportives spĂ©cifiques. Cette phase chevauche gĂ©nĂ©ralement la phase de retour au sport. Une bonne rĂšgle empirique est qu'avant qu'un athlĂšte ne soit autorisĂ© Ă  recommencer Ă  courir et Ă  sauter, la douleur pendant la marche quotidienne doit ĂȘtre minime (1 Ă  2 sur 10 sur l'Ă©chelle numĂ©rique d'Ă©valuation de la douleur). Le niveau de douleur lors des sauts d'une jambe peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© comme critĂšre de retour au sport (Silbernagel et al. 2007). Un patient qui a un niveau de douleur supĂ©rieur Ă  2 (sur 10) lors de l'exĂ©cution de 20 sauts aura du mal Ă  commencer Ă  courir tout en respectant les directives de surveillance de la douleur.

Concernant la reprise de la course Ă  pied, quelques principes pourront ĂȘtre importants Ă  respecter :

- La douleur pourra apparaütre pendant l’exercice mais devra rester faible (EVA 3/10)

- La douleur devra disparaütre dans l’heure qui suit l’effort

- La raideur matinale ressentie habituellement ne devra pas ĂȘtre plus importante le lendemain

- Le tendon devra supporter de plus en plus la contrainte mĂ©canique qui viendra confirmer l’efficacitĂ© du traitement

4 - Retour au sport

La phase 4 ou reprise sportive sera progressive Ă©galement. Elle sera monitorĂ©e de plusieurs façons. La douleur ressentie aprĂšs l’effort qui sera Ă©valuĂ©e via diverses Ă©chelles sera le guide principal du patient. Les tests d’évaluation de la force de flexion plantaire dĂ©crits dans le chapitre clinique donneront le feu vert Ă  la reprise progressive du sport.

L’activitĂ© sportive en soi sera programmĂ©e en fonction de son intensitĂ©. Des activitĂ©s de faible intensitĂ© pourront ĂȘtre pratiquĂ©es quotidiennement, des activitĂ©s moyennes devront ĂȘtre suivies de 48h de repos et des activitĂ©s lourdes devront ĂȘtre suivies de 72 heures de repos relatif.

Bien qu’il soit clairement convenu que la mise en charge du tendon amĂ©liore les symptĂŽmes des patients, normalise la structure du tendon et optimise les performances fonctionnelles, la surcharge et la sous-charge des lĂ©sions aiguĂ«s et chroniques du tendon d'Achille ont des consĂ©quences nĂ©gatives.

Par exemple, une mise en charge agressive du tendon aprÚs une rupture du tendon d'Achille peut provoquer un allongement et une re-rupture du tendon (Hillin et al. 2019), tandis qu'une immobilisation prolongée sous-charge le tendon en voie de guérison et entraßne des résultats inférieurs à long terme (Kangas et al. 2003 ; McCormack et al. 2014 ; Porter et al. 2015).

Baxter et al proposent un modĂšle de renforcement musculaire plus prĂ©cis basĂ© sur la charge progressive du tendon d’Achille. Ils ont dĂ©terminĂ© l’indice de charge du tendon pour une sĂ©rie d’exercices. Ces exercices sont rĂ©partis en quatre stades successifs selon leur charge. Le stade 1 comprend des exercices qui ont un indice de charge < 0.25 tels la montĂ©e en demi-pointe en position assise, les squats. Le stade 2 regroupe des exercices d’une charge comprise entre 0.25 et 0.5 tels les fentes avant, les steps up et down. Le stade 3 correspond aux exercices ayant un indice de charge compris entre 0.5 et 0.75 dont les multi-bonds Ă  deux pieds, les sauts avant ou sur place Ă  un pied. Enfin le stade 4 comprend les exercices d’indice > 0.75 comme les multi-bonds sur un pied (Baxter et al. 2021).

Silbernagel et al. ont bien montrĂ© qu’une disparition des symptĂŽmes ne signifie pas guĂ©rison dĂ©finitive. Dans cette Ă©tude, aprĂšs 6 mois de rĂ©Ă©ducation 25% seulement des tendinopathies avaient retrouvĂ© une force musculaire normale. Ceci signifie que la rĂ©athlĂ©tisation doit se poursuivre bien au-delĂ  de la disparition des symptĂŽmes et qu’il est important d’obtenir l’adhĂ©sion du patient Ă  long terme (Silbernagel et al. 2007).

Pour rappel, O’Neill l’a montrĂ©, la perte de force musculaire au niveau du solĂ©aire ne concerne pas que le membre atteint mais est bilatĂ©rale. La rĂ©athlĂ©tisation doit donc concerner les deux membres infĂ©rieurs (O’Neill et al. 2015).

Sancho et al ont également montré un déficit de force musculaire des moyen fessier, grand fessier, gastrocnémien latérale et long fibulaire chez les sujets atteints de TA (Sancho et al. 2019).

En conclusion, la musculation des patients atteints de TA devra ĂȘtre prolongĂ©e au-delĂ  de 6 mois, bilatĂ©rale, concerner surtout le solĂ©aire, mais Ă©galement en amont les muscles fessiers et en aval les pĂ©roniers latĂ©raux et les intrinsĂšques du pied. Le mode de renforcement ne doit pas s’arrĂȘter au renforcement excentrique mais Ă©galement isomĂ©trique et concentrique. Le travail d’endurance seul ne suffira pas. Ceci permettant d’éviter une rĂ©cidive Ă  court ou moyen terme.

d - Thérapie par ondes de choc

La thĂ©rapie par ondes de choc dĂ©veloppĂ©e dans le domaine ostĂ©o-articulaire dĂšs les annĂ©es 1990 reste un traitement largement utilisĂ© dans les tendinopathies d’Achille. Pour rappel, deux techniques diffĂ©rentes sont disponibles sur le marchĂ© : d’une part les ondes de choc radiales (RSWT : radial shock wave therapy) et d’autre part les ondes de choc focales, aussi appelĂ©es « extracorporelles » (ESWT : Extracorporeal shock wave therapy). Les appellations anglophones sont trompeuses dans la mesure oĂč les deux techniques sont extra corporelles.

Le but des deux techniques est d’augmenter la pression intra tissulaire. Le gĂ©nĂ©rateur sera diffĂ©rent : percussion dans le cas des RSWT et par piĂ©zoĂ©lectricitĂ© ou Ă©lectromagnĂ©tisme dans le cas des ESWT. L’augmentation de pression aura pour consĂ©quence de dĂ©clencher diverses rĂ©actions biologiques et biochimiques : stimulation et prolifĂ©ration des tĂ©noblastes, production de collagĂšne, nĂ©ovascularisation, diminution de production de la substance P, destruction des fibre amyĂ©liniques. La pression gĂ©nĂ©rĂ©e par le systĂšme RSWT est maximale Ă  la surface de la peau et diminue en profondeur dans les tissus jusqu’à une profondeur de moins de 3cm.

Le pic de pression du systÚme ESWT est plus profond et beaucoup plus intense. Cette technique nécessite parfois une anesthésie locale.

Dans une revue narrative de 2019, Stania et al. rappellent la difficultĂ© de juger de l’efficacitĂ© de la thĂ©rapie par ondes de choc. Les Ă©tudes publiĂ©es sont trĂšs diffĂ©rentes : la majoritĂ© concernent les ESWT et peu concernent les RSWT. Les protocoles utilisĂ©s sont Ă©galement diffĂ©rents : le nombre de sĂ©ances est gĂ©nĂ©ralement de trois, mais certaines Ă©tudes font Ă©tat de une ou cinq sĂ©ances. Le nombre de coups varie de 800 Ă  3000, la frĂ©quence des coups de 4 Ă  50 Hz, la frĂ©quence des sĂ©ances va de 1/semaine Ă  1/mois, la puissance de traitement varie de 1 Ă  3  bars pour les RSWT.

L’efficacitĂ© est jugĂ©e diffĂ©remment selon les Ă©tudes avec diverses Ă©chelles de douleur (VISA-A, AOFAS, Roles & Mausley score ou encore 6-point Likert satisfaction score). Certains jugent de façon plus «objective» par Ă©chographie ou Ă©cho-doppler oĂč l’on Ă©tudie l’épaisseur du tendon, la prĂ©sence de modifications structurelles ou la nĂ©ovascularisation.

Beaucoup d’études n’ont pas montrĂ© d’efficacitĂ© supĂ©rieure des ondes de choc par rapport Ă  d’autres traitements : laser, PRP, ablation par radiofrĂ©quence, injections d’acide hyaluronique ou de solutions hypertoniques.

Chao et al ont montrĂ© qu’une sĂ©ance d’ondes de choc est suivie d’une prolifĂ©ration de collagĂšne de type I et III et d’une augmentation de l’expression du gĂšne codant pour la TGF-beta1 ainsi qu’une augmentation de production de NO (monoxyde d’azote) 24 heures aprĂšs le traitement. AprĂšs 72 Ă  96h, la production de TGF-beta1 est maximale, la prolifĂ©ration de tĂ©nocytes et la production de collagĂšne perdure aprĂšs 7 jours. Ceci est plus marquĂ© avec des amplitudes et un nombre de coups plus faible (0.36 mJ/mm2) avec 50 et 100 coups en comparaison avec 0.68 mJ/mm2 avec 250 et 500 coups (Chao et al. 2008).

Rompe et al. ont montrĂ© dans les tendinopathies corporĂ©ales qu’un traitement par ondes de choc accompagnĂ© d’un protocole excentrique Ă©tait plus efficace qu’un traitement par ondes de choc uniquement (Rompe et al. 2008).

Dans une Ă©tude prospective de 2016, Taylor et al. ont montrĂ© l’efficacitĂ© des ondes de choc radiales tant dans la tendinopathie corporĂ©ale que dans la tendinopathie d’insertion. Cependant sur le long terme (6 et 12 mois) le taux de satisfaction est plus Ă©levĂ© dans le groupe tendinopathie corporĂ©ale (Taylor et al. 2016).

Exemples d'exercices

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