Le signe de Trendelenburg est souvent observé chez les patients présentant une faiblesse des abducteurs de hanche.
Le test de Trendelenburg est une évaluation clinique qui mesure la stabilité pelvienne dans le plan frontal en appui unipodal. Plus spécifiquement, la stabilité pelvienne dans le plan frontal du membre d'appui peut être quantifiée pendant le test de Trendelenburg en mesurant l'angle dans le plan frontal formé par le bassin par rapport au fémur (angle P-O-F) (Youdas et al. 2010, Kline et al. 2023).
Un signe de Trendelenburg positif indique généralement une faiblesse des muscles abducteurs de la hanche. Ces résultats peuvent être associés à diverses pathologies de la hanche telles que l'arthrose ou la luxation congénitale de la hanche par exemple (Hardcastle et Nade, 1985, Gogu et Gandbhir, 2024).
Pour réaliser le test, le patient est debout. On lui demande de fléchir une hanche jusqu’à 30° et de se tenir sur une seule jambe pendant 30 secondes. Il peut se tenir pour s'équilibrer si besoin. (Hardcastle et Nade, 1985, Youdas et al. 2007, Youdas et al. 2010, Kline et al. 2023).
Le kiné évalue alors la hauteur des crêtes iliaques des deux côtés. Normalement le côté de la hanche fléchie doit être plus haut que l'autre côté (Youdas et al. 2010).
Bien que la définition d'un test positif puisse varier et soit controversé, on considère ce test comme positif lorsqu'on observe une chute de l'épine iliaque antéro-supérieure du côté opposé à celle de la jambe d'appui dans le plan frontal. Cela indiquerait alors des altérations de la stabilité pelvienne dans le plan frontal (Asayama et a. 2002; Macnicol et Makris, 1991, Westhoff et al. 2006, Bailey et al. 2009, Kline et al. 2023, Gogu et Gandbhir, 2024).
Certains auteurs ont spécifié qu’avec l’utilisation d’un goniomètre, un MDC de 3 ou 4° permettrait d’objectiver une faiblesse des abducteurs de hanche (Youdas et al. 2007, Youdas et al. 2010, Kline et al. 2023).
Youdas et al. (2010) ont évalué la validité du signe de Trendelenburg pour diagnostiquer l'arthrose de la hanche. Ils ont trouvé une sensibilité de 55% et une spécificité de 70%. Les auteurs ont indiqué que le test de Trendelenburg (angle P-O-F) n'était pas utile pour identifier les sujets aux premiers stades de l'arthrose de la hanche (Youdas et al. 2010).
Aussi, le signe de Trendelenburg ne permet pas à lui seul de diagnostiquer des pathologies de la hanche telles que l'arthrose ou l'instabilité de la hanche (Youdas et al. 2010, Gogu et Gandbhir, 2024). Il s'est avéré plus efficace lorsqu'il fait partie d'une batterie de tests dans l’examen physique tels que la dynamométrie manuelle et une bonne anamnèse pour aider à évaluer la force des abducteurs de la hanche (Grimaldi, 2011, Gogu et Gandbhir, 2024). Il s'agit cependant d'un test rapide et facile qui peut aider à identifier une faiblesse fonctionnelle en position debout.
Enfin, dans leur étude en 2023, Kline et al. ont indiqué que la mesure de l’angle P-O-F avec un goniométre, lors du test de Trendelenburg, pouvait fournir des informations cliniques importantes sur la performance des abducteurs de hanche pendant la marche et le passage du pas chez les personnes atteintes de SEP. Ils ont quant à eux trouvé un MDC de 2,1° pour cette population (Kline et al. 2023).
Asayama I, Naito M, Fujisawa M, Kambe T 2002. Relationship between radiographic measurements of reconstructed hip joint position and the trendelenburg sign. Journal of Arthroplasty 17: 747–751.
Bailey R, Selfe J, Richards J 2009. The role of the trendelenburg test in the examination of gait. Physical Therapy Reviews 14: 190–197.
Grimaldi, A. (2011). Assessing lateral stability of the hip and pelvis. Manual Therapy, 16(1), 26‑32.
Gogu, S., & Gandbhir, V. N. (2024). Trendelenburg Sign. In StatPearls. StatPearls Publishing.
Hardcastle PH, Nade SY. The significance of the Trendelenburg test. The Journal of bone and joint surgery. British volume. 1985 Nov;67(5):741-6.
Kline, P. W., Christiansen, C. L., Judd, D. L., & Mañago, M. M. (2023). Clinical utility of the Trendelenburg Test in people with multiple sclerosis. Physiotherapy theory and practice, 39(5), 1016‑1023.
Westhoff B, Petermann A, Hirsch MA, Willers R, Krauspe R Computerized gait analysis in Legg Calvé Perthes disease—Analysis of the frontal plane. Gait & Posture 24: 196–202.
Youdas, J. W., Madson, T. J., & Hollman, J. H. (2010). Usefulness of the Trendelenburg test for identification of patients with hip joint osteoarthritis. Physiotherapy Theory and Practice, 26(3), 184‑194.
Youdas, J. W., Mraz, S. T., Norstad, B. J., Schinke, J. J., & Hollman, J. H. (2007). Determining meaningful changes in pelvic-on-femoral position during the Trendelenburg test. Journal of Sport Rehabilitation, 16(4), 326‑335.
Le signe de Trendelenburg est souvent observé chez les patients présentant une faiblesse des abducteurs de hanche.
Le test de Trendelenburg est une évaluation clinique qui mesure la stabilité pelvienne dans le plan frontal en appui unipodal. Plus spécifiquement, la stabilité pelvienne dans le plan frontal du membre d'appui peut être quantifiée pendant le test de Trendelenburg en mesurant l'angle dans le plan frontal formé par le bassin par rapport au fémur (angle P-O-F) (Youdas et al. 2010, Kline et al. 2023).
Un signe de Trendelenburg positif indique généralement une faiblesse des muscles abducteurs de la hanche. Ces résultats peuvent être associés à diverses pathologies de la hanche telles que l'arthrose ou la luxation congénitale de la hanche par exemple (Hardcastle et Nade, 1985, Gogu et Gandbhir, 2024).
Pour réaliser le test, le patient est debout. On lui demande de fléchir une hanche jusqu’à 30° et de se tenir sur une seule jambe pendant 30 secondes. Il peut se tenir pour s'équilibrer si besoin. (Hardcastle et Nade, 1985, Youdas et al. 2007, Youdas et al. 2010, Kline et al. 2023).
Le kiné évalue alors la hauteur des crêtes iliaques des deux côtés. Normalement le côté de la hanche fléchie doit être plus haut que l'autre côté (Youdas et al. 2010).
Bien que la définition d'un test positif puisse varier et soit controversé, on considère ce test comme positif lorsqu'on observe une chute de l'épine iliaque antéro-supérieure du côté opposé à celle de la jambe d'appui dans le plan frontal. Cela indiquerait alors des altérations de la stabilité pelvienne dans le plan frontal (Asayama et a. 2002; Macnicol et Makris, 1991, Westhoff et al. 2006, Bailey et al. 2009, Kline et al. 2023, Gogu et Gandbhir, 2024).
Certains auteurs ont spécifié qu’avec l’utilisation d’un goniomètre, un MDC de 3 ou 4° permettrait d’objectiver une faiblesse des abducteurs de hanche (Youdas et al. 2007, Youdas et al. 2010, Kline et al. 2023).
Youdas et al. (2010) ont évalué la validité du signe de Trendelenburg pour diagnostiquer l'arthrose de la hanche. Ils ont trouvé une sensibilité de 55% et une spécificité de 70%. Les auteurs ont indiqué que le test de Trendelenburg (angle P-O-F) n'était pas utile pour identifier les sujets aux premiers stades de l'arthrose de la hanche (Youdas et al. 2010).
Aussi, le signe de Trendelenburg ne permet pas à lui seul de diagnostiquer des pathologies de la hanche telles que l'arthrose ou l'instabilité de la hanche (Youdas et al. 2010, Gogu et Gandbhir, 2024). Il s'est avéré plus efficace lorsqu'il fait partie d'une batterie de tests dans l’examen physique tels que la dynamométrie manuelle et une bonne anamnèse pour aider à évaluer la force des abducteurs de la hanche (Grimaldi, 2011, Gogu et Gandbhir, 2024). Il s'agit cependant d'un test rapide et facile qui peut aider à identifier une faiblesse fonctionnelle en position debout.
Enfin, dans leur étude en 2023, Kline et al. ont indiqué que la mesure de l’angle P-O-F avec un goniométre, lors du test de Trendelenburg, pouvait fournir des informations cliniques importantes sur la performance des abducteurs de hanche pendant la marche et le passage du pas chez les personnes atteintes de SEP. Ils ont quant à eux trouvé un MDC de 2,1° pour cette population (Kline et al. 2023).
Asayama I, Naito M, Fujisawa M, Kambe T 2002. Relationship between radiographic measurements of reconstructed hip joint position and the trendelenburg sign. Journal of Arthroplasty 17: 747–751.
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Westhoff B, Petermann A, Hirsch MA, Willers R, Krauspe R Computerized gait analysis in Legg Calvé Perthes disease—Analysis of the frontal plane. Gait & Posture 24: 196–202.
Youdas, J. W., Madson, T. J., & Hollman, J. H. (2010). Usefulness of the Trendelenburg test for identification of patients with hip joint osteoarthritis. Physiotherapy Theory and Practice, 26(3), 184‑194.
Youdas, J. W., Mraz, S. T., Norstad, B. J., Schinke, J. J., & Hollman, J. H. (2007). Determining meaningful changes in pelvic-on-femoral position during the Trendelenburg test. Journal of Sport Rehabilitation, 16(4), 326‑335.