Le table top test est couramment utilisé en cas de maladie de Dupuytren.
La maladie de Dupuytren est une maladie fibroproliférative et “irréversible” se caractérisant par une prolifération collagénique affectant principalement la mobilité de la main, et plus précisément les derniers rayons de la main (Grazina et al. 2019).
Si tous les patients ne seront pas candidats à une chirurgie, il est intéressant de noter que nombre d’entre eux devront passer par un traitement médical interventionnel et/ou chirurgical. L'indication de la chirurgie se pose lorsque la maladie progresse au point que la correction devient de plus en plus difficile si l'on ne fait rien (Hueston, 1982). De plus, parmi eux, ils seront nombreux à expérimenter une récidive dans les 5 ans suivant l’opération (Chammas et al., 2015).
Concernant la mobilité de la main, cette pathologie entrainera fréquemment un flessum des articulations métacarpo-phalangiennes bien que cette déformation soit réductible de manière générale (Stepić et al. 2017). En revanche, elle touche parfois l’articulation interphalangienne proximale et peut se montrer irréductible (Hueston, 1982). Des résultats opératoires optimaux sont obtenus lorsque le degré de contracture de l’IPP est compris entre 15° et 30°(Stepić et al. 2017).
Par conséquent, l’objectif de la chirurgie dans la maladie de Dupuytren est d’empêcher la main d'atteindre un stade de déformation important parfois irrémédiable (Hueston, 1982).
En pratique, le table top test se révèle être un test si simple que chaque patient peut le comprendre. Concrètement, le patient est invité à mettre ses mains entièrement à plat sur la table.
Si la présence d'un nodule dans la paume n'empêche pas de placer la main et les doigts à plat sur une table, la rétraction de l’aponévrose peut entrainer une flexion des métacarpophalangiennes et/ou de l’IPP. Ainsi, lorsque la main ne peut pas être posée à plat sur la table, le test est considéré comme positif (Hueston, 1982, Grazina et al. 2019). Généralement, un test positif se corrèle avec un rayon présentant un flessum supérieur à 15° (Hueston, 1982). Dans ce cas, il convient alors d’indiquer au patient de rencontrer un médecin spécialiste afin de mettre en place un traitement médical interventionnel et/ou chirurgical permettant d’endiguer la progression de cette pathologie (Grazina et al. 2019).
Si ce test semble simple à réaliser et à comprendre, il faut cependant noter qu’il manque d’études attestant de sa clinimétrie.
Grazina, Rita, Sérgio Teixeira, Renato Ramos, Henrique Sousa, Andreia Ferreira, et Rui Lemos. « Dupuytren’s disease: where do we stand? » EFORT Open Reviews 4, no 2 (20 février 2019): 63‑69.
Chammas, N., Waitzenegger, T., & Delcour, T. (2015b). Maladie de Dupuytren (2e partie):
Traitements. *La Lettre Du Rhumatologue*,
Hueston, J. T. « The Table Top Test ». The Hand 14, no 1 (février 1982): 100‑103.
Stepić N, Končar J, Rajović M. The influence of Dupuytren's disease fingers contracture degree on surgical treatment outcome. Vojnosanit Pregl. 2017 Jan;74(1):19-23. doi: 10.2298/VSP150331103S. PMID: 29350502.
Le table top test est couramment utilisé en cas de maladie de Dupuytren.
La maladie de Dupuytren est une maladie fibroproliférative et “irréversible” se caractérisant par une prolifération collagénique affectant principalement la mobilité de la main, et plus précisément les derniers rayons de la main (Grazina et al. 2019).
Si tous les patients ne seront pas candidats à une chirurgie, il est intéressant de noter que nombre d’entre eux devront passer par un traitement médical interventionnel et/ou chirurgical. L'indication de la chirurgie se pose lorsque la maladie progresse au point que la correction devient de plus en plus difficile si l'on ne fait rien (Hueston, 1982). De plus, parmi eux, ils seront nombreux à expérimenter une récidive dans les 5 ans suivant l’opération (Chammas et al., 2015).
Concernant la mobilité de la main, cette pathologie entrainera fréquemment un flessum des articulations métacarpo-phalangiennes bien que cette déformation soit réductible de manière générale (Stepić et al. 2017). En revanche, elle touche parfois l’articulation interphalangienne proximale et peut se montrer irréductible (Hueston, 1982). Des résultats opératoires optimaux sont obtenus lorsque le degré de contracture de l’IPP est compris entre 15° et 30°(Stepić et al. 2017).
Par conséquent, l’objectif de la chirurgie dans la maladie de Dupuytren est d’empêcher la main d'atteindre un stade de déformation important parfois irrémédiable (Hueston, 1982).
En pratique, le table top test se révèle être un test si simple que chaque patient peut le comprendre. Concrètement, le patient est invité à mettre ses mains entièrement à plat sur la table.
Si la présence d'un nodule dans la paume n'empêche pas de placer la main et les doigts à plat sur une table, la rétraction de l’aponévrose peut entrainer une flexion des métacarpophalangiennes et/ou de l’IPP. Ainsi, lorsque la main ne peut pas être posée à plat sur la table, le test est considéré comme positif (Hueston, 1982, Grazina et al. 2019). Généralement, un test positif se corrèle avec un rayon présentant un flessum supérieur à 15° (Hueston, 1982). Dans ce cas, il convient alors d’indiquer au patient de rencontrer un médecin spécialiste afin de mettre en place un traitement médical interventionnel et/ou chirurgical permettant d’endiguer la progression de cette pathologie (Grazina et al. 2019).
Si ce test semble simple à réaliser et à comprendre, il faut cependant noter qu’il manque d’études attestant de sa clinimétrie.
Grazina, Rita, Sérgio Teixeira, Renato Ramos, Henrique Sousa, Andreia Ferreira, et Rui Lemos. « Dupuytren’s disease: where do we stand? » EFORT Open Reviews 4, no 2 (20 février 2019): 63‑69.
Chammas, N., Waitzenegger, T., & Delcour, T. (2015b). Maladie de Dupuytren (2e partie):
Traitements. *La Lettre Du Rhumatologue*,
Hueston, J. T. « The Table Top Test ». The Hand 14, no 1 (février 1982): 100‑103.
Stepić N, Končar J, Rajović M. The influence of Dupuytren's disease fingers contracture degree on surgical treatment outcome. Vojnosanit Pregl. 2017 Jan;74(1):19-23. doi: 10.2298/VSP150331103S. PMID: 29350502.