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Le protocole Heavy Slow Resistance (HSR) est couramment utilisé dans le traitement des tendinopathies et notamment la tendinopathie d’Achille.
Au cours des dernières décennies, l'entraînement musculaire excentrique est devenu la stratégie de traitement conservateur dominante pour la tendinopathie d'Achille (Malliaras et al. 2013; Beyer et al. 2015; Mascaro et al. 2018). Toutefois, dans leur étude en 2013, Malliaras et al ont montré des preuves limitées et contradictoires quant à la supériorité des résultats cliniques avec une charge excentrique par rapport à d'autres types de charges. Ces constatations ont ainsi remis en question l'approche clinique actuellement ancrée pour ce type de blessures. En effet, la charge excentrique n’est pas efficace pour tous les patients atteints d’une tendinopathie notamment entre les athlètes et les sédentaires (Sayana M.K et Maffuli N. 2007; Mascaro et al. 2018).
Le protocole HSR se place alors comme un substitut au protocole excentrique (Mascaro et al. 2018). Beyer et al. ont trouvé des résultats cliniques positifs, tout aussi bons et durables qu’avec un protocole d’exercices excentriques, chez les patients atteints de tendinopathie d'Achille. Il permet ainsi d’améliorer la fonction, de réduire la douleur, et de favoriser le métabolisme du tendon (Malliaras et al. 2013 ; Beyer et al. 2015 ; Lim H.Y et Wong S.H. 2018). En plus de ces résultats encourageants, le protocole HSR a tendance à être associé à une plus grande satisfaction des patients après 12 semaines de traitement et à une plus grande compliance (Beyer et al. 2015).
Exécution :
Le programme en Heavy Slow Resistance est effectué 3 fois par semaine en utilisant des équipements de résistance comme ceux que l’on trouve dans les salles de fitness. Il consiste à effectuer des répétitions à charge lourde en respectant un temps de 6 secondes pour une répétition avec 3 secondes pour la phase concentrique et 3 secondes pour la phase excentrique. Le patient effectue 3 ou 4 séries pour chaque exercice avec 2 à 3 minutes de repos entre les séries et une pause de 5 minutes entre les exercices. Le nombre de répétitions diminue et la charge augmente progressivement chaque semaine à mesure que le tendon se renforce (Beyer et al. 2015). Tous les exercices doivent être effectués dans toute l'amplitude du mouvement de l'articulation de la cheville. Chaque séance comprend trois exercices à deux jambes :
Valeur clinique :
Mascaro et al. attirent notre attention sur le fait que le protocole ne doit pas constituer un traitement complet vers le retour au sport puisqu’il est nécessaire d’ajouter des exercices de force fonctionnelle, de vitesse et de sauts pour adapter le tendon à la capacité de stocker et de libérer de l’énergie.
Beyer, Rikke, Mads Kongsgaard, Birgitte Hougs Kjær, Tommy Øhlenschlæger, Michael Kjær, et S. Peter Magnusson. « Heavy Slow Resistance Versus Eccentric Training as Treatment for Achilles Tendinopathy: A Randomized Controlled Trial ». The American Journal of Sports Medicine 43, no 7 (juillet 2015): 1704‑11.
Hui Yin Lim, Shi Hui Wong. Effects of isometric, eccentric, or heavy slow resistance exercises on pain and function in individuals with patellar tendinopathy: A systematic review. Physiother Res Int. 2018;e1721.
Rikke Beyer, Mads Kongsgaard, Birgitte Hougs Kjær, Tommy Øhlenschlæger, Michael Kjær and S. Peter Magnusson. Heavy Slow Resistance Versus Eccentric Training as Treatment for Achilles Tendinopathy : A Randomized Controlled Trial. The American Journal of Sports Medicine Vol. 43, No. 7, 2015.
Mascaró A, et al. Load management in tendinopathy: Clinical progression for Achilles and patellar tendinopathy. Apunts Med Esport. 2018.
Malliaras, P., Barton, C. J., Reeves, N. D., & Langberg, H. (2013). Achilles and patellar tendinopathy loading programmes : A systematic review comparing clinical outcomes and identifying potential mechanisms for effectiveness. Sports Med, 43(4), 267‑286.
Sayana, M. K., & Maffulli, N. (2007). Eccentric calf muscle training in non-athletic patients with Achilles tendinopathy. J Sci Med Sports, 10(1), 52‑58.
Le protocole Heavy Slow Resistance (HSR) est couramment utilisé dans le traitement des tendinopathies et notamment la tendinopathie d’Achille.
Au cours des dernières décennies, l'entraînement musculaire excentrique est devenu la stratégie de traitement conservateur dominante pour la tendinopathie d'Achille (Malliaras et al. 2013; Beyer et al. 2015; Mascaro et al. 2018). Toutefois, dans leur étude en 2013, Malliaras et al ont montré des preuves limitées et contradictoires quant à la supériorité des résultats cliniques avec une charge excentrique par rapport à d'autres types de charges. Ces constatations ont ainsi remis en question l'approche clinique actuellement ancrée pour ce type de blessures. En effet, la charge excentrique n’est pas efficace pour tous les patients atteints d’une tendinopathie notamment entre les athlètes et les sédentaires (Sayana M.K et Maffuli N. 2007; Mascaro et al. 2018).
Le protocole HSR se place alors comme un substitut au protocole excentrique (Mascaro et al. 2018). Beyer et al. ont trouvé des résultats cliniques positifs, tout aussi bons et durables qu’avec un protocole d’exercices excentriques, chez les patients atteints de tendinopathie d'Achille. Il permet ainsi d’améliorer la fonction, de réduire la douleur, et de favoriser le métabolisme du tendon (Malliaras et al. 2013 ; Beyer et al. 2015 ; Lim H.Y et Wong S.H. 2018). En plus de ces résultats encourageants, le protocole HSR a tendance à être associé à une plus grande satisfaction des patients après 12 semaines de traitement et à une plus grande compliance (Beyer et al. 2015).
Exécution :
Le programme en Heavy Slow Resistance est effectué 3 fois par semaine en utilisant des équipements de résistance comme ceux que l’on trouve dans les salles de fitness. Il consiste à effectuer des répétitions à charge lourde en respectant un temps de 6 secondes pour une répétition avec 3 secondes pour la phase concentrique et 3 secondes pour la phase excentrique. Le patient effectue 3 ou 4 séries pour chaque exercice avec 2 à 3 minutes de repos entre les séries et une pause de 5 minutes entre les exercices. Le nombre de répétitions diminue et la charge augmente progressivement chaque semaine à mesure que le tendon se renforce (Beyer et al. 2015). Tous les exercices doivent être effectués dans toute l'amplitude du mouvement de l'articulation de la cheville. Chaque séance comprend trois exercices à deux jambes :
Valeur clinique :
Mascaro et al. attirent notre attention sur le fait que le protocole ne doit pas constituer un traitement complet vers le retour au sport puisqu’il est nécessaire d’ajouter des exercices de force fonctionnelle, de vitesse et de sauts pour adapter le tendon à la capacité de stocker et de libérer de l’énergie.
Beyer, Rikke, Mads Kongsgaard, Birgitte Hougs Kjær, Tommy Øhlenschlæger, Michael Kjær, et S. Peter Magnusson. « Heavy Slow Resistance Versus Eccentric Training as Treatment for Achilles Tendinopathy: A Randomized Controlled Trial ». The American Journal of Sports Medicine 43, no 7 (juillet 2015): 1704‑11.
Hui Yin Lim, Shi Hui Wong. Effects of isometric, eccentric, or heavy slow resistance exercises on pain and function in individuals with patellar tendinopathy: A systematic review. Physiother Res Int. 2018;e1721.
Rikke Beyer, Mads Kongsgaard, Birgitte Hougs Kjær, Tommy Øhlenschlæger, Michael Kjær and S. Peter Magnusson. Heavy Slow Resistance Versus Eccentric Training as Treatment for Achilles Tendinopathy : A Randomized Controlled Trial. The American Journal of Sports Medicine Vol. 43, No. 7, 2015.
Mascaró A, et al. Load management in tendinopathy: Clinical progression for Achilles and patellar tendinopathy. Apunts Med Esport. 2018.
Malliaras, P., Barton, C. J., Reeves, N. D., & Langberg, H. (2013). Achilles and patellar tendinopathy loading programmes : A systematic review comparing clinical outcomes and identifying potential mechanisms for effectiveness. Sports Med, 43(4), 267‑286.
Sayana, M. K., & Maffulli, N. (2007). Eccentric calf muscle training in non-athletic patients with Achilles tendinopathy. J Sci Med Sports, 10(1), 52‑58.